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Tuesday, October 25, 2016

Les Elections du 25 Octobre 2015: Une analyse pour comprendre le blocage des anarcho populistes par Stanley Lucas

En ce 25 octobre 2016, l’heure est propice à une analyse du blocage du processus électoral qui a suivi la fin du mandat légal du président Martelly. Depuis lors un groupe de sénateurs a procédé à une série de blocages électoraux et a développé une stratégie de sabotage des solutions de conciliation. Il en a résulté une dégradation de la situation politique, au milieu des jeux dangereux d’un groupe de politiciens. L’étendue de la tragédie provoquée par le cyclone rend dérisoire ces manipulations et magouilles qui ne correspondent absolument pas aux urgences et aux attentes du pays.

Le processus électoral de 2015 a débuté en 2011 quand Michel Martelly a demandé aux Présidents des deux Chambres du Parlement de participer à la création du Conseil Electoral Permanent (CEP).

Un amendement problématique
À l’époque, les présidents des deux Chambres Simon Desras et Levaillant Louis Jeune réclamaient la publication de la constitution amendée, comme condition pour s’engager dans la formation du CEP.  Plusieurs secteurs de la société étaient opposés à la publication de cet amendement à cause de la falsification réalisée par le Sénateur Jocelerme Privert. L’amendement fut finalement publié le 19 Juin 2012.

 Martelly accepte le CEP d’exception
Quelques jours plus tard le 9 Juillet 2012 le Président Martelly écrit aux Présidents des deux Chambres pour leur demander de communiquer le nom des trois délégués devant représenter le pouvoir Législatif  au CEP.  Simon Desras rétorque que la formation du CEP n’est pas une priorité pour les sénateurs. Un mois plus tard Desras affirme qu’il est opposé à la formation d’un CEP permanent et propose un CEP d’exception, plus précisément un CTCEP (College Transitoire du Conseil Electoral Permanent). Trois journalistes ne donneront jamais à Martelly le bénéfice du doute.

Martelly acceptera la proposition des sénateurs à travers la signature d’un Accord. Les parlementaires attendront trois mois pour la mise en œuvre de l’Accord, alors que, le 5 Avril 2013, le Pouvoir Judiciaire désigne ses trois membres pour compléter le CEP qui rentrera en fonction le 19 Avril 2013.

Stratégie de blocage électoral de la part de Desras
Malgré tout, le double jeu de Desras contre les élections continue avec la complicité du Sénateur Moïse Jean-Charles à travers deux déclarations.  Assoiffé de pouvoir, Desras fera de nouvelles exigences en échange du vote de la loi électorale.  Martelly acceptera les nouvelles demandes à travers l’Accord El Rancho qui sera signé entre les partis. Ayant respecte sa part de l’Accord, Martelly transmettra au parlement le 31 Mars 2014 les amendements à la loi électorale proposé par le Comité de Suivi de l’Accord d’El Rancho au parlement en vue d’être votés en urgence. Le 2 Avril, les députés votent à l’unanimité l’amendement de la loi électorale comme convenu dans l’Accord d’El Rancho. La loi électorale transmise au Sénat depuis le 4 Avril est bloquée par six sénateurs. Après vingt jours de blocages de la loi électorale, le Président Martelly écrit au Sénat pour encourager le vote de la loi votée a l’unanimité par la Chambre des Députés. Le Président du Sénat, Simon Desras qui avait proposé le CEP d’exception ou CTCEP change encore sa position. Cette fois, afin de bloquer et retarder le processus électoral, il propose la formation d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) selon l’article 289 de la constitution.

Martelly répond au Président du Sénat lui rappelant les longues étapes et les concessions consenties depuis 2012 et les engagements pris lors de l’Accord El Rancho. Pas question de retourner en arrière dans l’esprit de bloquer l’organisation des élections.  On apprendra que l’ensemble des manouvres de Desras avait pour objectif de renverser le Président Martelly dans l’espoir qu’il deviendrait Président Provisoire de la république. Le blocage des élections, la demande de soldats Chilien au Président du Senat de ce pays pour renverser le gouvernement constitutionnel, le montage fait sur le cadavre du Juge Jean Serge Joseph et des accusations chaque semaine sans preuve dans la presse font partie de ces efforts.

Martelly résiste au sabotage électoral de certains sénateurs
Conformément à la constitution et à l’Accord d’El Rancho, le Président Martelly, n’ayant reçu aucune objection des deux pouvoirs, confirme leurs membres au CEP à travers un arrêté. Ils seront installés dans leurs fonctions le 9 Mai 2014. Deux nouveaux membres seront installes le 17 Juillet. Nous sommes déjà en Août, cinq mois après le vote de la loi électorale à l’unanimité par la Chambre des députés. C’est le moment que choisissent six sénateurs pour bloquer le vote de la loi électorale au Sénat et pour empêcher l’organisation des élections. Inquiet, le CEP écrit au Président de la république pour l’informer de la nécessité du vote de la loi électorale pour l’organisation des prochaines élections et de la difficulté de respecter la date du 26 Octobre si ce n’est pas fait. De son côté, Desras décide de changer sa tactique politique de blocage. Dans une lettre au Président Martelly le Sénateur Desras reconnaît sa difficulté à faire fonctionner le Sénat et à faire voter la loi électorale. Martelly lui répond qu’il attend un signal clair du Sénat de leur volonté d’organiser les élections à travers le vote de la loi électorale.

Harcèlement sénatorial et dégradation de l’environnement politique
Face à cette guérilla menée par des sénateurs pour bloquer le fonctionnement électoral de l’État, l’environnement politique se dégrade. Parmi de nombreux partis politiques qui voulaient renverser Martelly, trente-cinq partis et regroupements politiques exigent des élections cette année. Bien que six sénateurs soient responsables de ce blocage, des éléments de la presse l’attribuent à Martelly. Le Conseil Permanent de l’Organisation des Etats Américains annonce dans une déclaration que L’Exécutif Haïtien, la Chambre des Députés ont respecté leurs engagements afin de faciliter l’organisation des élections mais que jusqu’à cette date le Sénat n’avait entrepris aucune action. Martelly essaie une énième tentative : il invite les six sénateurs de l’opposition á une rencontre au Palais National le 1er septembre. Dans leur obsession de blocage du processus électoral les sénateurs ne répondront pas à l’invitation, sauf Desras le malin…

Tentatives de conciliation et concessions gouvernementales
Confrontée à ce blocage, l’Ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, Samantha Powers fera des déclarations au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour demander au Sénateurs de remplir leurs responsabilités constitutionnelles. Plusieurs chefs de file du Congrès des Etats Unis écriront pour encourager les sénateurs à voter la loi électorale afin de faciliter l’organisation des élections en Haïti. Martelly pour sa part renouvellera son invitation aux sénateurs obstructionnistes. Pour sa part l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) proposera, qu’en échange du vote de la loi électorale, les parlementaires resteront en poste jusqu’au prochaines élections malgré la fin de leur mandat. Finalement, Martelly lance le 22 Septembre une troisième ronde de consultations et dialogue entre les acteurs politiques d’Haïti. Il déclare qu’il est prêt à de nouvelles concessions dans le cadre de ce dialogue avec l’opposition. Ce dialogue durera 10 jours, du 25 septembre au 8 Octobre. Il donnera naissance à deux nouveaux accords : la formation d’un nouveau CEP et le contrôle du gouvernement par l’opposition.

Coup d’État institutionnel et sabordage électoral
Ce coup d’État forcera la démission du Premier Ministre Laurent Lamothe, sans un vote du parlement et l’installation d’un nouveau Premier Ministre Evans Paul sans ratification. L’opposition prendra aussi le CEP qui aura à sa tête Pierre Louis Opont. C’est le CEP de l’opposition qui organisera les élections du 9 Août et du 25 Octobre 2015. Les élections du 9 Août 2015 étaient caractérisées par des irrégularités, fraudes et la violence de quatre-vingt-cinq partis politiques. Selon les rapports des journalistes et des radios d’Haïti, la journée électorale du 25 Octobre 2015 était, à part quelques petits dérapages, parfaite.  Plusieurs leaders politiques ayant conclu qu’ils n’avaient pas gagné parce qu’ils n’avaient pas reçus de procès verbaux, privilèges réservés aux candidats classés premier et deuxième, conformément au décret électoral, décidèrent de saboter les élections.

 Sans la moindre contestation légale et formelle, une campagne de sabotage des élections fut lancée par Jude Célestin, Moïse Jean Charles et Maryse Narcisse à travers des subterfuges. Ils seront aidés dans cette campagne destructrice par quatre journalistes.

Jude Célestin joue au « qui perd gagne »…
 Jude Célestin a perdu et est classé second à cause de plusieurs erreurs. Jude Célestin et ses alliés décidèrent de prendre le processus en otage en réclamant la mise en place d’une Commission d’évaluation Electorale, ce qui constituait une demande inconstitutionnelle.  Les constituants de 1987 voulaient à tout prix éviter l’interférence de l’Exécutif dans la gestion du processus électoral. Martelly accepta les desideratas de Jude et ses allies.  Jude utilisa les recommandations de cette commission qu’il réfutait pour faire de nouvelles demandes.  


Le coup mortel fut donné au processus électoral suite aux déclarations de Danton Léger la nuit du 21 au 22 Janvier quand des commandos ont attaqué treize centres de votes qu’ils ont pillés et brûlés, ainsi que le Lycée flambant neuf Anacaona de Léogane.  L’Organisation des Etats Américains (OEA) à travers sa Mission d’Observation Electorale ne fera aucun rapport sur cette violence politique. Face a cette violence Martelly signera un Accord qui ouvrira, sans élections, la porte de la Présidence a l’opposition. Le Calendrier de cet Accord prévoyait l’organisation des élections présidentielles le 14 Mai et la fin de mandat du Président Provisoire le 14 Juin 2016. Dans la nuit du 13 au 14 Février l’Assemblée Nationale organisa une élection au second degré pour choisir un Président provisoire de la république. Les trois candidats Edgard Leblanc, Jocelerme Privert et Dejean Belizaire étaient tous d’anciens présidents de l’Assemblée Nationale.  Apres un deal avec Leblanc, Privert fut élu Président provisoire de la république. Il mit de cote son deal avec Leblanc et décida de saboter l’accord en choisissant un Premier Ministre de sa famille politique, Fritz Jean. Privert fut ramené à la raison par le parlement qui donna un vote de confiance à Fritz Jean. Ce fut une défaite frappante pour Privert qui commençait à réafficher ses tendances antidémocratiques. Privert était implique dans le massacre de la scierie selon des organisations de droits humains, l’armement des gangs du kidnapping en 2004 quand il était le Ministre de l’Intérieur et la falsification de la constitution comme sénateur de la république. Malgré le signal sans équivoque du parlement Privert et le Secrétaire General de la Présidence Anthony Barbier initièrent un processus de manipulation pour prendre le contrôle du nouveau Conseil Electoral qui allait être nomme. Ces manipulations pour construire un CEP partisan débutèrentau sein du secteur droits humains et continua avec plusieurs autres secteurs mentionnes dans l’article 289 de la constitution. Une fois le CEP en place, Privert se servira de LéopoldBélanger, le Président du CEP, pour nommer une Commission Présidentielle de Vérification, communément appelée par la population Commission de Falsification pour manipuler les résultats des élections de 2015. Son objectif politique était d’éliminer le candidat gagnant des élections de 2015. Malgré les manipulations Privert ne réussit pas son coup avec la Commission de Vérification dont le rapport est truffe d’erreurs factuelles et légales. Face a cet échec il décidera unilatéralement avec des complicités de l’Initiative de la Société Civile (ISC), d’annuler les élections espérant qu’a travers la manipulation et les magouilles qu’il pouvait obtenir un résultat diffèrent. Privert plonge dans ses magouilles pour se maintenir au pouvoir n’organisa pas les élections ni le 14 Mai 2011 ni a la fin de son mandat le 14 Juin 2016.  De la manipulation du processus électoral en faveur de son camp politique,  à la corruption, aux abus de pouvoir, aux menaces de violences, l’affaire des Cayes, dut faire face aux violations des droits humais, aux nominations illégales et à la gestion… de l’état.

Jocelerme Privert, l’homme au bilan catastrophique
Le bilan de Jocelerme Privert à la fin de son mandat le 14 Juin est une catastrophe. Sa corruption de quelques militants de droits humains n’a pas pu enterrer ces violations. Depuis la fin de son mandat le de facto, Privert est l’objet de poursuites judiciaires pour usurpation de titre et violations de la constitution après sa décision de se maintenir au pouvoir au delà de la date constitutionnelle.

 La fin de son mandat n’est pas seulement reconnue par le Corps Législatif et le pouvoir judiciaire mais aussi par la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme. Son dossier est actuellement à la Cour d’Appel. Président illégal et de facto depuis le 15 Juin Privert tire les ficelles pour l’exécution du coup d’État électoral souhaité.  Les menaces sur huit superviseurs électoraux qu’il essayait de récupérer déclenchent la sonnette d’alarme. L’invention du poste « Observateurs Communautaires » non prévu dans le décret électoral  est immédiatement combattu par le PHTK devant les tribunaux et a dû être annulé.

Cafouillage et tripatouillage, comme mode de fonctionnement
La nomination de deux statisticiens de la Commission présidentielle de Vérification, comme Directeur et Directeur adjoint du centre de tabulation du CEP est sans précédent, parce que donnant le contrôle du centre de tabulation des résultats des élections au palais présidentiel. Les magouilles entourant le processus d’authentification de l’ONI est rejeté par le CEP dans le but de voler des centaines de milliers de cartes électorales au bénéfice du candidat favori de Privert qui est en bas dans les sondages.

C’est dans ce contexte que se préparaient les élections du 9 Octobre qui ont dû être annulées à cause de l’ouragan Mathieu. Le dernier sondage  avant le 9 Octobre donnait Jovenel Moise gagnant avec 54% suivi de Jude Célestin 23%, Moise Jean Charles 12% et Maryse Narcisse 7%. Un an plus tard, le 25 Octobre 2016 la victoire de 2015 de Jovenel Moise n’est que renforce. Nombreux sont qui se demandent pourquoi les anarcho populistes ont fait tant de torts aux pays. Les résultats qu’ils espéraient changer demeurent.

Suite à une évaluation réalisée après le passage de l’ouragan Mathieu, de 1567 centres de vote, 194 ont été endommagés, soit 12.5% du total des centres. Sur cette base le CEP de Berlanger avait prévu d’organiser ces élections le 30 Octobre selon l’information qu’il a communiquée aux partis politiques, lors d’une réunion récente. Sous pression politique de Privert, Berlanger a changé la date pour le 20 Novembre.

Bien compté, mal calculé : l’incompréhension des besoins réels d’Haïti

Le fait de ne pas savoir comment changer les chiffres des sondages donne de sérieux maux de tête à Privert. Malgré la publication de l’Arrêté convoquant le peuple dans ses comices, Privert essaie de développer une stratégie du chaos en utilisant le parti Fanmi Lavalas. Ils espèrent qu’en fomentant la violence et l’instabilité politique il y aura moyen d’annuler les élections et de créer un environnement favorable à l’installation d’un gouvernement provisoire pour deux ans, afin de pouvoir changer la Constitution sans le vote du peuple. C’est-à-dire quelque chose qui causerait la révolte générale dans le pays.  Haïti, pour régler ses problèmes urgents et dramatiques a besoin de stabilité et de dirigeants constitutionnels ayant reçu le suffrage populaire que seules les élections peuvent légitimer.

Friday, February 13, 2015

Tentative d'escroquerie ou de coup de force au Sénat d'Haïti? par Stanley Lucas


Après une décision étrange du juge Bredy Fabien à la Chambre des référés, le mercredi 11 février, le juge de paix Fred Marie Legerme, accompagné de l’ancien sénateur Simon Desras, s’est rendu au Sénat, pour signifier à l’institution que le mandat de ce dernier n’a pas pris fin.

Une décision judiciaire suspecte
Le Président du Sénat, Andris Riche a confirmé l’information qui a été remise au secrétariat général. Riche doit s’informer sur les détails de ce dossier qui semble être en attente. Etant donné que l’Etat haïtien va en appel, la décision étrange du juge Fabien, qui a donné préséance d’une carte administrative du Sénat sur le Moniteur, n’est pas définitive. Le Sénat doit laisser le dossier suivre son cours avant de se prononcer. Pour le Sénat, Desras est toujours un ancien sénateur, jusqu’à décision finale de la justice. En général le sénat valide les pouvoirs d’un sénateur sur la base des résultats publiés dans le Moniteur. Est-ce que la décision suspecte d’un juge peut changer les résultats des élections et prolonger le mandat d’un sénateur ? Quelles sont les implications de cette aventure provoquée par l’association Desras-Fabien?

Etrange tentative de prolongation de mandat
En Haïti les élus sont informés de leur fonction et de la durée de leur mandat, à travers la publication des résultats du Conseil Electoral Provisoire (CEP) dans le Journal Officiel de la république, « Le Moniteur ».  Le 21 juillet 2011, le Moniteur publiait son numéro 81, annonçant que Simon Desras était élu comme deuxième sénateur du département du Centre, c’est-à-dire pour 4 ans.  En décembre dernier, le sénateur Desras reconnaissait que son mandat et celui de neuf autres sénateurs prendrait fin en Janvier 2015. Il préconisait alors leur maintien en poste à travers une prolongation. Pourquoi cette contradiction aujourd’hui ?

Le goût illimité du pouvoir: une drogue politicienne
Desras a pris goût au pouvoir et il a du mal à l’abandonner. Selon la conception du pouvoir en Haïti, il correspond parfaitement au profil de l’homme qui, s’il avait les moyens, aurait accouché d’une nouvelle présidence à vie. Son plan pour prolonger illégalement son mandat n’est pas nouveau. Sa première tentative pour préparer le terrain ne date pas d’hier.  En mai 2012, le sénateur Desras avait proposé de prolonger de deux ans le mandat de dix sénateurs dont le mandat était terminé. Il s’agit des sénateus suivants : Youri Latortue, Edmonde Supplice Beauzile, Michel Clérié, Nenel Cassy, Kely Bastien, Jean Rodolphe Joazile, Evallière Beauplan, Anacacis Jean Hector, Yvon Buissereth, et Joseph Lambert. La conférence des Présidents du Sénat ainsi que les sénateurs en instance de départ avaient décidé de rejeter le 8 Mai 2012 cette proposition de Desras car elle était illégale et inconstitutionnelle. Depuis lors, il aurait dû comprendre mais ces politiciens aveuglés par le pouvoir deviennent fous et perdent complètement le sens des réalités. Cette tentative d’escroquerie ou de coup de force au sénat de la république (1) doit être éclaircie par une enquête approfondie. Le juge Bredy Fabien doit répondre à beaucoup de questions et l’action de Simon Desras doit être comdamnée. 

(1)  Ici faut-il comprendre :
-  Tentative d’escroquerie ou de coup de force tentée au sein du Sénat
- Tentative d’escroquerie ou de coup de force contre le Sénat

Monday, April 28, 2014

Pourquoi le Président du Senat d’Haïti Simon Desras a-t-il peur des élections? par Stanley Lucas


Depuis 2012 le Sénateur Simon Desras fait de son mieux pour bloquer l’organisation des élections démocratiques en Haïti. Le Sénat a toujours fait partie de toutes les discussions devant aboutir a la mise en place du CEP pour organiser les élections en Haïti. Quand le Président Martelly a propose d’institutionnaliser le système électoral par la mise en place d’un CEP permanent c’est le Sénateur Desras et ses allies au sénat qui se sont opposes a cette proposition. Ce sont eux qui ont propose le CTCEP le 7 Novembre 2012 et qui a permis l’accord du 14 Novembre 2012. C’est encore le sénateur Simon Desras qui a propose l’article 7 de l’Accord politique d’El Rancho pour changer si l’un des pouvoirs le voulait un membre du CEP.  C’est le sénateur Desras qui a donne le mandat au sénateur Steven Benoit pour signer l’Accord Politique qui ouvre la voie à l’organisation des élections. C'est lui qui avait déclaré qu'une fois les dix noms pour la Cour Superieure des Comptes dans le Moniteur, le il signerait l'Accord et respecterait ses engagements, pour plus de details klike la: https://soundcloud.com/haiticherie/audio-simon-dieuseul-desras L’ensemble des partis ayant signe l’accord ont respecte la signature donnée. Il revenait au Senat de voter l’amendement de la loi électorale après le vote massif de la chambre des députés. Aujourd’hui que le sénateur Desras et ses allies écrivent a l’Exécutif pour recommencer a zéro le processus de formation du CEP est un signe patent de mauvaise foi pour être charitable. Est-ce que la chambre des députés, les pouvoirs judiciaire et exécutif accepteront de remettre le CEP a cette société civile donc un secteur politique que nous connaissons bien qui a été maitre dans la manipulation des élections a travers 14 CEP provisoires sours leur contrôle? Quel est le raisonnement derrière ces efforts absurdes? Le contrôle du CEP? Deux arguments contredisent cette approche. Le premier c'est que les membres actuellement au CEP ont été désignés par les trois pouvoirs de l'état. Dans ce contexte c'est un CEP équilibré. N'est-ce pas Desras et ses allies qui ont introduit cette formule dans l'amendement de la constitution de 2012? Le second, c'est qu'il est impossible de voler des élections comme Fanmi Lavalas, Lespwa et l'INITE savaient le faire avec le contrôle du CEP de 1995 a 2010. Les élections du 28 Novembre 2010 sont une preuve concrète. Preval et l'INITE malgré la mainmise sur le CEP n'ont pas pu impose Jude Celestin comme President en Novembre 2010. Le peuple est descendu dans les rues pour défendre son vote.

Selon les analystes le blocage vient du fait que le Sénateur Desras et ses collègues Lavalas croient que s’il n’y a pas d’élections le Président Michel Martelly devra démissionner pour lui céder la place comme Président Provisoire de la république. La nouvelle constitution amendée en 2012 prévoit que si le Président constitutionnel de la république n’est plus en fonction c’est le Président du Senat qui le remplacera. Le plan de Desras une fois a la tête de l'Etat sera de remettre le pouvoir a son parti Fanmi Lavalas a travers des élections truquées. Ce que Desras n’a pas comprit dans ce raisonnement théorique absurde c’est que son mandat a prit fin depuis le 14 Janvier 2014. Si l’Accord d’El Rancho qui a prolonge son mandat n’existe plus il ne peut pas être Président Provisoire de la république. Ce serait plutôt le Vice Président du Senat qui est encore légalement sénateur de la république. Pour être clair il n’y aura pas de coup d’état et non plus de Président Provisoire. Ceux qui veulent le pouvoir iront aux élections avec le gouvernement constitutionnel. Et pour qu'il y ait des élections en 2014 la machine électorale devrai être mise en branle de façon irréversible d'ici le 15 Juin.

La chronologie suivante vous offre une idée des excuses utilisées par le Sénateur Desras et ses allies dans leurs tentatives de blocage de l’organisation des élections en Haïti. Il est tantôt contre le CEP permanent pour proposer un CTCEP d’exception pour ensuite proposer des modifications lors de l'Accord d'El Rancho et enfin réclamer un CEP provisoire qui n’existe plus puisque les transitions provisoires de la constitution notamment l’article 289 qui permettaient cette mise en place ne sont plus la depuis l’amendement de 2012. Les journalistes devraient les questionner sur la légalité et l’approche antidémocratique de leur stratégie puisque la documentation de la chronologie suivante vient d’eux.

·        8 Mai 2012: Echec de la tentative du Sénateur Simon Desras de prolonger le mandat des dix sénateurs élus pour deux ans. Ses collègues sénateurs ont rejeté sa proposition de prolongation la trouvant illégale et inconstitutionnelle. Pour plus de détails Klike la: http://www.haitilibre.com/article-5590-haiti-politique-pas-de-prolongation-des-mandats-des-senateurs-sortants.html
    17 Mai 2012: Publication de l'amendement de la constitution
    3 Juillet 2012: Installation par le President Martelly pour la premiere fois apres vingt cinq ans de constitution des membres du Conseil Superieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ). Pour plus de détails klike la: http://www.alterpresse.org/spip.php?article13053#.U2oq-7_a5PM
·        9 Juillet 2012: Le Président Martelly demande au Présidents des deux chambres de choisir les trois membres devant représenter le pouvoir Législatif au CEP. Pour les détails klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-cep-9-juillet-12
·        19 Juillet 2012: La formation du CEP pour organiser les prochaines élections n’est pas une priorité pour les sénateurs de la république. Pour plus de détails klike la: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21135&action=print
·        14 Aout 2012: Le Président du Senat Simon Desras s’oppose à la formation d’un CEP permanent et propose un CEP d’exception. Pour plus de détails klike la: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21236
·        7 Novembre 2012: Le sénateur Simon Desras et ses allies les sénateurs de l’opposition proposent la formation d’un CTCEP: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21565
·        26 Décembre 2012: Suite a la proposition de Simon Desras et de ses allies sénateurs, le Président de la république accepte leurs propositions a travers un accord signe entre l’Exécutif et le Législatif. Pour les détails klike la: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21725&action=print
·        28 Décembre 2012: Le Président du Senat Simon Desras demande l’application de l’Accord pour la formation du CTCEP: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21730
·        7 Mars 2013: La commission bicamérale chargée de designer les représentants du Législatif au CTCEP a tenu sa première séance de travail deux mois après les déclarations du Sénateur Desras. Pour plus de détails klike la: http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21904
·        5 Avril 2013: Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) désigne ses trois membres au CTCEP. Pour plus de détails klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-du-cspj-trois-3-membres-au-ctcep-1
·        19 Avril 2013: Installations des neuf membres du Conseil Électoral (CTCEP). Pour plus de détails klike la : http://radiokiskeya.com/spip.php?article9530
·        12 Juillet 2013: Le Sénateur Moise Jean Charles membre de Fanmi Lavalas comme le Sénateur Simon Desras donne deux réponses qui prouvent qu’il sont contre l’organisation des élections en Haïti. Sur la radio Scoop FM suite a une question lui demandant comment il allait gagner les élections, il a répondu qu’il travaillait pour obtenir le chaos. Sur radio Signal FM le 13 Juillet il affirme que le Président Aristide et le parti Fanmi Lavalas ne veulent pas des élections en Haïti. A. https://soundcloud.com/haiticherie/haiti-plan-senateur-moise-jean   B. https://soundcloud.com/haiticherie/moise-jean-charles-fanmi
·        Mars 2013: Près de huit mois après la lettre du Président Michel Martelly le Président du Senat Simon Desras fait de son mieux pour ralentir la formation du CEP. Pour plus de détails klike la: http://www.haitilibre.com/article-8125-haiti-ctcep-les-3-representants-designes-du-parlement-toujours-pas-confirmes.html
·        15 Mars 2013: Le parlement désigne ses trois membres pour le CTCEP. Pour plus de détails klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-du-corps-legislatif-3-representants-au-ctcep-25780578
·        14 Mars 2014: Signature de l’Accord d’El Rancho. Le sénateur Simon Desras au cours des négociations a exige que chaque pouvoir ait la possibilité de garder l’ensemble des membres du CEP ou de changer au maximum un membre s’il le désire. Cette clause a été introduite a l’article 7 de l’accord signe par l’Exécutif, le Parlement et cinquante partis politiques. Pour plus de détails klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/accord-del-rancho-original
·        1 Avril 2014: L’Exécutif remplit l’ensemble de ses obligations dans l’Accord d’El Rancho notamment : a. la publication des dix membres de la Cour Supérieure des Comptes b. la publication de la loi électorale c. la publication de la loi sur les partis politiques d. la publication des résolutions non contraignantes du Senat dans le journal officiel le Moniteur e. La nomination du cabinet d’ouverture.
·        2 Avril 2014: Les députés votent l’amendement de la loi électoral comme convenu dans l’Accord d’El Rancho. Pour plus de détails klike la : http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=23904
·        8 Avril 2014 : Six sénateurs bloquent le vote de la loi électorale devant permettre l’organisation des élections
·        21 Avril 2014 : Le Président Martelly presse les sénateurs a voter la loi électorale. Pour plus de détails klike la : http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=24037
·        27 Avril 2014: Le Président du Senat Simon Desras qui avait propose le CEP d’exception ou CTCEP change encore sa position. Pour bloquer et retarder le processus le électoral il propose cette fois la formation d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP) selon l’article 289 de la constitution qui n’existe plus. L’amendement de 2012 a mis en veilleuse toutes les dispositions transitoires de la constitution de 1987. Pour plus de détails klike la: http://radiokiskeya.com/spip.php?article10083
   
     Conclusion
     Trois catégories d'acteurs politiques ne veulent pas d'élections en Haiti
      1. A analyser les résultats des neuf élections de 1995 a 2010 ces leaders ou partis politiques opposes a l'organisation des élections en 2014 n'ont jamais reçus plus que 1% dans le passe. On retrouve quelques uns dans le MOPOD. Par exemple la dernière fois que le PNDPH de Turneb Delpe a gagne un poste de sénateur c'était en 1990. Depuis lors ce regroupement politique, le PNDPH,  n'a jamais fait plus que 1% aux élections. C'est la même chose pour le parti PLB qui a obtenu un poste de senteur avec Renaud Bernadin en 1995. Depuis lors le parti n'a jamais réalisé plus que 1% aux élections. Les partis BOURAD et PLAH qui font partie du MOPOD n'ont jamais fait non plus un score supérieur a 1% aux élections. C'est ca le MOPOD
     2. Les partis Fanmi Lavalas, Lespwa devenu INITE sont toujours opposes a l'organisation d'élections en Haiti s'ils n'ont pas le contrôle du CEP et de la machine électoral pour changer les résultats des élections. Ils ont vole les élections de 1995 avec le President du CEP Anselme Remy qui était a leur service. Ils ont tente de voler les élections du 6 Avril 1997 en essayant de changer les résultats des élections avec les membres du CEP qu'ils avaient sous leur contrôle. Le Premier Ministre Rosny Smarth avait bloque les résultats fabriques et refuser de les publier. Il a du démissionner et c'est ce qui a entraine la crise de 1999 et la dissolution du parlement par Rene Preval le 11 Janvier 1999. Plus tard en 2000, ils ont menace de mort le President du CEP Leon Manus responsable de l'organisation des élections du 21 Mai pour le forcer a publier les résultats fabriques par le Palais National. Manus a préféré prendre l'exil au lieu de publier les résultats fabriques par Jean Bertrand Aristide. Leon Manus est un héros de la démocratie. Voici la lettre qu'il a publie sur ces menaces: http://www.windowsonhaiti.com/bbs/messages/583.html En 2009 l'INITE volera les differents postes aux élections sénatoriales et fera de on mieux pour voler les élections du 28 Novembre 2010. Mais le peuple s'est soulevé contre le coup d'état électoral de l'INITE et de Preval. Lavalas et l'INITE n'iront jamais aux élections s'ils n'ont pas le contrôle de la machine électorale. Ils comptent sur leurs allies a Washington pour prendre le contrôle de la machine électorale.
     3. Les sénateurs et députés qui n'ont pas répondu aux attentes de leurs mandants durant leur mandat ont peur d'aller aux élections. Nombreux sont les sénateurs et députés qui n'ont rien réglé pour les populations de leur circonscription et département. Ils savent qu'ils n'ont aucune chance de gagner des élections. Ils s'appuient sur deux tactiques, le contrôle de la machine électorale et essaient de créer une crise politique pour prolonger leur mandat.

      Face a cette réalité des décisions doivent être prises pour mettre en branle le processus électoral d'ici le mois de Juin sinon nous rentrons dans une période d'instabilité politique qui durera au moins vingt ans.

Tuesday, April 1, 2014

Haïti: Rétrospective politique du mois de Mars 2014 par Stanley Lucas


Le mois de Mars 2014 est marqué par les faits suivants : l’anniversaire de la constitution de 1987 et l’assassinat du leader politique Mireille Durocher Bertin, la signature de l’Accord Politique entre une cinquantaine de partis politiques, le Sénat, la Chambre des Députes et le Président de la République, la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur Haïti, l’audition de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme sur le dossier des apatrides de la République Dominicaine, la publication de l’autopsie du Juge Jean Serge Joseph, la décision du Département d’Etat de bloquer le procès des victimes du Choléra contre la MINUSTAH et l’Organisation des Nations Unies aux Etats Unis d’Amérique, le débat sur l’Ile-à- Vache, la tentative de déstabilisation de la Police Nationale, le Carnaval National, les affrontements entre Lavalas, l’altercation du Sénateur Wencesclass Lambert, les exactions du Député Arnel Belizaire et la séquestration des employés de l’ONA.


Publication des noms  des membres restants de la Cour Supérieure des Comptes dans le journal officiel le Moniteur

Le Sénat d’Haïti a l’autorité constitutionnelle de choisir les membres de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif. Le Président de la République, selon ses prérogatives constitutionnelles, analyse les choix conformément à la constitution avant de les publier dans le journal officiel ou de faire objection à ces choix. Le Président de la République, dans ces cas-la, avait fait des objections par rapport aux noms soumis  et avait demandé au Sénat d’apporter des clarifications. Pour consulter la lettre du Président Martelly :  http://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-prez-martelly-cour-superieur-des-comptes  
Suite à des échanges de correspondance entre le Sénat de la République et la Présidence, les clarifications nécessaires ont été apportées sur le dossier. Sept noms avaient été publiés dans un premier temps et trois autres après. Cette publication dans le Moniteur a ouvert la voie pour la signature de l’Accord National parce que le Sénateur Dieuseul Simon Desras, Président du Sénat de son état, avait déclaré qu’une fois les noms publiés dans le Moniteur, il le signerait. Ecoutez : https://soundcloud.com/haiticherie/audio-simon-dieuseul-desras

L’Accord Politique National
Promu par le Président de la République et géré par son Eminence, le Cardinal Chibly Langlois, ce Dialogue Politique National lancé depuis plus de trois mois a pris fin. Quatre catégories d’acteurs politiques tournaient autour de cet exercice :

1. Ceux qui étaient contre le dialogue et réclamaient le départ du Président Martelly. Dans cette catégorie on trouve le MOPOD, L’INITE, le RNDP, PNDPH, PLH, PDCH, BOURAD et quelques groupes de la Société Civile. Cette catégorie comprend trois segments qui sont opposés aux élections:
a. Ceux qui depuis 1990 réalisent 1% aux élections ;
b. Ceux qui avaient l’habitude de voler les élections à travers un Conseil Electoral qu’ils contrôlaient ;
c. Et enfin ceux qui étaient au pouvoir et dont le mandat a pris fin mais n’ont aucun bilan à présenter à la population, donc sont incapables d’être réélus.
3  2. Ceux qui sont entrés dans le dialogue pour le saboter. Dans cette catégorie, on peut mettre Fanmi Lavalas.
    3. Ceux qui sont entrés sans condition dans le dialogue, à savoir : FUSION, OPL, KONTRAPEPLA, LAVNI etc.
    4. La politique étant un jeu d’intérêts, on retrouvait aussi sur la table du dialogue les acteurs politiques venus défendre leurs intérêts partisans. Parmi eux on peut noter :
a. Ceux qui voulaient une élection cette année ;
b. Ceux qui voulaient deux élections ;
c. Ceux qui voulaient un gouvernement d’ouverture ;
d. Ceux qui voulaient un gouvernement de consensus ;   
e. Ceux qui voulaient la publication de la loi électorale pour la prolongation de leur mandat qui    
    a expiré depuis le 14 Janvier 2014 ;
f. Ceux qui voulaient la publication de la loi sur les partis politiques ;
g. Ceux qui voulaient la publication des noms pour la Cour Supérieure des Comptes et du  
Contentieux Administratif.
h. Ceux qui voulaient la publication dans le Moniteur des résolutions non contraignantes du  
Sénat de la République.


Le 14 Mars 2014, une cinquantaine de partis politiques, le Parlement, notamment le Sénateur Stevens Benoit mandaté par le Sénat suite à la décision prise le 27 Février, le Député Stevenson Thimoléon, Président de la Chambre des Députés et le Président de la République signent un Accord Politique qui ouvre la voie à l’organisation des prochaines élections, soit le 26 Octobre prochain. Après les concessions qui ont permis de trouver un consensus, l’Accord prévoit un gouvernement d’ouverture et une élection cette année.  L’Accord a été bien reçu par la grande majorité de la population. Pour plus de détails et une idée de l’Accord consultez le lien suivant : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/accord-del-rancho-original.

Le Comite de Suivi s’est déjà mis au travail pour l’application de l’Accord. Sa rencontre avec le Sénat a permis de trouver une solution rapide par rapport au contenu de l’article 12 dudit Accord, ainsi que le travail technique à faire dans la loi électorale pour l’organisation des élections. Consultez : http://radiokiskeya.com/spip.php?article10052 .  


De son côté, l’Exécutif a publié les résolutions non contraignantes du Sénat dans le journal officiel le Moniteur, transmis au Sénat la loi électorale pour les modifications nécessaires, entamé l’évaluation de ses membres au Conseil Electoral. Enfin, il est en train de finaliser le Cabinet d’Ouverture.


Le secteur privé et de nombreux secteurs de la vie nationale, ainsi que la communauté internationale ont salué l’Accord.  En même temps, le Sénateur Riché presse les parlementaires à modifier la loi électorale. Consultez le lien suivant : http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=23869.
Une chose est certaine, les secteurs opposés à l’organisation des élections vont faire de leur mieux pour saboter l’Accord et créer un environnement de chaos où la violence règnera en maître. On se souvient des deux déclarations du Sénateur Moise Jean Charles affirmant que cette équipe n’était pas intéressée aux élections mais plutôt au chaos. Ecoutez : https://soundcloud.com/haiticherie/haiti-plan-senateur-moise-jean.

Etant donné que le temps passe vite à cause des dilatoires de ceux qui sont opposés aux élections, le Comité de Suivi a demandé aux acteurs politiques et aux institutions concernées d’accélérer l’implémentation de l’Accord, chacun en ce qui le concerne. Pour lire la correspondance du Comité de Suivi pour l’application de l’Accord, consultez:


La République Dominicaine et le dossier des apatrides

Suite aux deux réunions bilatérales entre Haïti et la République Dominicaine, le gouvernement de la République Dominicaine avait pris des engagements pour régulariser le dossier des milliers de Dominicains d’origine haïtienne victimes de la révocation de leur nationalité. Malheureusement, les Dominicains n’ont pas respecté leur parole. Le Ministère des Affaires Étrangères de la République d’Haïti a dans un communiqué fait état de ses préoccupations et rappelé aux officiels Dominicains qu’ils n’ont pas respectés les engagements pris. Voir le communique : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/rd-note-de-presse-27-0220142.

Lors de la réunion des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CARICOM, le Chairman de l’Organisation, S.E.M. Ralph Gonsalves, a déclaré qu’il attendait une solution sur le dossier ayant rapport avec la sentence 168-13 rendant apatrides des milliers de Dominicains. Les leaders des pays de la ​CARICOM ​ont réitéré leur appel à la République Dominicaine lui demandant de corriger une décision de sa Cour Constitutionnelle qui a révoqué la citoyenneté de milliers de citoyens Dominicains​ d'origine haïtienne. Parallèlement, le Vice-Président des Etats Unis, Monsieur Joe Biden, qui devait visiter la République Dominicaine le 16 Mars 2014, avait prévu d’exprimer les préoccupations de la Maison Blanche sur ce dossier.  Malheureusement sa visite a du être annulée. A Washington, la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) a entendu trois panels sur cette situation en République Dominicaine. Voir : http://www.oas.org/en/iachr/sessions/docs/Calendario-150-audiencias-en.pdf  Un groupe formé d’Haïtiens et de Dominicains avait fait le déplacement pour défendre les droits des Dominicains d’origine Haïtienne affectés par la sentence 168-13.

Réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur Haïti

Le 24 Mars le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’est réuni pour recevoir le rapport du Secrétaire Général sur Haïti. Le rapport a été présenté par Madame Sandra Honoré, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Haïti. Le rapport et les débats ont mis l’accent sur les progrès enregistrés dans le pays, les défis et la reconfiguration de la MINUSTAH. Pour les vidéos de cette présentation, consultez les deux liens suivants :
3. Pour le rapport écrit, consultez le lien suivant : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/haiti-rapport-conseil-de-securite-24-mars-2014

Après la réunion, Madame Honoré a été questionnée par la presse internationale. Elle a reçu plusieurs questions sur la responsabilité des Nations Unies dans la propagation du choléra en Haïti et sur l’impopularité de la MINUSTAH. Pour plus de détails, consultez ce lien :
Un rapport sur les options de configuration de cette mission est aussi disponible. Lien suivant : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/rapport-apres-reunion-conseil-securite-24-mars.

Autopsie du Juge Jean Serge Joseph

Finalement, le Coroner de Montréal a publié le résultat de l’autopsie du Juge Jean Serge Joseph. La conclusion est qu’il est mort d’une mort naturelle. On se rappelle combien plusieurs politiciens haïtiens avaient annoncé à la radio que le juge avait été empoisonné par le Président de la République et le Premier Ministre. Ce rapport a pu confirmer deux choses : La première, c’est que des politiciens avec leur mensonge auraient pu causer de gros torts au pays. La seconde, la presse ne prend pas le temps de vérifier si les informations diffusées sont justes. Pour plus de détails sur l’autopsie du juge, cliquez sur le lien suivant : http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/201403/11/01-4746728-un-juge-canado-haitien-mort-de-cause-naturelle-conclut-le-coroner.php  Malgré la publication de cette information qui vient démentir de façon cinglante les politiciens accusateurs, aucun journaliste n’a demandé aux menteurs de présenter des excuses aux autorités et à la nation. Au contraire, dans ce même ordre d’idées, un Sénateur fit circuler une rumeur selon laquelle un complot était prévu où cinq (5) Sénateurs auraient été payés pour démissionner du Parlement. L’objectif, selon lui, serait de paralyser définitivement le Sénat de la République. Personne ne lui a demandé d’où il tenait cette information. Cliquez ici : http://metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=23756

Ile-à-vache

Le projet «Destination Île-à-Vache», mis en œuvre par le Ministère du Tourisme, est une initiative du Gouvernement Haïtien destinée à mettre en valeur l’un des plus beaux joyaux des Caraïbes. Le projet vise à attirer des investissements privés nationaux et étrangers dans l’Ile pour en faire une destination touristique, selon une approche de développement intégral. L’objectif final du projet «Destination Île-à-Vache», c’est de développer un tourisme durable se basant sur les pratiques de l’écotourisme. Ce qui permettra à l’île de maintenir son intégrité culturelle, à savoir les écosystèmes et la diversité biologique tout en favorisant le développement économique et social des communautés. Consultez ce lien pour plus de détails sur le projet : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/haiti-tourisme-ile-a-vache  

Le media en ligne Tout-Haïti, pour saboter le projet, a fait courir le bruit que le gouvernement haïtien avait arrêté un policier qui défendait les intérêts des citoyens de l’Ile à Vache, lesquels risquent de se faire dépossédés de peurs propriétés. Pourtant, le policier en question est un déserteur, parce qu’il avait tué un citoyen à Delmas 2. Comment un policier en poste au Commissariat de Portail-Léogâne, objet d’une enquête pour meurtre, se retrouve-t-il à l’Ile-à-vache ? Les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’il travaille pour un groupe de dealers de drogue jamaïcains. Depuis le retour des institutions de l’Etat sur l’Ile-à-Vache, les dealers de drogue se sentent menacés dans leur trafic. Selon les premiers indicateurs, ces dealers auraient monnayé les activités du policier concerné, chargé par eux de semer la pagaille sur l’Ile. Cependant, le projet intégré a bien pris soin de s’assurer que les intérêts des citoyens de l’Ile soient protégés. Il s’assure aussi que ces citoyens soient intégrés au projet de développement de l’Ile pour leur permettre de bénéficier des opportunités économiques qui se présenteront.

Décision du Département d’Etat de donner l’immunité aux Nations Unies et bloquer le procès des victimes Haïtiennes du choléra à New-York

Le Département d’Etat américain a pris la décision d’intervenir dans un tribunal de New-York en vue d’interdire les poursuites judiciaires contre la Mission des Nations Unies en Haïti, la MINUSTAH, en faveur des victimes du choléra en Haïti. Le Département d’Etat affirme que la MINUSTAH dans ses accords avec Haïti bénéficie de l’immunité diplomatique. Donc, ses membres ne peuvent faire l’objet de poursuites par-devant la justice. Consultez Pour plus de détails :
Elus et avocats Haïtiens-Américains aux Etats Unis, choqués par cette décision, s’étaient mis à examiner l’accord entre le gouvernement haïtien et les Nations-Unies dans le but de trouver un mécanisme leur permettant de poursuivre les Nations-Unies devant les tribunaux américains. Ce mécanisme existe bel et bien dans l’accord, ont-ils affirmé, mécanisme permettant une réaction des Haïtiens en cas de désaccord avec la Mission. Sauf qu’il semble n’avoir pas encore été utilisé.

Rappelons que, selon plusieurs études scientifiques, les soldats népalais de la Mission des Nations Unies en Haïti sont responsables de la propagation de l’épidémie. Même l’ancien Président Bill Clinton avait reconnu dans la presse américaine que la MINUSTAH est responsable de la propagation de l’épidémie. Le choléra a tué sept mille cinq cents (7500) Haïtiens et en a contaminé près de huit cent mille (800.000). Haïti aura besoin de Deux Milliards Sept Cent Millions de dollars américains (USD 2, 700.000.000.00) pour éradiquer ce fléau. Un montant dont le pays ne dispose pas, évidemment. Les autorités onusiennes depuis l’épidémie n’ont jamais présenté aucune excuse au peuple Haïtien. Elles font de leur mieux pour ignorer le sujet ou préfèrent parler des  efforts qu’elles auraient déployé dans ce domaine.

Affrontements entre différents secteurs du Parti Fanmi Lavalas

Une crise de confiance totale s’est établie entre le directoire et différentes personnalités du parti Fanmi Lavalas qui veulent prendre la direction du parti et écarter Aristide, d’une part ; d’autre part, entre le directoire et la base du parti. Aristide et sa doublure, Dr Maryse Narcisse, se sont opposés à toute idée de réforme et d’élections d’un nouveau leader à la tête du parti. Nombreux sont les cadres nationaux au sein du parti qui pensent que c’est leur tour d’émerger et de prendre le contrôle de Fanmi Lavalas. Ils condamnent l’actuel leader pour sa responsabilité dans le trafic de la drogue, les demandes d’occupations militaires étrangères, la corruption et le kidnapping. Nombreux sont aussi ceux qui ont été écartés ou expulsés, mais veulent prendre leur revanche et reprendre la place qui leur est due après tant d’années de lutte. Pour mener cette lutte et garder le contrôle, Aristide utilise plusieurs doublures. Apres avoir expulsé Moïse Jean Charles avec l’aide de Narcisse, il a utilisé l’ancien Sénateur contesté, Gérald Gilles, pour l’attaquer et le discréditer. L’interview suivante donne une idée de l’ambiance, voir : https://soundcloud.com/haiticherie/lob-y-ak-joure-nan-fanmi.
En plus de cette lutte pour éliminer des personnalités du directoire, Aristide veut démanteler la direction du FOPARK au niveau de la base pour cause de rébellion. Malgré l’accord fragile mis en œuvre par Yves Crystallin de LAVNI, des initiatives sont en cours aux fins de détruire le FOPARK et se débarrasser des contestataires d’Aristide au niveau des bases. Dans l’application de son plan, Aristide avance à grande vitesse vers la finalisation d’une série de congrès régionaux sans participation réelle des autres secteurs du parti Fanmi Lavalas.
Le torchon brûle aussi entre les hommes de INITE, d’anciens Lavalassiens au service de Préval, qui continuent de lutter pour affaiblir Aristide et les Aristidiens. Rappelons que depuis 2006, Préval et INITE ont maintenu Aristide en exil en Afrique du Sud et écarté Fanmi Lavalas des élections de 2009 et 2010. Ceci avait permis à Préval et à INITE de récupérer de nombreux activistes du parti Lavalas dont John Joël Joseph, Dieuseul Simon Desras, Moise Jean Charles, Jean Baptiste Bien-Aime et consorts. Au sein de l’aile dure Aristidienne, ces hommes sont considérés comme des traîtres qui doivent payer.

Dans ce contexte, au niveau stratégique, Aristide va essayer de noyer ses opposants Lavalassien dans la lutte anti-Martelly en les forçant à le rejoindre. La tactique sera l’élimination progressive jusqu'à l’écart de la menace des jeunes loups du mouvement Lavalas et la mise à l’écart de INITE. Ainsi, prévoit-il des éliminations physiques qu’il mettra sur le dos du pouvoir Martelly, ainsi qu’il avait fait avec Amyot Métayer qui s’était révolté contre son leadership après avoir été son allié. Amyot Métayer fut exécuté brutalement. En attendant, ceux qui ne pouvaient pas attendre cette révolution démocratique dans Fanmi Lavalas, ont formé leur propre parti. C’est le cas de Yves Crystallin pour LAVNI ; Rudy Heriveaux, KONFYANS ; Leslie Voltaire, ANSANB NOU FO ; et Yvon Neptune, AYITI POU AYISYEN pour ne citer que ces exemples.

Vingt-septième anniversaire de la constitution de 1987 amendée

La célébration de la constitution se fait dans un environnement incertain. Nombreux sont ceux qui parlent d’un amendement sans savoir ce qu’il faut amender et sans grande préparation.  Ils sont nombreux aussi à n’avoir pas oublié la falsification de l’amendement de la constitution par INITE en 2009 et 2010. Consultez ce lien pour plus de détails : http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/12/le-president-de-la-republique-ne-peut.html.
Malgré la volonté du Président Martelly, Haïti célèbre la constitution sans armée, sans Conseil Electoral Permanent et sans souveraineté. Au niveau de la mobilisation Lavalassienne, plus d’un se demande comment ceux qui violaient la constitution et les droits humains hier, sans avoir demandé pardon au peuple, osent prendre la rue en son nom ? En plus du renforcement des initiatives déjà entamées antérieurement, l'administration du President Martelly a pris toute une série de mesures d’application de la Constitution qui sont mises en œuvre pour la première fois depuis son adoption. On peut citer, à titre d’exemples:

  1. La composition du Gouvernement sous l’Administration Martelly est toujours conforme au principe du quota d'au moins trente pour cent (30%) de femmes reconnu à tous les niveaux de la vie nationale, notamment dans les services publics (art 17.1).
  2. La gratuité de l'enseignement, des  fournitures classiques et du matériel didactique à la disposition des élèves au niveau de l'enseignement fondamental (art 32.3).
  3. La mise en place du  Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, lequel est chargé de l’administration et le contrôle du Pouvoir Judiciaire, exerce sur les magistrats un droit de surveillance et de discipline, et qui dispose d'un pouvoir général d'information et de recommandation sur l'état de la magistrature (art 184.2).
  4. La présentation régulière du projet de loi de finances dans les délais et les formes prévues (art 217 à 233).


Dix-neuvième anniversaire de l’assassinat de Mireille Durocher Bertin


Toujours pas de justice pour cette héroïne tuée en plein jour. Le 28 Mars 1994, Mireille Durocher Bertin, un militant politique, avait été assassinée par des officiels et des sbires au service du gouvernement haïtien d’alors. Selon les informations qui circulent, les ordres pour l'exécution de Me. Bertin venaient directement du Président constitutionnel de la république, Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate, mère de 4 enfants en bas âge, fut tuée de quinze balles. Eugène Junior Ballairgeau qui était aussi dans le véhicule, criblé de balles, avait perdu aussi la vie. Consultez ce lien pour plus de détails : http://solutionshaiti.blogspot.com/2013/03/28-mars-2013-assassinat-de-mireille.html 
Dix neuf ans après, toujours pas de justice pour Mireille Durocher Bertin.

La tentative de déstabilisation de la Police Nationale

Depuis plus de vingt ans, le parti Fanmi Lavalas est opposé à l’institutionnalisation de la sécurité publique en Haïti. Pour les idéologues de ce mouvement, les forces de sécurité doivent être affaiblies et mises au service de leur pouvoir et leur agenda politique. Pour comprendre consultez cette analyse du Sénateur Rosny Mondestin : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/plan-de-chimerisation-de-la-pnh
Depuis l’arrivée de Michel Martelly au pouvoir, des efforts énormes ont été consentis pour professionnaliser la police en l’épurant des kidnappeurs, des dealers de drogue et des policiers corrompus. La professionnalisation de la Police Nationale d’Haïti durant ces 29 derniers mois a donné de très bons résultats. Le kidnapping est passé de 700 par mois à 3, les saisies de drogue ont augmenté et la police intervient sur les lieux de crimes avec efficacité tout en tenant compte des droits fondamentaux de chaque citoyen. Cette semaine, avec pour objectif la déstabilisation de l’institution, le sénateur de INITE John Joël Joseph a porté sans preuve des accusations graves contre l’image du Directeur Général de la Police Nationale, M. Godson Aurelus. http://www.youtube.com/watch?v=gIiL-sLsTBo Selon des analystes en matière de sécurité qui connaissent l’environnement, le sénateur Joseph à travers ces déclarations essaie de créer des divisions au sein de la PNH et provoquer des affrontements entre les autorités constitutionnelles de la République et la police.

L’objectif est de créer une implosion, comme cela avait été fait avec les petits soldats contre les officiers de l’armée d’Haïti. Ce phénomène avait suscité l’anarchie au sein de l’institution militaire et l’avait considérablement affaiblie. C’est ce qui avait permis sa dissolution par Aristide en 1995.  Le Directeur Général Aurelus a vite contredit ces déclarations mensongères et fantaisistes, consultez :
Malgré ces attaques du sénateur John Joël Joseph pour déstabiliser la Police Nationale, les efforts continuent en vue du démantèlement des gangs, notamment de la base Galil dirigée par Sonson la Familia : http://www.youtube.com/watch?v=pRoG64tVt9s#t=36  
Les supporters des kidnappeurs ont toujours tenté de saboter et d’affaiblir la Police Nationale d’Haïti au profit des bandes armées au service de Lavalas. Pour une meilleure compréhension, consultez : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/haiti-histoire-des-bandes-armees

La prise d’otages à l’ONA par des Agents de Sécurité contrôlés par le secteur anarcho-populistes
Depuis l’arrivée de Bernard Dégraff comme Directeur Général de l’ONA, cette Institution de l’Etat subit la pression de plusieurs secteurs :
a.     Ceux qui veulent avoir accès aux fonds de l’institution ;
b.     Ceux qui l’ont pillée au cours des vingt (20) dernières années et qui voudraient enterrer les rapports accablants disponibles, prêts à démontrer qui sont les voleurs.  Pour plus de détails sur les pertes de l’institution considérés comme des vols ou détournements, cliquez ici : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/perte-ona-vol-detounement-vol
c.      L’institution s’est mise au service des petites marchandes à travers un nouveau système de crédit à bas taux d’intérêt. Cela soulève la hargne de deux (2) ou trois (3) éléments du secteur des affaires qui profitaient des taux d’intérêts élevés pratiqués sur le marché. Pour plus de détails, cliquez ici : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/haiti-ona-en-chiffres
d.     Les corrompus révoqués qui rêvent de reprendre leur place.

Cette affaire a commencé depuis avril 2013 quand le Directeur Général de l’Institution a été convoqué au Sénat. Selon les informations qui circulent, un montage avait été mis en place où des Agents de Sécurité du Sénat joints aux corrompus révoqués de l’ONA devaient agresser le Directeur General, M. Degraff. Lors de sa présentation au Sénat, en violation des lois de la république, des règlements internes du Grand Corps et des provisions constitutionnelles, le Directeur Général de l’ONA, Monsieur Bernard Dégraff a été violemment agressé. Cliquez ici : http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/9318-haiti-corruption-le-directeur-general-de-lona-physiquement-agresse-et-menace-de-revocation  
Cette agression avait entrainé la réaction immédiate du Secrétaire Général de la Primature. Cliquez ici : http://ayitinews.com/bernard-degraff-agresse-la-primature-hausse-le-ton/ 
Dans le cadre des principes de l’État de droit  indispensables à  la bonne marche de toute société démocratique, la Primature avait demandé que des mesures punitives soient arrêtées contre les responsables de ce forfait. Mais rien n’a été fait.
Suite à cette agression, M. Dégraff a porté plaintes par devant les autorités judiciaires compétentes le 30 Avril 2013. Cliquez ici : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/haiti-ona-plainte-apres-lagression  
Dans le même contexte, il a aussi écrit une lettre au Président du Sénat en date du 13 Mai 2013 pour lui rappeler l’engagement qu’il avait pris de sanctionner les coupables de cette violence. Cliquez ici : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/lettre-president-senat

Cette semaine les anarcho-populistes sont revenus à la charge dans le but de prendre le contrôle de l’ONA et recommencer à piller les biens de l’institution. On a suivi les montages à la radio, l’action illégale du député Arnel Bélizaire et les attaques bidons de kadejak. Plus que jamais les anarcho-populistes entendent démanteler l’Etat.

Les actions illégales et violentes du député Arnel Belizaire

Encore une fois, le député Arnel Belizaire s’est mêlé à des actes de violence et s’en est pris à la justice et à la police haïtiennes. Cette fois, le député Belizaire accompagné de bandits lourdement armés, contrairement aux lois de la République, a débarqué  au parquet où il a pénétré et libéré de force des citoyens de la République des mains de la justice et de la police. Consultez : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/129032/Le-depute-Arnel-Belizaire-libere-de-force-des-gens-sous-le-controle-du-parquet.html  
Le Ministère de la Justice a protesté contre cette action illégale et antidémocratique. Consultez : http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article10051
Ce n’est pas la première fois que le député Arnel Belizaire fait parler de lui. consultez son profil : http://www.haitian-truth.org/qui-est-le-depute-arnel-belizaire-jean-vertueux/  
Il est aussi responsable des actes de violence au Bureau des Postes d’Haïti.
Consultez cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=8kyvVs-ODas  et au Parlement. A voir : http://www.youtube.com/watch?v=3jLIWxklIys
Il existe au Parlement Haïtien quatre ou cinq députés qui croient à la violence. consultez : http://solutionshaiti.blogspot.com/2013/05/les-parlementaires-et-la-violence.html

Altercation entre le Sénateur Wencesclass Lambert


Dans le Sud’ Est le Sénateur Wenceclass Lambert a eu une altercation avec le Daniel Theodore. Daniel Theodore aurait reçu deux coups de poing au visage. Suite aux réactions contrairement a Arnel Beizaire le Sénateur Lambert s’est excuse et s’est mis a la disposition de la justice, pour plus de détails klike la : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/128562/Le-senateur-Wencesclass-Lambert-sexcuse-et-se-met-a-la-disposition-de-la-justice.html


Le Carnaval 2014 aux Gonaïves, Artibonite
Le carnaval est une fête socio-culturelle nationale où les orchestres en profitent pour faire passer, dans certains cas,  leur message politique. Cette année le Carnaval National a eu lieu aux Gonaïves. L’organisation de cette fête culturelle a forcé les autorités locales à travailler en vue de répondre aux besoins de centaines de milliers de citoyens décidés à fêter dans la ville historique de l’indépendance. Des efforts considérables ont été déployés au niveau du secteur privé intéressé par le tourisme et le logement pour accueillir les fêtards. Au niveau de la sécurité il y a eu très peu de violences. Consultez : http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/129197/Peu-de-violence-policiere-au-carnaval-national-de-cette-annee-dixit-Marc-Wilkens-Jean.html
Les retombées économiques sur la ville sont palpables en attendant d’avoir un rapport détaillé des autorités compétentes. Le carnaval a suscité d’importants débats politiques autour des orchestres devant participer au défilé carnavalesque.

Note Personnelle en guise de conclusion
Plusieurs stations de radios ont cité mon nom comme prochain Ministre de l’Intérieur. Ceux incapables d’entamer des débats rationnels et proposer des solutions aux problèmes de notre pays préfèrent se jeter dans des attaques personnelles mensongères. L’un d’eux, un sénateur de la république du Nord'Est, m’accuse d’être a l’origine de citoyens tues dans le Nord’ Ouest d’Haïti. Ce qui est absolument faux et une totale fabrication. Je remercie le journaliste Cyrus Sibert pour son courage et la réponse donnée a cause de la perception que radio Vision 2000 ne voulait pas me donner la possibilité de répondre a ces mensonges et montages. Pour la lire son texte, consultez : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/le-droit-de-reponse-de-stanley-lucas-sur-radio-vision-2000-par-cyrus-sibert Je vous invite a écouté ma réponse au sénateur Jean Baptiste Bien Aime et mon opinion sur plusieurs sujets d'actualité, consultez:     https://soundcloud.com/studio21fm/stanley-lucas-invite-du-jour
A cause de ce genre de pratique ou des personnes accusent a coups de mensonges des professionnels plus de 83% des compétences du pays sont a l’étranger, laissant la place aux anarcho populistes incompétents et corrompus. La démocratie reconnaît la nécessité d’une compétition politique entre adversaire politique sur les dossiers de al république. Ce genre d’assassinat de caractère souvent présent  et toléré par la presse ne fait pas partie du jeu démocratique.


Pour lire les rétrospectives politique des mois de Janvier et Fevrier 2014 klike la: