It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

Saturday, March 28, 2015

Jean Bertrand Aristide aurait ordonne l’assassinat de Mireille Durocher Bertin par Stanley Lucas



"Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Le témoignage public du chef de la sécurité de l’ancien Président Aristide Oriel Jean sur l'exécution du journaliste Jean Dominique a relance, vingt ans plus tard le dossier de l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin et Eugene Ballairgeau. Cette contribution au débat sur la justice expose les criminels et les voleurs qui règnent comme des maitres sur Haïti. Ils tuent, volent les biens de l’état, les propriétés prive d’honnêtes citoyens, enlèvent et menacent. Ils défient la justice et la police tout en redéfinissant les règles du jeu démocratique. Avec quelques complicités médiatiques les assassins deviennent des persécutés et des prisonniers politiques. La violence est synonyme d’immunité politique devant les tribunaux. De Mireille Durocher Bertin à Jean Dominique en passant par les autres victimes politiques, la justice haïtienne dans ses tentatives de réparer le mal et les injustices est humiliée. L’égalité des citoyens devant la loi semble être un rêve lointain devant la puissance de l’argent, de la force politique violente et quelques responsables de l’état qui sont des lâches. La nouvelle règle semble être que l’homme et sa violence sont au dessus des lois, de la justice et de la constitution. 

Les mandats, les preuves de ces crimes ne veulent plus rien dire, c’est la force de la violence qui fait peur aux témoins qui devient la règle. Les témoignages des victimes, Madame Bernard Lauture dont le mari a été assassine suite aux ordres d’Aristide, d’Euvonie Georges, qui a décrit les assassinats des jeunes du Cap Haïtien par un dirigeant national de Fanmi Lavalas, Oriel Jean qui clairement défini la responsabilité d’Aristide et de ses hommes et femmes de mains dans les assassinats du pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique et Ovil Duverseau qui était présent lors de l’assassinat de son fils Frantzi Duverseau sont politiquement supresses. Les juges courageux et leurs familles sont menaces, intimides et sujets d’une propagande politique vicieuse tendant à salir leur personnalité. C’est l’imposition de la violence sur la loi. Les criminels sont la loi. C’est ca l’environnement judiciaire vingt ans après l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin qui se battait pour le respect de la constitution et des lois de la république.


Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien. Selon les informations disponibles suite a un rapport confidentiel du FBI rendu public, la planification et les ordres pour l'exécution de Me. Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république M. Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par quinze balles. Eugene Junior Ballairgeau, un client de l’avocate, qui était aussi dans le véhicule fut crible de balles.
    Bertin protestant contre l'occupation de 1994

Mireille Durocher était une avocate brillante et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. En 1994, Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains et  la CIA pour réinstaller au pouvoir le Président Jean Bertrand Aristide. Bertin a demande aux instances de notre république et particulièrement au Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide de lui expliquer les références constitutionnelles qui l’autorisait a demander officiellement le débarquement et l’intervention des militaires des Etats Unis et de la CIA pour le réinstaller au pouvoir en Haïti en 1994?

Aristide savait a l'avance que les démarches de Mireille Durocher Bertin sur l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays en 1992 seraient condamnes par devant les tribunaux Haïtiens comme des actes inconstitutionnels et illégaux.  Aristide serait aussi convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre la constitution et contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par l'embargo économique qu’il avait aussi impose sur son peuple. Jean Bertrand Aristide voulut immédiatement enterrer cette démarche légale et politique de Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour l'assassinat de Mireille Durocher Bertin prit naissance au palais national. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de Me. Mireille Durocher Bertin et bloquer toute possibilité de débat public et légal sur la question qui allait provoquer le lancement d'une  procédure judiciaire contre lui. La voix de Me. Bertin était crédible. Membre du barreau des avocats, de la société civile et proche du secteur prive, elle défendait les femmes marchandes gratuitement devant les tribunaux qui représentent 82% du secteur informel et les droits des enfants victimes du système RESTAVEK . 

Le complot pour la tuer fut immédiatement  mis en œuvre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan macabre fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondesir Beaubrun.  L'enquête du FBI publier plus tard sur l'internet révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de madame Bertin, suivait a la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite a l'enquête du FBI, a cause de l'implication directe dans l'assassinat de Bertin, le Ministre Mondesir Beaubrun fut écartée durant la visite officielle du Président William Jefferson (Bill) Clinton en Haïti sur demande de l'administration américaine le 30 Mars 1995. L'enquête sur l'assassinat identifia les frères Eddy et Patrick Moise, anciens membres du SSP comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout terrain Izuzu Trooper de couleur grise. Beaucoup de ressemblances avec les assassinats du Pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du Ministère de l’Intérieur. Cette découverte des enquêteurs sur l'implication des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais. Aristide décida immédiatement d'exécuter les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu a Leoagne. Ils furent assassines dans leur sommeil a 5:00 am par le régime, selon les témoignages de plusieurs policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait les assassinats politiques au sein de la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données pour cette opération de la SWATT team : Ne ramenez pas les frères Moise vivants!

Le ministre de la justice en poste Jean Joseph Exume qui était l'un des conseillers privilégies d'Aristide en sait long sur cette affaire. Aucune question d'aucune institution, ni de la presse. Il n'a jamais rien dit sur la mort de ce collègue qu’était Me. Mireille Durocher Bertin. Exume veut oublier ou peut être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre les sorts de Venel Joseph ou d’Oriel Jean?

Vingt ans après, le dossier de l’assassinat de Me. Durocher Bertin est relance par le témoignage du chef de la sécurité de Jean Bertrand Aristide. Vingt ans après les citoyens se demandent pourquoi aucune enquête, aucune condamnation, pourquoi aucune procédure judiciaire ? La grande question, POURQUOI, restée sur les lèvres est relancée a travers onze questions de Madame Anne-Rose Schoen:

1. En effet, Maitre Mireille Durocher Bertin, personnage public, était encouragée dans ces prises de position par plusieurs secteurs de la société haïtienne. Cependant ces mêmes entités n’ont pas jugées bon de condamner sa mort. Je me demande : POURQUOI ?
2. Maitre Mireille Durocher Bertin, femme, épouse et mère de 4 enfants, n’a pas non plus bénéficiée de la condamnation de son assassinat par les multiples associations féminines, qui militent sur le terrain et dont elle a été la fondatrice d’au moins une. Ces organisations des femmes vaillantes, ces « poto mitan » de la société sont restées muettes jusqu’à aujourd’hui? Je me demande : POURQUOI ?
3. Maitre Mireille Durocher Bertin, de son vivant, travaillait souvent gratuitement pour les associations de marchandes, leur expliquant leurs droits et devoirs et défendant certaines gratuitement au Parquet de Port-au-Prince. Pourtant, aucune association ou fédération du secteur informel n’a élevé la voix pour condamner ce crime crapuleux. Je me demande : POURQUOI ?
4. Maitre Mireille Durocher Bertin défendait passionnément les droits de l’enfant, s’opposant contre le fléau du système restavec, contre les abus dans les procédures anarchiques d’adoption en Haïti et contre le trafic de ce que nous appelons aujourd’hui communément l’Esclavage Moderne. Bizarrement, aucune association de droit de l’homme, de la femme ou de l’enfant n’a jugé bon, même 18 années après, de condamner ce qui est arrivé. Je me demande : POURQUOI ?
5. Maitre Mireille Durocher Bertin, avocat, membre du Barreau de l`Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassinée avec son client en plein exercice de ses fonctions, jusqu'à date, le Barreau est resté silencieux. Je me demande : POURQUOI ?
6. La société civile, ainsi que ses associations qui œuvrent pour l’installation de la démocratie, pour un progrès socio-économique et pour un état de droit pour tous et toutes en Haïti, n’a pas non plus montré son désaccord par rapport à cette disparition subite et terrible d’une force vive et engagée de son propre milieu. Je me demande : POURQUOI ?
7. Les associations patronales, qui comptaient et qui comptent toujours parmi elles beaucoup de clients de Maitre Durocher Bertin, ont préféré de mettre leurs têtes dans le sable ou imiter la fameuse sculpture des trois singes qui ne voient rien … n’entendent rien… ne disent rien…Je me demande : POURQUOI?
8. Une organisation internationale de défense des droits de l’homme me déclarait par la suite et durant une conversation téléphonique en décembre 1995, qu’elle ne comptait pas défendre le cas d’un des amis de Mireille incarcéré illégalement, car il avait et je cite « politiquement la mauvaise couleur » et qu’elle ne pouvait pas se permettre en 1995 de défendre le cas d’un mulâtre en Haïti…Je me demande : POURQUOI ?
9. Partout ou le nom de Maitre Mireille Durocher Bertin surgit, les intervenants utilisent l’exemple à leurs propres fins ou tournent tout simplement le dos, en déclarant qu’elle aurait dû s’arrêter … se taire, quand elle en avait encore le temps. Je me demande : POURQUOI ?
10. Personne ne s’est mis à manifester au grand jour en criant « plus jamais » - comme cela a été le cas pour tant d’autres victimes d’un crime violent. Je me demande : POURQUOI ?
11. Nous sommes restés muets et nous restons toujours muets, prétendant que cet assassinat n’a jamais eu lieu ou qu’il fait partie de la chronique des faits divers. Je me demande : POURQUOI ?

Anne-Rose Schoen ajoutes: "Ce sont là mes réflexions personnelles sur une situation qui perdurent depuis trop longtemps … 18 longues années, et qui devrait, à mon sens, révolter la conscience de plus d’un. Quelle organisation, institution, association, fédération privée ou publique condamnera finalement l’assassinat de cet être humain, commis il y a 18 années déjà ? Lui rendant ce minimum de respect dont toute personne devrait bénéficier de nos jours ? Tous les crimes se doivent d’être condamnés, y compris celui de Mireille et celui-ci ne l’a toujours pas été… Je me demande : POURQUOI ? Quelqu’un pourra-t-il un jour me répondre … ? POURQUOI ?"

Mireille Durocher Bertin, Brignol Lindor, Pasteur Antoine Leroy, Jacques Fleurival, Jacques Roche, Senateur Yvon Toussaint, Michel Gonzalez, le General Mayard, Jean Dominique, le Père ti Jean, Venel Joseph, Oriel Jean, Bernard Lauture et tant d'autres mentionnes dans la lettre du Senateur Irvelt Chery font partie d'une longue liste de citoyens exécutés par Aristide et les criminels du mouvement Lavalas pour des raisons politiques. Antoine Izmery, Lovinsky Pierre Antoine, Guy Malary, etc. doivent recevoir la justice qui leur sont dus. Leurs familles souhaitent des actions de la  justice malgré les menacées, la peur et les assassinats des témoins clefs. Les bourreaux sont toujours puissants, ils continuent de défier les autorités judiciaires, de marcher et de cracher sur les victimes. Récemment avez-vous constater avec quelle facilite ces bourreaux ont tue devant sa résidence l'ancien gouverneur de la Banque Centrale Venel Joseph et le chef de la sécurité d’Aristide Oriel Jean qui voulaient témoigner devant la justice sur les crimes et la corruption ? Avez-vous constate l’agressivité avec laquelle trois journalistes traitaient des témoignages qui mèneraient a l’incarcération des criminels qui ont tue leur confrère Jean Dominique a cause de leurs affiliations politiques?

Que faire vingt ans après l’assassinat de Me. Durocher Bertin et un mois après l’assassinat d’un témoin clef dans l’assassinat du journaliste Jean Dominique? Pour qu'il y ait justice nous devons conforter et sécuriser les familles victimes et les témoins. Nous devons supporter le travail des juges courageux pour que l'égalité des citoyens devant la loi devienne une réalité. Nous devons nous battre pour traduire les bourreaux, sans abus, devant la justice.

Monday, March 16, 2015

Aristide Murders Key Witness; Blackmails the Clintons By Stanley Lucas


Oriel Jean, former President Aristide’s security chief, was gunned down on March 2 in Delmas, Haiti. The popular belief in Haiti is that the murder is linked to his upcoming testimony against former President Aristide in Haitian court. Aristide is facing trial for money laundering and the murder of Haitian journalist, Jean Dominique, in 2000. The evidence in Jean’s murder investigation points to a premeditated strike. Police sources told reporters from Le Nouvelliste, Haiti’s national newspaper, that this killing was well planned.


Oriel Jean was a key witness in a judicial case linking former President Jean Bertrand Aristide to drug trafficking and money laundering in the United States as well as a key witness in two judicial cases in Haiti implicating Aristide: one in the killing of journalist Jean Dominique and the other on money laundering, drug trafficking and corruption.

The wheels of Haitian justice are turning slowly, but surely. Since the Superior Council of Judiciary Power (CSPJ) was installed three years ago under new rules that no longer allow them to be fired by the Executive Branch, Haitian judges have demonstrated a newfound courage in the pursuit of justice and have developed a new level of independence that is healthy for Haiti’s democratic development. But it is an uphill battle for these judges. They are facing dangerous threats from those with power and money and an aggressive and powerful lobbying campaign in the U.S. seeking to protect corrupt foreign interests linked to the Haitian mob bosses and economic cartels.

Inside the Aristide Trials

After Jean’s arraignment and trial he was sentenced by U.S. District Judge Jose Martinez in 2005. His prison sentence was reduced by a plea deal in which he provided extensive firsthand information on the networks of organized crime, drug trafficking and money laundering in Haiti. His testimony implicated former President Aristide in drug trafficking and money laundering. After serving out a two and a half year sentence, he returned to Haiti in 2012.

Meanwhile in Haiti, Aristide is facing three indictments and was summoned by two magistrate-investigating judges in 2011, 2012 and 2013. The first indictment was issued by Judge Ivickel Dabresil who is trying the case on the murder of Jean Dominique in 2011. One of the key witnesses in this case was Oriel Jean who provided testimony on how Aristide planned and killed Dominique. After a lengthy investigation, Judge Dabresil ordered the indictment and detention of nine Aristide associates implicated in the murder:

·      Mirlande Liberus the former head of Aristide’s “democracy foundation” now in Florida, protected by Aristide lobbyist, lawyer and business associate, Ira Kurzban
·      Aristide’s voodoo priest, Annette Auguste, alias Sô Ann, the former deputy mayor of Port au Prince
·      Frantz Camille, alias Franco Camille, a well known Aristide henchmen
·      Gabriel Harold Sévère
·      Jeudy Jean Daniel
·      Markenton Michel
·      Mérité et Dimsley Milien
·      Toussaint Merdique

The court was prepping for the final proceedings when Oriel Jean was executed. SOS Journalists and the Independent Commission to Support Investigations into Murders of Journalists (CIAPEAJ), two organizations leading the charge to seek justice for Jean Dominique, denounced and condemned the assassination calling upon the authorities to ensure that Dominique’s murder does not go unpunished in light of this major setback.

The other trial in which Jean was a key witness was the corruption, drug trafficking and money laundering trial. Judge Lamarre Belizaire conducted a far-reaching investigation that unveiled corruption and kickbacks in Haiti’s telecom sector, which has significant foreign political implications. The investigation revealed stolen state funds, drug trafficking and money laundering. Jean had a wealth of firsthand information as he served as Aristide’s confidante and right hand man at that time.

Aristide’s Violent Response

In the course of the judges’ investigations, Aristide responded with a campaign of violence, intimidation and a well-coordinated public relations campaign in-country and abroad executed by his lobbyists in Washington, DC and Kim Ives his mouthpiece and the same lobbyists and associates he made millionaires during his corrupt tenures as president.

Judge Belizaire’s wife, kids and parents were subjected to violent intimidation and a vicious media campaign in an effort to get him to back down. The judge was directly threatened, and there was an attempt on the life of his warrant server – the same server who delivered warrants to Aristide’s residence. Due to extensive foreign pressure, the Haitian police never executed the warrant.

Manipulating the State Department and Blackmailing the Clintons

Through his lobbyists in Washington, DC, Aristide made it clear to the Haiti coordinator at the US State Department that he and his supporters would “burn down half of Port-au-Prince” if these warrants were executed. Aristide claims that he enlisted US Representative Maxine Waters’ (D-CA) office to press this individual at the State Department into injecting US political pressure into the process by weighing in with the Haitian Government against the trials and warrant executions. Many in Haiti could construe this intervention as U.S. policy only taking people in Haiti seriously if they threaten violence – a dangerous message for the future of democracy.


In addition, Aristide spread the word that he can blackmail those in the US that were involved in the telecom deals when he was President. He has threatened to provide details on the recently surfaced stories about these same individuals’ involvement in a sweetheart deal involving Haiti’s USD$40 billion 24 karat gold mine as well as linkages between that concession and the deployment of billions of dollars allocated for recovery from Haiti’s 2010 earthquake. 

Among those implicated is Secretary Hillary Clinton’s brother, Tony Rodham. In Haiti, Aristide claimed that the Clinton knew about the gold mine since 1994 when the former President instructed the US military to blow up the Bossa Mountain in the North East of Haiti. In April 2014, Aristide sent Newton St Juste, a lawyer from his Lavalas party, to the Haitian General Accounting Office to request an investigation into former President Bill Clinton and former Secretary Clinton’s oversight of the $4 billion donated by the State Department to Haiti and the funds collected by the Clinton Foundation for Haiti from Algeria ($500,000), Qatar ($20 million), and other foreign countries. There are questions about the multilateral funds they received from the IDB, World Bank and other institutions. And, there are further questions about private funds donated by wealthy individuals, including Mexican billionaire Carlos Slim and Canadian Mogul Franck Giustra who each gave $100 million.


The tragedy here is that this was real money; money that could have been a game changer in Haiti. Yet after all this money was collected and all the attention brought by the earthquake, by every single person’s account, Haiti is absolutely no better off than it was before. Building Back Better never materialized.

Déjà Vu All Over Again

This is not the first time a witness involved in an Aristide case has been executed. Venel Joseph, Aristide’s former Governor of the Central Bank in Haiti agreed to testify in Miami against him in the Haiti telecom scandal and money laundering. After the Miami Herald wrote about his upcoming collaboration with the US judicial system, he was gunned down in Haiti on the eve of his trip to Miami. Joseph’s son, who was the head of Teleco, was already cooperating with Miami judicial authorities and provided substantial information as part of a plea deal. Joseph had detailed information on and extensive involvement in the kickbacks given during his tenure as Haitian Central Bank Governor and his role as Chairman of the Teleco Board of Directors. 

In another instance, Aristide had prominent businessman Bernard Lauture killed, and when his wife tried to seek justice for her husband’s murder in Haiti, Aristide sent one of his henchmen to threaten her saying that if she pursued the case, he would have her children killed next. Mrs. Lauture fled the country with her children and pursued justice from Europe. She was able to get partial justice because the French Government extradited one of the Aristide’s henchmen involved in the killing, Amaral Duclona, was sentenced to jail for the murder of a French Consul in Haiti. Madame Lauture’s public testimony over Haitian radio is available here.

Each time Aristide orders a hit, he tries to cover his tracks by using his propaganda machine to fabricate stories of a poor persecuted priest that enjoys the popular support of the people. This time after Oriel Jean assassination his chief story fabricator, Kim Ives, has already pushed out a story about how US intelligence killed Oriel Jean. With no evidence or motive, this lie is meant only to engage the fringe groups that support Aristide in the US and Haiti.

To What End?

The end game for Aristide is to create enough chaos so he can forge a coup against President Michel Martelly and reinstate his regime. He envisions installing his wife, who is an American citizen and legally unqualified to serve, as the figurehead. His efforts to evade justice are part of a multi-pronged strategy leveraging violence and undermining the organization of Haitian elections while turning Martelly into the fall guy for the failure to organize the municipal and Legislative elections.

Meanwhile, Haitians continue to reject him despite the external pressure of the corrupt foreign interests that Aristide is blackmailing. Upon his return from exile in 2010, the Haitian people welcomed him back by looting his home – stealing even the mangoes on the trees – the night before his arrival. And, his Lavalas party enjoys about a 5% approval rating.

In spite of Aristide’s violent campaign, Haiti’s electoral process is moving forward. The Provisional Electoral Council (CEP) is in place and the electoral decree has been issued. The final electoral calendar will be published next week. And so, Haiti is once again at a critical, fragile juncture. While Aristide may believe that his violence and intimidation will work as it has over the past two decades, Haitians are proving him wrong. Judges are standing up for justice, and the people are standing down from their support of his leadership, which by every measure was a complete failure. Like rulers before him who employed violence, executions, intimidation, threats, blackmail, Aristide truly believes that he is above the law and is seemingly unaware of the trend toward justice. Perhaps he should study the fate of Saddam Hussein or Hosni Mubarak and watch carefully the fate of Vladimir Putin.

Tuesday, March 10, 2015

Verite sou sa k ap pase ak 40 milya min lò ke peyi dayiti genyen anba tè pa Stanley Lucas


Nou gen anpil etranje ki kaleje yo sou min lò 24 karat ke nou genyen anba tè peyi dayiti. Genyen tou yon ti gwoup volè an ayiti ki vle ede etranje vòlò sa yo pou yo kapab jwenn moso pa yo. Min lò ki pi enpotan, ke atoufè yo vle piye soti nan Mole Saint Nicolas, Nodwès, li rive Nan Nodès peyi dayiti e li rete nan yon zone Sendomeng ki rele Pueblo Viejo. Tou dabo men kopi pwojè lwa ki te prepare pou pèmèt eksplwate nan lòd mine lò sa yo ke peyi dayiti genyen. Paleman an pa t  gen tan vote lwa sa avan ke manda li fini.

Fòk mwen di nou tou ke lwa sa a ke bank mondyal ede peyi dayiti prepare a genyen gwo pwoblèm ladanl, paske ekspè yo wè ke li t ap pèmèt ke etranje yo volè tou nan lò a, san ke ayisyen pa benefisye.  Peyi dayiti gen plizyè kote ki genyen lò ladan l. Lò 24 karat ki nan zònn Nòdès la genyen pou pi piti 26 milyon ons lò. Yo evalye lò sa a plis pase 40 milya dola ameriken. Genyen anpil dil malatchong k ap fèt sou lò sa a, san ke pèp ayisyen an ak diaspora pa okouran. Bagay yo se anba tab ke y ap fèt.

Genyen yon jounalis ameriken ki ranpote plizyè pri nan Nouyoktimes pou liv ke li ekri ki lage premye kakachat la deyò. Jounalis sa a ekri yon liv kap soti 5 Me 2015 kote li mennen yon ankèt apwofondi sou rakèt ki komanse fèt nan zafè pèp ayiysyen an. Nan nòt pou laprès ki soti pou anonse liv la, konpayi ki pibliye liv la di ke moun ki jwenn avantaj pou al eksplwate lò sa a rele Tony Rodham. Misye sa a se frè Madan Hillary Rodham Clinton, ansyenn sekretè deta etatzini ke li ye. Konpayi etranje sa a ki resevwa kontra sa a ke pèp ayisyen pat men’m okouran rele VCS mining. Alatèt konpayi sa ou jwenn Angelo Viard, ansyen premye minis Jean Max Bellerive ak Tony Rodham ki se frè Madan Clinton. Gen plizyè bagay ki fè ke ayisyen an Ayiti e nan diaspora komanse rele anmwe e  y ap fin anraje:
1. Kòman fè ke Jean Max Bellerive bay kontra sa yo, epi pèson an ayiti e nan diaspora a pa okouran desa?
2. Kijan fè ke li gentan kouri pozisyone li kòm youn nan gwo zotobre alatèt konpayi etranje sa a k apral pran twaka lajan lò sa a pral bay?
3. Kòman fè ke kontra sa a pral pèmèt konpayi a kenbe 97 pousan de tout bagay e peyi dayiti se 3 pousan sèlman ke nap jwenn?

Gen plizyè lòt kesyon k ap poze. Anatandan lòt enfomasyon ki soti e ki bay anpil sezisman sèke leta ayisyen gentan bay 9 pèmi pou eksplwate lò ke nou genyen. Chak pèmi sa yo bay konpayi a 5000 a 10.000 ekta tè pou fè eksplwatasyon lò pèp ayisien an. Dapre pawol ki pale, genyen yon konpayi kanadyen ki rele St Geneviève kap fè gwo lobby bo kote zotobre isit Ozetazini kap travay sou dosye ayisyen an e an ayiti pou jwenn moso pa l nan gato sa a k ap separe sou do pèp la. Men nan ki zònn ke yo konfime ke yo bay kontra:
1.     Mont Organise
2.     Morne Bossa (2 kontra)
3.     Les Irois
4.     Petit Goave
5.     Ouanaminthe
6.     Terrier Rouge
7.     Capotilles

Konpayi ki pral rich sou do pèp la nan zafè sa a rele VCS mining ki se pwoprietè yon lòt konpayi ke yo rele New Mount. Men se pa moun sa yo sèlman ki dèyè lò pèp ayisyen an. Nasyonzini dèyè lò sa a tou. Dapre sak di youn nan enstitisyon nasyonzini ki rele PNUD fouye twou pou chache lò 53 kote nan tout peyi a. Yo pran yon pati nan tè chak kote sa yo pou ale ekzamine kalite lò ki genyen chak kote sa yo. Men kote ke mesyedam sa yo panse ke gen lò andedan peyi nou:
1.     Morne Pelé
2.     Morne Lambert
3.     Morne Chanson
4.     Morne Madelene
5.     Morne Bidoire
6.     Morne Mazeres
7.     Morne Bassin Mambo
8.     Morne Petite Riviere
9.     Morne Chwaze
10. Morne Quintilien
11. Morne Bossa 1 (habitation cadouche)
12. Morne Kanpeche
13. Morne Mantek
14. Morne Bossa 2
15. Morne Punaise

Anmèmtan gen pawol k ap pale nan lari a, ki di ke genyen yon lòt konpayi ke yon seri de zanmi Prezidan Preval melanje ak mesye INITE e mesye Gwoup de Boudon yo monte pou jwenn moso pa yo nan gato sa k ap separe sou do pèp la. Konpayi sa a rele Sosyete Minyè Nòdès (SONIM). N apral verifye pou plis detay e presizyon.

Nan yon sosyete ki genyen 5.5 milyon moun nan mizè, 134 komin san eletrisite ak enfrastrikti ki kraze, 56 pousan moun ki anafabèt, chomaj la a 60 pousan nan mitan jènn yo, mezanmi an tout konsyans nou pa kapab chita ap rete gade yon ti gwoup moun ki vinn pou volè lò ke nou genyen e separe gato antre yo pandan ke rès peyi a pa benefisye de anyen e rete nan grangou. Fòk pèp la jwenn. Sa nou panse ki enpotan jodi a sèke li nòmal ke moun kap envesti fè yon grap lajan pandan ke peyi a ap fè kòb tou pou rezoud pwoblèm ke pèp la genyen. Men kesyon ke nèg vinn pran 97 pousan de lò ki genyen e remèt nou 3 pousan, sa pa akseptab ditou. E se sa ke pèmi ki bay yo di.

Moun kap eksplwate yo ap kenbe 97 pousan e Ayiti 3 pousan. Vòlè ki bannou kou sa a gen tan mete tèt li kòm chèf nan konpayi etranje ki prale vole lo a. Jodi a fòk tout moun konn laverite sou dosye lò ke nou genyen, di nou ki sa ki siyen, kimoun ki benefisye e ki kaye ki merite pou korije. Responsabilite moun ki konn li ak ekri se defann pòv yo, defann enterè peyi a. Sa k ap fèt la pa bon. Yo mèt fizye mwen demen maten, m ap repete l. Sa k ap fèt la pa bon pou peyi a e pou pèp la k ap soufri nan mizè. Gen kaye ki merite pou korije. Fòk chak patriyòt mobilize e angaje pou peyi sa a sispann pran kou.

Sunday, March 8, 2015

Jour International des femmes: Pensées spéciales pour quelques femmes courageuses d'Haiti par Stanley Lucas


​1. J'ai une pensée spéciale pour Mireille Durocher Bertin cette avocate assassinée par Jean Bertrand Aristide parce qu'elle voulait savoir quel article de la constitution de 1987 l'autorisait a solliciter une intervention militaire étrangère en Haiti en 1994. 

2. Je salue le courage de la policière Marie Christine Jeune qui avait probablement 26 ans quand elle fut assassinée par les sbires du mouvement Lavalas. Aristide était a Cite Soleil avec un groupe de chimères dont le "General Bibi". Aristide demanda a la policière Marie Christine Jeune de serrer la main du bandit armé. La policière répondit que la constitution autorise la police et l'armée a porter des armes. Elle ajouta avec courage et patriotisme qu'elle le fera quand ce bandit rendra son arme a la police. Quelques jours plus tard les sbires du mouvement Lavalas tueront Marie Christine Jeune après l'avoir torturée.

3. J'admire le courage de Madame Bernard Lauture. Dans son interview elle a décrit son calvaire et sans le couloir son courage. Apres l'assassinat de son mari par Aristide, elle se rendit au bureau du Commissaire du Gouvernement pou demander justice. Immédiatement après un émissaire de Jean Bertrand Aristide la rendit visite pour lui faire des menaces. L'émissaire lui fit savoir que si elle ne retirait pas sa plainte la prochaine cible serait ses enfants. Elle laissa rapidement le pays avec ses enfants et continua a demander justice pour son mari tue, selon elle, par Amaral Duclona et Anthony Nazaire deux tueurs de Jean Bertrand Aristide. Pour écouter son témoignage, klike la: https://soundcloud.com/studio21fm/invite-du-jour-26-mai-2014


​​4. Je prie pour de grandes dames qui sont au ciel près du Seigneur: Magalie Marcelin, Myriam Merlet, Farah Menard, Yvette Marhone, Viriginie Elizee, Elisabeth Marhone, Marie Mazard et tant d'autres.

Je vous invite a prier pour ces dames courageuses et patriotes haïtiennes qui auront un impact certain sur les générations futures.