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Sunday, October 15, 2017

Jean Bertrand Aristide, les anarcho populistes et le Groupe Blackout les hommes de l'occupant par Stanley Lucas

"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger" (Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2017 c’est le départ de la MINUSTAH négocié par Michel Martelly et Laurent Lamothe avec le Secrétaire General Ban Ki-moon.

Apres avoir perdu des élections en 2015, les anarcho populistes de Pitit Desalin, MOPOD, une partie de Vérité, le candidat à la présidence de LAPEH et Fanmi Lavalas ont sabote le processus électoral pour prévenir la publication des résultats. Ils espéraient qu’avec la fin du mandat constitutionnel de Michel Martelly le 7 Février 2016, ils auraient pu avec l’installation de l’un des leurs comme Président provisoire defacto  changer, manipulation politique aidant, le résultat final en reprenant ces élections. Sou la Présidence defacto de Jocelerme Privert de Fanmi Lavalas, malgré l’appui subtil d’allies internationaux caches dans l’ombre, les votants d’Haïti à travers un second vote en 2016 reléguaient ces partis anarcho, Lapeh, Fanmi Lavalas, Pitit Desalin dans la minorité. Jovenel Moise et le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK) gagnaient ces élections à tous les niveaux, local, municipal, législatif et Présidentiel. Depuis l’annonce du retrait les forces politiques anarcho populistes  et leurs allies économiques qui sont responsables des demandes d’occupations récentes d’Haïti avec la violence ont essaye de maintenir la présence en Haïti de la mission onusienne. Fanmi Lavalas, Pitit Desalin, le MOPOD, une composante du parti Vérité et le Groupe Blackout depuis trois semaines sont engages dans une violence systématique qui n’a rien a voir a celle d’une opposition démocratique. L’excuse du budget n’est pas arrive a cacher leur projet réel de coup d’état contre le régime démocratique sorti des élections de 2015 – 2016. Les négociations et compromis trouves entre le gouvernement et les secteurs sociaux, notamment les syndicats sur les questions budgétaires ont mis a nu le projet putschiste anarcho populiste qui repose totalement sur la violence. Apres avoir échoué dans leurs premières tentatives de coup d’état les anarcho populistes sont-ils à la recherche d’une tutelle?


Malgré les tentatives de violences de ces Conze c’est avec la tète haute que le gouvernement de Jovenel Moise et la cinquantième Législature assument la fermeture de la MINUSTAH et préparent la transition. Pour la première fois depuis 1994 le parlement a demande au pouvoir exécutif de respecter les principes constitutionnels en soumettant a la ratification du parlement l’accord devant permettre a la MINUJUSTH d’être présente en Haïti pour appuyer la reforme de la justice. C’est une bonne première qui évitera au pays l’héritage lourd laisse par la MINUSTAH. Cette mission a laissée une épidémie de cholera qui a tue neuf mille Haïtiens, contamines plus de 900,000 sans parler des viols des enfants, de femmes et d’hommes. Le Secrétaire General des Nations Unies avait promis de dédommager les neuf mille familles qui ont perdu des proches dans l’épidémie, jusqu'à présent rien n’a été fait. Même les fonds promis pour éradiquer cette bactérie tardent à venir. Haïti a même du se battre plusieurs années pour que finalement les Nations Unies reconnaissent leur responsabilité dans la propagation de l’épidémie. Pour ces raisons et à cause de ce jeu hypocrite les Nations Unies sont impopulaires en Haïti. C’est dans ce contexte qu’ils veulent établir la MINUHUSTH qui est déjà appelé par les Haïtiens la Mission de l’Injustice des Nations Unies en Haïti.


Pourtant en 2016, l’indignation était partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide souillaient encore une fois la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire. 


Après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et chaque année pendant vingt deux ans durant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre et le jour de la bataille de Vertières le 18 Novembre, ces traites anarcho populiste, assassinaient une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert du secteur Lavalas, Moise Jean Charles de Pitit Desalin, le Groupe de Blackout et leurs allies politiques dans le parti Vérité et le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agent Dominicain.


Aujourd’hui, il y a vingt quatre ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt quatrième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt quatre ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
 
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée.
Conze a siyen CharlemagnePeralteman e li rele sa "ti dezod"
 La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapport du FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
 
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991.
 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande d'Aristide
C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil.
 Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.



Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.

Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple. 
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA).


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman
 La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide remerciant au Pentagon le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004

Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-16 tout en négociant son retrait définitif.

15 Octobre 2017 fermeture de la MINUSTAH


Thursday, October 15, 2015

Jean Bertrand Aristide l’homme des occupants par Stanley Lucas

Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger (Antenor Firmin)


Aujourd’hui, il y a ving et un ans Jean Bertrand Aristide President constitutionnel d’Haiti debarquait en Haiti avec l’aide des troupes etrangeres qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt-et-unième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt et un ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haiti
 Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée.  
Conze siyen e li rele sa "ti dezod"
La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapport du FBI.
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
Debarquement des marines a PaP en 1994 sur demande D'Aristide
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes etaient a Tabarre pour commemorer le coup d’etat illegal du 30 Septembre 1991. C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de securite autour de lui, la peur sur son visage, qui presentait Maryse Narcisse comme le candidat a la presidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de receuillement pour tous ceux tombes pour la democratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique.
Des tanks américains sur la pelouse du Palais National d'Haiti
 L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil. Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.
Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.

Merci Aristide 

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple.

Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir.
An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman
 Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA). La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.

2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.


Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide remerciant au Pentagone le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haiti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haiti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004


Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-14 tout en negociant son retrait definitf.

Tuesday, December 9, 2014

Haiti Democracy: Rewarding Violence? By Stanley Lucas


On April 1, the Haitian House of Deputies voted unanimously for the Electoral Law paving the path to organize Legislative and Municipal elections. All that remains is the Senate vote. Yet, 255 days and counting, and there has been no vote. A group of six radical senators have refused to sit for quorum. They know what everyone else knows: the majority of the senators will vote in favor of the law. These six senators are undermining Haiti’s very hard fought democratic gains over the past few decades. But their intentions run much deeper than that. Their stated goal is to return the country to an environment of violence, chaos and instability in order to organize a coup d’état against the Martelly Administration. Five of the six senators are from Aristide’s party Fanmi Lavalas. And even more concerning are reports that Aristide and the six senators are reaching out to Russian President Valdimir Putin to help them with the autogolpe (coup d’etat).


The Martelly Administration has received an unprecedented level of support and validation for their efforts to organize the elections.  On August 27, the Permanent Council of the Organization of American States (OAS) declared that “the Executive Branch and the House of deputies have fulfilled the commitments made in the El Rancho Agreement to facilitate the organization of the elections but noted to date that the Senate has not done anything”. This resolution came after President Martelly invited 50 political parties and duly mandated representatives of both houses of parliament into a long political dialogue resulting in a series of political concessions known as the El Rancho Accord. The far-reaching concessions included opening the government to the opposition despite the fact that they do not have a majority in either chamber of parliament. Specifically, President Martelly gave the opposition full control of Haiti’s High Administrative Court and control of the electoral body, known as the CEP. While the six senators claim that they have no representation in the CEP, the current President is the Senate representative.


At the UN, on September 11, US Ambassador and President of the Security Council Samantha Powers strongly condemned the actions of the six senators: “Many of Haiti’s elected leaders have worked tirelessly to seek a political compromise and have offered meaningful concessions toward that end, including with regard to the composition of the electoral council and the cabinet. But a group of six senators seems intent on holding elections hostage to partisan concerns, even going so far as to prevent a debate on the Electoral Law. Legislators in a democracy have a responsibility to defend their constituents’ rights. But when elected officials take advantage of democracy’s checks and balances to cynically block debate and elections altogether, they stand in the way of addressing citizens’ real needs.”  

Unfortunately, the UN mission in Haiti, MINUSTAH, appears to be ambiguous in their position if not actually encouraging protests due to some personal political allegiances. This is remarkable in that MINUSTAH has previous focused squarely on supporting a secure environment and facilitating the electoral process.


In the US, on September 16, a bi-partisan group of Democratic and Republican Representatives and Senators wrote a letter to the President of the Haitian Senate urging a vote: “As elected representatives of the Haitian people, we are sure you and your colleagues share the conviction that free, fair, and credible elections are an indispensable tenet of any democracy. Haitians, like all citizens in a democracy, have a right to express their will through regular and timely elections for their government representatives. That is why we are deeply concerned that the Haitian Senate has been unable to pass the requisite legislation to authorize elections this year. We believe that Haitians deserve better than to have this fundamental democratic right continually delayed. We are deeply concerned that should the protracted political impasse continue, Haiti’s standing as a stable democracy could be at risk. This could have grave consequences, potentially reversing progress made in recent years and impeding the kind of development Haiti needs so badly. We respectfully are writing to you, because we believe you can help end the impasse in the Senate by supporting the formation of a quorum to move the stalled elections legislation forward. It is in this spirit that we urge you to take a leadership role in passing the stalled elections legislation.” 

Yet international pressure is having no impact on the six radical senators. They have an agenda and no amount of political concessions or international pressure is going to make any difference. Their playbook is well known by Haitian analysts; it has not changed over the past twenty years. First, they organize protests and have some of their henchmen fire into the crowds to hurt and killed protestors and then quickly take to the popular radio stations with unsubstantiated claims that the government is behind these violent and undemocratic acts. This has already happened. Second, they raid morgues, steal cadavers riddle them with bullets, and dump them onto the streets again blaming the government for violating human rights. This has already happened. Third, they burn the public markets. This has already been done. Fourth, they lobby the State Department and use their ideological allies in the international networks to advance their cause.  And finally, they invent political prisoners.


This time around, however, information technology is getting on their way. During the last two protests, the opposition henchmen have been identified shooting at the opposition protest. Pictures of Deputy Arnel Belizaire, a member of the opposition, have emerged on Facebook and Twitter firing a heavy automatic weapon into the crowds. Radical Senator John Joel Joseph from Fanmi Lavalas, a member of the 2004 Operation Baghdad campaign of terror that resulted in the death of more than 2,000 Haitians, had his security fire into the crowds as well.   


There is an equally extensive playbook and track record of the current opposition – led by INITE and Lavalas, undermining elections. Haiti has organized 11 elections since 1990. Leveraging control of the CEP, Lavalas rigged seven of them and INITE two. So there were two acceptable elections, and they were organized by the provisional governments of Trouillot in 1990 and Boniface Alexandre in 2006. In November 2010, Martelly would never have been able to take his democratically won seat as President if the voters did not take the street to defend their vote.

Unless Lavalas and INITE control the government and the CEP, they will not participate in any election and will not accept the rule they themselves set when they amended the constitution. They will instead escalate the violence. So Haiti now faces three options: First, the opposition decides to put the interest of Haiti first and sit for quorum allowing the vote for the Electoral Law. In this scenario, elections can take place in the first quarter of 2015. Second, like President Preval in 1999, President Martelly can rule by decree at the expiry of the parliamentary term on January 12, 2015. Martelly could issue an electoral decree for the elections to take place in the first quarter of 2015. The State Department’s Haiti Deputy Director, Joel Danies, indicated that the 1999 jurisprudence scenario is the most likely, listen. Third, and most concerning is the opposition succeeds in organizing a coup d’etat, and Haiti plunges back into instability. At this time, it is impossible to predict what will happen. But the vast majority of Haitians – at home and abroad – sincerely hope the six senators will allow democracy to prevail and put their country first.

Friday, October 17, 2014

Nasyonzini ap Kreye Panik an Ayiti Nan Chache Anplwaye Moun Pou Travay Nan Peyi Ki Gen Ebola pa Stanley Lucas


Nouvèl ke Nasyonsizini ap chache amplwaye ayisyen pou al travay kòm volontè nan peyi ki enfekte ak yon epidemi virus Ebola parèt semèn pase sou rezo medya sosyal yo. Malgre ke feblès sistèm e enfrakstiti lasante parèt klè nan kad batay k ap mennen kont kolera a, genyen 3 enstitisyon ki sanble ap chache volontè ayisyen pou ale nan peyi kote Ebola chita ap fè gwo dega; se Nasyonzini , Pami sa k plis  pwofite de anpil milyon dola èd entènasyonal la nou jwenn òganizasyon Partners in Health, ki nan men doktè Paul Farmer ak yon lòt òganizasyon ki rele USAID ajans meriken pou devlopman entènasyonal. Gouvènman Ayisyen an nan yon kominike ke 3 ministè siyen (Sante, Enteryè ak Defans) pran desizyon pou bloke jefò sa yo pou al voye ayisyen travay nan peyi Ebola yo paske sa reprezante yon gwo danje pour peyi a. Gouvènman Ayisyen di ke li pa gen mwayen ni kontwole, ni verifye ke moun ki vwayaje nan peyi sa yo e k ap tounen pa enfekte de virus mòtel sa a ki ka yon katastrof ki pi terib pase 12 Janvye 2010.  Nou panse ke CARICOM ak OAS ta dwe mete an plas e preseprese estrateji ak mezi ki pèmèt kenbe lwen virus Ebola a e ampeche ke genyen yon epidemi rejyonal ki eklate.

Nou sonje nan mwa Novamb 2010 lan, kijan lemondantye te aprann ke genyen yon edipedemi kolera ki t ap vale teren an Ayiti. Nou vin aprann  kèk tan apre, sou baz etid syantifik ki te fèt, ke se sòlda nepalè ki nan MINUSTAH yo ki debake nan peyi dayiti ak kolera a ke yo te ranmase lakay yo o Nepal. Epidemi kolera sa a touye 8000 ayisiyen e li kontamine plis pase 800.000 moun. Pou trete e retire kolera sa a nan peyidayiti, sa pral koute peyi a plis pase 2 milya dola ke li pa genyen.  4 lane apre ke sòlda nasyonzini lage kolera sa a nan peyi a, Ayisyen ap tann toujou mwayen ke yo te pwomèt nou pou konbat epidemi sa ke yo menm yo kreye – E petèt ekskiz sekretè jeneral Ban Ki-moon ke pèp ayisyen ap tann depi lontan. Gouvènman Ayisien pa lage koze sa. Gade vidéo ke li prezante nan Washington semen pase a. Koulye a avèk tout pawol k ap pale yo, genyen anpil kesyon ki kòmanse parèt sou motif ki dèyè jefò nasyonzini pou anplwaye ayisyen e menen yo al travay nan peyi kote Ebola a ap fè dega.

Genyen yon deba k ap fèt ak anpil pasyon nan mitan Ayisyen ki anndan peyi a e ayisyen k ap viv aletranje e patikilyèman nan mitan ayisyen ki se espesyalis lan sante tankou doktè, enfimyè, elatrye. Akoz de deba ak echanj sa yo genyen anpil teori ak kesyon ki poze nan mitan ayisyen ki anndan tankou sa k deyò. Yon bagay ki klè seke gen moun anndan peyi a tankou nan diaspora a ki kòmanse panike lè ou kòmanse pale ou diskite sou Ebola. Se yon virus ki pokò genyen gerizon klè pouli e li tiye 96 pousan moun ke li enfekte e rantre sou yo. Kesyon valid ke doktè ak espesyalis ayisyen ki nan lasante a poze se: Kijan fè ke lè nasyonzini te finn lage kolera an Ayiti, li pat fè apèl a doktè, e lòt espesyalis ayisyen nan lasante ki nan diaspora a? Poukisa se koulye a yap fè sa ak Ebola?

Yonn nan bagay ke ayisyen pè e rezon ke yo jwenn sou sa, sè ke jefò sa yo ke nasyonzini ap deplwaye pou chache volontè ayisyen pou al travay nan peyi Afrik delwès kote Ebola ap fè dega sè ke se yon fason pou MINUSTAH kapab sèvi avèk yo pou di ke se yo ki mennen Ebola a an Ayiti lòske yo déjà konnen ke li la e ke sòlda MINUSTAH yo ki soti nan zone Ebola yo déjà lage virus la an Ayiti e se sòlda MINUSTAH ki lage l.

Nan rapò ke Sekretè Jeneral Nasyonzini an fè an Setamb 2014, nan pati kote l ap demontre konbyen sòlda etranje ki an Ayiti anndan MINUSTAH, li di ke misyon an genyen ladan l anpil sòlda ki soti nan peyi ke Ebola ap fè dega tankou: MINUSTAH genyen 129 solda ki soti Senegal, 30 ki soti Nigeria, 16 ki soti Guine, 122 kisoti Cote d’Ivoire, 43 ki soti Mali e 38 ki soti nan peyi Niger. Malgre plizyè demand ki fèt ,yo pa kap bay repons si wi ou non sòlda peyi Ebola ki nan MINUSTAH yo enfekte ou pa enfekte. Malgre anpil jefò pa gen repons dirèk ki bay sousa. Repons sou zafè rotasyon sòlda yo, sa vle di sa k ap rantre ak sa k ap soti pa klè ditou, sofke MINUSTAH di ke yo kanpe sou zafè rotasyon yo. Bò kote panou nou dekouvri dapre yon sous nou ke genyen 60 solda MINUSTAH ki te ale an vakans lakay yo nan peyi Ebola ki tounen an Ayiti pa gen 21 jou. Bagay sa bay gwo tèt chaje paske nou pa konnen eske yo teste mesyedam sa yo pou konnen si yo enfekte ak Ebola. Ayisyen enkyè tou parapò ak ONG yo ki gen biwo nan peyi Ebola yo e k ap transfere moun pasipala. Li posib ke ONG sa yo ki nan peyi Ebola yo kapab transfere moun yo ki enfekte pou vin travay anAyiti. Bagay sa ap bay gwo tèt chaje tou.

Si Ebola parèt tèt li an Ayiti nan semèn kap vini  yo ,sa pral kreye gwo pwoblèm pou MINUSTAH ak katye jeneral nasyonzini nan Nouyòk paske sa t ap yon dezyèm katastròf pou peyi dayiti ke yo t ap responsab. Nou deja konnen ki jan epidemi kolera ke MINUSTAH lage domaje l se pousa gwo zotobre nasyonzini yo deside redwui misyon sa a e yo pral fèmen li akòz de kredibilite total ke li pèdi nan mitan ayisyen akoz de kolera ke yo lage ak lòt zak malonèt tankou kadejak sou fanm e sou ti gason.

Chak ayisyen ak zanmi peyi dayiti dwe travay ansam pou pran tout dispozisyon pou ampeche ke Ebola sa a debake nan peyi dayiti nan bay kout men pou ede ranfòse kapasite peyi a pou l kapab goumen kont nouvo kalite de menas sa yo ke virus ak bakteri reprezante. Nou dwe sonje e pa bliye kijan virus VIH, alepòk yo te rele li 4H (yonn nan H yo te vle di Ayisyen) te kraze mache touristik nou. Alepòk tout touris alman ak kanadyen ki te konn debake nan Karayib la se an Ayiti yo te debake nan mwa Novamb-Mas. 4H la te fè yo kite peyi nou pou Sendomeng. Sa te reprezante yon gwo defisi pou ekonomi nou ; Nou sonje tou kijan virus ki te pote non lafièv pòsin nan te touye tout kochon kreyòl nou yo. Desizyon sa a te destabilize ekonomi peyizan peyi dayiti yo paske kochon kreyòl yo te kòmkidire labank peyizan yo ; Nou pa dwe bliye tou kijan virus ke yo rele grip aviè a te fè nou pèdi twaka poul ke nou genyen e kijan yo te afekte nou tou nan zafè ze. Sa te fòse nou kòmande plis pase US$450 milyon dola poul ak ze sendomeng chak ane. Epi lòt jou a, nou wè ke virus chickoungounya a debake sou nou. Sepa ni 2, ni 3 moun ke chickoungounya ap touye nan peyi dayiti a nan Karayib la. Depi ke ou genyen yon lòt maladi e chikoungounya a rantre anndan kò ou, ou gen anpil chans pèdi lavi w. Se yon moustik ke yo rele tig k ap bonbade nou ak chikoungounya. Jodi a Ayiti p ap kapab resevwa yon chay ki lou tankou Ebola. Nou panse ke anplis de mezi ke nou dwe pran pou pwoteje tèt nou antan ke peyi. Óganizasyon OEA ak CARICOM ta dwe devlope yon bon estrateji rejyonal pou konbat e pou yo elimine nouvo danje sa a yo ke virus ak bakteri yo reprezante.