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Monday, June 13, 2016

Bilan de Jocelerme Privert , Président Provisoire d’Haïti (14 Février – 14 Juin 2016): Une catastrophe par Stanley Lucas

Le Sénateur Jocelerme Privert avait permis à René Préval de rester au pouvoir jusqu’au 14 Mai 2011.  Comme président du Senat, il trouvera le 5 Février 2015 un accord avec la Présidence pour la continuité de l’État.  Comme en 2011, la solution institutionnelle vient du Parlement qui choisit Privert comme Président Provisoire pour une durée de 120 jours. Son mandat était de finaliser le processus électoral qui avait débuté en 2015. Deux dates étaient importantes dans cet accord : l’organisation du deuxième tour des élections le 24 Avril 2016 et la prestation de serment d’un Président constitutionnel le 14 Mai. Que s’est-il passé en quatre mois ? 14 Juin fin de mandat, Privert a-t-il réussi dans sa mission ? Quel est son bilan ?

Organisation de la Présidence Provisoire Privert
L’organisation concoctée par le Président provisoire se présente comme suit :
- Jean Max Bellerive, un ancien premier ministre de Préval, (VERITE-INITE),  
  directeur de cabinet
- Daly Valet (Ancien Directeur de campagne de Moïse Jean Charles, (Pitit
   Dessalines), conseiller politique
- Schiller Louidor et Yves Cristallin (Fanmi Lavalas) Conseillers Politiques
- Assad Volcy (Pitit Dessalines) Conseiller Politique
- Joanas Gue et Kelly Bastien (VERITE) conseiller
- Gabriel Verret, (Groupe de Bourdon) conseiller informel

Il faut y ajouter d’autres nominations d’activistes venant de Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines et Vérité-INITE. La Présidence Provisoire de Privert est organisée par et pour Cavalas.

Exécution de l’Accord du 5 Février

Nomination du Premier Ministre de Consensus
Le Président provisoire a consulté les parlementaires pour nommer un Premier Ministre. La Présidence et le Parlement s’étaient mis d’accord sur une liste de trois personnalités desquelles devrait sortir le Premier Ministre. Privert nomma unilatéralement Fritz Jean perçu comme venant du secteur Lavalas. Cette nomination envenima ses relations avec le Parlement et une perte de confiance dans la volonté de Privert de finaliser rapidement le processus. Le Parlement ne valida pas la nomination de Fritz Jean. Privert, forcé de reculer, choisit alors Enex Jean-Charles qui fut approuvé par le Parlement. Ce jeu coquin a tout de même duré quarante jours.


Choix et Nomination des membres du Conseil Electoral Provisoire
Les manipulations de Privert et de Anthony Barbier dans la mise en place du Conseil Electoral Provisoire vont encore éroder le minimum de confiance dont bénéficiait Privert. Sept des neuf membres nommés au Conseil Electoral Provisoire ne seront pas les personnes choisies par les secteurs de la société conformément à l’article 289 de la Constitution. Jean Simon St Hubert, qui a obtenu zéro vote dans l’élection à laquelle ont participé 28 organisations de droits humains, n’est pas la personne désignée pour représenter ce secteur au CEP.  Pourtant c’est lui qui ira siéger. Soixante dix organisations syndicales ont écrit au Président Privert les 20 et 25 Février pour communiquer le nom de leur délégué au CEP. Privert et Barbier ont fait autrement. Il en est de même pour les secteurs femmes, Vaudou, Presse, paysans et secteur privé que Préval a manipulés. Malgré tout, le CEP partisan de Privert sera installé.

Commission Présidentielle de Vérification Electorale
Refusant d’exécuter l’Accord du 5 Février, à la recherche de subterfuge pour rester le plus longtemps possible, certains disent deux ans, au pouvoir en vue de réaliser un coup d’Etat électoral, Privert nommera une commission Présidentielle de Vérification Electorale. Les membres seront François Benoit, un dirigeant du parti MIDH qui a participé aux dernières élections, Gédéon Jean, un activiste politique proche du MOPOD et du RNDDH, Erick Gaillard, un proche du parti FUSION qui réclamait l’annulation des élections, Mac Donald Jean et Pierre Wilfrid Sanon du secteur Lavalas. Sans grande surprise, cette commission présidentielle politique et partisane exécuta les desideratas du Président Provisoire Privert et demanda, à travers leur rapport truffé d’erreurs factuelles et juridiques, l’annulation du premier tour des élections présidentielles.

Prenant part au coup d’Etat de Privert, le CEP de Berlanger-Hercule refusa de faire une évaluation technique de ce dit rapport communément appelé rapport présidentiel de falsification électorale. Et pourtant la mission d'observation électorale de l'Union Européenne a identifié les faiblesses sérieuses, conceptuelles, factuelles, légales et méthodologiques du rapport de la commission Présidentielle  ainsi que sa conclusion, qui a mené le CEP à annuler les résultats du premier tour des élections présidentielles. Deuxièmement, il analyse les problèmes de légitimité de la CIEVE, tant sur le plan constitutionnel, consensuel et le concept, pertinence et fiabilité des voix irrétraçables, dont le rôle est central dans le raisonnement de la CIEVE, ainsi que de sa redéfinition du décret électoral. 

Depuis, les représentants des deux candidats à la présidence qualifiés pour le second tour réclament l’organisation du second tour, tandis que le Parlement dans un communiqué affirme qu’il n’est en aucun cas lié à la commission de vérification et qu’ils ne reconnaissent pas l’autorité et leur rapport.  Jovenel Moise dont le PHTK a identifié la supercherie de la commission Privert demande l’organisation du second tour et a rejeté le rapport tandis que le Sénateur Anacasis Coordonateur Général de LAPEH réclame un second tour à trois (Jovenel Moise, Jude Célestin et Moise Jean Charles). Privert à travers le rapport de sa commission présidentielle vise aussi la dissolution du Parlement.

Rapports entre Le Conseil Electoral et la Commission de vérification
Bien vite, le nouveau Président du CEP, Léopold Berlanger, prendra la décision politique d’aider Privert à constituer une commission présidentielle de vérification électorale. Cette commission de vérification n’est pas dans l’accord du 5 Février et fait partie d’un outil créé par Privert pour atteindre ses objectifs politiques. Voyant que ses choix politiques sont mis en plein jour par cette décision, Berlanger dans son jeu laloz dira que les recommandations de la commission de vérification ne seront pas imposables au CEP.  Le rapport de cette commission sera remis au CEP. Berlanger sans évaluation des Directions juridique et des Opérations Electorales  du CEP adoptera le rapport de la commission de vérification de Privert en publiant un calendrier électoral perçu comme un calendrier d’instabilité politique puisque faisant perdurer le provisoire.


Privert et les trois pouvoirs de l’Etat
Durant son mandat, Privert a créé une situation de tension au sein des trois pouvoirs de l’Etat. Il a totalement perdu la collaboration du pouvoir judiciaire à cause de ses intimidations, actes de violences envers les tribunaux pour imposer son agenda politique totalitaire. Il a même réussi à soulever contre lui les avocats du Barreau de l’ordre des Avocats, suite aux actions violentes de son Commissaire du Gouvernement Danton Léger.  Au sein du pouvoir Législatif dont il est issu, il a perdu le support de la grande majorité parlementaire.  Le choix du Premier Ministre Jean et la modification du décret électoral, par un Arrêté présidentiel sans vote du Parlement, ne sont que de petits indices des dérives de cette relation entre les deux pouvoirs. Au sein du pouvoir exécutif, le Premier Ministre a refusé de cautionner les actes illégaux de violations de droits humains de Privert.  La lettre du Premier Ministre au Ministre de la Justice demandant le respect des conventions sur les droits humains signée par Haïti ne peut être plus claire.


Les efforts de Privert pour affaiblir ses adversaires politiques
Privert a essayé d’intimider les trois représentants du Parti Haïtien Tet Kale lors d’une réunion au palais le 19 Février. Au cours de cette réunion sans documentation, il déclare que le candidat Jovenel Moise, qui a gagné le premier tour des élections présidentielles, est classé cinquième. Le PHTK a rapidement réagi à cette tentative d’intimidation et de manipulation politique.

Privert, pour asseoir son projet politique, a essayé d’affaiblir Pitit Dessalines et Moise Jean Charles en recrutant d’abord Daly Valet, directeur de la campagne électorale de Moise Jean Charles, ensuite Assad Volcy un bras droit de Moise à qui il a donné le Ministère des Affaires Sociales, enfin Levelt Fanfan et un ancien porte parole de Pitit Dessalines comme porte parole adjoint du palais. Cette division a permis à Privert d’affecter Moise Jean Charles a travers les déclarations d’Assad Volcy qui menaçait de dire la vérité sur les FAUX procès- verbaux de Moise si celui ci lui faisait perdre le Ministère des Affaires Sociales. Moise Jean Charles constitue une menace permanente pour Fanmi Lavalas. Aristide a demande à Privert de se débarrasser de Moise.

 Privert a tente de faire de même avec Gérald Germain, directeur de la campagne de Jude Célestin,  à qui il offre la direction adjointe du FAES et quelques avantages à la banque centrale. Le Sénateur Anacasis, coordonnateur de la campagne de Jude Célestin et de LAPEH, a compris la manœuvre. Pour sortir de ce bourbier, il fait une proposition pour organiser le second tour avec trois candidats. Ce qui est un désaveu du projet Privert, un rejet du rapport de la commission de vérification et une reconnaissance que Jovenel Moise a gagné le premier tour des élections.

Privert, les persécutions et la violence politique
Nombreuses ont été les cibles de persécutions politiques et de violations de droits humains systématiques du Gouvernement Privert. Les organisations politiques victimes sont Repons Peyizan, le Parti Haïtien Tèt Kale, le KID, les membres de la Plateforme Viktwa, de nombreux anciens responsables gouvernementaux, les institutions judicaires, des parlementaires et une partie de la société civile.

Le responsable du parti Répons Peyizan Fednel Monchery a échappé de justesse a la mort après une tentative d’assassinat politique. Il en est sorti avec des blessures. La résidence du député Romel Baugé a été mitraillée. Le député XXX Président de la Commission Justice a été agressé par des gardes du corps du Président Privert. Des membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire ont été menacés pour avoir rejeté la nomination illégale de Me. Danton Léger au CSPJ. Le juge qui a convoque le Commissaire du Gouvernement Danton Leger suite aux plaintes de citoyens dont leurs droits ont été violes par lui a été physiquement agressé par des sbires armés du pouvoir. Il en est de même des avocats représentants les intérêts des victimes ce qui a provoqué une réaction du Barreau de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince qui a identifié Me. Léger et la politique répressive de Privert comme une menace pour les institutions démocratiques, l’égalité des citoyens devant la loi et les avocats.

Le Parti Haïtien Tèt Kale a été la cible principale des violences politiques de Privert.  Le commerce de la Présidente du PHTK Ann-Valerie Milfort a été incendié. Voici quelques autres cas :
1.) Des individus à la solde du Palais National ont infiltré une manifestation pacifique, organisée le 14 mai 2016, ces individus ont caillassé le local de stations de radio et perpétré d’autres actes répréhensibles  que les hommes au pouvoir tentent d’attribuer au Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK).
2.) Plusieurs militants ont été victimes dont M. Jeff Louis qui a été lâchement assassiné par balles en marge d’une manifestation pacifique par les sbires du pouvoir en place. Le militant Erntz Louis a été également aussi assassiné quelques jours après.
3.) Une militante du PHTK manifestant pacifiquement le 14 mai 2016 dernier, Madame Nerlande Desir a été violemment battue par des policiers en uniforme.
4.) Au Trou du Nord (Nord-Est), plusieurs centaines de sympathisants du Parti Haïtien Tèt Kale sont persécutés par les autorités locales qui sont à la solde des hommes du Palais National.
5.) Dans la nuit du 16 au 17 mai 2016, des individus armés se sont introduits dans la résidence d’un sympathisant du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) à Thomassin. Cela s’est soldé par le décès d’un des assaillants.
6.) Le membre du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) Samuel Bonheur, vice-délégué de Miragoâne est victime d’une machination politique orchestrée par les hommes du pouvoir dans le but de faire croire que le PHTK participe à des actes de violence. 
7.) Département du Nord, Borgne, plusieurs maisons appartenant à des sympathisants du PHTK ont été incendiées et démolies. De plus, le tronçon du centre ville de Borgne à sa première section communale petit bourg, a été coupé en divers endroits. Un individu qui serait un partisan du Parti Haïtien Tèt Kale serait porté disparu.  La majorité de ces actes de violences ont été orchestrés par des membres de partis hostiles au PHTK notamment Vérité / Kgpb.
a) Jean Baptiste PIERRE : Maison et commerce incendie.
b) Théodore TOUSSAINT : Maison et commerce incendie. 
c) Nicole ALCIME : Maison détruite
d) Ofrandieu JOSEPH : Maison détruite
e) Julienne THOMAS : Maison incendie
f) Mme Michelet FRANÇOIS : Maison incendiée (larat)
g) Mme Gaby JULES : Maison détruite
h) Galine JULES : Bastonnade
i) Nicole St Elus : Maison détruite
j) Mme Sain Dieu CADET : Deux maisons incendiées
k) Jordany JOACHIN : Bastonnade
l) Bernadin FRANÇOIS : Maison incendiée
o) Nael AMY : Bastonnade
p) jean Claude JEAN-PIERRE : Maison détruite
q) Tchade JOSEPH:  assassiné

10.) Tentative d'assassinat contre Me. Kedlaire Augustin, l’un des porte-parole du PHTK suite a sa participation à l’émission Ranmase sur Radio Caraïbes.

11.) Des individus non identifiés ont mitraillés de balles la résidence du député du PHTK, Louis Romel Beauge. Il s’agit la clairement d’une tentative d’intimidation ou d’assassinat sur le représentant de Maissade au Parlement Haïtien, élu sous la bannière du PHTK. Ces actes interviennent après que le Député a sévèrement critiqué dans la presse le rapport de la Commission de vérification.

12.) Maitre Danton Léger, commissaire du gouvernement près le Tribunal de 1ère instance de P-au-P, a adopté une série de mesures d'interdiction de départ contre d'anciens Premiers ministres et d'autres officiels de l'ancienne administration. Aucune loi haïtienne ne reconnait au Commissaire du Gouvernement, autorité de poursuite  le pouvoir  de restreindre la liberté d’un individu en lui interdisant de laisser le pays, sous prétexte de recherches d’informations.

13.) Le dimanche 29 mai, un incendie criminel s’est déclaré au local de la  HPS entreprise appartenant à Mme Ann Valérie Milfort, présidente du PHTK.

14.) Gamall Augustin, commentaire sur Storm TV et Storm Radio, station  considérée comme étant pro-Martelly, a été menacé de mort à l'antenne.

15.) Assassinat de Bouboul, militant du PHTK par des individus armés non loin de sa résidence.

16.) L’ancien Directeur du BMPAD, sous l’administration Martelly, Monsieur Eustache St-Lot vient de passer prés d’une semaine en prison dans le cadre de persécution politique a l’encontre d’ancien fonctionnaire du PHTK sous prétexte qu’une enquête était en cours.

17.) Manœuvre de Partis politiques réputé proche du Président Provisoire Privert pour éliminer de la course présidentielle, le candidat du PHTK Jovenel Moise.

18.) Arrestation arbitraire du Syndicaliste Guy Polynice, utilisant la justice comme un outil Politique. Guy Polynice est accuse à tort d avoir de complot contre la sureté de l’état.

19.) Depuis l’arrivée de ce Gouvernement provisoire, plusieurs membres actif et proches du Parti Haïtien Tèt Kale ont été assassinés, parmi lesquels l’ex-candidat à la Députation pour la commune de Desdunes, Monsieur Yonel Previllon dont le corps a été criblé de balles.

Privert et l’économie
Privert, au cours des quatre derniers mois,  a été un désastre au niveau économique. L’inflation est a 15%. Les recettes fiscales ont considérablement diminué à cause de l’effet de l’instabilité politique causée par le provisoire et son impact sur l’économie. La marmite de riz qui se vendait a $18 en Février coûte $35 en Juin.  Ceux qui vendaient 10.000 feuilles de tôles par semaine en vendent 250 aujourd’hui. Près de 60% des réservations d’hôtels ont été annulées. Les fonds de l’Etat débloqués sont dirigés vers des combines politiques pour le maintien au pouvoir de Privert et non pour répondre aux besoins de la population.  Du montant de 150 millions de gourdes débloqués pour les sinistrés des inondations du département du Nord, seulement dix millions ont été dépensés dans le département. Personne ne sait quelle utilisation a été faite de 500 millions de gourdes débloqués par le Ministère des Finances.  Il semblerait que les 20 millions de la caisse d’assistance sociale et sept millions débloqués pour les restaurants communautaires du Ministère des Affaires sociales ont été remis à un haut fonctionnaire du palais pour des raisons politiques.

Le budget présenté par Privert au parlement réduit de 38.5% le budget du Ministère de l’Agriculture : une priorité du peuple Haïtien. Le monde rural vient de vivre six mois de sécheresse à cause du phénomène El Niño.  Plus de 5.6 millions de paysans sont dans une misère extrême. Ce n’est pas le moment pour Privert de couper le budget de l’Agriculture. Il en est de même du secteur Sante en grève : budget à la baisse.

 Les cartels économiques Groupe de Bourdon et Groupe Blakawout , qui ont payé le vote de sa présidence, veulent le maintenir au pouvoir pour annuler le décret qui démocratise le secteur électricité et renforcer un ensemble de monopoles. Les programmes sociaux de support aux populations vulnérables ne sont plus financés par le gouvernement Privert.

Conclusion
L’arrogance, l’esprit partisan, la partialité de Privert  - qui n’a jamais compris qu’il est un président provisoire  -  ont porté tout le monde à voir clair dans son jeu : la réalisation d’un coup d’Etat électoral en faveur de Fanmi Lavalas qui l’a entrainé  à commettre  des fautes, des gaffes et des erreurs inqualifiables, inadmissibles de la part d’un haut fonctionnaire de l’administration publique haïtienne. Quelle que soit l’issue de cette épreuve de force qu’a engagée Privert avec des secteurs de la vie nationale pour le pouvoir, il sera difficile de normaliser la situation générale du pays sans l’acceptation des règles du jeu politique surtout par les perdants qui peuvent être rapidement convertis en gagnants s’ils consentent à considérer le bien commun, l’intérêt général et l’avenir d’Haïti.