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Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

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Thursday, November 9, 2017

24 days after the closing of MINUSTAH the new U.N. Mission in Haiti MINUJUSTH still has no legal status

According to article 60 of the agreement signed with the United Nations and Haiti’s Executive Branch, the new U.N. mission in Haiti will have legal status when parliament ratifies the agreement. On October 23, Président Jovenel Moïse called both chambers in a special session for the ratification of the agreement.

But in parliament they are reticent to ratify the agreement for the following reasons :

1. There is a perception that the current Secretary General M. Antonio Gutteres is not forthcoming with the 9,000 families that have lost loved ones in the cholera epidemic caused by the UN. They have formally promised to pay raparations to them and nothing has been done. The Secretary General could have use the $40 million left over from the MINUSTAH budget to start the process while trying to find resources to fulfill his commitment. President Jovenel Moise in his speech in September 2017 at the 72nd General Assembly raised the issue but nobody paid attention.

2. The U.N. also did not fulfill its promise to provide financial assistance to Haitians to eradicate cholera.

3. Parliamentarians are also under pressure from their constituencies for the rapes committed by U.N soldiers commited against children, men and women and the manner in which they should have been held accountable.

4. The fact that a career employee of the U.N., Mamadou Diallo, pushed for the official inauguration of the mission without parliament’s prior approval has caused some serious political damages – and undermines Haitian institutions. How can a mission that is coming to help Haiti’s judicial reforms and the strengthening of institutions does not respect the constitution, the laws, the institutions of the country ? Or the articles of the agreement they have signed? Contrary to 2004, there is all three branches of government in place in 2017. These are the questions the parliamentarians are grappling with.

5. The fact that the U.N. is ignoring the formation of Haiti’s New Defense force has also struck a chord among Haitians. This is one of the top three issues important to the country according to various polls. The U.N. military commander in Haiti, Brazilian General Elito, has stated that the country needed an army to provide security and react against the various threats.

6. The consensue emerging is that if parliamentarian touch this agreement without any effort to address these ongoing issues, they will surely lose their next election, particulary those 10 senators who’s two years term expires on January 8, 2018.


The recent cooperation between Haiti and the U.N. through MINUSTAH has not been good. That mission has left a bad taste in the mouth of Haitians who fought for five years to force the U.N., with scientific proof, to admit that their soldiers were the source of the cholera epidemic. The country wants better cooperation with the U.N. Concrete actions from U.N. leadership is expected before moving forward. The editorial written by the Secretary General in the Miami Herald, while in good faith, was not written for Haitians and doesn’t move the ball forward in any way. Only concrete actions by the leadership of the U.N. will help them win hearts and minds in Haiti. The country deserves better.

Sunday, October 15, 2017

Jean Bertrand Aristide, les anarcho populistes et le Groupe Blackout les hommes de l'occupant par Stanley Lucas

"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger" (Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2017 c’est le départ de la MINUSTAH négocié par Michel Martelly et Laurent Lamothe avec le Secrétaire General Ban Ki-moon.

Apres avoir perdu des élections en 2015, les anarcho populistes de Pitit Desalin, MOPOD, une partie de Vérité, le candidat à la présidence de LAPEH et Fanmi Lavalas ont sabote le processus électoral pour prévenir la publication des résultats. Ils espéraient qu’avec la fin du mandat constitutionnel de Michel Martelly le 7 Février 2016, ils auraient pu avec l’installation de l’un des leurs comme Président provisoire defacto  changer, manipulation politique aidant, le résultat final en reprenant ces élections. Sou la Présidence defacto de Jocelerme Privert de Fanmi Lavalas, malgré l’appui subtil d’allies internationaux caches dans l’ombre, les votants d’Haïti à travers un second vote en 2016 reléguaient ces partis anarcho, Lapeh, Fanmi Lavalas, Pitit Desalin dans la minorité. Jovenel Moise et le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK) gagnaient ces élections à tous les niveaux, local, municipal, législatif et Présidentiel. Depuis l’annonce du retrait les forces politiques anarcho populistes  et leurs allies économiques qui sont responsables des demandes d’occupations récentes d’Haïti avec la violence ont essaye de maintenir la présence en Haïti de la mission onusienne. Fanmi Lavalas, Pitit Desalin, le MOPOD, une composante du parti Vérité et le Groupe Blackout depuis trois semaines sont engages dans une violence systématique qui n’a rien a voir a celle d’une opposition démocratique. L’excuse du budget n’est pas arrive a cacher leur projet réel de coup d’état contre le régime démocratique sorti des élections de 2015 – 2016. Les négociations et compromis trouves entre le gouvernement et les secteurs sociaux, notamment les syndicats sur les questions budgétaires ont mis a nu le projet putschiste anarcho populiste qui repose totalement sur la violence. Apres avoir échoué dans leurs premières tentatives de coup d’état les anarcho populistes sont-ils à la recherche d’une tutelle?


Malgré les tentatives de violences de ces Conze c’est avec la tète haute que le gouvernement de Jovenel Moise et la cinquantième Législature assument la fermeture de la MINUSTAH et préparent la transition. Pour la première fois depuis 1994 le parlement a demande au pouvoir exécutif de respecter les principes constitutionnels en soumettant a la ratification du parlement l’accord devant permettre a la MINUJUSTH d’être présente en Haïti pour appuyer la reforme de la justice. C’est une bonne première qui évitera au pays l’héritage lourd laisse par la MINUSTAH. Cette mission a laissée une épidémie de cholera qui a tue neuf mille Haïtiens, contamines plus de 900,000 sans parler des viols des enfants, de femmes et d’hommes. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager les neuf mille familles qui ont perdu des proches dans l’épidémie, jusqu'à présent rien n’a été fait. Même les fonds promis pour éradiquer cette bactérie tardent à venir. Haïti a même du se battre plusieurs années pour que finalement les Nations Unies reconnaissent leur responsabilité dans la propagation de l’épidémie. Pour ces raisons et à cause de ce jeu hypocrite les Nations Unies sont impopulaires en Haïti. C’est dans ce contexte qu’ils veulent établir la MINUHUSTH qui est déjà appelé par les Haïtiens la Mission de l’Injustice des Nations Unies en Haïti.


Pourtant en 2016, l’indignation était partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide souillaient encore une fois la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire. 


Après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et chaque année pendant vingt deux ans durant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre et le jour de la bataille de Vertières le 18 Novembre, ces traites anarcho populiste, assassinaient une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert du secteur Lavalas, Moise Jean Charles de Pitit Desalin, le Groupe de Blackout et leurs allies politiques dans le parti Vérité et le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agent Dominicain.


Aujourd’hui, il y a vingt quatre ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt quatrième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt quatre ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
 
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée.
Conze a siyen CharlemagnePeralteman e li rele sa "ti dezod"
 La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapport du FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
 
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991.
 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande d'Aristide
C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil.
 Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.



Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.

Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple. 
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA).


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman
 La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004

Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-16 tout en négociant son retrait définitif.

15 Octobre 2017 fermeture de la MINUSTAH


Thursday, February 9, 2017

Demokrasi e Eleksyon : Maten an 8 Fevrye, Map Salye Kouraj Pèp Ayisien pa Stanley Lucas

Jodia a 8 Fevrye nou leve nan yon anviwonman politik diferan. Nou soti nan yon rejim defakto pou nou chita nan yon rejim demokratik, legal e konstitisyonèl. Rezilta sa a, nou dwe l a vijilans, kouraj e detèminasyon pèp Ayisien, ki malgre tout pikan anakopopilis yo te mete sou wout li, pandan 4 lane. Pèp sa a te konn sa l vle e li goumen san pran souf pou li fè demokrasi a kanpe nan peyi Dayiti. Nou Di Ayibobo pou pèp vanyan sa a !

Eleksyon lib nan peyi Dayiti se yon maswuife
Pou onore pèp sa a, nou pral retounen dèyè pou montre koman pèp sa a ak kouraj li monte maswuife pou fè demokrasi ki te simen ak konstitisyon an donnen toutbon. Oganize eleksyon lib nan peyi Dayiti se yon maswuife. Yon bò ou genyen kèk demokrat ki fè jefò pou jwe jwèt demokratik la e respekte règleman ak prensip yo. Yon lòt bò ou genyen yon lòt kategori aktè ki vle kontwole tout enstitisyon leta yo. Men yo te vle fè sa nan òganize eleksyon ranje, ke pèp la rele koudeta elektoral. Mesye sa yo pòte non anakopopilis. Yo pòte non sa a paske yo kwè nan 2 ideoloji anachism ak popilism.

Si an 2012 pou rive 2014 te genyen dout ke anakopopilis yo pat vle ale nan eleksyon, apre 2014 li vinn klè, pou tout moun ki rezonab, ke pou monte sou teren elektoral la anako yo te bezwen pran kontwòl tout aparèy leta a, sa vle di pran kontwòl pouvwa egzekitif la,  KEP  ak polis nasyonal la. Apre ke anako yo bloke eleksyon pandan 4 lane e sabote eleksyon prezidansyèl 2015 yo, san eleksyon ak panzou, yo pran kontwòl leta avèk Jocelerme Privert a travè yon akò ke li siyen ak Prezidan Martelly kòm Prezidan Sena.

Privert nan gwwo ponyèt
Lè Privert rantre nan Palè Nasyonal le 14 Fevrye 2016 sa pat pran anpil tan pou wè sa l te genyen nan tèt li. Le 19 Fevrye 2016 nan yon reyinyon nan Palè Nasyonal li di reprezantan PHTK yo ke Jovenel Moise pa t premye  toutbon nan eleksyon prezidansyèl 2015 yo. Se senkyèm li te ye. Tout moun alepòk ta p poze tèt yo kesyon ki kote Privert jwen chif sa yo ki pèmèt li di sa paske li pat travay nan KEP. Ampil moun te gentan wè ke Privert sou montaj ak fabrikasyon pa rapò ak objektif politik ke li te genyen. Dezyèm kou ki pral montre sa ki vrèman nan tèt Privert se lè, san konsiltasyon, li nonmen Fritz Jean ki nan menm kan politik avèk li kòm Premye Minis li. Jan Privert fè sa nan gwo ponyèt montre ke li pat soti pou respekte akò ke li te siyen nan chwazi yon Premye Minis de konsansis e li pat soti nonplis pou respekte palman an ki mete l Prezidan. Nan dezòd sa a, anako Privert yo te mal aji ak Premye Minis Evans Paul ki t ap jere zafè kouran.  Se la ke zafè « si w pa konpòze wap dekonpoze » a te sòti. Nou p ap pale de kout ponya nan do ke Privert bay Edgard Leblanc. Devan menas, presyon e kout lajan, palman an voye sou Fritz Jean e voye yon mesaj klè bay Privert, ke yo pa tolere okenn deriv antidemokratik. Tout sosyete a vinn wè ke fòk yo fè atansyon a Privert. Se nan kondisyon sa yo ke Enex Jean Charles, yon moun Preval, vinn Premye Minis.

Privert nan magouy
Nan jefò pou mete kandida pou Prezidan Jovenel Moise deyò nan eleksyon yo, kòm Privert pa t reyisi kaponnen PHTK nan reyinion nan Palè, li pral deklanche yon ansamb de aksyon pou pèsekite militan ak alye politik pati sa a.  Privert pral voye boule biznis Prezidan PHTK a Ann Valerie Timothe, yo pral tiye plizyè militan politik PHTK pandan ke yo t ap sèvi ak lajistis tankou yon zouti, pou fè pèsekisyon politik. Pou travay sa a te fèt, Privert sèvi ak 3 jounalis pou pwente dwèt sou moun ak fo dosye koripsyon e akizasyon bidon. Devan aksyon antidemokratik sa yo, Enex Jean Charles ekri Minis Lajistis Camille Edouard pou di misye ke Ayiti siyen yon seri de konvansyon entènasyonal pou respekte dwa moun e mande l pou rapele komisè gouvènman yo a lòd. Se lèt sa a ki mete dlo nan diven komisè Danton Leger ki te derape a 100 mil a lè nan pèsekisyon politik. Mwen p ap pale de aksyon ki fèt nan komisarya Okay kote jiskaprezan jodi a nou pa konnen si bagay sa a se yon montaj politik ou yon bagay reyèl ke li te ye.


Yon komisyon falsifikasyon
Lè Privert wè li paka mete Jovenel Moise deyò ak pawòl voye monte nan Palè Nasyonal, li deside, ak sipò kèk nèg sosyete sivil e dwazimen ki t ap jwe jwèt politik pa yo, monte yon komisyon prezidansyèl verifikasyon pou analize rezilta eleksyon prezidansyèl 25 Oktob 2015 yo. Pèp la san bat je, rele komisyon sa a komisyon falsifikasyon elektoral. Lè mesye yo analize e yo wè Jovenel genyen toutbon, yo fè yon montaj pou kraze eleksyon yo. Misyon obsèvasyon elektoral unyon ewopeyen nan analiz rapò komisyon falsifikasyon an fè dekouvri yon pakèt erè faktyèl, metodolojik e legal. Malgre tout moun wè ke rapò a se yon rapò politik ki pa t teknik, Privert sèvi ak li pou kraze eleksyon yo. Nan desizyon sa a, Privert ak anako yo fè peyi a pedi 100 milyon dola ameriken.

 Kawòt ak baton
Nan moman sa yo, li te komanse klè pou ampil moun ke Privert t ap travay sou 2 objektif. Premyèman kijan pou l rete o pouvwa pi lontan, paske akò a te di klèman fòk li ale apre 120 jou e dezyèman kijan pou l fè koudeta elektoral la pou remèt Maryse Narcisse pouvwa a kòm Prezidan.  Nan premye objektif la pou pwolonje manda li, Privert sèvi ak kawòt e ak baton. Nan koze kawòt ke li t ap bay, genyen yon seri de palmantè ki nan kan politik li ke li simaye lajan sou yo pou ede l jwenn yon pwolongasyon manda apre 14 Jen 2016 a travè yon Asanble Nasyonal. Nan politik baton an, palmantè ki pa nan kan li resevwa anpil menas pandan ke Privert fè 3 jounalis pali atake palmantè sa yo ampil nan radyo.  Malgre tout jefò e manèv Privert, 14 Jen rive, li pa jwenn pwolongasyon nan men palman an. Se yon Privert frajilize e afebli politikman ki deside l ap rete kòm Prezidan defakto. Sitiyasyon sa a vinn redwui maj de manèv politik Privert pou fè koudeta elektoral.  Malgre tou Privert kontinye ap manipile.


Dega matye
Bagay kapral gate sa nèt, se siklònn Matye. Siklonn sa nan yon sèl aswè detrui preske 5 depatman jeyografik peyi Dayiti. Dega yo evalye a 3 milya dola ameriken e genyen prè de 850 moun ki mouri. Jesyon medyòk Privert ak alye li yo de siklonn nan pral genyen yon gwò empak negatif pou yo nan mitan pèp la. Nan kalamite siklonn sa a pote, anakopopilis ki o pouvwa ak alye yo tankou Jude Celestin, LAPEH, Moise Jean Charles, Pitit Desaline ak Maryse Narcisse, Fanmi Lavalas pral kompòte yo yon jan ki bay pèp la repiyans.

Apre siklònn nan
Premyèman mesye anako yo te absan e yo pa t sou teren an pou ede pèp la, apre katastròf la. Yo pa t reponn toutbon a pèp la ki te nan mizè e ki t ap soufri apre siklònn nan.  Okontrè anako yo pran yon seri de desizyon anti pèp. Yo voye bato ki pote manje tounen, yo vann èd Dominiken bay pou viktim yo nan mache, yo kite solda Dominiken pile tè peyi Dayiti e genyen 2 minis ki bay sena a manti sou sa. Pa t genyen okenn kowòdinasyon serye leta pou ede pèp nan depatman kote siklonn nan kraze. Lavalas ki t ap distribye yon kamyon diri Okay tonbe bat popilasyon an ak kout rigwaz e sentiwon. Jude Celestin fè erè nan zafè pon ke li te vle bay e nan zafè medsen 2 zan. Moise Jean Charles limenm li te disparèt. Lè li vinn reparèt se ak ti bwat alimèt ki pa t ka regle anyen pou soulaje mizè pèp la. An konparezon ak Jovenel Moise ki limenm te byen oganize l, entèvansyon li nan depatman sa yo kote li distribye plis pase 30 kontenè manje, bay peyizan semans pwa nwa, jouwoumou, mayi elatrye. Pou mete abse sou klou kandida anako yo te fèb, yo pat gen ni vizyon ni plan, kidonk pat gen mwayen pou yo kominike ak pèp la.
 Afè vòlè eleksyon an kaba
Se nan kontèks sa a kanpay elektoral la louvri, kandida fè kanpay, pèp al vote. Anakopopilis yo te pare pou vòlè eleksyon yo ankò e, si yo pa kapab, pou yo gate l yon lòt fwa ankò. Fwa sa a genyen 3 bagay ki sove eleksyon yo kont plan malouk antidemokratik anakopopilis yo. Premye a, pèp la vote Jovenel Moise ak PHTK an mass pou pa genyen diskisyon. Jovenel Moise genyen nan tou lè 10 depatman jeografik peyi Dayiti depi nan premye tou e sou 8 senatè PHTK ak alye li yo genyen 7. Dezyèman, jefò jounalis endepandan yo fè jou eleksyon yo apre biwo de vòt fèmen e rezilta a plake sou mi chak biwo de vòt. Lefè ke jounalis endepandan yo bay pwojeksyon rezilta pou chak biwo de vòt  fè ke li pratikman vinn enpòsib pou anakopopilis yo volè eleksyon yo. Twazyèman, desizyon ke KEP pran pou pibliye pwòsè vèbal yo dirèkteman online fè ke li vinn pratikman enposib pou vòlè eleksyon yo. 3 bagay sa yo bloke tout jefò manipilasyon ke anakopopilis te gentan ranje nan sant tabilasyon e nan BCEN. Malgre sa yo reyisi volè 3 pòs depite e 3 pòs majistra. Pandan tout bagay sa yo ap fèt, donne politik yo chanje nan peyi Lèzetazini, kote Madan Clinton ki nan pati demokrat la pèdi eleksyon yo devan repibliken Donald Trump. Sa k pirèd la, repibliken yo pran kontwòl Chamb Depite ak Sena nan Palman Lèzetazini.

Lè Privert gade li wè ke pa genyen mwayen fè anyen nan sant tabilasyon e nan BCEN, limenm ak Preval al rale fil nan dosye UCREF la. Dosye sa a, ke anako yo kreye, genyen 2  objektif.  Premye a se te bloke prestasyon sèman Jovenel Moise, nan pati sa a yo echwe. Dezyèmman, sèvi ak dosye sa a pou sabote l pandan l sou pouvwa a, ampeche l gouvène e domaje lejitimite elektoral e konstitisyonèl li pandan y ap gade kijan pou jete l. Pwen sa a vivan toujou, nou pral gade kisa lajistis pral di sou sa.

Konklizyon
Maten an nou leve 8 Fevrye, se vre ke genyen yon rejim demokratik ki chita, gras a goumen, kouraj e detèminasyon pèp la. Men danje ak defi yo la toujou. Danje yo sèke malfini anakopopilis yo pral kontinye prepare kou, fè montaj e kontinye voye monte ak fabrikasyon manti politik pou mete dezòd. Yon lòt bò, defi ekonomik yo ampil tou. Nou genyen 5.6 milyon Ayisien nan mizè, nou pèdi 3 milyon dola ameriken nan siklònn Matye. Akòz desa goud la pedi 25 pousan valè li, kwasans ekonomik la ap negatif an 2017 e enflasyon an deja a 14.5 pousan. Nou pap pale de leta ki pa genyen resous e ki dwe pandan ke nou okouran ke èd entènasyonal la, ki taka ede nou, plen gagòt ladanl. 8 Fevrye sa a kapab yon renouvo. Pou renouvo sa a tounen yon reyalite fòk nou jere lajan leta a tankou moun kap bat dlo pou fè bè, fòk nou bay konpetans jarèt, fòk nou restriktire èd entènasyonal la, fòk agrkiliti a tounen yon dosye prioritè, fòk nou inove pou kreye travay, fòk nou korije e enstitisyonalize. Pandan ke tout bagay sa yo ap fèt, fòk nou kale je nou anwo e anba, pou nou veye  nouvo danje ak menas ke malfini anakopòpilis yo pral pòte pou nou.


Thursday, January 19, 2017

Haiti Dosye Guy Philippe nan Dwa Ayisien e Ameriken

Men tout sa nou dwe konnen sou ekstradisyon an Ayiti e Lèzetazini

Genyen ampil moun ki voye mande mwen eske mwen kapab eksplike yo selon lalwa peyi Dayiti eske yo kapab ekstrade yon sitwayen Ayisien nan yon lòt peyi etranje, e si wi, kijan yon ekstradisyon dwe fèt ? Nan rechèch mwen sou sa men sa mwen jwenn.

Nan ki kondisyon sa posib ?
Si gen 2 peyi ki genyen trete ou akò pou ekstradisyon fèt, se yon bagay ki posib ke yo voye sitwayen peyi sa a al nan yon peyi etranje, pou li ale repon devan lajistis. Nan ka peyi Dayiti, konstitisyon an, nan atik 41, entèdi pou yo voye yon sitwayen Ayisyen al jije aletranje. Ou kapab voye yon sitwayen etranje al jije lakay li. Pou sa fèt, genyen yon pwosedi legal ki dwe respekte, paske sitwayen sa a genyen pwòteksyon ke konstitisyon an bali pou garanti ke dwa l respekte.

Akò ant Ayiti ak Lezetazini
Eske genyen akò ant peyi Dayiti e Lèzetazini ki pèmèt ekstradisyon fèt ?
Repons la se wi. Men se pou etranje sèlman, se pa pou Ayisyen. Genyen plizyè dokiman legal ki kouvri sa. Trete Ekstradisyon 1904, Akò Preval-Aristide-Albright 1997-2002 ak Lwa sou Blanchiman 2001


Akó ekstradisyon
Lèzetazin e Ayiti te siyen an 1904 akò ekstradisyon. Men akò sa a te byen klè. Nan atik 4 la, akò a di klèlman ke ke Ayiti pa kapab remèt bay Lèzetazini sitwayen peyi Dayiti e Lèzetazini pa kapab yon sitwayen Ameriken remèt bay Ayiti. Pou verifye, klike la a : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/traite-dextradition-entre-haiti-et-les-etats-unis-damerique  Depi plizyè ane, anakopopilis Lavalas yo, san yo pa respekte konstitisyon peyi Dayiti, enstitisyon, lwa ak pwosedi yo, ap depòte abitrèman Ayisyen, san pa genyen okenn kad legal pou sa e nan vyole dwa konstitisyonèl sitwayen Ayisyen sa yo.

Akó Preval Albright
Genyen yon lot akò tou ke Rene Preval te siyen ak Sekretè Deta Ameriken Madeleine Albright sou kowoperasyon pou konbat dwòg an 1997. Palman konteste Lavalas la ki te genyen Yvon Neptune, Prezidan Sena, Gerald Gilles, Premye Sekretè, Youseline Bell, Dezyèm Sekretè, Paul Cottin, Prezidan Chamb Depite te ratifye akò Preval la an Desanm 2000. Prezidan defakto Aristide te pibliye l nan jounal ofisyèl peyi a "Le Moniteur" nimewo 59 an 2002. Pou jwen kopi akò sa klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/dekr-ekstradisyon-palmant-konze-lavalas-gerard-gilles-yvon-neptune-elatrye-te-vote-19-desanm-2000


Ayiti pa kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay etranje.
Pa genyen okenn kote nan akò, trete e lwa sa yo  ki pale de ekstradisyon sitwayen Ayisyen nan direksyon Lèzetazini. Kidonk pa genyen okenn kote legalman ke otorite peyi Dayiti kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay gouvenman Lèzetazini. Sa k pi rèd la, atik 41 konstitisyon peyi Dayiti di ke nan okenn ka otorite peyi dayiti pa kapab remèt yon sitwayen Ayisien bay etranje. Atik 42 a apiye sa atik 41 di tou. Atik 41 konstitisyon di " Ou pa kapab ekstrade ou depote oken moun ki genyen nasyonalite Ayisien. Ou pa kapab non plis fose l kite peyi a pou kelkeswa rezon an. Ou pa kapab sevi ak rezon politik pou anile dwa jiridik sitwayen Ayisien e nasyonalite li".

Sa k pase, lè yon sitwayen ameriken fè yon krim anayiti
Yon sitwayen ameriken ki an Ayiti e ki fè yon krim, Èske ou kapab remet li bay otorite Lèzetazini ?

 Repons lan se wi, men genyen yon fòm ak kondisyon ki dwe respekte. Premyèman, nan anbasad meriken Pòtoprens, otorite ameriken yo ap fè yon demand ekstradisyon. Dezyèm bagay la gouvènman ameriken an dwe remèt bay gouvènman ayisyen an enfomasyon ak pwèv sou krim sa ke sitwayen ameriken an. Lè gouvènman ayisyen an resevwa pwèv sa yo, l ap voye yo bay dwayen tribinal sivil la k ap oganize yon odyans. Nan odyans sa a l ap, tande akize a, avoka li, sou baz pwèv ke yo montre. Si Dwayen an jije ke pwèv yo valab, l a pran yon òdonans. òdonans sa a l ap voye l bay ekzekitif la. Lè ekzekitif la recevwa òdonans la, l ap konvoke yon konsèy dè Minis. Lè Minis yo fin deside sou baz òdonans sa a an konsèy dè minis, si yo dakò, genyen yon arete k ap pran e se sou baz arete sa a ke yo kapab depòte ou ekstrade sitwayen ameriken sa. Men nan okenn ka sa pa kapab fèt pou yon sitwayen Ayisyen.


Gouvènman Lavalas te konn ekstrade sitwayen ayisyen
Poukisa otorite ekzekitif Lavalas te konn ekstrade kèk Ayisyen, malgre konstitisyon e lalwa pa pèmèt sa?

Desizyon sa yo, se te desiyon abitrè e Conzeyis ke mesye anakopopilis Lavalas yo te konn pran. Se zafè politik pèsonèl li ke Aristide ak ekip li a t ap regle e ki pa t genyen okenn baz legal ou konstitisyonèl. Tout ekstradisyon kite fèt anvan yo te ilegal. Petèt pousa ke Privert ak ekip li a ki nan leta jodi a ret bèbè. E yo pa kapab pale, paske yo pa kapab eksplike baz legal desizyon yo pran apre operasyon 5 Janvye yo. Se petèt pousa tou ke Sena a ak Chamb Depite a konvoke Minis la Jistis la, epi msie  mawon...

Yon bagay ki sèten, tout moun ap gade si Palman an pral kase fèy kouvri sa ou korije kaye ki merite pou korije, apre ke li tabli fè yo. Pou sa rive fèt, Minis ki emplike yo dwe avan yo desann nan 2 chanm yo voye bay palman an tout dokimantasyon, pwèv e papye ke yo siyen sou dosye sa pou ekstradisyon an safèt. Pou konprann sa k ap pase sou dosye sa a nan sitem jiridik Lezetazini, li atik ke jounalis Frandley Julien ekri, klike la: http://www.lenational.org/dossier-guy-philippe-regard-droit-americain/  

Ti papye sa a se yon kontribisyon a edikasyon pèp la, pou demokrasi nou kapab vin pi solid, ranfose enstitisyon nou yo e pou nou tout konnen dwa nou ak devwa nou nan sosyete nou. Li klè ke sa k fèt la e jan lifèt la, endepandaman de fon bagay yo, afebli enstitisyon nou e afekte relasyon peyi Dayiti ak Lèzetazini.


 Kenbela!

Wednesday, November 23, 2016

Haiti Elections 2016 : Le décret electoral un chef d'œuvre contre les voleurs d'élections par Stanley Lucas

Depuis 1995 il y a toujours eu des manipulations des procès verbaux par le CEP ou des BCEN pour manipuler les résultats des élections. Ceci, particulièrement au niveau des résultats des Législatives. Souvent des BCEN partisans sont conçus exprès, afin d’éliminer sans critères des procès verbaux valables de manière à favoriser certains candidats au détriment d'autres qui ont effectivement gagné les élections. Le champion de cette pratique a été le CEP de Gaillot Dorsinvil au profit de l'INITE en 2010. Il faut aussi dire que durant cette période des avocats qui ont des connections avec leurs confrères nommes dans les BCEN profitent pour faire leur beurre.

Seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels, mais…
Cette fois il sera pratiquement impossible de le faire à cause de deux choses. La première, l'article 169 du décret électoral qui stipule qu'une fois que le procès verbal est prêt au niveau de chaque bureau de vote, la copie bleue est plaquée sur le mur d'entrée de ce bureau. Cela veut dire que le résultat est immédiatement public et peut être utilisé par n'importe qui pour présenter les tendances de vote de l'électorat, malgré ce que dit le CEP dans son communique No. 17. Leur seul point valable, seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels. Dimanche soir, quand les radios du pays ont utilisé l'article 169 pour relayer les résultats plaqués devant chaque bureau de vote, les journalistes ont rendu service à la démocratie et à la transparence des élections, en rendant la tache des manipulateurs presqu'impossible.


 Il n'y a que les putschistes qui voulaient le black-out sur les tendances de vote pour dérailler a l'aide de la propagande politique sans preuve cette belle fête électorale. Ces putschistes aigris et frustrés sont depuis lors à la recherche de la violence. La disponibilité de ces données au grand public rend toute tentative de coup d'Etat électoral quasiment impossible. En ce sens, pour rendre service à la démocratie, la presse doit continuer a présenter les tendances du vote. Cet exercice forcera aussi les médias à mieux s'organiser pour les soirées électorales futures. Cela veut dire trouver des sponsors leur permettant de déployer des correspondants dans le maximum de bureaux de vote, recruter des statisticiens, des avocats et des experts en sciences politiques pour une meilleure présentation au public et couverture de la soirée électorale comme cela se fait aux Etats Unis par exemple. Il faut donner credit a la presse qui a joue un rôle important dans la réussite des opérations électorales de Dimanche. A cause de cette contribution constructive nombreux sont les journalistes et les stations de radios qui reçoivent des menaces du parti Fanmi Lavalas.

​La seconde, c'est la publication de ces mêmes procès verbaux, les versions originales,  sur le site internet du CEP sont disponibles. Ce fait rend pratiquement impossible aux voleurs des BCEN d'éliminer des procès verbaux sans des critères clairement définis par les membres du CEP. L'élection du 20 Novembre semble marquer un pas positif vers l'institutionnalisation des élections en Haiti.


Après la fermeture des bureaux électoraux

La collecte des données le jour des élections forcera aussi les partis politiques et leurs candidats à mieux s'organiser. Comme on le sait, après la fermeture des bureaux de vote, on procède au comptage et à la signature des procès-verbaux par les membres des bureaux de votes et les mandataires. Une copie du procès verbal est remise aux mandataires des deux candidats ayant reçu le plus de votes. Dimanche 20 Novembre, 135.000 mandataires représentant les partis et les candidats étaient déployés. La présence de ces mandataires s’est répartie ainsi : PHTK: 72%, Fanmi Lavalas: 54%, Pitit Dessalines: 39%, LAPEH: 35%, Renmen Ayiti: 19%. Les représentations des autres partis et candidats étaient totalement insignifiants. Ceci dit travaillons a la concrétisation de ce processus qui a débuté depuis 2015.

Èske UNICEF ap pwoteje timoun ak demokrasi nan peyi Dayiti ? pa Stanley Lucas

Ayiti siyen Konvansyon Dwa Timoun. Sa vle di ke Ayiti dwe respekte dwa timoun. Ayiti dwe respekte tou plizyè lòt Konvansyon entènasyonal ke li siyen. Sa vle di respekte
1. Chat Demokratik Amerik la ki te siyen nan OEA
2. Konvansyon Entèameriken Dwa Moun
3. Deklarasyon Inivèsèl Dwa moun

Radyo Timoun : pawòl pwazon
Annou konsidere jan radio Lavalas la ki se radio Timoun ak jan chimè Aristide yo ap fè pwomosyon violans, ap menase jounalis, boule, kraze, brize. Pawòl Lavalas nan Radyo Timoun fè nou sonje kijan o Rwanda, Radyo 1000 Collines te chofe yon bann moun na mas pèp la, pou voye yo al masakre Tutsi yo. Non sèlman Aristide ak Lavalas vyole konstitisyon e lwa peyi Dayiti men oganizasyon ki montre klèman ke li se yon oganizasyon kriminèl kap vyole tou 4 konvansyon entènasyonal sa yo ke nou wè la a. Men 3 pwèv ki montre pratik violans radio Timoun ak Lavalas nan peyi Dayiti depi 20 Novam nan aswè:

A. 22 Novembre 9pm: Pou tande pwomosyon violans Lavalas nan radyo timoun klike la: https://www.youtube.com/watch?v=qjF3_yKL8KQ&feature=youtu.be

B. 20 Novembre 9pm: Pou tande pwomosyon violans Lavalas nan radyo timoun, klike la a : https://www.youtube.com/watch?v=yW0JtZrXdM4&feature=youtu.be


C. 21 et 22 Novembre Lavalas menasse pou li touye plizyè jounalis e boule plizyè radyo. Klike la:  http://equilibreur.info/2016/11/22/liliane-pierre-paul-et-dautres-journalistes-sur-une-liste-noire-de-fanmi-lavalas-selon-sos-journalistes/

Tuesday, October 25, 2016

Les Elections du 25 Octobre 2015: Une analyse pour comprendre le blocage des anarcho populistes par Stanley Lucas

En ce 25 octobre 2016, l’heure est propice à une analyse du blocage du processus électoral qui a suivi la fin du mandat légal du président Martelly. Depuis lors un groupe de sénateurs a procédé à une série de blocages électoraux et a développé une stratégie de sabotage des solutions de conciliation. Il en a résulté une dégradation de la situation politique, au milieu des jeux dangereux d’un groupe de politiciens. L’étendue de la tragédie provoquée par le cyclone rend dérisoire ces manipulations et magouilles qui ne correspondent absolument pas aux urgences et aux attentes du pays.

Le processus électoral de 2015 a débuté en 2011 quand Michel Martelly a demandé aux Présidents des deux Chambres du Parlement de participer à la création du Conseil Electoral Permanent (CEP).

Un amendement problématique
À l’époque, les présidents des deux Chambres Simon Desras et Levaillant Louis Jeune réclamaient la publication de la constitution amendée, comme condition pour s’engager dans la formation du CEP.  Plusieurs secteurs de la société étaient opposés à la publication de cet amendement à cause de la falsification réalisée par le Sénateur Jocelerme Privert. L’amendement fut finalement publié le 19 Juin 2012.

 Martelly accepte le CEP d’exception
Quelques jours plus tard le 9 Juillet 2012 le Président Martelly écrit aux Présidents des deux Chambres pour leur demander de communiquer le nom des trois délégués devant représenter le pouvoir Législatif  au CEP.  Simon Desras rétorque que la formation du CEP n’est pas une priorité pour les sénateurs. Un mois plus tard Desras affirme qu’il est opposé à la formation d’un CEP permanent et propose un CEP d’exception, plus précisément un CTCEP (College Transitoire du Conseil Electoral Permanent). Trois journalistes ne donneront jamais à Martelly le bénéfice du doute.

Martelly acceptera la proposition des sénateurs à travers la signature d’un Accord. Les parlementaires attendront trois mois pour la mise en œuvre de l’Accord, alors que, le 5 Avril 2013, le Pouvoir Judiciaire désigne ses trois membres pour compléter le CEP qui rentrera en fonction le 19 Avril 2013.

Stratégie de blocage électoral de la part de Desras
Malgré tout, le double jeu de Desras contre les élections continue avec la complicité du Sénateur Moïse Jean-Charles à travers deux déclarations.  Assoiffé de pouvoir, Desras fera de nouvelles exigences en échange du vote de la loi électorale.  Martelly acceptera les nouvelles demandes à travers l’Accord El Rancho qui sera signé entre les partis. Ayant respecte sa part de l’Accord, Martelly transmettra au parlement le 31 Mars 2014 les amendements à la loi électorale proposé par le Comité de Suivi de l’Accord d’El Rancho au parlement en vue d’être votés en urgence. Le 2 Avril, les députés votent à l’unanimité l’amendement de la loi électorale comme convenu dans l’Accord d’El Rancho. La loi électorale transmise au Sénat depuis le 4 Avril est bloquée par six sénateurs. Après vingt jours de blocages de la loi électorale, le Président Martelly écrit au Sénat pour encourager le vote de la loi votée a l’unanimité par la Chambre des Députés. Le Président du Sénat, Simon Desras qui avait proposé le CEP d’exception ou CTCEP change encore sa position. Cette fois, afin de bloquer et retarder le processus électoral, il propose la formation d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) selon l’article 289 de la constitution.

Martelly répond au Président du Sénat lui rappelant les longues étapes et les concessions consenties depuis 2012 et les engagements pris lors de l’Accord El Rancho. Pas question de retourner en arrière dans l’esprit de bloquer l’organisation des élections.  On apprendra que l’ensemble des manouvres de Desras avait pour objectif de renverser le Président Martelly dans l’espoir qu’il deviendrait Président Provisoire de la république. Le blocage des élections, la demande de soldats Chilien au Président du Senat de ce pays pour renverser le gouvernement constitutionnel, le montage fait sur le cadavre du Juge Jean Serge Joseph et des accusations chaque semaine sans preuve dans la presse font partie de ces efforts.

Martelly résiste au sabotage électoral de certains sénateurs
Conformément à la constitution et à l’Accord d’El Rancho, le Président Martelly, n’ayant reçu aucune objection des deux pouvoirs, confirme leurs membres au CEP à travers un arrêté. Ils seront installés dans leurs fonctions le 9 Mai 2014. Deux nouveaux membres seront installes le 17 Juillet. Nous sommes déjà en Août, cinq mois après le vote de la loi électorale à l’unanimité par la Chambre des députés. C’est le moment que choisissent six sénateurs pour bloquer le vote de la loi électorale au Sénat et pour empêcher l’organisation des élections. Inquiet, le CEP écrit au Président de la république pour l’informer de la nécessité du vote de la loi électorale pour l’organisation des prochaines élections et de la difficulté de respecter la date du 26 Octobre si ce n’est pas fait. De son côté, Desras décide de changer sa tactique politique de blocage. Dans une lettre au Président Martelly le Sénateur Desras reconnaît sa difficulté à faire fonctionner le Sénat et à faire voter la loi électorale. Martelly lui répond qu’il attend un signal clair du Sénat de leur volonté d’organiser les élections à travers le vote de la loi électorale.

Harcèlement sénatorial et dégradation de l’environnement politique
Face à cette guérilla menée par des sénateurs pour bloquer le fonctionnement électoral de l’État, l’environnement politique se dégrade. Parmi de nombreux partis politiques qui voulaient renverser Martelly, trente-cinq partis et regroupements politiques exigent des élections cette année. Bien que six sénateurs soient responsables de ce blocage, des éléments de la presse l’attribuent à Martelly. Le Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains annonce dans une déclaration que L’Exécutif Haïtien, la Chambre des Députés ont respecté leurs engagements afin de faciliter l’organisation des élections mais que jusqu’à cette date le Sénat n’avait entrepris aucune action. Martelly essaie une énième tentative : il invite les six sénateurs de l’opposition á une rencontre au Palais National le 1er septembre. Dans leur obsession de blocage du processus électoral les sénateurs ne répondront pas à l’invitation, sauf Desras le malin…

Tentatives de conciliation et concessions gouvernementales
Confrontée à ce blocage, l’Ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, Samantha Powers fera des déclarations au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour demander au Sénateurs de remplir leurs responsabilités constitutionnelles. Plusieurs chefs de file du Congrès des Etats Unis écriront pour encourager les sénateurs à voter la loi électorale afin de faciliter l’organisation des élections en Haïti. Martelly pour sa part renouvellera son invitation aux sénateurs obstructionnistes. Pour sa part l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) proposera, qu’en échange du vote de la loi électorale, les parlementaires resteront en poste jusqu’au prochaines élections malgré la fin de leur mandat. Finalement, Martelly lance le 22 Septembre une troisième ronde de consultations et dialogue entre les acteurs politiques d’Haïti. Il déclare qu’il est prêt à de nouvelles concessions dans le cadre de ce dialogue avec l’opposition. Ce dialogue durera 10 jours, du 25 septembre au 8 Octobre. Il donnera naissance à deux nouveaux accords : la formation d’un nouveau CEP et le contrôle du gouvernement par l’opposition.

Coup d’État institutionnel et sabordage électoral
Ce coup d’État forcera la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe, sans un vote du parlement et l’installation d’un nouveau Premier Ministre Evans Paul sans ratification. L’opposition prendra aussi le CEP qui aura à sa tête Pierre Louis Opont. C’est le CEP de l’opposition qui organisera les élections du 9 Août et du 25 Octobre 2015. Les élections du 9 Août 2015 étaient caractérisées par des irrégularités, fraudes et la violence de quatre-vingt-cinq partis politiques. Selon les rapports des journalistes et des radios d’Haïti, la journée électorale du 25 Octobre 2015 était, à part quelques petits dérapages, parfaite.  Plusieurs leaders politiques ayant conclu qu’ils n’avaient pas gagné parce qu’ils n’avaient pas reçus de procès verbaux, privilèges réservés aux candidats classés premier et deuxième, conformément au décret électoral, décidèrent de saboter les élections.

 Sans la moindre contestation légale et formelle, une campagne de sabotage des élections fut lancée par Jude Célestin, Moïse Jean Charles et Maryse Narcisse à travers des subterfuges. Ils seront aidés dans cette campagne destructrice par quatre journalistes.

Jude Célestin joue au « qui perd gagne »…
 Jude Célestin a perdu et est classé second à cause de plusieurs erreurs. Jude Célestin et ses alliés décidèrent de prendre le processus en otage en réclamant la mise en place d’une Commission d’évaluation Electorale, ce qui constituait une demande inconstitutionnelle.  Les constituants de 1987 voulaient à tout prix éviter l’interférence de l’Exécutif dans la gestion du processus électoral. Martelly accepta les desideratas de Jude et ses allies.  Jude utilisa les recommandations de cette commission qu’il réfutait pour faire de nouvelles demandes.  


Le coup mortel fut donné au processus électoral suite aux déclarations de Danton Léger la nuit du 21 au 22 Janvier quand des commandos ont attaqué treize centres de votes qu’ils ont pillés et brûlés, ainsi que le Lycée flambant neuf Anacaona de Léogane.  L’Organisation des Etats Américains (OEA) à travers sa Mission d’Observation Electorale ne fera aucun rapport sur cette violence politique. Face a cette violence Martelly signera un Accord qui ouvrira, sans élections, la porte de la Présidence a l’opposition. Le Calendrier de cet Accord prévoyait l’organisation des élections présidentielles le 14 Mai et la fin de mandat du Président Provisoire le 14 Juin 2016. Dans la nuit du 13 au 14 Février l’Assemblée Nationale organisa une élection au second degré pour choisir un Président provisoire de la république. Les trois candidats Edgard Leblanc, Jocelerme Privert et Dejean Belizaire étaient tous d’anciens présidents de l’Assemblée Nationale.  Apres un deal avec Leblanc, Privert fut élu Président provisoire de la république. Il mit de cote son deal avec Leblanc et décida de saboter l’accord en choisissant un Premier Ministre de sa famille politique, Fritz Jean. Privert fut ramené à la raison par le parlement qui donna un vote de confiance à Fritz Jean. Ce fut une défaite frappante pour Privert qui commençait à réafficher ses tendances antidémocratiques. Privert était implique dans le massacre de la scierie selon des organisations de droits humains, l’armement des gangs du kidnapping en 2004 quand il était le Ministre de l’Intérieur et la falsification de la constitution comme sénateur de la république. Malgré le signal sans équivoque du parlement Privert et le Secrétaire General de la Présidence Anthony Barbier initièrent un processus de manipulation pour prendre le contrôle du nouveau Conseil Electoral qui allait être nomme. Ces manipulations pour construire un CEP partisan débutèrentau sein du secteur droits humains et continua avec plusieurs autres secteurs mentionnes dans l’article 289 de la constitution. Une fois le CEP en place, Privert se servira de LéopoldBélanger, le Président du CEP, pour nommer une Commission Présidentielle de Vérification, communément appelée par la population Commission de Falsification pour manipuler les résultats des élections de 2015. Son objectif politique était d’éliminer le candidat gagnant des élections de 2015. Malgré les manipulations Privert ne réussit pas son coup avec la Commission de Vérification dont le rapport est truffe d’erreurs factuelles et légales. Face a cet échec il décidera unilatéralement avec des complicités de l’Initiative de la Société Civile (ISC), d’annuler les élections espérant qu’a travers la manipulation et les magouilles qu’il pouvait obtenir un résultat diffèrent. Privert plonge dans ses magouilles pour se maintenir au pouvoir n’organisa pas les élections ni le 14 Mai 2011 ni a la fin de son mandat le 14 Juin 2016.  De la manipulation du processus électoral en faveur de son camp politique,  à la corruption, aux abus de pouvoir, aux menaces de violences, l’affaire des Cayes, dut faire face aux violations des droits humais, aux nominations illégales et à la gestion… de l’état.

Jocelerme Privert, l’homme au bilan catastrophique
Le bilan de Jocelerme Privert à la fin de son mandat le 14 Juin est une catastrophe. Sa corruption de quelques militants de droits humains n’a pas pu enterrer ces violations. Depuis la fin de son mandat le de facto, Privert est l’objet de poursuites judiciaires pour usurpation de titre et violations de la constitution après sa décision de se maintenir au pouvoir au delà de la date constitutionnelle.

 La fin de son mandat n’est pas seulement reconnue par le Corps Législatif et le pouvoir judiciaire mais aussi par la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme. Son dossier est actuellement à la Cour d’Appel. Président illégal et de facto depuis le 15 Juin Privert tire les ficelles pour l’exécution du coup d’État électoral souhaité.  Les menaces sur huit superviseurs électoraux qu’il essayait de récupérer déclenchent la sonnette d’alarme. L’invention du poste « Observateurs Communautaires » non prévu dans le décret électoral  est immédiatement combattu par le PHTK devant les tribunaux et a dû être annulé.

Cafouillage et tripatouillage, comme mode de fonctionnement
La nomination de deux statisticiens de la Commission présidentielle de Vérification, comme Directeur et Directeur adjoint du centre de tabulation du CEP est sans précédent, parce que donnant le contrôle du centre de tabulation des résultats des élections au palais présidentiel. Les magouilles entourant le processus d’authentification de l’ONI est rejeté par le CEP dans le but de voler des centaines de milliers de cartes électorales au bénéfice du candidat favori de Privert qui est en bas dans les sondages.

C’est dans ce contexte que se préparaient les élections du 9 Octobre qui ont dû être annulées à cause de l’ouragan Mathieu. Le dernier sondage  avant le 9 Octobre donnait Jovenel Moise gagnant avec 54% suivi de Jude Célestin 23%, Moise Jean Charles 12% et Maryse Narcisse 7%. Un an plus tard, le 25 Octobre 2016 la victoire de 2015 de Jovenel Moise n’est que renforce. Nombreux sont qui se demandent pourquoi les anarcho populistes ont fait tant de torts aux pays. Les résultats qu’ils espéraient changer demeurent.

Suite à une évaluation réalisée après le passage de l’ouragan Mathieu, de 1567 centres de vote, 194 ont été endommagés, soit 12.5% du total des centres. Sur cette base le CEP de Berlanger avait prévu d’organiser ces élections le 30 Octobre selon l’information qu’il a communiquée aux partis politiques, lors d’une réunion récente. Sous pression politique de Privert, Berlanger a changé la date pour le 20 Novembre.

Bien compté, mal calculé : l’incompréhension des besoins réels d’Haïti

Le fait de ne pas savoir comment changer les chiffres des sondages donne de sérieux maux de tête à Privert. Malgré la publication de l’Arrêté convoquant le peuple dans ses comices, Privert essaie de développer une stratégie du chaos en utilisant le parti Fanmi Lavalas. Ils espèrent qu’en fomentant la violence et l’instabilité politique il y aura moyen d’annuler les élections et de créer un environnement favorable à l’installation d’un gouvernement provisoire pour deux ans, afin de pouvoir changer la Constitution sans le vote du peuple. C’est-à-dire quelque chose qui causerait la révolte générale dans le pays.  Haïti, pour régler ses problèmes urgents et dramatiques a besoin de stabilité et de dirigeants constitutionnels ayant reçu le suffrage populaire que seules les élections peuvent légitimer.