"Honte
à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à
l'étranger" (Antenor Firmin)
Ce 15 Octobre 2017 c’est le départ de la
MINUSTAH négocié par Michel Martelly et Laurent Lamothe avec le Secrétaire
General Ban Ki-moon.
Apres avoir perdu des élections en 2015, les
anarcho populistes de Pitit Desalin, MOPOD, une partie de Vérité, le candidat à
la présidence de LAPEH et Fanmi Lavalas ont sabote le processus électoral pour
prévenir la publication des résultats. Ils espéraient qu’avec la fin du mandat
constitutionnel de Michel Martelly le 7 Février 2016, ils auraient pu avec
l’installation de l’un des leurs comme Président provisoire defacto changer, manipulation politique aidant,
le résultat final en reprenant ces élections. Sou la Présidence defacto de
Jocelerme Privert de Fanmi Lavalas, malgré l’appui subtil d’allies
internationaux caches dans l’ombre, les votants d’Haïti à travers un second
vote en 2016 reléguaient ces partis anarcho, Lapeh, Fanmi Lavalas, Pitit
Desalin dans la minorité. Jovenel Moise et le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK)
gagnaient ces élections à tous les niveaux, local, municipal, législatif et Présidentiel.
Depuis l’annonce du retrait les forces politiques anarcho populistes et leurs allies économiques qui sont
responsables des demandes d’occupations récentes d’Haïti avec la violence ont
essaye de maintenir la présence en Haïti de la mission onusienne. Fanmi
Lavalas, Pitit Desalin, le MOPOD, une composante du parti Vérité et le Groupe
Blackout depuis trois semaines sont engages dans une violence systématique qui
n’a rien a voir a celle d’une opposition démocratique. L’excuse du budget n’est
pas arrive a cacher leur projet réel de coup d’état contre le régime
démocratique sorti des élections de 2015 – 2016. Les négociations et compromis
trouves entre le gouvernement et les secteurs sociaux, notamment les syndicats
sur les questions budgétaires ont mis a nu le projet putschiste anarcho
populiste qui repose totalement sur la violence. Apres avoir échoué dans leurs
premières tentatives de coup d’état les anarcho populistes sont-ils à la
recherche d’une tutelle?
Malgré les tentatives de violences de ces
Conze c’est avec la tète haute que le gouvernement de Jovenel Moise et la
cinquantième Législature assument la fermeture de la MINUSTAH et préparent la
transition. Pour la première fois depuis 1994 le parlement a demande au pouvoir
exécutif de respecter les principes constitutionnels en soumettant a la
ratification du parlement l’accord devant permettre a la MINUJUSTH d’être
présente en Haïti pour appuyer la reforme de la justice. C’est une bonne
première qui évitera au pays l’héritage lourd laisse par la MINUSTAH. Cette
mission a laissée une épidémie de cholera qui a tue neuf mille Haïtiens,
contamines plus de 900,000 sans parler des viols des enfants, de femmes et
d’hommes. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager
les neuf mille familles qui ont perdu des proches dans l’épidémie, jusqu'à
présent rien n’a été fait. Même les fonds promis pour éradiquer cette bactérie
tardent à venir. Haïti a même du se battre plusieurs années pour que finalement
les Nations Unies reconnaissent leur responsabilité dans la propagation de
l’épidémie. Pour ces raisons et à cause de ce jeu hypocrite les Nations Unies
sont impopulaires en Haïti. C’est dans ce contexte qu’ils veulent établir la
MINUHUSTH qui est déjà appelé par les Haïtiens la Mission de l’Injustice des
Nations Unies en Haïti.
Pourtant en 2016, l’indignation était partout
en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand
Aristide souillaient encore une fois la terre de Dessalines en invitant en
Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire.
Après la demande d’occupation d’Haïti par
Aristide le 15 Octobre 1994 et chaque année pendant vingt deux ans durant la commémoration
de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre et le jour de la bataille
de Vertières le 18 Novembre, ces traites anarcho populiste, assassinaient une
nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation
sont Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert du secteur Lavalas, Moise Jean
Charles de Pitit Desalin, le Groupe de Blackout et leurs allies politiques dans
le parti Vérité et le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et
économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de
Cabinet de Privert, un agent
Dominicain.
Aujourd’hui, il y a vingt quatre ans Jean
Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec
l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand
Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis.
Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le
vingt quatrième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti
sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994.
Vingt quatre ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean
Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre
notre histoire nationale. En
autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette
décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si
chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande
d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins
militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder
Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien
Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des
milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments
douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres
psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur
intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être
évitée.
Conze a siyen CharlemagnePeralteman e li rele sa "ti dezod" |
Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti
dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il
pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors
que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?
De la demande officielle d'embargo contre
Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire
américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation
officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression
contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en
train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière
demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février
2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la
souveraineté nationale d’Haïti.
Les demandes d'interventions militaires étrangères sollicitées officiellement
par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution
de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute
trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi
Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre
histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30
Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour
commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991.
C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec
une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui
présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi
Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme
pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes
pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà,
les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de
l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a
commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime
d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil.
Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour |
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean
Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en
lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les
résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies
de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien.
Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de
l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti
a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers
d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il
a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système
de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de
sante et l’accès aux soins de base.
Merci Aristide |
L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000
emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du
déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart
des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de
l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la
malnutrition générale, poussa les
citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire
vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui
frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards,
Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter
les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces
déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti
et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide
pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de
ses crimes contre son peuple.
Merci Aristide |
Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida
seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société
civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention
militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand
Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec
près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA).
An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman |
1. Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la
communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai
que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables
de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais
c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a
travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts
naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues
d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.
2. Utiliser ses réseaux politiques pour
distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif
de boat people vers Miami. Dans le
cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait
identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui
avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter
des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la
Floride. Une fois la mise en place
terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à
Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée.
Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le
coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a
intervenir militairement en Haïti sur sa requête.
Au niveau externe Aristide décida de:
1. Employer des lobbyistes pour préparer et
gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de
lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la
teleco qui étaient dans les banques américaines. Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans
le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black
Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils
deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de
la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux
d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers
l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim
de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs
et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration
Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence
Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H.
Gray. Le livre non publie de
Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the
Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie,
sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer
au pouvoir en Haïti.
2. Utiliser les missions diplomatiques
d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le
dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation
militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des
requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions
diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande
d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la
CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour
faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier
des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le
Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention
militaire.
3. Demander officiellement l’intervention
militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda
officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo
d'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre américain de la Défense William
Perry et le General Shalikasvili.
En prenant la décision de faire envahir Haïti
en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que
ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui
étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle
de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote
les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays.
Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande
d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en
Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui
constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre
l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les membres du front interne lavalas de résistance
combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en
Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention
militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe
de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat
de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à
Aristide.
Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel
de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15
Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à
la nation?
C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui
introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence
des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995. A cause de la politique interne, les
autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les
remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU
qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et
portait le nom de MINUHA.
De 1994 a 2004 Aristide a sollicite
officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques
Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation.
De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le
plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le
renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en
place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs
priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent
l'occupation.
Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15
Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par
un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance,
il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.
Sachant qu'il avait viole la constitution en
sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus
tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".
Randall Robinson fut récompense par Aristide a
travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état
Haïtien a travers des contrats de lobbyistes.
Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide
sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos
intellectuels ce deal fut mis de cote.
Depuis honteux et maltraites par des
historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms
et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour
promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes
officielles d'occupations d'Haïti.
Aujourd’hui les journalistes Haïtiens
devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas
avoir le comportement noble du président
Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un
soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi
demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans
pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté
nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?
Quand a Michel Martelly il a propose le 18
Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par
la professionnalisation de la police, la construction d’une armée
professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes
arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des
troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont
fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée
ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de
la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le
President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le
Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de
la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec
la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc
pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans
sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.
Pour les étudiants qui choisissent ce thème
pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles
d'occupations en Haïti.
Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée
de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont
opposes a cette idée. Quelques
leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler
les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement
l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos
jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti,
a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en
fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces
requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:
Assistance technique des Nations Unies
sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter l'organisation des élections de 1990
Demande de l'imposition d'un embargo
économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean
Bertrand Aristide en 1991
Demande de l'envoi d'une mission des Nations
Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide
Février 1993 a Mai 1998
Demande d'intervention militaire des Etats
Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre
1994
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre
1993 qui a termine sa mission en Juin 1996
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a
Juillet 1997
Requête d'une mission militaire des nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout
1997 a Novembre 1997
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH
Décembre 1997 a Mars 2000
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars
2000 a Février. 2001
Requête d'intervention d'Aristide a
l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand
Novembre 2000
Requête d'une mission militaire des Etats Unis
en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide Janvier 2004
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004
MINUSTAH April 2004 a nos jours ;
Aristide a aussi sollicite l'intervention de
l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti
Aristide a sollicite l'intervention de la
CARICOM 2001 a 2004
Michel Martelly renouvelle le mandat de la
MINUSTAH 2012-16 tout en négociant son retrait définitif.
15 Octobre 2017 fermeture de la MINUSTAH
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