It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

Showing posts with label Michel Martelly. Show all posts
Showing posts with label Michel Martelly. Show all posts

Sunday, October 15, 2017

Jean Bertrand Aristide, les anarcho populistes et le Groupe Blackout les hommes de l'occupant par Stanley Lucas

"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger" (Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2017 c’est le départ de la MINUSTAH négocié par Michel Martelly et Laurent Lamothe avec le Secrétaire General Ban Ki-moon.

Apres avoir perdu des élections en 2015, les anarcho populistes de Pitit Desalin, MOPOD, une partie de Vérité, le candidat à la présidence de LAPEH et Fanmi Lavalas ont sabote le processus électoral pour prévenir la publication des résultats. Ils espéraient qu’avec la fin du mandat constitutionnel de Michel Martelly le 7 Février 2016, ils auraient pu avec l’installation de l’un des leurs comme Président provisoire defacto  changer, manipulation politique aidant, le résultat final en reprenant ces élections. Sou la Présidence defacto de Jocelerme Privert de Fanmi Lavalas, malgré l’appui subtil d’allies internationaux caches dans l’ombre, les votants d’Haïti à travers un second vote en 2016 reléguaient ces partis anarcho, Lapeh, Fanmi Lavalas, Pitit Desalin dans la minorité. Jovenel Moise et le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK) gagnaient ces élections à tous les niveaux, local, municipal, législatif et Présidentiel. Depuis l’annonce du retrait les forces politiques anarcho populistes  et leurs allies économiques qui sont responsables des demandes d’occupations récentes d’Haïti avec la violence ont essaye de maintenir la présence en Haïti de la mission onusienne. Fanmi Lavalas, Pitit Desalin, le MOPOD, une composante du parti Vérité et le Groupe Blackout depuis trois semaines sont engages dans une violence systématique qui n’a rien a voir a celle d’une opposition démocratique. L’excuse du budget n’est pas arrive a cacher leur projet réel de coup d’état contre le régime démocratique sorti des élections de 2015 – 2016. Les négociations et compromis trouves entre le gouvernement et les secteurs sociaux, notamment les syndicats sur les questions budgétaires ont mis a nu le projet putschiste anarcho populiste qui repose totalement sur la violence. Apres avoir échoué dans leurs premières tentatives de coup d’état les anarcho populistes sont-ils à la recherche d’une tutelle?


Malgré les tentatives de violences de ces Conze c’est avec la tète haute que le gouvernement de Jovenel Moise et la cinquantième Législature assument la fermeture de la MINUSTAH et préparent la transition. Pour la première fois depuis 1994 le parlement a demande au pouvoir exécutif de respecter les principes constitutionnels en soumettant a la ratification du parlement l’accord devant permettre a la MINUJUSTH d’être présente en Haïti pour appuyer la reforme de la justice. C’est une bonne première qui évitera au pays l’héritage lourd laisse par la MINUSTAH. Cette mission a laissée une épidémie de cholera qui a tue neuf mille Haïtiens, contamines plus de 900,000 sans parler des viols des enfants, de femmes et d’hommes. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager les neuf mille familles qui ont perdu des proches dans l’épidémie, jusqu'à présent rien n’a été fait. Même les fonds promis pour éradiquer cette bactérie tardent à venir. Haïti a même du se battre plusieurs années pour que finalement les Nations Unies reconnaissent leur responsabilité dans la propagation de l’épidémie. Pour ces raisons et à cause de ce jeu hypocrite les Nations Unies sont impopulaires en Haïti. C’est dans ce contexte qu’ils veulent établir la MINUHUSTH qui est déjà appelé par les Haïtiens la Mission de l’Injustice des Nations Unies en Haïti.


Pourtant en 2016, l’indignation était partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide souillaient encore une fois la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire. 


Après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et chaque année pendant vingt deux ans durant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre et le jour de la bataille de Vertières le 18 Novembre, ces traites anarcho populiste, assassinaient une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert du secteur Lavalas, Moise Jean Charles de Pitit Desalin, le Groupe de Blackout et leurs allies politiques dans le parti Vérité et le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agent Dominicain.


Aujourd’hui, il y a vingt quatre ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt quatrième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt quatre ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
 
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée.
Conze a siyen CharlemagnePeralteman e li rele sa "ti dezod"
 La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapport du FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
 
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991.
 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande d'Aristide
C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil.
 Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.



Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.

Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple. 
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA).


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman
 La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004

Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-16 tout en négociant son retrait définitif.

15 Octobre 2017 fermeture de la MINUSTAH


Tuesday, October 25, 2016

Les Elections du 25 Octobre 2015: Une analyse pour comprendre le blocage des anarcho populistes par Stanley Lucas

En ce 25 octobre 2016, l’heure est propice à une analyse du blocage du processus électoral qui a suivi la fin du mandat légal du président Martelly. Depuis lors un groupe de sénateurs a procédé à une série de blocages électoraux et a développé une stratégie de sabotage des solutions de conciliation. Il en a résulté une dégradation de la situation politique, au milieu des jeux dangereux d’un groupe de politiciens. L’étendue de la tragédie provoquée par le cyclone rend dérisoire ces manipulations et magouilles qui ne correspondent absolument pas aux urgences et aux attentes du pays.

Le processus électoral de 2015 a débuté en 2011 quand Michel Martelly a demandé aux Présidents des deux Chambres du Parlement de participer à la création du Conseil Electoral Permanent (CEP).

Un amendement problématique
À l’époque, les présidents des deux Chambres Simon Desras et Levaillant Louis Jeune réclamaient la publication de la constitution amendée, comme condition pour s’engager dans la formation du CEP.  Plusieurs secteurs de la société étaient opposés à la publication de cet amendement à cause de la falsification réalisée par le Sénateur Jocelerme Privert. L’amendement fut finalement publié le 19 Juin 2012.

 Martelly accepte le CEP d’exception
Quelques jours plus tard le 9 Juillet 2012 le Président Martelly écrit aux Présidents des deux Chambres pour leur demander de communiquer le nom des trois délégués devant représenter le pouvoir Législatif  au CEP.  Simon Desras rétorque que la formation du CEP n’est pas une priorité pour les sénateurs. Un mois plus tard Desras affirme qu’il est opposé à la formation d’un CEP permanent et propose un CEP d’exception, plus précisément un CTCEP (College Transitoire du Conseil Electoral Permanent). Trois journalistes ne donneront jamais à Martelly le bénéfice du doute.

Martelly acceptera la proposition des sénateurs à travers la signature d’un Accord. Les parlementaires attendront trois mois pour la mise en œuvre de l’Accord, alors que, le 5 Avril 2013, le Pouvoir Judiciaire désigne ses trois membres pour compléter le CEP qui rentrera en fonction le 19 Avril 2013.

Stratégie de blocage électoral de la part de Desras
Malgré tout, le double jeu de Desras contre les élections continue avec la complicité du Sénateur Moïse Jean-Charles à travers deux déclarations.  Assoiffé de pouvoir, Desras fera de nouvelles exigences en échange du vote de la loi électorale.  Martelly acceptera les nouvelles demandes à travers l’Accord El Rancho qui sera signé entre les partis. Ayant respecte sa part de l’Accord, Martelly transmettra au parlement le 31 Mars 2014 les amendements à la loi électorale proposé par le Comité de Suivi de l’Accord d’El Rancho au parlement en vue d’être votés en urgence. Le 2 Avril, les députés votent à l’unanimité l’amendement de la loi électorale comme convenu dans l’Accord d’El Rancho. La loi électorale transmise au Sénat depuis le 4 Avril est bloquée par six sénateurs. Après vingt jours de blocages de la loi électorale, le Président Martelly écrit au Sénat pour encourager le vote de la loi votée a l’unanimité par la Chambre des Députés. Le Président du Sénat, Simon Desras qui avait proposé le CEP d’exception ou CTCEP change encore sa position. Cette fois, afin de bloquer et retarder le processus électoral, il propose la formation d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) selon l’article 289 de la constitution.

Martelly répond au Président du Sénat lui rappelant les longues étapes et les concessions consenties depuis 2012 et les engagements pris lors de l’Accord El Rancho. Pas question de retourner en arrière dans l’esprit de bloquer l’organisation des élections.  On apprendra que l’ensemble des manouvres de Desras avait pour objectif de renverser le Président Martelly dans l’espoir qu’il deviendrait Président Provisoire de la république. Le blocage des élections, la demande de soldats Chilien au Président du Senat de ce pays pour renverser le gouvernement constitutionnel, le montage fait sur le cadavre du Juge Jean Serge Joseph et des accusations chaque semaine sans preuve dans la presse font partie de ces efforts.

Martelly résiste au sabotage électoral de certains sénateurs
Conformément à la constitution et à l’Accord d’El Rancho, le Président Martelly, n’ayant reçu aucune objection des deux pouvoirs, confirme leurs membres au CEP à travers un arrêté. Ils seront installés dans leurs fonctions le 9 Mai 2014. Deux nouveaux membres seront installes le 17 Juillet. Nous sommes déjà en Août, cinq mois après le vote de la loi électorale à l’unanimité par la Chambre des députés. C’est le moment que choisissent six sénateurs pour bloquer le vote de la loi électorale au Sénat et pour empêcher l’organisation des élections. Inquiet, le CEP écrit au Président de la république pour l’informer de la nécessité du vote de la loi électorale pour l’organisation des prochaines élections et de la difficulté de respecter la date du 26 Octobre si ce n’est pas fait. De son côté, Desras décide de changer sa tactique politique de blocage. Dans une lettre au Président Martelly le Sénateur Desras reconnaît sa difficulté à faire fonctionner le Sénat et à faire voter la loi électorale. Martelly lui répond qu’il attend un signal clair du Sénat de leur volonté d’organiser les élections à travers le vote de la loi électorale.

Harcèlement sénatorial et dégradation de l’environnement politique
Face à cette guérilla menée par des sénateurs pour bloquer le fonctionnement électoral de l’État, l’environnement politique se dégrade. Parmi de nombreux partis politiques qui voulaient renverser Martelly, trente-cinq partis et regroupements politiques exigent des élections cette année. Bien que six sénateurs soient responsables de ce blocage, des éléments de la presse l’attribuent à Martelly. Le Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains annonce dans une déclaration que L’Exécutif Haïtien, la Chambre des Députés ont respecté leurs engagements afin de faciliter l’organisation des élections mais que jusqu’à cette date le Sénat n’avait entrepris aucune action. Martelly essaie une énième tentative : il invite les six sénateurs de l’opposition á une rencontre au Palais National le 1er septembre. Dans leur obsession de blocage du processus électoral les sénateurs ne répondront pas à l’invitation, sauf Desras le malin…

Tentatives de conciliation et concessions gouvernementales
Confrontée à ce blocage, l’Ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, Samantha Powers fera des déclarations au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour demander au Sénateurs de remplir leurs responsabilités constitutionnelles. Plusieurs chefs de file du Congrès des Etats Unis écriront pour encourager les sénateurs à voter la loi électorale afin de faciliter l’organisation des élections en Haïti. Martelly pour sa part renouvellera son invitation aux sénateurs obstructionnistes. Pour sa part l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) proposera, qu’en échange du vote de la loi électorale, les parlementaires resteront en poste jusqu’au prochaines élections malgré la fin de leur mandat. Finalement, Martelly lance le 22 Septembre une troisième ronde de consultations et dialogue entre les acteurs politiques d’Haïti. Il déclare qu’il est prêt à de nouvelles concessions dans le cadre de ce dialogue avec l’opposition. Ce dialogue durera 10 jours, du 25 septembre au 8 Octobre. Il donnera naissance à deux nouveaux accords : la formation d’un nouveau CEP et le contrôle du gouvernement par l’opposition.

Coup d’État institutionnel et sabordage électoral
Ce coup d’État forcera la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe, sans un vote du parlement et l’installation d’un nouveau Premier Ministre Evans Paul sans ratification. L’opposition prendra aussi le CEP qui aura à sa tête Pierre Louis Opont. C’est le CEP de l’opposition qui organisera les élections du 9 Août et du 25 Octobre 2015. Les élections du 9 Août 2015 étaient caractérisées par des irrégularités, fraudes et la violence de quatre-vingt-cinq partis politiques. Selon les rapports des journalistes et des radios d’Haïti, la journée électorale du 25 Octobre 2015 était, à part quelques petits dérapages, parfaite.  Plusieurs leaders politiques ayant conclu qu’ils n’avaient pas gagné parce qu’ils n’avaient pas reçus de procès verbaux, privilèges réservés aux candidats classés premier et deuxième, conformément au décret électoral, décidèrent de saboter les élections.

 Sans la moindre contestation légale et formelle, une campagne de sabotage des élections fut lancée par Jude Célestin, Moïse Jean Charles et Maryse Narcisse à travers des subterfuges. Ils seront aidés dans cette campagne destructrice par quatre journalistes.

Jude Célestin joue au « qui perd gagne »…
 Jude Célestin a perdu et est classé second à cause de plusieurs erreurs. Jude Célestin et ses alliés décidèrent de prendre le processus en otage en réclamant la mise en place d’une Commission d’évaluation Electorale, ce qui constituait une demande inconstitutionnelle.  Les constituants de 1987 voulaient à tout prix éviter l’interférence de l’Exécutif dans la gestion du processus électoral. Martelly accepta les desideratas de Jude et ses allies.  Jude utilisa les recommandations de cette commission qu’il réfutait pour faire de nouvelles demandes.  


Le coup mortel fut donné au processus électoral suite aux déclarations de Danton Léger la nuit du 21 au 22 Janvier quand des commandos ont attaqué treize centres de votes qu’ils ont pillés et brûlés, ainsi que le Lycée flambant neuf Anacaona de Léogane.  L’Organisation des Etats Américains (OEA) à travers sa Mission d’Observation Electorale ne fera aucun rapport sur cette violence politique. Face a cette violence Martelly signera un Accord qui ouvrira, sans élections, la porte de la Présidence a l’opposition. Le Calendrier de cet Accord prévoyait l’organisation des élections présidentielles le 14 Mai et la fin de mandat du Président Provisoire le 14 Juin 2016. Dans la nuit du 13 au 14 Février l’Assemblée Nationale organisa une élection au second degré pour choisir un Président provisoire de la république. Les trois candidats Edgard Leblanc, Jocelerme Privert et Dejean Belizaire étaient tous d’anciens présidents de l’Assemblée Nationale.  Apres un deal avec Leblanc, Privert fut élu Président provisoire de la république. Il mit de cote son deal avec Leblanc et décida de saboter l’accord en choisissant un Premier Ministre de sa famille politique, Fritz Jean. Privert fut ramené à la raison par le parlement qui donna un vote de confiance à Fritz Jean. Ce fut une défaite frappante pour Privert qui commençait à réafficher ses tendances antidémocratiques. Privert était implique dans le massacre de la scierie selon des organisations de droits humains, l’armement des gangs du kidnapping en 2004 quand il était le Ministre de l’Intérieur et la falsification de la constitution comme sénateur de la république. Malgré le signal sans équivoque du parlement Privert et le Secrétaire General de la Présidence Anthony Barbier initièrent un processus de manipulation pour prendre le contrôle du nouveau Conseil Electoral qui allait être nomme. Ces manipulations pour construire un CEP partisan débutèrentau sein du secteur droits humains et continua avec plusieurs autres secteurs mentionnes dans l’article 289 de la constitution. Une fois le CEP en place, Privert se servira de LéopoldBélanger, le Président du CEP, pour nommer une Commission Présidentielle de Vérification, communément appelée par la population Commission de Falsification pour manipuler les résultats des élections de 2015. Son objectif politique était d’éliminer le candidat gagnant des élections de 2015. Malgré les manipulations Privert ne réussit pas son coup avec la Commission de Vérification dont le rapport est truffe d’erreurs factuelles et légales. Face a cet échec il décidera unilatéralement avec des complicités de l’Initiative de la Société Civile (ISC), d’annuler les élections espérant qu’a travers la manipulation et les magouilles qu’il pouvait obtenir un résultat diffèrent. Privert plonge dans ses magouilles pour se maintenir au pouvoir n’organisa pas les élections ni le 14 Mai 2011 ni a la fin de son mandat le 14 Juin 2016.  De la manipulation du processus électoral en faveur de son camp politique,  à la corruption, aux abus de pouvoir, aux menaces de violences, l’affaire des Cayes, dut faire face aux violations des droits humais, aux nominations illégales et à la gestion… de l’état.

Jocelerme Privert, l’homme au bilan catastrophique
Le bilan de Jocelerme Privert à la fin de son mandat le 14 Juin est une catastrophe. Sa corruption de quelques militants de droits humains n’a pas pu enterrer ces violations. Depuis la fin de son mandat le de facto, Privert est l’objet de poursuites judiciaires pour usurpation de titre et violations de la constitution après sa décision de se maintenir au pouvoir au delà de la date constitutionnelle.

 La fin de son mandat n’est pas seulement reconnue par le Corps Législatif et le pouvoir judiciaire mais aussi par la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme. Son dossier est actuellement à la Cour d’Appel. Président illégal et de facto depuis le 15 Juin Privert tire les ficelles pour l’exécution du coup d’État électoral souhaité.  Les menaces sur huit superviseurs électoraux qu’il essayait de récupérer déclenchent la sonnette d’alarme. L’invention du poste « Observateurs Communautaires » non prévu dans le décret électoral  est immédiatement combattu par le PHTK devant les tribunaux et a dû être annulé.

Cafouillage et tripatouillage, comme mode de fonctionnement
La nomination de deux statisticiens de la Commission présidentielle de Vérification, comme Directeur et Directeur adjoint du centre de tabulation du CEP est sans précédent, parce que donnant le contrôle du centre de tabulation des résultats des élections au palais présidentiel. Les magouilles entourant le processus d’authentification de l’ONI est rejeté par le CEP dans le but de voler des centaines de milliers de cartes électorales au bénéfice du candidat favori de Privert qui est en bas dans les sondages.

C’est dans ce contexte que se préparaient les élections du 9 Octobre qui ont dû être annulées à cause de l’ouragan Mathieu. Le dernier sondage  avant le 9 Octobre donnait Jovenel Moise gagnant avec 54% suivi de Jude Célestin 23%, Moise Jean Charles 12% et Maryse Narcisse 7%. Un an plus tard, le 25 Octobre 2016 la victoire de 2015 de Jovenel Moise n’est que renforce. Nombreux sont qui se demandent pourquoi les anarcho populistes ont fait tant de torts aux pays. Les résultats qu’ils espéraient changer demeurent.

Suite à une évaluation réalisée après le passage de l’ouragan Mathieu, de 1567 centres de vote, 194 ont été endommagés, soit 12.5% du total des centres. Sur cette base le CEP de Berlanger avait prévu d’organiser ces élections le 30 Octobre selon l’information qu’il a communiquée aux partis politiques, lors d’une réunion récente. Sous pression politique de Privert, Berlanger a changé la date pour le 20 Novembre.

Bien compté, mal calculé : l’incompréhension des besoins réels d’Haïti

Le fait de ne pas savoir comment changer les chiffres des sondages donne de sérieux maux de tête à Privert. Malgré la publication de l’Arrêté convoquant le peuple dans ses comices, Privert essaie de développer une stratégie du chaos en utilisant le parti Fanmi Lavalas. Ils espèrent qu’en fomentant la violence et l’instabilité politique il y aura moyen d’annuler les élections et de créer un environnement favorable à l’installation d’un gouvernement provisoire pour deux ans, afin de pouvoir changer la Constitution sans le vote du peuple. C’est-à-dire quelque chose qui causerait la révolte générale dans le pays.  Haïti, pour régler ses problèmes urgents et dramatiques a besoin de stabilité et de dirigeants constitutionnels ayant reçu le suffrage populaire que seules les élections peuvent légitimer.

Monday, March 21, 2016

Pour comprendre la défaite du 20 Mars de Jocelerme Privert au Parlement par Stanley Lucas

Le  14 Février 2016 Jocelerme Privert devenait le Président par intérim d’Haïti suite à un vote de l’Assemblée Nationale.  Ceci est le résultat d’un accord signé entre les pouvoirs Législatif et Judiciaire, le 6 Février à la fin du mandat du Président constitutionnel Michel Joseph Martelly. Cet accord donnait à Monsieur Privert une seule mission: La finalisation des élections de 2015 pour garantir l’installation d’un Président constitutionnel le 14 Mai 2016.

Les détails du vote du 14 Février de l’Assemblée
Les trois candidats briguant la Présidence Provisoire sont  tous des anciens Présidents de l’Assemblée Nationale : Edgard Leblanc, Dejean Belizaire et Jocelerme Privert. Au premier tour Edgard Leblanc gagnait au niveau de la Chambre des Députés et Jocelerme Privert, le Senat. Suite à ces résultats, un huis clos fut sollicité.  Au cours des échanges, un compromis fut trouvé. M. Leblanc et les groupes parlementaires étaient d’accord pour voter M. Privert, qui de son côté choisirait son concurrent comme Premier Ministre.  Ceci permit de doubler le nombre de votes de M. Privert au second tour. 

Le Président intérimaire Privert et le choix du Premier Ministre
Dans le cadre de l’accord du 6 Février, J. Privert rencontra les partis politiques représentés au Parlement ainsi que les partis non représentés et différents secteurs de la société, y compris la société civile. Quinze noms figuraient sur la liste des premiers ministrables. Apres maintes discussions trois noms figuraient sur la liste finale (Leblanc, Manigat et Pierre) Pour ce qui est d’Eric Pierre, le consensus au parlement était qu’il ne passerait pas le cap de la ratification, parce qu’il était trop fidèle a Préval. Vu qu’il avait été rejeté deux fois par le Parlement, il ne pourrait pas être neutre pour finaliser les élections parce que faisant partie de ce cartel qui veut absolument mettre Jacky Lumarque Président.

Enfin, Mme Mirlande Manigat n’avait aucune chance, parce qu’elle était opposée à l’organisation des élections en Haïti au cours des quatre dernières années. Le consensus était que le Sénateur Leblanc, un homme modéré, trouverait les votes pour devenir Premier Ministre.  Le Président intérimaire confirma les trois noms sur la liste finale, en accord avec le Président de la Chambre des Députés qui communiqua l’information aux groupes parlementaires.

Quelle ne fut pas la surprise quand le citoyen nommé fut M. Fritz Alphonse Jean qui ne figurait pas sur la liste. Selon une opinion très partagée, il était recommandé par l’Initiative Citoyenne du Cap-Haïtien et par une organisation de droits humains. Un sentiment de trahison traversa une majorité de parlementaires, et en conséquence, la perception que Fritz Jean émanait du même secteur politique que le Président Privert diminua ses chances de ratification. L’accord du 6 Février prônait un premier ministre de consensus pour éviter toute tentative partisane d’influencer les élections de la part du gouvernement. De fait J. Privert a créé les conditions pour renvoyer Fritz Jean au Parlement. Ce qui a été fait le 20 Mars. Cette attitude soulève des questions légitimes. Privert veut-il faire passer le temps pour ne pas organiser les élections ? Ou Est-ce une politique d’usure de Privert pour affaiblir le pouvoir Législatif et tenter de le dissoudre ? Cette approche mènera-t-elle à la perte de Privert ? Une chose est certaine la stratégie médiatique de Privert pour discréditer le parlement a échouée a cause des alliances politiques mis a jour par ses nominations au Palais.

Jocelerme Privert s’est trahi
Les trois conférences de presse de J. Privert, son discours bilan et plusieurs décisions politiques ont révélé clairement qu’il n’est pas intéressé à finaliser les élections. Le refus de nommer les membres du Conseil Electoral Provisoire, alors qu’il a les noms depuis dix jours est impardonnable. Sans parler de ses manipulations de nombreux secteurs pour désigner des gens à lui au CEP.  Vingt-huit organisations de droits humains ont voté pour choisir un des trois candidats  pour les représenter au CEP. Le premier désigné a obtenu dix-huit votes, le second dix votes et le troisième candidat M. Sainthubert a reçu zéro vote.

Au lieu de designer le premier, Privert a joué avec le POHDH (Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains) pour choisir Sainthubert. Il a fait la même chose avec les syndicats et quatre autres secteurs relevant de l’article 289 de la Constitution désignant les secteurs qui doivent déléguer des membres au CEP.  Quand dans son discours M. Privert a déclaré qu’il « voulait combler le vide à la Cour de Cassation », nombreux sont ceux qui ont compris sa manœuvre politique pour consolider son pouvoir.  Des quinze ministres nommés dans le cabinet ministériel, 13 sont du parti Vérité et 3 proches de Fanmi Lavalas, loin du consensus recherche.

En résumé, la crédibilité du Président intérimaire Jocelerme Privert a été sérieusement discréditée par les comportements suivants : les manœuvres de politisation de la Police Nationale, les interférences dans le pouvoir judiciaire, les anomalies dans les consultations avec les Présidents des deux chambres pour choisir le PM, les violations répétées de l’autorité constitutionnelle du Premier Ministre Evans Paul et des membres de son gouvernement, les demandes d’argent dans les ministères et la banque centrale violant les lois sur la fonction publique et ainsi que sa tentative visant a créer un environnement favorable à une chasse aux sorcières. Par ailleurs, outre toutes ces manipulations dont personne n’est dupe, un autre élément explique son échec au Parlement. Il s’agit de son insistance à mettre en place un Conseil Electoral Provisoire parallèle portant le nom de Commission de Vérification, dans le but inavoué d’annuler les élections et de générer un nouvel accord qui lui permettrait de rester au pouvoir pour deux ans, changer la Constitution et nommer Jacky Lumarque Président.

Les Options de Privert ?
Pour rétablir la confiance, le Président intérimaire Jocelerme Privert peut faire trois choses :

Premièrement, il peut nommer aujourd’hui lundi 21 mars, par arrêté, les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé de finaliser les élections.
Deuxièmement il peut consulter les trois groupes parlementaires de la Chambre des Députés et les deux groupes du Sénat pour rapidement statuer sur le choix d’un Premier Ministre de consensus que le parlement ratifierait en quarante-huit heures.

Troisièmement : Demander une prolongation de deux semaines pour rattraper le temps perdu.


En dehors de ces options Privert, tout effort pour essayer de négocier un nouvel accord politique avec deux ou trois proches de sa famille politique, pour rouler tout le monde, il sera force de démissionner et laisser la Présidence. Il faut aussi constater le manque de jugement du leadership politique de la MINUSTAH qui a accompagné Privert dans ce forcing suicidaire. Quelque chose doit changer à ce niveau. En attendant il est fort possible que les deux candidats a la Présidence qualifies pour le second tour lancent leur campagne ce Jeudi 24 Mars conformément a l'accord du 6 Février, un mois avant les élections.

Sunday, February 7, 2016

Haiti: No President – What’s Next? by Stanley Lucas

The term of President Michel Martelly ended today, February 7. Because the Constitution does not provide a process for power transition when elections are not finalized, Haitian political and international actors have convened for the past two weeks to discuss how to move forward given the power vacuum. Several scenarios were on the table: an agreement among the three branches of government that Martelly remain in office, like former President Preval did in 2011, to complete the elections (despite calls of the opposition to ouster him); install the non partisan President of the Supreme Court or a judge of this court, as was done successfully under the 1990 and 2006 electoral crises; or, have the Prime Minister (or a newly appointed Prime Minister) oversee a three month transition. Various political parties and organizations put forward another 28 proposals for the transition each of them with their own Provisional President and Prime Minister.

Given the Haitian’s political parties inability to reach a consensus on a path forward on their own, the Organization of American States (OAS) sent a mission to Haiti last week to facilitate a dialogue among political actors for the transition and finalize the elections. Some of the actors wanted a coup. An agreement was brokered and the implementation starts today. The agreement includes:                  
       1.     President farewell speech in parliament (Feb. 7)
       2.     Parliament will acknowledge the void of the Presidency (Feb. 7)
       3.     Parliament will inform the Haitian people about how a Provisional President will be selected (Feb.7)
       4.     Parliament will name a bicameral commission to work on the selection process; citizens will be able to submit their names to the commission (Feb. 7)
       5.     Parliament will vote for a new Provisional President (TBD)
       6.     After the new President is sworn in, s/he:
a. Confirm the current Prime Minister of consensus or name a new one
            b. Write to various sectors of Haitian society, in accordance with Article 289 of the   
            Constitution, to form a new Provisional Electoral Council in order to organize the runoff of the elections on April 24 – the date set by the agreement under the auspices of OAS and the Democratic Charter (Feb. 11)

Without disciplined implementation, this agreement has the potential to lead Haiti into permanent instability. If parliament chooses a politician instead of a non-partisan Supreme Court judge, Haiti is in for trouble. Undoubtedly, a politician who becomes President overnight without the vote of the people will try to stay in power for at least three years by annulling the elections, dissolving parliament and changing the constitution. Historically, Supreme Court Judges have always followed the laws and the Constitution to the letter and eschewed partisan politics. Several political leaders are hesitant about the President of the Supreme Court because they claim he has a family relationship with Jude Celestin, one of the candidates qualified for the runoff. This is unverified.

Meanwhile sectors linked to political violence are taking advantage of the power vacuum by creating an unstable environment in order to seize power. Aristide sent into the streets two different types of operators. First, his main spokeperson, Gerald Gilles, has been vocally advocating that Aristide should be provisional President. They know clearly that the Constitution precludes him from serving another term because he has already served two. Second, the presence of members of Haiti’s disbanded army in the streets of Port-au-Prince two days ago fueled the fire. Aristide tried to take advantage of this situation by disguising his chimeres (violent political operators from the Lavalas party) as former military during their attack on a transfer banks and a police precinct in the town of Arcahaie, 30km from Port-au-Prince. 

Aristide historically has used these chimeres to carry out kidnapping and drug trafficking in order to finance the party. Most of these actors have been apprehended by the US Drug Enforcement Agency and tried in the US. According to various testimonies from Arcahaie the person linked to this attack is a chimere named Pa Bouke. The goal was to create more tension between the populace and the members of the disbanded army. Martelly, for the past four years, has refused to include the members of the disbanded army into the country’s new defense force oriented toward reconstruction. In the upcoming days, the country should expect in to see similar violent actions from the Aristide camp. In the face of the heightened violence, MINUSTAH, the UN mission in Haiti, has been completely ineffective in maintaining security.

In addition to the violence, we are already seeing an increase in corruption and political pay offs. Since yesterday, there is an full scale assault on the newly convened parliament by the economic cartel known as the Groupe de Bourdon, former President Rene Preval, the drug cartels, Aristide and others – all trying to buy the presidency.  Preval like Aristide is constitutionally precluded. All those efforts toward the transition are weakened by a surfacing scandal involving the President of the Senate, Jocelerme Privert. Many around the country are calling for his removal because he falsified the amended constitution in 2009 according Haitian newspapers and radios who investigated the issue and is responsible for the La Scierie massacre in Saint Marc when he was Minister of the Interior.

Without support from the international community to isolate the perpetrators of violence and corruption from the system, this – or any – brokered agreement is doomed for failure and Haiti will slip back into chaos for a decade or more. The OAS should actually leverage the Democratic Charter and conduct an investigation identifying the damaging actors and remove them from the process. The OAS did this successfully in 2001 when Aristide’s Lavalas burned down political parties headquarters. They should also continue to foster the dialogue between the democratic actors willing to sit at the table and negotiate in good faith. And finally, they should ramp up their support for the electoral process by increasing technical assistance to the CEP and strengthening the electoral observation mission.


The situation is fragile and the stakes are very high. Haiti has some slight momentum in the past five years addressing the dire economic, political and social situation of the country. Yet the Haitian political system and Haitian political actors are unable to foster the democratic process on their own. To protect the people of Haiti, the international community will need to step in, yet again, to support democracy.