It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

Thursday, October 18, 2012

Restructurer la Politique de Sécurité Nationale d’Haïti Par Stanley Lucas

Contexte historique
Depuis la fondation de la République d'Haïti en 1804, notre pays a eu une fière tradition d'une force de défense professionnelle capable de sécuriser nos frontières nationales et la défense de notre souveraineté. En 1959, cela a changé lorsque le régime Duvalier a corrompu et politisé l'armée pour en faire une force déstabilisatrice, prédateur de notre peuple. Jean-Bertrand Aristide a essayé la même chose dans les années 1990, mais il a échoué et a demandé une occupation militaire étrangère du pays et dissout l'armée.

C'était à la suite des agissements de la dictature des Duvalier et Aristide que notre armée est descendu en 40 années de chaos et de corruption pour se retourner contre son propre peuple. En 1994, en utilisanr une myriade de justifications politiques, l'ancien président Aristide a choisi de dissoudre notre armée plutôt que de la réformer et la professionnaliser notre service militaire. Haïti souffre beaucoup de l'absence d'une force militaire. En son absence, les gangs organisés politiquement ont menacé les citoyens, le trafique de la drogue a connu un grand essor et nos frontières ont été violées. Sans une armée, notre pays n'était pas en mesure de fonctionner à la suite du tragique tremblement de terre du 12 Janvier 2010 et a été contraint de se remettre à l'armée américaine pour stabiliser le pays.

Nous avons maintenant l'occasion de restructurer notre politique de sécurité nationale et de faire en sorte que nous n'avons jamais revenir à cet état de choses. Nous devons nous assurer que nous honorons les fondateurs de notre République, Jean-Jacques Dessalines et Toussaint Louverture, qui ont tous deux utilisé ont l'armée pour assurer la liberté pour notre peuple et défendre ces valeurs dans le monde entier. En effet, les soldats haïtiens ont combattu aux côtés de Simon Bolivar pour garantir la liberté de l'Amérique latine, et ils se sont battus aux côtés des soldats américains à Savannah, en Géorgie pour renverser la domination coloniale anglaise. Haïti a apporté une contribution indélébile historique à la cause de la liberté à travers le monde et a change le courant de l’histoire et les concepts.

Sous l'administration Martelly, Haïti peut reprendre sa souveraineté nationale et de restaurer une Force de Défense territoriale professionnelle et moderne. La politique de défense d'Haïti peut être stratégique et globale axée sur la protection et la préservation de nos intérêts nationaux. Nous pouvons renforcer nos institutions de défense existantes et laisser l’héritage d'un appareil de défense fonctionnel pour la prochaine administration et briser le cycle de la direction et l’échec des leaders precedents.

Une Politique De Defense Basée sur des Principes
Tout d'abord, nous devons fonder notre politique de défense sur un ensemble de principes universellement acceptés:

Sauvegarder les intérêts nationaux et la souveraineté d'Haïti: Haïti peut récupérer sa capacité de défendre ses frontières contre les menaces extérieures. En tant que tel, Haïti devrait mettre en place une force de défense territoriale avec l’objectif de défendre ses frontières et repondre aux besoins de securite de notre nation et de nous accompagner en cas de catastrophe naturelle. La force des Nations Unies, connue sous le nom MINUSTAH, est actuellement censée assurer cette fonction, mais n'a pas répondu aux attentes. En outre, la MINUSTAH est techniquement une force d’occupation de notre pays . Sa presence est une violation de notre constitution et de notre souveraineté nationale. Nous devons travailler avec les Nations Unies pour redéfinir ce cadre de coopération et mettre en place un plan de depart discipline des soldats de la MINUSTAH tout en canalisant les ressources disponibles dans la nouvelle Force de défense territoriale Haitienne.

Promotion et la défense de la liberté et de la dignité humaine dans le monde:
Haïti a été fondé sur les principes de la liberté et de la dignité humaine lorsqu’en 1804, nos ancêtres ont renversé une puissance coloniale pour obtenir la libération de l'esclavage faisant d'Haïti la première république noire du monde. Nous devons rester fidèle de notre fière histoire, nous devons continuer a defender et soutenir la liberté a travers le monde. Ce principe devrait servir de base sur laquelle toutes les décisions politiques de defense et de politique etrangere sont conçues.

Supporter nos allies: Haïti a des alliés stratégiques importants à travers le monde. Nous comptons fortement sur le soutien de la communauté internationale pour l'aide et la fourniture de services sociaux. En fait, l'aide étrangère représente 75% de notre budget national. Où nos intérêts se rejoignent, nous devons activement soutenir et motiver nos alliés et positionner Haïti comme un partenaire de confiance et un champion de la liberté. Sur la base de ce principe, notre Force de Défense devrait chercher à établir des partenariats stratégiques avec nos alliés et trouver le soutien pour la construction de nos capacités de défense et s’assurer que nos alliés comprennent la raison d’etre de cette nouvelle force. Nous ferons bien des propositions detaillees bientot sur la strategie de politique etrangere.
 Les Menaces actuelles
Haïti des menaces internationales  limitées étant donné sa position de faiblesse économique dans le monde. La menace d'une invasion internationale est faible. Haïti n’a pas un positionnement stratégique globale pour être une cible pour une invasion quelconque. Le pays dispose de solides relations internationales de protection contre cette menace. Plutôt, les menaces à Haïti sont principalement criminels, de voisinage et les catstrophes naturels.

Trafique de la drogue: Notre principale menace est le trafique de la drogue. Selon des rapports récents, environ 78% de la cocaïne entrant en Haïti en transit vers les États-Unis est en provenance du Venezuela et le reste de la Colombie. Le trafique de la drogue est déstabilisant pour un pays qui est en train de construire ses institutions démocratiques. Sous le régime du President Ariside les members de son parti Lavalas, son chef de la sécurité du Président, le Président Lavalas du Sénat, plusieurs de ses chefs de police et son associé et compere Jacques Beaudouin Kétant etaient très impliqués dans le trafic de drogue. Le trafic de marijuana entre Haïti et la Jamaïque apporte des armes dans le pays. Ces activités illégales et leur pouvoir économique ont permis aux trafiquants de drogue de pénétrer le système bancaire Haitien et les différents domaines de l'économie et de la influencer les élections, le système de judiciaire, la police, le parlement et l'exécutif. Pres de 98% des dealers de drogue arrêtes par la Police Nationale d’Haiti (PNH) et la Drug Enforcement Administration (DEA) sont des membres de Fanmi Lavalas.


Les gangs politiques: Ils sont de se reorganizer avec les fonds des dealers de drogue pour promouvoir le chaos politique et de saboter les efforts de l’administration Martelly. Le premier pas a ete fait par un groupe appelé ghetto réunis qui sont des anciens ravisseurs et des membres des anciens gangs politiques veulent le désordre. Ils ont brûlé plusieurs marchés publics (Tabarre, Croix des Missions et des Gonaïves) et deux camps de tentes afin de pousser les petites commerçantes qui ont perdu leurs biens a protester dans les rues. Ils travaillent sur une campagne de déstabilisation politique axee sur la violence et l’intimidation pour saboter l’equipe Martelly et les réformes en cours.


Les anciens militaires haïtiens:
Illégalement dissoute en 1995 par l'ancien président Aristide, Les Forces Armees d’Haiti (FADH) sont restées une institution juridique selon notre constitution. Pendant sa campagne, le candidat Martelly a promis de construire une armée moderne capable de répondre aux besoins du pays. De récents sondages ont montré que 98% des Haïtiens soutiennent la constitution d'une force de défense haïtienne. Le 18 Novembre 2011, le Président Martelly a annoncé que l'armée serait reconstituée. Depuis lors, certains membres de l'ancienne armée ont illegalement envahi des anciennes bases militaries demandant au président de tenir sa promesse et demandant le paiement des arriérés de salaires et leurs avantages sociaux. Rappelons que les membres du pouvoir Lavalas après la dissolution illegale de l’armee avaient vole les fonds de pensions des soldats, sous officiers et officiers des Forces Armees d’Haiti. Toutefois, les membres du Cabinet Ministeriel ont jugé leurs actions illégales. Alors que l'administration Martelly tente de résoudre pacifiquement cette question, le ministre de la Défense n'a pas encore publié une politique sur la façon dont la Force de Défense sera construite et si quelques-uns des anciens militaires - après l’analyse de leur dossier individuel et une évaluation - seront intégrées dans le nouvelle force.

Catastrophes naturelles:
la plus grande menace de sécurité nationale d'Haïti vient de sa position géographique. Assisse sur trois de failles sismiques et dans un couloir d’ouragans, Haïti doit être toujours prête à faire face aux catastrophes naturelles et situations d'urgence. Les failles sismique causeront des tremblements de terre et possiblement des tsunamis et chaque annee du 1 Juin au 30 Septembre Haiti doit faire face a la saison cyclonique avec les risques et consequences que nous connaissons.

Virus et Bactéries:
Les virus et bactéries sont les principales menaces pour l'agriculture haïtienne et donc l'économie et notre infrastructure politique. Dans un pays sans infrastructure de santé et avec une agriculture de subsistance, Haïti est particulièrement vulnérable aux virus et bactéries qui peuvent etres dévastateur pour les gens et l'économie.  L’impact approfondit notre dépendance à l'égard de l’assistance internationale et des profiteurs et prédateurs étrangers. Souvent, les profiteurs étrangers augmentent les prix des aliments qui deviennent inabordables pour les Haïtiens, qui descendent dans la rue pour protester se soldant a une situation politique instable.

En 2007, le virus de la grippe aviaire a tué 65% de la production de poulet en Haïti avec un impact direct sur les marchés de la volaille et des oeufs, deux produits consommés massivement par les Haïtiens. Au cours des neuf dernières années, trois différents virus tuent des bananiers, des cocotiers et note café. Celles-ci ont un impact économique énorme sur les paysans, l'agriculture et l'économie du pays. Haïti est obligé d'importer ces produits agricoles, du poulet et des oeufs de la République dominicaine approfondir notre dépendance à l'égard de ce pays. Nous importons pour plus d’un milliard de dollars americains annuellement  de la republique Dominicaine. Est-ce que l’atterissage de ces virus en Haiti qui ont un impact economique et politique sont des accidents ou l’application d’une politique garantissant l’hegemonie economique, politique et raciale de la Dominicanie sur Haiti? Si c’est le cas qui sont derriere cette strategie? C’est un sujet de reflexion pour les experts Haitiens en securite nationale.

Les soldats népalais de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) ont introduit une épidémie dévastatrice de choléra dans le pays en contaminant les rivières principales d'Haïti (Rivière de Mirebalais et du fleuve Artibonite) avec la bactérie du choléra. Cette bactérie a tué 10.000 personnes infectées et des milliers d'Haïtiens. On estime que ca coûtera 1,5 milliard de dollars americains pour soigner les personnes infectées et nettoyer le pays de cette bactérie. Il est clair qu’Haïti ne dispose pas des ressources financières pour le faire mettant encore le pays dans une position plus precaire et affaiblie.

Alors que les points sus-mentionnes representent nos principales menaces de sécurité immédiats, nous avons aussi menaces internationales qui méritent une surveillance étroite et minutieuse en comptant sur la collaboration bilatérale ou multilatérale.

République Dominicaine: Alors que les relations sont les plus stables qu'ils ont été depuis des décennies, il y a de nombreux déséquilibres qui doivent être redresses globalement par l’Etat d’Haiti. Du point de vue de la sécurité, de l'armée dominicaine agi agressivement sur nos frontières, violant les droits humains des haïtiens et, dans certains cas, en traversant illégalement la frontière. Les Dominicains par rapport a un voisin qui vit pacifiquement avec eux ont également renforcé leur infrastructure et capacite militaire qui dépasse totalement et de loin les nôtres. Il est clair qu'ils constituent une menace militaire – mais peut etre pas imminente - étant donné le déséquilibre dramatique. La perception en Haïti, c'est qu'il y a un secteur de la communauté internationale, qui soutient que la politique hégémonique de la Republique Dominicaine contre la première république noire du monde. Ce secteur travaille dur pour faufiler des soldats et des policiers dominicains dans la MINUSTAH. Ce serait inacceptable pour 100% de la population haïtienne. Le lancement de notre propre force de defense devient une urgence et contribuera à rééquilibrer les relations entre les deux pays et combler cette lacune de sécurité nationale.

MINUSTAH:
Arrivee en Haiti sur demande de Jean Betrand Aristide en Fevrier 2004 et renouvelee par les Presidents Boniface Alexandre et Rene Preval, cette mission est percue comme un cancer par la population Haitienne. Les fonctionnaires de carriere de l’ONU ont un intérêt direct dans le maintien de la force de la MINUSTAH. il s'agit d'une source de financement importante. Le budget 2010 de la MINUSTAH était de 864 millions de dollars. Cette mission a ete largement inefficace dans l’execution de son mandat qui est de professionnaliser la Police Nationale d’Haiti. Le bilan 2004-2012 est tres maigre pour etre charitable. Pis, la MINUSTAH a été une menace dans de nombreux cas pour la population haïtienne. Du cholera aux viols de femmes, de suicide fabriquee aux abus sexuels d’un jeune adolescent  Haitien, cette mission de la paix est une catastrophe pour Haiti. En attendant la construction d’une Force de Defense Haitienne, il est important de renegocier et restructurer la MINUSTAH pour garantir qu’elle ne fera plus de mal a Haiti et pour qu’elle soit plus utile jusqu’a son retrait discipline.

Les profiteurs étrangers:
Il existe un réseau de profiteurs étrangers opérant en Haïti en alliance avec le Groupe de Bourdon, le cartel d’hommes d’affaires corrompus d’Haïti soutenu par les anarchistes Lavalassiens. C’est la force economique et politique la plus déstabilisante en Haïti. Ce réseau est composé de profiteurs politiciens étrangers, représentants d'ONG, des responsables gouvernementaux et des représentants d'entreprises qui cherchent tous à profiter de l'assistance externe en Haïti qu’ils ont transforme en une industrie pour le profit. Ils controlent les resources, l'argent et les contrats de l’assistance par personne interposeees.  Une grande partie des fonds vont aux dépenses de fonctionnement et quand finalement il a des fonds qui sont depenses on ne voit pas les résultats et leur impact sur le peuple. Moins de deux centimes sur chaque dollar va en fait au gouvernement haïtien. Il n'y a presque pas eu de consultation avec le gouvernement haïtien et ses fonctionnaires de carriere sur la façon dont l'argent est dépensé. En fait, le gouvernement haïtien n’a pu obtenir des informations de base sur combien d'argent de l’assistance externe et des programmes a été dépensé. Les autorites Haitiennes n’ont pas pu non plus obtenir des informations sur la façon dont ces programmes et les fournisseurs ont été sélectionnés. C’est une affaire de moun pa entre des etrangers qui se mettent d’accord pour devenir riche et construire leurs dynasties sur le dos d’Haiti et de son peuple. Ils ont maintenant mis leur collimateur les US$ les 30 milliards de mines d'or récemment découvertes  ainsi que le réservoir de petrole potentiel d'Haïti. Ce sont des informations de base. Ceux qui posent des questions sur l'argent et où il est allé, ou sur les autres resources d’Haiti ont été politiquement et personnellement menacé, moi y compris.

Un Nouveau Cadre de Securite
Afin de répondre efficacement à ces défis, la securite nationale d’Haiti devrait être réorganisé en six organisations avec des lignes claires de responsabilité.

Le Conseil National de Sécurité d’Haiti
Le Conseil national de sécurité doit siegié au niveau de la presidence et doit etre l’institution a conseiller le President de la republique ​​toutes les questions de sécurité nationale et internationale. Le Président de la republique sera le Chairman du Conseil.  Le Premier ministre et le ministre de la Défense seront les Vice Chairman. En outre, les membres suivants feront partie du Conseil: le ministre de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères, les Commandants en Chef de la Police nationale haïtienne et de la Force de défense du territoire et le Directeur General charge des services d’intelligences. 

La Police Nationale d'Haïti
Dans ce domaine des changements sont necessaires. Il faut la creation d’un nouveau ministere pour adapter la securite d’Haiti aux nouvelles realites su 21em siècle. Il faudra creer le ministere de la police et de la securite nationale (voir proposition organigramme). La PNH continuera à servir comme notre force de sécurité intérieure primaire. La PNH est composé de 14.000 policiers mal formés et non équipés et ne couvre pas les 140 municipalités d’Haiti. Le corps devrait être renforce, professionnalisé, dépolitisée et bien équipé. L’objectif devrait etre 25.000 policiers.

Force de Défense Territoriale d'Haïti (FDTH )
Le Ministere de la Defense qui supervisera les Forces de Defense Haiiennes devra etre restructure dans le cadre de sa nouvelle mission dans une Haiti democratique (voir organigramme). Dans le cadre du Ministère de la Défense, les Forces de Défense Territoriale d'Haïti (FDTH ) devraient être lancé le 18 Novembre  2013, jour de la Bataille de Vertières. La nouvelle force devrait être composée de 3.500 soldats pour être formés comme une force de protection militaire moderne, genre forces speciales ou carabineros au Chili. Le rôle principal de la Force devrait être:
    •    Protéger et défendre les frontières de la nation;
    •    La lutte contre le trafic de drogue et
    •    Fournir des interventions d'urgence et des catastrophes et de la gestion.

Les auteurs d'atrocités et responsables de violations des droits humains sous l'ancienne armée ne seront pas admis. Toute personne comdamnee par la loi pour des actions illégales ne beneficieront pas d’arrieres de salaires ou ou de pensions.

Corps des Ingenieurs de la  FDTH 

Haïti devrait mettre en place Corps des Ingenieurs une sorte d’ingénierie publique, agence de design et gestion de la construction capable en association avec le CNE de gerer les situations difficiles et catstrophiques après les desastres naturels. La mission de ce Corps devrait être de fournir des services d'ingénierie publique cas de paix, de guerre ou de desatres pour renforcer la sécurité de la nation, promouvoir le développement économique, supporter les grands projets de travaux publics vitaux pour le progrès social, la protection de l'environnement et de l'écosystème du pays, et de réduire les risques de catastrophes.
À cette fin, le mandat du Corps devrait être:

    •    Planifier, concevoir, construire et exploiter des barrages, des ponts et des systèmes d'irrigation. D'autres projets de génie civil comprenant le contrôle des inondations, controle et protection des plages a risqué de tsunami, et l’exploitation des fleuves et rivieres tout en garantissant la protection des villes avoisinantes.
    •    Concevoir et construire des systèmes de protection contre les inondations.
    •    Concevoir et construire des installations de défense pour les forces de défense territoriale, les services de renseignement et la Police nationale haïtienne.
    •    Développer et mettre en œuvre des projets de restauration de l'environnement et de l'écosystème.

 
Ministère de l'Intérieur et de la protection de la Civile
La structure et la loi organique de ce ministere devra changer pour s’adapter aux nouvelles realites du 21em siècle (voir nouveau organigramme). Ce Ministere devrait devenir le ministere de l’interieur et de l’amenagement du territoire. Haïti repose sur trois lignes de faille sismiques connues et se trouve dans un couloir d’ouragan majeur. Le 7 Octobre 2002, le Bureau des Mines a publié un rapport remis à l'administration d’Aristide affirmant avec certitude qu’Haïti ferait face à un tremblement de terre dans un proche avenir. De 2002 a 2010 rien n'a été fait pour preparer le pays a faire face a ce risque. En 2008, Haïti a connu une saison des ouragans dévastateurs. Rien n'a été fait non plus pour aider le pays a faire face a ces systèmes météorologiques qui reviennent chaque annee. En 2010, Haïti fait face le séisme le plus grave de son histoire résultant de l'une des crises humanitaires les plus graves de la décennie. Notre gouvernement a été totalement incapable de répondre et de gérer cette crise. Le gouvernement de Preval a du faire appel à des forces étrangères et des organisms internationaux pour stabiliser notre pays et recoller les morceaux. Les desastres naturels son tune menace de securite nationale pour Haiti et les responsables gouvernementaus doivent developper une strategie a court, moyen et long terme pour gerer ces catstrophes qui coutent chers a la nation en vies humaines, infrastructure et capital déjà tres rare.

Haïti doit moderniser et professionnaliser sa capacite de gerer les desastres et les capacités d'intervention de l’etat en cas de catastrophe. L'objectif principal du Secrétariat d'Etat de la protection Civile actuellement au sein du ministère de l'Intérieur, qui devrait etre plutot au ministere de la Defense, est de coordonner la réponse de l’etat à une catastrophe qui depasse les capacites des autorites departementales, municipals et des collectivités. De nouveaux mecanismes devant etre mis en place permettra au delegue du département dans lequel a catastrophe est declaree de demander officiellement l’intervention rapide de l’etat central.

Les Capacités d'intervention devrait être divisé en cinq catégories:


    •    Les équipes d'assistance médicale en cas de catastrophe: Ce groupe devrait être composé de médecins, d'infirmières, paramédicaux, les vétérinaires, les pharmaciens, les entrepreneurs de pompes funèbres, et les médecins légistes pour fournir des soins médicaux sur les lieux de catastrophes.

    •    Systemes medicaux de desatres:
Ce groupe devrait être composé d'administrateurs d'hôpitaux, de pharmaciens et des représentants du Ministère de la Santé pour mobiliser des ressources en cas de catastrophe.

    •    Épidémie et de confinement des maladies en cas de pandémie:
Ce groupe devrait être composé d'épidémiologistes, des médecins, des administrateurs d'hôpitaux, des pharmaciens et des représentants du ministère de la Santé pour contenir et traiter les épidémies et maladies transmissibles. Ce groupe pourrait également contenir un un systeme de liaison avec les institutions internationals specialisees et une équipe de coordination qui travaillera avec leurs homologues dans le monde entier pour contenir les épidémies.

    •    L'équipe de recherche et sauvetage: les équipes de recherche et de sauvetage devraient être composé de membres des forces de police et de défense pour sauver les victimes d'effondrements structurels, espaces confinés, et d'autres catastrophes. Cette équipe devrait également établir des réseaux de soutien internationaux.

    •    Appui mobile d'intervention d'urgence (AMIU):
Ce véhicule offre un soutien de communications après un ouragan majeur. Ces équipes fournissent un soutien aux communications pour la sécurité publique locale. Par exemple, ils peuvent conduire un camion avec liaison satellite, ordinateur, téléphone et électricité portab;e à une zone de transit à proximité d'une catastrophe afin que les intervenants puissent communiquer avec le monde extérieur. Il existe également des systèmes de télécommunications mobile transportable par air (MATTS) actifs, qui peuvent être transportés par voie aérienne. Ils peuvent aussi utiliser les tours de téléphonie cellulaire pour permettre aux intervenants locaux d'accéder aux systèmes téléphoniques.

Service de renseignements

L'objectif principal du service de renseignement de la nation doit être de recueillir des informations relatives aux menaces à la sécurité nationale et internationale concernant Haïti pour informer les décideurs sur des questions essentielles de politique intérieure et étrangère.

Le Parlement devra adopter une loi pour assurer la sécurité nationale du pays et de veiller que cette stratégie devienne réelle. En outre, le Parlement devrait adopter une loi pour garantir que les ressources provenant de dons privés aux ONG, l'aide et la coopération internationales, les investissements privés et l'exploitation de l'or d'Haïti et des mines de diamants ainsi que le petrole de bénéficie à la fois les investisseurs mais surtout le peuple haïtien.

La Communauté internationale
Haïti aura besoin d'une stratégie cohérente et globale pour assurer l'appui international nécessaire pour cette initiative.

    •    Assurer le soutien alliés traditionnels pour la FDTH:
Haïti a besoin de définir la mise en place de la force dans le cadre d'une stratégie de défense globale et un effort pour reconquérir sa souveraineté et de renforcer les capacités internes. Il ya plusieurs alliés internationaux qui seront prêts à aider et à soutenir cet objectif national.

    •    Renégocier cadre des Nations Unies: La MINUSTAH dépenses d'environ $864 millions par an en Haïti sans avoir un impact net positif sur le pays. Le mandat de la mission devrait être recentré sur une stratégie de sortie pour permettre la construction sérieuse pour la sécurité institutionnelle pour renforcer les capacités de sécurité haïtiennes comme ce qui s'est passé avec l'armée américaine en Irak afin de faciliter un départ organisé et ordonné de la MINUSTAH.

    •    Communiquer efficacement less priorites d'Haïti:
Un réseau d'opposants politiques a déjà commencé une campagne de relations publiques, en particulier aux États-Unis, de compromettre la mise en place du FDTH malgre le support de 96% de la population. Ils ont un argument déjà entendu et très faible. Les raisons d'Haïti pour relancer la force est éminemment defensive et de protection contre les desastres naturels. Les faits supportent les responsables. Le gouvernement haïtien a besoin de communiquer clairement ces raisons et le mandat recu du peuple Haitien.

La raison d'être
Je tiens à fournir une presentation simple et concis des raisons pour lesquelles la mise en place de la force de défense est en fait une priorité pour Haïti:

    •    Telle est la volonté du peuple haïtien: Durant la campagne, les citoyens ont soulevé la question de la Force de défense à plusieurs reprises avec le Président Martelly, qui l'ont incité à l'inclure dans son programme. Le lancement de cette force est une réponse directe à la demande des citoyens et represente la volonté du peuple haïtien qui ont été trop longtemps marginalisés du processus politique. À l'heure actuelle, plus de 96% des personnes sont favorables à l'idée de la construction de la force defense pour aussi la reconquete de la souverainete nationale du pays.

    •    La MINUSTAH n'a pas réussi à produire des résultats et est devenue une force de destabilisation et d’occupation: Au cours des huit dernières années, la MINUSTAH a reçu plus de $4 milliards de dollars de financement. Nous pouvons difficilement voir l'impact à long terme ou les résultats de cet investissement. Le bilan de la MINUSTAH est caracterisé par des scandales. Il y avait un scandale sexuel impliquant les soldats uruguayen et les soldats népalais de la mission sont responsables de l'introduction du choléra dans le pays après le tremblement de terre. Ce qui a causé la mort de 10.000 citoyens et plus 500.000 infectes par la bacterie. Il faut ajouter leur participation à  l’assassinat d’une jeune de 19 ans; la corruption de pots de vin dans l’achat d’essence et, plus récemment, le viol d' un jeune mineur de 17 ans, capturé sur bande vidéo ou les soldats délinquants n'ont pas été immédiatement sanctionnés, mais seulement extradés vers leur pays d'origine. Ils sont devenus une force déstabilisatrice et cette mission d’occupation fait de plus en plus peur aux peres et meres de la population haïtienne.

    •    Actions de l'armée sous les dictatures précédentes devraient être pris en compte dans le lancement d'une nouvelle force, mais ne sont pas une raison de porter atteinte à la mise en place d'une force de protection moderne en Haïti comme ce fut le cas au Chili:
Beaucoup de gens affirment que les dictatures précédentes ont politisé l'armée qui est devenue plus tard une force incontrôlable et corrompu. Il y avait effectivement de nombreuses raisons pour la dissolution de l'armée en 1994 par Aristide, et beaucoup, en fait, sont plus politiques que liées à la sécurité. Mais les experiences recentes montrent qu’Haïti est plus mal en absence de son armée. Les gangs se multiplient et le trafique de la drogue a explosé. Il faut aussi rappeler que l'histoire militaire d'Haïti n'est pas mal du tout. Il y a peu d’armées dans le monde qui ont un dossier impeccable. Les militaires d'Haïti ont connu des victoires remarquables qui ont change l’histoire du monde. L’une des grandes realisations est la defaite et le renversement des forces coloniales. Et, en soutenant plusieurs autres nations dans leur quête de liberté. Les troupes d'Haïti ont soutenu Bolivar dans sa quête pour libérer l'Amérique Latine. Les troupes d'Haïti se sont battus aux côtés des Américains à Savannah, en Géorgie dans leur quête de l'indépendance  et la defaite du pouvoir colonial. On peut difficilement juger notre histoire militaire basée uniquement sur les événements tragiques sous la dictature des Duvalier et la tentative d’Aristide de politiser l’armee.

    •    En fait, le construction et la professionnalisation de l'armée dans les pays en transition, est une pratique courante - alors pourquoi y aurait-il deux poids deux mesures en Haïti? La stratégie militaire américaine en Irak et en Afghanistan inclus la formation et l’entrainement pour la construction de deux armées modernes. Après la chute de Pinochet au Chili, les autorites ont réformé leur armée, qui est une force militaire moderne qui a récemment supporté les efforts d’encadrement et de reconstruction durant et après le tremblement de terre 2010. Haïti n’est pas moins capable de surmonter une épisode historique tragique comme l’ont fait de nombreux pays a travers le monde et de bâtir une armée moderne au service de la democratie et de son peuple.

    •    La PNH est incapable de gérer les menaces actuelles d'Haïti:
  Un commandant sortant de la MINUSTAH, le général Elito, a déclaré en 2005 que même si Haïti formaient 30.000 officiers de police, la PNH serait incapable de pourvoir à la sécurité intérieure. Il a ajoute qu’Haiti avait besoin d’une autre force. En outre, une force militaire moderne offre des services qui vont  au delà des capacites d’une force de police.

    •    Haïti a été incapable de répondre à une catastrophe naturelle majeure, un rôle traditionnel de l'armée à travers le monde.
Juste après le tremblement de terre de 2010, l’etat a été incapable de répondre en aucune façon à la catastrophe. L'armée américaine a dû intervenir et gérer nos ports et aéroports. Les militaires americains etaient aussi en charge des missions de recherche et de sauvetage, et de fournir un appui aérien pour la livraison de nourriture et l’assistance médicale immédiate. Meme la coordination gouvernementale etait assuree par eux. Ce n'est pas viable pour un pays qui se trouve dans un couloir ouragan majeur et repose sur trois failles sismiques. Nous devons avoir nos propres capacités. Et, ces capacités à travers le monde sont militaires.

    •    Le lancement de notre propre force de défense est plus rentable et peut relever certains défis immédiats d’emplois. Nous envisageons l'embauche et la formation de 3500 jeunes Haïtiens. Le taux de chômage dans notre pays chez les jeunes est de 70%. C'est aussi un programme efficace et immédiate d'emplois. En outre, la communauté internationale avec l’argent des contribuables etrangers paie près de un milliard de dollars chaque année pour soutenir la force de défense de l'ONU, la MINUSTAH. Nous estimons que la formation, l’equipement et la construction de notre armée, nous aurons besoin d'un budget de $200 millions de dollars.

    •    Plus important encore, nous sommes un pays souverain et libre.
Pourquoi ne devrions-nous pas avoir nos propres forces de protection? Pourquoi Haiti n’aurait-elle pas le droit défendre ses frontières? Il n'y a aucune raison defendable pour justifier le rejet du droit d’Haiti d’avoir la capacite de se défendre et d'exercer sa souveraineté.

Monday, October 15, 2012

HAITI 15 OCTOBRE 2012 DIX-HUITIEME ANNIVERSAIRE DE L'OCCUPATION: LES HOMMES DE L'OCCUPANT PAR STANLEY LUCAS

Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger (Antenor Firmin)
Photo de Jean Bertrand Aristide a la Maison Blanche quand il demandait officiellement l'occupation d'Haiti en 1994.
 
De la demande officielle d'imposition sur son pays d'un embargo economique a la communaute internationale en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire en Haiti en 1994 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud le 1er Janvier 2004 aux Gonaives, pour des details klike la: http://metropolehaiti.com/metropole/archive.php?action=full&keyword=mbeki+aux+gonaives&sid=0&critere=0&id=7742&p=1 et klike la http://metropolehaiti.com/metropole/archive.php?action=full&keyword=Amiot+Metayer&sid=0&critere=0&id=7718&p=1 et sa derniere demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats en Haiti en Fevrier 2004, l'ancien President Jean Bertrand Aristide a viole la constitution de 1987 et trahi sa patrie. 
Les demandes d'interventions militaires sollicitees officiellement par un President de la republique d'Haiti sont comdamnees par la constitution de notre pays qui considerent ces actions comme un acte de haute trahison. Aristide doit des excuses a la nation.
http://1.bp.blogspot.com/-JdKEAuJjIwE/TtCDQLMllXI/AAAAAAAADLY/v41HQJP8MgA/s1600/Aristide+signe.png

Le Mercredi 6 Octobre 2010 Yvon Neptune l'ancien Premier Ministre de Jean Bertrand Aristide nous apprend que la these de kidnapping de 2010 a ete un mensonge fabrique par Aristide et que ce dernier a remis officiellement sa demission. voir: http://radiokiskeya.com/spip.php?article7105 Cette these a ete fabriquee pour cacher sa derniere requete de 2004 avant sa demission d'envoi de 3000 soldats etrangers en Haiti pour proteger son regime arbitraire. C'est un peu ca le profil de l'ancien president. Il n'assume jamais les consequences de ses decisions et se cache toujours derriere des mensonges et des diversions. Pour connaitre et comprendre Jean Betrand Aristide klike la: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/03/truth-about-aristide-mob-boss-or.html

Il a fait la meme chose apres sa demande officielle d'occupation d'Haiti par les Etats Unis en Septembre 1994. Il demanda officiellement l'occupation de son pays et plus tard va essayer de s'en demarquer apres sa declaration "se yon ti dezod". Voir la video d'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre americain de la Defense William Perry et le General Shalikasvili, cliquez ici:http://www.c-spanvideo.org/program/60373-1 Jean Bertrand Aristide le demandeur officielle de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux le 15 Octobre 2012 ou demandera-t-il pardon a la nation? Il y a 18 ans Aristide sollicitait officiellement de la Maison Blanche et du Pentagone une intervention militaire en Haiti pour le restaurer au pouvoir en Haiti.
http://1.bp.blogspot.com/-archQeObdZY/TtCDZKTaBgI/AAAAAAAADLg/kEaApJTkQ9k/s1600/Aristide+Pentagon.jpg

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haiti, il remplacera les militaires americains par les militaires des Nations Unies en 1995, a l'epoque la mission portait le nom de MINUHA en lieu et place de MINUSTAH. Choix different de celui du President constitutionnel du Honduras Manuel Zelaya qui a ete victime d'u coup d'etat militaire. Zelaya n'a ni sollicite un embargo economique ni une intervention militaire de son pays par des etrangers pourtant il est de retour au Honduras. Zelaya a choisi l'option de Toussaint Louverture et de Jean Jacques Dessaline Aristide laissant domine l'ambition du pouvoir a celui de l'interet national a choisi l'option Conze.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations d'Haiti. En 2006 Rene Preval, Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. En place depuis 2006 ces responsables de l'etat n'ont jamais presente a la nation le plan de reconquete de la souverainete nationale d'Haiti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de securite. La mise en place d'une strategie de securite nationale ne fait pas partie de leur priorites. Voir ma proposition de strategie de securite nationale, klike la:
http://solutionshaiti.blogspot.com/2012/10/reframing-haitis-national-security.html Apres Lavalas ce sont Lespwa, le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui ont  choisi l'occupation avec la MIPONUH, MITNUH.
 
Aristide, en prenant la decision de faire envahir Haiti en Septembre 1994, par des militaires etrangers n'avait consulte que ses conseillers proches qui etaient avec lui a Washington aux Etats Unis notamment Claudette Woerleigh, Jean Casimir et Fritz Longchamp. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la republique d'Haiti, Aristide mit categoriquement de cote les senateurs et deputes la 45e legislature et les forces politiques du pays . Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haiti opposes a sa demande d'occupation. 

A l'epoque Gerard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'etat militaire etaient contre l'intervention militaire etrangere.  Les membres du front interne lavalas de resistance combattant le coup d'etat pensaient pouvoir reinstaller l'ordre democratique en Haiti sans occupation militaire etrangere. Aristide voulant l'intervention militaire des etrangers pour revenir au pouvoir etait en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'interieur oppose a l'occupation. Cette difference causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuerent le meurtre a Aristide.  
Des lavalassiens celebrant l'occupation le 15 Octobre 1994
Aristide, vivant a Washington a l'epoque, accelera sa demande officielle d'occupation sur deux fronts: Etats Unis et Nations Unies. Au quartier general des Nations Unies a New York, Fritz Longchamp l'ambassadeur d'Haiti aupres de cette organisation selon les instructions d'Aristide travaillait a mettre en place un cadre pour faciliter l'intervention des militaires etrangers en Haiti. Aristide lui intima l'ordre de mener une campagne aupres des membres du Conseil de Securite pour l'application du chapitre sept des Nations Unies facilitant ce genre d'intervention militaire. 

Pendant que Longchamp menait sa campagne apres des ambassadeurs de la communaute internationale a New York, Aristide telphonait directement les grandes capitales pour demander aux leaders de ces pays leur soutien au Conseil de Securite des Nations Unies. Apres le depart d'Aristide et le retour de Preval Fritz Longchamp de 2006 a Mai 2011 etait le Secretaire General du Palais National et conseiller special du president Rene Preval.   

Aux Etats Unis avec le support de l'americain noir Randall Robinson, Aristide organisa une greve de la faim devant la Maison Blanche pour pressurer le president Clinton. En appui a la greve de Robinson Aristide fera distribuer de l'argent en Haiti pour construire des bateaux charges de debarquer des boat people sur les plages de la Floride et forcer la main de Bill Clinton qui resistait l'intervention militaire.        

Cette politique de boat people preparee et financee par Aristide depuis Washington etait coordonnee en Haiti par le maire de Delmas de l'epoque, Patrick Norzeus, qui avait les fonds d'Aristide en main. Grace a cette operation Aristide debarqua 30.000 refugies en une semaine sur les plages de la Floride. A New York a l'epoque je regardais sur ma television, CNN, les images dramatiques de mes freres Haitiens perissants en haute mer, resultat de la manipulation politique d'un homme fou de pouvoir. L'Ambassade d'Haiti a Washington en 1993-94 payait des journalistes pour publier des articles prepares par Aristide dans la presse americiane. A cause de cette campagne bien orchestree Aristide obtint ce qu'il voulait, l'intervention militaire americaine en Haiti en Septembre 1994. Aristide debarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion americain, puis fut deverse au palais national par un helicoptere de la marine americaine. Aristide etait fier de sa performance, il racontait a ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton. 

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide declara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod". C'etait la premiere demande d'occupation de Jean Bertrand Aristide. Aristide remplacera plus tard les militaires americains par des militaires des Nations Unies. Par la suite Aristide et Preval feront onze demandes d'occupation de 1994 a 2010.  

Randall Robinson fut recompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'etat Haitien a travers des contrats de lobbyistes. Pour les details cliquez ici: http://www.haitipolicy.org/Lobbying7.htm  Le livre de Robinson servira aussi pour la realisation d'un film sur l'histoire d'Haiti paye par Chavez,US$ 30 millions.
 
Depuis honteux et maltraites par des historiens Haitiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms sur l'internet et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joel Leon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haiti.   

Aristide sera-t-il silencieux ce 15 Octobre 2012? Je suis certain qu'il le restera silencieux encore cette annee surtout apres ses efforts de faire integrer 800 soldats Dominicains dans la MINUSTAH. En effet a travers un criminel Dominicain en prison Luis Renta lie au gouvernement Dominicain via un scandale des banques Banninter et Intercontinental Aristide a essaye, dans le cadre de son agenda personnel, encore une fois de faire violer le sol national par des soldats et policiers dominicains. Face a la reaction nationale contre un projet pareil, les Dominicains dans l'application de leur politique hegemonique ont du faire marche arriere.   

Concernant la demande d'occupation de 1994 les journalistes Haitiens cette annee devront demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement du president  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat etranger apres le coup d'etat contre lui? Il faudra aussi demander a Rene Preval et aux hommes de l'INITE au pouvoir depuis 2006 pouquoi Haiti comme l'Irak n'a-t-elle pas son plan de reconquete de la souverainete nationale pour le retrait progressif des troupes etrangeres?  

Michel Martelly depuis son arrivee au pouvoir le 14 Mai 2011 travaille pour la reconquete de la souverainete nationale. Dans son discours du 18 Novembre 2011 Martelly est clair, pour obtenir le depart de la MINUSTAH il faut construire une armee nationale et professionaliser la police. Malheureusement les lavalassien ayant a leur tete Simon Desras et Moise Jean Charles appuyes par les lobbyistes d'Aristide a Washington font campagne contre la construction d'une armee moderne au service de la democratie et de la nation. Ces lavalassiens ont ete au Congres des Etats Unis et au Departement d'Etat pour dire qu'Haiti n'a pas besoin d'armee. Ces lavalassiens sont pour le maintien de la MINUSTAH. Dix huit ans apres une reflexion serieuse sur notre strategie de securite nationale est necessaire.

Pour les etudiants qui choississent ce theme pour leur these, un petit rappel des demandes recentes et officielles d'occupations en Haiti.  

Il y a eu beaucoup de debats autour de l'idee de "l'occupation etrangere" en Haiti. les Haitiens, bien sur, sont opposes a cette idee.  Quelques leaders Haitiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilite d'avoir demande officiellement l'intervention militaire des etrangers en Haiti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatrorze missions etrangeres de formes variees ont ete deployer en Haiti, a chaque fois, a partir d'une requete officielle du Gouvernement Haitien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requetes ont effectivement ete faites. Voici la liste:  

Assistance technique des Nations Unies sollicitee par le president Ertha Pascale Trouillot en 1989  pour supporter  l'organisation des elections elections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo economique des Nations Unies sur Haiti sollicitee par le president Jean Bertrand Aristide en 1991  

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies,MICIVIH, en Haiti sollicitee par le president Jean Bertrand Aristide Fevrier 1993 a Mai 1998  

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haiti sollicitee par le president Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994  

Requete d'une mission militaire des Nations Unies,UNMIH, en Haiti sollicitee par le president Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996  

Requete d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti, UNSMIH, sollicitee par le president Rene PrevalJuillet 1996 a Juillet  1997  

Requete d'une mission militaire des nations Unies en Haiti,UNSMIH, sollicitee par le president Rene PrevalUNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997  

Requete d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti,UNSMIH, sollicitee par le president Rene PrevalMIPONUH Decembre 1997 a Mars 2000  

Requete d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti,UNSMIH, sollicitee par le president Rene PrevalMICAH, Mars 2000 a Fevrier. 2001  

Requete d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitee par Jean Bertrand Novembre 2000  

Requete par Jean Betrand Aristide d'une mission militaire de l"Afrique du Sud en Haiti en Decembre 2003. Les soldats de cette mission ont battus les Haitiens la veille de la celebration de notre bicentenaire et meme le jour des 200 ans ils battaient commes des esclaves des journalistes Haitiens aux Gonaives, si ou bliye klike la: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=7742

Requete d'une mission militaire des Etats Unis en Haiti sollicitee par le president Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004, Aristide sollicitait 3000 soldats seulement  

Requete d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti sollicitee par le president Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;  

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007 , toujours en Haiti  

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004

Aristide, Bay Kou bliye pote mak sonje!

Wednesday, October 10, 2012

Reframing Haiti’s National Security Policy By Stanley Lucas



Historic Context
Since the founding of the Republic of Haiti in 1804, our country has had a proud tradition of a professional defense force capable of securing our national borders and defending our sovereignty.  In 1959, that changed when the Duvalier regime corrupted and politicized the army turning it into a destabilizing force, predatory upon our people.  Jean Bertrand Aristide tried the same in the 1990’s; however, he failed and requested foreign military occupation of the country and dissolved the army. 

It was as a result of the actions of the Duvalier and Aristide dictatorship that our army descended into 40 years of chaos and corruption turning against its own people.  In 1994, for myriad complex political justifications, former President Aristide chose to disband our army rather than reform and professionalize our military service.  Haiti fared no better with the absence of a military force.  In its absence, politically organized gangs have threatened the citizens, drug trafficking has burgeoned and our borders have been breached without recourse.  Without a military, our country was unable to operate in the wake of the tragic January 12, 2010 earthquake and was forced to rely upon the U.S. military to stabilize our country.

We now have an opportunity to reframe our national security policy and ensure that we never return to that state of affairs.  We must ensure that we honor the founders of our Republic, Jean Jacques Dessalines and Toussaint Louverture, who both used the army to secure freedom and liberty for our people and champion those values worldwide.  In fact, Haitian soldiers fought alongside the Bolivars to secure freedom throughout Latin America; and they fought alongside American soldiers in Savannah, Georgia to overthrow colonial rule.  Haiti has made an indelible historic contribution to the cause of freedom and liberty.  

Under the Martelly Administration, Haiti can reclaim its national sovereignty and restore a professional, modernized Territorial Defense Force.  Haiti's defense policy can be strategic and comprehensive focused on protecting and preserving our national interests.  We can strengthen our existing defense institutions and leave behind a legacy of a functioning defense apparatus for the next Administration breaking the cycle of failed leadership.  

Principle-Based Policy

First, we need to ground our defense policy in a core set of universally accepted principles:  
  • Safeguard the National Interests and Sovereignty of Haiti.  Haiti can reclaim its ability to defend its borders from external threats.  As such, Haiti should establish a Territorial Defense Force in the interest of defending the borders and supporting our nation in times of disaster.  The United Nations force, known as MINUSTAH, is currently supposed to be providing this function but has not met expectations.  Further, MINUSTAH is technically an occupation of our country and a violation of our national sovereignty.  We should work with the United Nations to redefine our Framework of Cooperation to drawdown their forces in a timely manner and encourage those resources to be channeled into a new Haitian-led Territorial Defense Force.

  • Promotion and Defense of Freedom and Human Dignity Worldwide.  Haiti was founded upon the principles of freedom and human dignity when in 1804 our forefathers overthrew a colonial power to achieve freedom from slavery making Haiti the world’s first black republic.  In keeping with our proud history, we must champion, support and defend freedom and liberty worldwide.  This principle should serve as the foundation upon which all policy decisions are conceived.

  • Support for Our Allies.   Haiti has strategically important allies throughout the world.  We have heavily relied upon the support of the international community for aid and provision of social services.  In fact, foreign aid comprises 75% of our national budget.  Where our interests align, we must actively support and engage our allies positioning Haiti as a trusted ally and champion of freedom.  In support of this principle, our Defense Force should seek to build strategic partnerships with our allies seeking support for the relaunch of our defense capabilities and ensuring that all allies understand the purpose for the new force.

Current Threats

Haiti has limited international threats given its weakened economic position globally.  The threat of international invasion is low.  Haiti lacks resources or strategic positioning to be a primary global target for invasion and has solid international relationships to protect against that threat.  Rather, threats to Haiti are primarily criminal and environmental.   

  • Drug Trafficking Our primary threat is drug trafficking.  According to recent reports, approximately 78% of the cocaine entering Haiti in transit to the United States is coming from Venezuela and the rest from Colombia. Drug trafficking is destabilizing for a country that is trying to build its democratic institutions. Under the Aristide regime Lavalas party members, the head of the President security, the Lavalas President of the Senate, several of Aristide’s police chiefs and his associate kingpin Jacques Beaudouin Ketant are all heavily involved in the drug trade. The marijuana traffic between Haiti and Jamaica is bringing arms in the country as well. As a result of these illegal activities and economic power, drug dealers have penetrated the banking system and various areas of the economy thus influencing elections, the justice system, the police, parliament and the executive branches.

  • Political Gangs They are again organizing to promote political chaos and undermine this Administration.  Under a group called the Ghetto Reunis former kidnappers and political gangs are planning disorder. They have burned several public markets (Tabarre, Croix des Missions and Gonaives) and two camps in order to push merchants who lost their goods to protest in the streets. They are working to create a destabilizing political campaign of violence against the population in an attempt to intimidate the Administration and undermine reform.

  • The former Haitian Military:  Illegally disbanded in 1995 by former President Aristide, the force remained a legal institution according to our constitution. During his campaign, candidate Martelly promised to build a modern army capable of answering to the needs of the country.  Recent polls showed that 98% of Haitian supports the build up of a Haitian Defense Force.  On November 18, 2011, President Martelly announced that the army would be reconstituted. Since then, some members of the former military have entered various bases asking the President to keep his promise and requesting overdue salaries and benefits. However, cabinet members have deemed their actions to be illegal.  While the Martelly administration is trying to peacefully resolve this issue the Minister of Defense has yet to issue a policy on how the Defense Force will be built and if some of the former military -- after proper vetting and evaluation -- will be integrated into the new force. 

  • Natural Disasters Haiti’s most destabilizing security threat comes from its geographical location.  Located on three earthquake fault lines and in a hurricane corridor, Haiti must be prepared to cope with natural disasters and emergencies.
    •    Viruses and Bacteria:  Viruses and bacteria are major threats to Haitian agriculture and therefore the economy and political infrastructure.  In a country with no healthcare infrastructure and subsistence farming, Haiti is particularly vulnerable to viruses and bacteria that can devastate the people and the economy furthering our dependence on international assistance and predatory foreign profiteers.  Often, foreign profiteers will increase the price of food to levels that become unaffordable for Haitians, who will take to the streets in protest resulting in an unstable political situation. 

In 2007, the avian flu virus killed 65% of Haiti’s chicken production with a direct impact on both the chicken and egg markets, two products consumed heavily by Haitians. For the past nine years three different viruses are killing banana trees, coconut trees and coffee. These have a huge economic impact on the famers, the agriculture and the economy of the country.  Haiti is forced to import these agricultural products, chicken and eggs from the Dominican Republic furthering our dependence on that country. 

The Nepalese soldiers of the United Nations Mission in Haiti (MINUSTAH) introduced a devastating cholera outbreak to the country by contaminating the main rivers of Haiti (Riviere de Mirebalais and the Artibonite River) with the cholera bacteria. That bacterium killed 100,000 people and infected thousands of Haitians. It is estimated that it will cost $1.5 billion to cure the people infected and clean the country from that bacteria.  Clearly Haiti does not have the financial resources to do that further putting the country in a weakened position.

While these are our primary immediate security threats, we do have international threats that merit close and careful monitoring as well as bilateral or multilateral collaboration.

  • Dominican Republic While relations are the most stable they have been in decades, there are many imbalances that need to be addressed comprehensively.  From a security standpoint, the Dominican military has been acting aggressively at our borders, violating Haitian human rights and, in some cases, crossing the border illegally.  They have also been strengthening their military building up a capability that far surpasses our own.  It is clear that they constitute a military threat – although not imminent – given the dramatic imbalance.  The perception in Haiti is that there is a sector of the international community that is supporting that hegemonic policy of the DR toward the first black republic of the world. This sector is working hard to sneak in Dominican soldiers and policemen into MINUSTAH. That would be unacceptable for 100% of the Haitian people. Launching our own Defense Force will contribute to rebalancing the relationship and addressing this national security shortcoming.

  • MINUSTAH The UN has a vested interest in maintaining the MINUSTAH force:  it is a source of extensive funding.  The 2010 budget for MINUSTAH was $864 million.  They have been largely ineffective in their mandate to professionalize the police and have been an outright threat in many instances to the Haitian people.

  • Foreign Profiteers:  There is a network of foreign profiteers operating in Haiti in alliance with the Groupe de Bourdon, Haiti’s corrupt business cartel supported by Lavalas anarchists which has become the most politically and economically destabilizing force in Haiti.  This network of profiteers is comprised of foreign politicians, NGO representatives, government officials and business representatives all seeking to cash in on Haiti’s aid.  They secure the aid money and contracts with a generous cut for their operating expenses and deliver no results for the people.  Less then one cent from every dollar actually goes to the Haitian government and there is almost no consultation with the Haitian government on how the money is spent.  In fact, the Haitian government has been unable to obtain basic information about how much aid money has been spent on what programs and how those programs and providers were selected.  They have now set their sites on the recently discovered USD$30 billion gold mines as well as the potential oil reservoir of Haiti. This is basic information.  Those who raise questions about the money and where it went have been politically and personally threatened, myself included.  

A New Framework  

In order to effectively meet these challenges, the Haitian defense team should be reorganized into six discreet organizations with clear lines of responsibility.

  • National Security Council
The National Security Council should be housed in the Office of the President as the primary advisory panel to the President on all domestic and international security issues.  The President will be the Chairman of the Council with the Prime Minister and Minister of Defense as Vice Chairmen.  In addition, Council members will include a representative from each of the following organizations: Ministries of the Interior, Justice, Foreign Affairs and the Haitian National Police, Territorial Defense Force, and the Intelligence Service.

  • Haitian National Police
The HNP will continue to serve as our primary domestic security force. The HNP is comprised of 14,000 police officers poorly trained and equipped and does not cover Haiti’s 140 municipalities. They should be professionalized, depoliticized and properly equipped. 


  • Territorial Defense Force of Haiti
Under the Ministry of Defense, the Territorial Defense Force of Haiti (TDFH) should be launched on November 18, 2012, Bataille de Vertieres holiday.  The new force should be comprised of 3,500 troops to be trained as a modern military protection force.  The primary role of the Force should be:
  • Protect and defend the nation’s borders;
  • Combat drug trafficking; and
  • Provide emergency and disaster response and management.

Proven perpetrators of atrocities and human rights violations under the former army will not be admitted.  Anyone found of illegal actions will not receive back salaries or pensions.  

  • TDFH Corps of Engineers
Haiti should establish a public engineering, design and construction management agency.  The Corps’ mission should be to provide public engineering services in peace and war to strengthen the nation's security, promote economic development, provide vital public works projects for social advancement, protect the environment and ecosystem of the country, and reduce risks from disasters.  

To that end, the Corps’ mandate should be:

  • Plan, design, build, and operate dams, bridges and irrigation systems. Other civil engineering projects will include flood control, beach nourishment, and dredging for waterway navigation.
  • Design and construct flood protection systems.
  • Design and construct defense facilities for the Territorial Defense Force, Intelligence Services, x, and the Haitian National Police.  
  • Develop and implement environmental and ecosystem restoration projects.

  • Ministere de l’Interieur et de la Protection Civile
Haiti lies on three known earthquake fault lines and in a major hurricane corridor.  In October 7, 2002, the Bureau of Mines issued a report to the Aristide Administration stating with certainty that Haiti would face an earthquake in the near future.  Nothing was done to address that risk.  In 2008, Haiti faced a devastating hurricane season.  Nothing was done to prepare and plan for that weather system.  In 2010, Haiti faced the most serious earthquake in its history resulting in one of the most serious humanitarian crises of the decade.  Our government was completely unable to respond to or manage that crisis calling in foreign militaries and agencies to stabilize our country and pick up the pieces.

Haiti must revamp and professionalize its emergency management and disaster response capabilities.  The primary purpose of Secretariat d’Etat de la Protection Civile within the Ministry of the Interior is to coordinate the response to a disaster that overwhelms the resources of local and departmental authorities.  The delegue of the department in which the disaster occurs must declare a state of emergency and formally request from the president that Secretariat d’Etat de la Protection Civile and the government respond to the disaster. 

Response capabilities should be divided into five categories:

  • Disaster Medical Assistance Teams:  This group should be comprised of doctors, nurses, paramedics, veterinarians, pharmacists, morticians, and forensic scientists to provide medical care at disaster scenes.  

  • Disaster Medical Systems:  This group should be comprised of hospital administrators, pharmacists and representatives of the Ministry of Health to mobilize resources in disasters.

  • Epidemic and Pandemic Disease Containment:  This group should be comprised of epidemiologists, doctors, hospital administrators, pharmacists, and representatives of the Ministry of Health to contain and treat the outbreak of communicable diseases.  This group could also contain an international outreach and coordination team that will work with counterparts around the world to contain disease outbreak.

  • Search and Rescue Team:  Search and rescue teams should be comprised of police and defense force personnel to rescue victims from structural collapses, confined spaces, and other disasters.  This team should also build international support networks.

  • Mobile Emergency Response Support (MERS):  The vehicle provides communications support after a major hurricane.  These teams provide communications support to local public safety. For instance, they may operate a truck with satellite uplink, computers, telephone and power generation at a staging area near a disaster so that the responders can communicate with the outside world. There are also Mobile Air Transportable Telecommunications System (MATTS) assets, which can be airlifted in. Also portable cell phone towers can be erected to allow local responders to access telephone systems.  

  • Intelligence Service
The primary purpose of the nation’s intelligence service should be to gather information relating to domestic and international security threats to Haiti to inform policy makers on critical domestic and foreign policy issues.

Parliament will have to pass legislation to provide for the national security of the country and ensure this strategy becomes real.  In addition, parliament should pass legislation to guarantee that resources from private donations to NGOs, international aid and cooperation, private investments and the exploitation of Haiti’s gold and diamond mines as well as oil benefit both investors and the Haitian people.

The International Community

Haiti will need a cohesive and comprehensive strategy to secure the necessary international support for this initiative.  

  • Ensure Support From the TDFH from Traditional Allies:  Haiti needs to define the establishment of the force as part of an overall defense strategy and an effort to reclaim sovereignty and build internal capacity.  There are several international allies that will be willing to help and support this domestic goal.

  • Renegotiate UN Framework:  MINUSTAH is spending around $864 million yearly in Haiti without having a net positive impact on the country. The mandate of the mission should be refocused to an exit strategy to allow serious security institutional building to strengthen Haitian security capabilities like what happened with the U.S. military in Iraq to facilitate an organized and orderly departure of MINUSTAH.

  • Effectively Convey Haiti’s Rationale.  A network of political opponents has already begun a public relations campaign, particularly in the U.S., to undermine the establishment of the TDFH.  They have a well-worn and very weak argument.  Haiti’s rationale for relaunching the force is eminently defensible with the facts, but a well-funded and savvy team of lobbyists is undermining those facts.  The Haitian government needs to clearly convey its rationale.

The Rationale

Getting lost in the overall debate is the Haitian Government’s rationale for launching such a defense force.  Therefore, I would like to provide a simple, concise outline of why the establishment of the defense force is actually a top priority for Haiti:

  • This is the will of the Haitian people:  On the campaign trail, citizens raised the issue of the Defense Force repeatedly with President Martelly, which prompted him to include it in his platform.  The launch of this Force is a direct response to the request and will of the Haitian people who have been far too long marginalized from the political process.  Currently, more than 96% of the people support the idea. 

  • The MINUSTAH has failed to produce results and has become a destabilizing force:  Over the past seven years, the MINUSTAH has received more than $3.5 billion in funding.  We can hardly see any of the lasting impact or results of that investment.  MINUSTAH’s track record has been plagued by scandal after scandal.  There was a sex scandal involving Uruguayan and Nepalese soldiers; their responsibility for introducing cholera into the country after the earthquake resulting in the deaths of 10,000 Haitians and 500,000 illnesses; involvement in a murder; business scandals and corruption; and most recently, the rape of a 17 year old man caught on video tape for which the offenders were not immediately punished but only extradited to their home country.  They have become a destabilizing force and there is growing fear amongst the Haitian population.

  • Actions of the military under previous dictatorships should be factored into the launch of a new force, but are not a reason to undermine the establishment of a modern protection force in Haiti:  Many people are arguing that Haiti’s previous dictatorships politicized the army and it became an uncontrollable and corrupt force. There were actually many reasons for the disbanding of the military in 1994 by Aristide, and many in fact were more political than security related. But Haiti has not fared well in the absence of a military either.  Gangs proliferated and drug trafficking burgeoned. We should also remember that Haiti’s military history is not all bad.  There are few militaries in the world that have a spotless record.  But Haiti’s military has some remarkable triumphs as well.  Overthrowing colonial forces being chief among them.  And, supporting other nation’s in their quest for freedom and liberty.  Haiti’s troops supported Bolivar in his quest to liberate Latin America.  Haiti’s troops fought alongside Americans in Savannah, Georgia in their quest for independence from colonial power.  We can hardly judge our military history based only on the tragic events under the Duvalier dictatorship.

  • In fact, the building and professionalization of an army in transition countries, is a standard practice – so why would there be a double standard in Haiti?  The US military strategy in Iraq and Afghanistan included building and training modern armies.  After the fall of Pinochet in Chile, they reformed their army, which has been a modern military force which most recently displayed their organization in their 2010 earthquake recovery efforts. Haiti is no less able to overcome a tragic historic episode and build a modern military than these nations and countless others throughout the world that have overcome their historic precedents.

  • The HNP is incapable of managing Haiti’s current threats:  Outgoing MINUSTAH commander, General Elito, said in 2005 year that even if Haiti were to train an addition 30.000 police officers, the HNP would be incapable of providing for the domestic security.  Further, a modern military provides services beyond policing.

  • Haiti was incapable of responding to a major natural disaster, a traditional role of the military throughout the world.  In the wake of the 2010 earthquake, we were unable to respond in any way to the disaster.  The US military had to come in and manage our ports and airports, conduct search and rescue missions, and provide air support for food delivery and immediate medical assistance.  This is not sustainable for a country that is located in a major hurricane corridor and lies on three earthquake fault lines.  We must have our own capabilities.  And, these capabilities throughout the world are performed by the military.

  • Launching our own defense force is more cost effective and can address some immediate employment challenges.  We would envision hiring and providing training to 3,500 young Haitians.  Unemployment in our country among youth is 70%.  This is also an effective and immediate jobs program. Further, the international community (tax payer dollars) pays almost a billion dollars annually to support the UN defense force.  We estimate that the train and run our army, we will need a $200 million budget.

  • Most importantly, we are a sovereign and free country.  Why wouldn’t we have our own protection forces?  Why wouldn’t Haiti have the right to defend its borders?  There is no defensible reason to justify denying Haiti the right to defend itself and exercise its sovereignty.