It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

Thursday, April 22, 2010

LA RECONSTRUCTION ET LES ACTEURS SUR LA SCENE par Stanley Lucas



Dieusimene vient d'accoucher, deux heures apres des comédiens de la santé, corrompus jusqu'à la moelle  lui demande de quitter l'hopital avec son bébé (Jocelyne) qu'elle vient de mettre au monde , sous pretexte qu'il n'y a pas de place pour continuer a lui prodiguer des soins a cause des multiples demandes d'admissions. Jocelyne dans une serviette part dans la rue avec sa mere, comme un animal affrontant deja la pluie, le soleil, la poussiere et un environnement malsain pour son age. Personne ne se fait du souci des souffrances qu'endurent Dieusimene et Jocelyne.  La vie leur suffit meme si cette vie est synonyme de mort...

En Haiti il y a 1.2 millions de citoyens qui vivent la realite brutale de Dieusimene et Jocelyne. Les citoyens vivants dans les 1300 camps geres par les Nations Unies sont dans une situation infrahumaine. En verite ceux qui devraient etre concernes et faire quelque chose pour alleger leurs souffrances s'en foutent, cherchant constamment de l'argent partout sur toute la planete comme des meutes de loups affamés, au nom du désert à reconstruire. Demandez aux pasteurs et pretres debordes qui assistent commes ils  le peuvent ces camps et ils vous diront qu'ils n'ont jamais vu ni René ni sa barbe, ni les hommes de l'INITE.  Alors il ne reste que les étranges flibustiers etrangers qui gerent les gens dans les camps traites comme du betail. Ces flibustiers ,  les fonctionnaires des "cluster" des Nations Unies, ne parlent qu'anglais. Les citoyens ont de la difficulte en territoire Haitien a penetrer ces reunions des cluster. Les flibustiers de certaines ONG (ces veritables filiales de voyous internationaux) se caressent la barbiche, assis sur les millions collectes. Tout le monde compte des pourcentages. Et comme disait recemment Ady Jean Gardy sur Radio Canada : "En Haiti il y a actuellement depuis le 12 Janvier 3 categories d'individus : les flibustiers internationaux a la recherche de contrats de plusieurs milliards pour reconstruire leur portefeuilles sechees par la crise financiere internationale, les boucaniers haitiens traditionnels du pouvoir d'Etat et d'une partie du secteur privé, la mafia du Groupe de Bourdon, a la recherche de  millions a envoyer sur des comptes a l'etrranger et le reste des gens c'est a dire toute une population affamee, sans abri s'attachant le gros orteil avec des ficelles chaque 3 jours pour ne pas etre obligée d'aller a la toilette, parce qu'il n'y a ni a manger ni d'endroit pour aller faire ses besoins!" Je ne parlerai pas de ces dames de l'UNICEF qui a 360 employes etrangers qui ne foutent rien alors que le personnel Haitien n'est que 38. seulement 2% des 320 millions vont trouver les Haitiens. La plupart de ces employes sont des amis venus pour profiter des salaires de cette rue de l'or humanitaire. L'employe etranger de l'UNICEF en Haiti touche presque un demi million par an. Scandaleux!!!

La population attend, s'impatiente sous la bourrasque. Elle attend un chef, un Papa , et comme disait Massillon Coicou :"Un homme doit venir mais quand donc viendra-t-il ?". 3 mois apres le 12 Janvier, il faut encore  aussi etablir la responsabilite du leadership au pouvoir en Haiti. Dieusimene et Jocelyne n'auraient pas du etre dans une situation pareille si Haiti avait un chapeau national au moins  et non pas un corps sans tete. Ce n'est pas la nature, ni le tremblement de terre qui ont cause le malheur de Dieusimene et de Jocelyne. Les morts causes par le tremblement de terre du 12 Janvier auraient pu etre evites. La prevention des degats materiels du 12 Janvier etait possible. Et meme apres on aurait pu utiliser 1 milion de jeunes entre 14 et 30 ans pour assurer le sauvetage... Mais non, les comediens du Palais effondré sont restés "dan griyen " dans leurs pantalons dechirees, pieds nus attendant que le Bon Dieu de l'Amerique du Nord vienne a leur secours sous le regard nerveux de l'archange Sarkozy habillé de blanc , de bleu et de rouge pour leur rappeler qu'ils doivent tout reconstruire eux memes et non attendre que notre Bon Dieu fasse tout a leur place.

TRAGEDIE DU 12 JANVIER ET ESPRIT D'IRRESPONSABILITE DE L'ACTEUR PRINCIPAL
Le 12 Janvier lors du tremblement de terre l'acteur principal René Preval semblait deboussolés. Depuis plus de dix ans un rapport du Bureau des Mines informait avec certitude les responsables de l'etat Haitien qu'un tremblement de terre fapperait Haiti. Haiti sait depuis longtemps avec certitude qu'il y a deux realites incontournables en matiere de desastres naturels. La premiere notre pays a deux failles sismiques, un dans l'Ouest et la presqu'ile du Sud, l'autre dans le Nord. La deuxieme, le pays est dans un corridor ou chaque annee pendant l'ete passe des cyclones.

En  Octobre 2002 le professeur Eric Calais travaillant pour le bureau des mines reconfirmait avec certitude qu'Haiti allait faire face a un tremblement de terre. On s'attendait a un tremblement de terre, on ne savait tout simplement quand? En 2008 et en 2009 on a sonné une fois de plus la sonette d'alarme. Le rapport de prevision est sortie le 7 Octobre 2002, il a fallu 300.000 morts pour que le gouvernement cree en Fevrier 2010 l'Oberservatoire de l"Environnement et de la Vulnerabilite (ONEV). C'est carrement criminel. Pour lire le rapport qui depuis 2002  a ete remis au President Jean Bertrand Aristide qui annoncait le tremblement de terre cliquez ici: http://www.bme.gouv.ht/alea%20sismique/Alea_sismique%20HAITI.pdf    

Ce n’est pas le tremblement de terre qui a tue les 300.000 Haitiens mais une absence totale de leadership. 88% des maisons detruites le 12 Janvier n’ont pas ete construites il y a 200 ans. 88% des maisons detruites qui ont enseveli 300.000 personnes ont ete construites entre 1990 et 2010 sans respecter les normes de bases de la construction.  Les 200 ans d’histoire n’ont rien a voir avec la destruction de ces maisons. Elles ont ete construites il y a vingt ans. Pasa Aristide? Pasa Preval? Nou tap ranse, gade kote nou lage peyi a.

Qui etait au pouvoir ? Lavalas! Depuis 20 ans Lavalas est au pouvoir! Avec une petite eclaircie de la Tortue (2004-2005). En 20 ans , en dix ans Lavalas n'a rien fait. Depuis 2006 Rene Preval n'a rien fait non plus. Premier Ministre il y a 20 ans, President il y a 15 ans et President il y a encore 5 ans il n'a fait que pousser sa barbe et se foutant pas mal du reste du monde et de son peuple.  Paul Antoine Bien Aime Ministre de l'Interieur responsable de la protection civile pendant dix ans n'a rien fait. Jacques Edouard Alexis au Cabinet Ministeriel pendant dix ans dont quatre comme Premier Ministre n'a rien fait. En dix ans nos ministres de l'education nationale, des TPTC et de la sante n'ont rien fait . Pas de plan d'urgence, pas de normes pour la construction, ni de plan d'evacuation des ecoles en cas de tremblement de terre. Pas de systeme de sante mis en place...pas d'Hopitaux! Qu'aurions-nou fait sans Hopital General qui est encore debout et qui recoit des milliers de blesses sous les tentes? Depuis l'hopital General qui a construit quoi apres ?

Depuis son arrivee au pouvoir il y a 5 ans  malgre l'existence du rapport sur la possibilite de tremblements de terre en Haiti, l'agenda de Preval etait plutot tourné vers Fidel Castro et Chavez, tout en faisant semblant avec Bush et en s'accrochant à la manche du costume d'Obama en bon opportuniste et comedien. S'assurant de berner la gauche comme la droite , il s'est amusé à produire des coups d'Etat contre son peuple. Le premier pour essayer comme Chavez de changer la constitution de son pays et renforcer le pouvoir presidentiel pour sa clique envisageant une continuité pour 20 autres annees de regime Lavalas, le second manipuler les resultats des elections en vue de controler totalement le Parlement qui est devenu sa Chambre (à coucher) et enfin le monopole economique en donnant a ses amis boucaniers du cartel ou groupe de bourdon les monopoles economiques et se faisant passer pour un gauchiste populiste faire exactement le contraire avec une politique populiste en faisant cadeau a de vils prix , de toutes les  entreprises de l'Etat generatrices de revenus. Lors du rache Manyok (manifestation violente contre le General Namphy et Lesly Delatour qui avait epousé la niece du general , une certaine Elisabeth Debrosse) , Rene Preval etait en tete des manifestations brulant des pneus et erigeant des barricades , en criant haut et fort "A bas Delatour! Non a la privatisation des entreprises de l'Etat!" . Aujourd'hui on a decouvert que ce n'etait qu'un comedien . La vie lui a fait un tour : par detour il a fini par epouser et Lesly et sa femme. Son agenda est tres clair : la vie des citoyens ne l'interesse guere. Il passe la brosse sur les urgences du peuple et se Debrosse...en s'achetant de belles maisons aux Etats-Unis et en laissant mourir les autres, tout en livrant son pays pieds et poings liés a des flibustiers et a des boucaniers.


Pour plus details graphiques sur l'agenda de Preval:


Les experts sismiques, les leaders responsables savent que dans la gestion des desastres naturels la preparation, la prevention jouent un role essentiel pour la protection et la sauvegarde des vies. Ces mesures preventives limitent considerablement l'extension des degats materiels. Trois comparaisons le demontrent Haiti, Chili, Mexique. Dans une intervalle de trois mois des temblements de terre ont frappe Haiti, 7.0 de magnitude, le Chili 8.0 de magnitude et le Mexique 7.2 de magnitude. Les violences des tremblements de terre du Chili et du Mexique etaient de loin plus grandes que celui d'Haiti. Pourtant Haiti a connu de loin plus de morts et de degats que les deux autres pays ou le tremblement de terre etait moins violent. Haiti 300.000 morts pour 7.0 de magnitude, Chili, 1000 morts pour 8.0 de magnitude, Mexique, 2 morts pour 7.2 magnitude. Les degats materiels en Haiti s'elevent a 50 milliards.

La difference en Haiti et ces deux pays? Les responsables  au pouvoir au Chili et au Mexique avaient un plan d'urgence en place, un personnel entraine, un systeme de communication. En plus les responsables de ces pays ont fait respecter les normes de la construction, realiser l'education civique de la population. En dix ans Rene Preval et sa clique n'ont rien mis en place. Des 300.000 morts du 12 Janvier ces responsables de l'etat auraient pu sauver 98% d'entre eux s'ils avaient prit le temps de faire leur travail. Cette irresponsabilite, ces manquements a leur devoir constitutionnel est carrement criminel.

RECONSTRUCTION  ET ESPRIT D'IRRESPONSABILITE
Le 12 Janvier a cree une faille geologique et aussi bien une faille politique . Preval,qui s'appretait a organiser des Elections bidons en Fevrier sous un concert de mardis gras a du reculer. Le  Groupe de Bourdon, Lespwa, CPP et Inite depuis le 12 Janvier menacaient de tout rafler. Ils mettaient au devant de la scene tous leurs cretins avec un agenda politique batissant l'avenir uniquement avec des hommes corrompus , incapables dont certains trempés dans le trafic de la drogue . Il fallait conserver et agrandir le controle de l'initiative politique de la dictature Prevalienne. Pour ce faire, Preval, Groupe de Bourdon et le nouveau parti presidentiel Inite (qui venait par fantaisie de remplacer le parti ESPOIR de Preval)  avaient besoin les pleins pouvoirs. Il n'y avait plus d'ESPOIR , puisqu'on avait tout , il n'y avait plus rien a esperer mais a consolider dans l'UNITE.  Dans la strategie politique de Preval, comme Aristide avant lui ( eliminant l'Organisation Politique Lavalas au profit de Fanmi Lavalas) , il  ecarte les acteurs nationaux qui ne sont pas dans son club de l'Unite et rejette d'un revers de la main le parti fantoche l'ESPOIR pour en creer un autre sans programme sans vision.

Preval prit l'avion pour New York avec des allies et des soumis tels le paysan Charles Sufra (un semi analphabete, un veilleur du temple, detenteur d'un Asile politique a Miami apres la chute d'Aristide en 2004) qui crea pour Jean Dominique sur demande de Preval en 2000 l'organisation KOZE PEP dans le but de lui livrer la presidence d'Haiti (ce qui ne fut pas etranger a sa mort) . Aristide disait en 2001 : Titid ou la mort!  Aujourd'hui Preval qui n'a pas totalement oublié sa promesse voudrait pousser la femme de Jean, l'honorable Michele Montas- Dominique  l’ancienne porte parole de l’occupant. Ce qui explique pourquoi Sufra et Michele Montas faisaient partie de la delegation officielle.

Le tremblement de terre a tout gaché. En vue de remonter la pente il veut faire de l'international le pion de la legitimite en conduisant l'avion du bluff avec Bellevague ou Bellerive derriere lui , passant sur les tetes des K-Plume (joué au quart de plume) et de Me Ben (eberlué d'avoir ete autant berné). Mais est-ce que ca marchera? N'est-ce pas cette strategie qui a conduit a l'echec d'Aristide? Toute politique n'est-elle pas d'abord locale?

Dans l'application de cette strategie Preval  a prevu de s'appuyer sur des "allies" internationaux avides du gain. Il espere leur conceder des contrats juteux sans appel d'offre en echange de support et de services dans l'application de son plan politique prepare par le Groupe de Bourdon. Pour comprendre cette strategie de "deals" donnant-donnant visitez ces liens: 
En realité depuis son ascension au pouvoir en 2006 Preval applique une politique antidemocratique en vue d'asseoir un pouvoir absolu. Ce n'est pas la premiere fois que Preval  fait vivre a Haiti ce cauchemar de corruption antidemocratique. Pour plus de details cliquez ici: http://solutionshaiti.blogspot.com/2010/01/haiti-bilan-2009-une-decennie-ratee-par.html La nommination d'un Conseil Electoral Pprovisoire (CEP) partisan en 2008, La manipulation des resultats des elections senatoriales du 19 Avril et 21 Juin 2009 et les preparations qui etaient en cours pour manipuler es resultats des elections legislatives du 28 Fevrier 2010, les amendements illegaux de la constitution, la vente pou degouden des entreprises de l'etat generatrices de revenus au Groupe de Bourdon sont des actions concretes l'ayant rapproche de son objectif (voir tableau plus haut decrivant l'agenda de Preval). Le tremblement de terre du 12 Janvier a remis en question les acquis antidemocratiques de Rene Preval mais il essaie de se reprendre, etonné de se voir encore au pouvoir, alors que le pays n'a aucune "chance" avec lui et qu'il apporte la baraka a son peuple, lui faisant tomber le ciel sur la tete.

La premiere experience presidentielle  des annees 1990 de Preval et celle d'aujourd'hui  a appris aux Haitiens qu'il y a des pourris etrangers prets a epouser la corruption et l'agenda degoutant des faux leaders au pouvoir en Haiti. Pour un rappel visitez ce lien: http://thekomisarscoop.com/tag/haiti/

L'economie globale est en recession. Le tremblement de terre d'Haiti est apparu comme un secours pour des centaines de compagnies americaines, francaises , italiennes, espagnoles se precipitant vers Haiti pour gagner des millions et garder les gens sous des tentes trouées. Face a cela le president Bush  s'est levé pour aller voir lui aussi , et equilibrer les choses pour empecher qu'au nom de l'humanitaire , on ne fasse plus de mal a un peuple qu'il a aidé d'abord avec les millions offerts par le projet HOPE qu'il a concocté personnellement afin de creer du travail en Haiti.
Ceci n'empeche pas des flibustiers de tous poils de l'Amerique du Nord à l'Europe a se jeter sur Haiti, pour aller acheter des terres en masse dans les zones minieres, et faire tout ce qui est possible pour pouvoir acceder a 5.5 milliards de dollars en dix huit mois , une aubaine pour les predateurs habituels.

Pour l'allocation des contrats , Preval veut qu'on ferme les yeux sur ses magouilles politiques et financieres, mais promet qu'il n'y aura pas d'appels d'offres, les contrats seront donnes aux compagnies etrangeres proches de gros calibres politiques internationaux qui protegeront l'agenda antidemocratique de Rene Preval. Le drapeau de la Reconstruction est hissé au mat de la honte par de grands noms . Des miettes seront distribues aux associes du pouvoir et les hommes du Groupe de Bourdon, les petits boucaniers.

Et au cas ou un patriote oserait se lever face a Preval contre ces manieres autoritaires, il suffira de penser au sort qui avait ete reserve a Robert Marcelo le president de la Commission des marchés de l'Etat Haitien execute par un homme du palais parce qu'il voulait organiser un appel d'offre autour de l'achat de 300 bus et du materiel lourd du CNE. Pour plus de details cliquez ici: 

http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=69015&PubDate=2009-05-2



C'est dans ce contexte qu'apres son retour de New York Preval a proposé au parlement croupion (Inite-CPP ) la loi d'urgence enlevant toutes les garanties constitutionnelles y compris le droit de gueule et se donnant la structure de gestion de la reconstruction devant lui conferer le pouvoir absolu pour dix huit mois. Pour faire voter la loi Preval a financé les corrompus du Parlement ou de sa chambre a coucher. Preval konnen byen kijan poul fonksyone ak ti zorey grangou sa yo. Les traditionels sousous de l'Unite Joseph Lambert, Kely Bastien, Moise Jean Charles, John Joel Joseph, Michel Clerie, accompagnes des Senateurs Judnel Jean, Rudy Heriveaux, Cemephise Gilles et Mathurin. Et comme des comediens ils ont monté une piece intitulé "Mascarade",  votant  la loi d'urgence inconstitutionnelle . En echange de quoi? De quelques millions gourdes comme Judas ! Preval profite de l'occasion pour ecarter du meme coup le parlement et son autorite de controle et de suivi, le rendant inoperant. La communaute internationale devient son seul partenaire tout en mettant de cote l'ensemble des secteurs du pays et de la Diaspora. Qui dit mieux?

L'APRES 12 JANVIER ET LES MANOEUVRES ANTI- CONSTITUTIONNELLES
Les conseillers legaux de Rene Preval en preparant le projet de loi ont commis des erreurs graves qui rendent cette loi inconstitutionnelle. Voulant proteger les futurs actes de corruption et les poursuites judiciaires contre les responsables de l'Etat appelés à commettre des fautes criminelles Preval a aussi enterré les prerogatives du pouvoir judiciaire . La loi votee est illegale est inconstitutionnelle. La loi viole le principe de la separation des pouvoirs. La loi viole l'article 34 de la constitution. Cette loi donne des droits politiques aux etrangers de la commission de reconstruction ce qu'interdit la constitution. La loi affirme que la commission est chargee de mettre en oeuvre le plan de developpement en lieu et place du gouvernement, ce qui est illegal. La loi viole aussi l'article 15 de la loi d'urgence votee par le 9 Septembre 2008. La loi supprime les libertes individuelles. Peut-on organiser des elections libres honnetes et democratiques avec une loi qui met de cote les libertes garanties par la constitution de 1987? Deja sur ordre du palais les commissaires du gouvernement du pays ont ete invités à lancer des mandats d'arrets contre tout citoyen qui manifesterait contre cet etat des choses. Nous sommes sous la loi martiale ou l'Etat de siege. La procedure d'admission d'un avant projet de loi pour son vote a ete viole au senat. Les reglements internes du Senat font obligation a l'Executif de deposer l'avant projet au senat, ensuite le Bureau du Senat doit soumettre la loi a l'analyse d'une commission specialisee. La commission communique ensuite l'avant projet de la loi au Bureau et a l'Assemblee des Senateurs avec des recommandations. C'est seulement a ce moment que l'Assemblee des Senateurs peut considerer la loi, la debattre et voter.

 L'avant projet loi sur la reconstruction n'a pas ete deposee a aucune commission du senat et n'a pu etre analyse. Les hommes de l'Unite au Senat n'ont pas respecte le processus.  La loi a ete vote en moins d'une heure au senat par les senateurs aux ordres de Ti René, prets a vendre leurs femmes et leurs enfants . On est revenu au temps des comedies parlementaires dictatoriales :J'approuve ce que mon confrere a dit oui et il a raison" En plus les lois d'urgences doivent etre votees par L'Assemblee Nationale. Ce qui non plus n'a pas ete fait.

En etendant illegalement le mandat de la commission sur 18 mois la loi elimine le droit de controle et de suivi du parlement, elle met aussi de cote la Cour Superieure des Comptes, l'Unite de Lutte Contre la Corruption, l'UCREF et l'Inspecteur General du Ministere des Finances.  La loi est remplie de violations tant sur le fond que sur la forme. La loi d'urgence pour ces raisons et d'autres est inconstitutionnelle. La question a se poser qui va defier Preval par devant la Cour de Cassation en questionnant la constitutionalite d la loi? Un chose est sure Preval a reveille la mobilisation en Haiti et dans la Diaspora ou les frustrations sont enormes. Il peut s'attendre aux consequences.Les manifestations vont devenir plus importantes encore et la terre va devenir chaude pour la fourmi qui se prend pour un boeuf. Il risque de connaitre le sort de Jean Pierre Boyer apres le tremblerment de terre de 1843...

RECONSTRUCTION : QUELLE RECONSTRUCTION ?
On savait deja que les maires, les organisations de la societe civile, les partis politiques et la Diaspora avaient ete ecartes dans la preparation du plan. Lors de la reunion de New York sur la Reconstruction, les representants de la Diaspora, des organisations de bases et les partis politiques ont ete ecartes pour favoriser les proches du pouvoir participant au jeu de la corruption et non de la reconstruction. La lecture du document confirme que le plan de reconstruction n'a pas ete preparé pour Haiti mais sur le dos  d'Haiti et non ecrit par des Haitiens. Ce document ne reflete pas non plus les besoins de developpement et de reconstruction du pays et neglige de facon sacandaleuse les priorites immediates du peuple Haitien. Une analyse interessante du plan de reconstruction note des traces etrangeres malsaines dans la preparation du plan. Les partis politiques devraient realiser une analyse du plan de reconstruction. Ils sont etrangement silencieux. Les mauvaises langues dissent que Preval a glissé aussi quelques billets dans les poches arrieres de quelques uns.

La structure de reconstruction proposee donne des droits politiques a des etrangers qui ont des pouvoirs tres etendus au sein de la commission. Quand on se souvient du scandale de corruption de l'Irak dans le cadre des echanges du petrole contre aliments qui avaient permis a des fonctionnaires des Nations Unies de s'enrichir frauduleusement, quand on se souvient de la corruption recente des fonctionnaires des Nations Unies en Haiti on peut se demander en francais "Ou vont nous?" http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/12/17/AR2007121701914.htm

Preval a tout fait pour que la Commission des Marchés charges de lancer des appels d'offres soit ecartee dans la loi d'urgence. Des compagnies de Cuba et de Venezuela sont invitée a venir se remplir les poches. L'Inspecteur General des Finances et les institutions de controle ont ete ecartees certes par  peur de la transparence dans le processus de reconstruction, ainsi que la Diaspora remplacee par un proche du regime vivant a Washington.  Ce dernier est plus interesse aux affaires de Preval et a ses affaires plutot qu'a l'interet national. Toutes ces indecences et ces irregularités anti democratiques se font helas sous les yeux de Clinton.

RECONSTRUCTION D'HAITI : LES YEUX DE CLINTON
Bill Clinton au Centre des Debats

En Haiti comme dans la diaspora il  existe trois courants de pensee  par rapport a l'ancien President Clinton. Il y a ceux qui pensent qu'il peut donner un coup de main a Haiti grace a son profil et ses contacts. Il y a ceux qui n'ont pas oublie les violations de la souverainete d'Haiti lors de la presidence de Clinton en 1994 avec le debarquement de 20.000 marines en Haiti. Ce secteur a plusieurs arguments negatives sur l'ancien president des Etats Unis. Il n'a pas tenu les promesses faites en Mars 1995 a Port-au-Prince ou il avait promis 1 million d'arbres pour le reboisement, la construction de 1000 kilometres de routes, la creation de milliers d'emplois et la construction de centres de sante. Jusqu'a son depart de la presidence des Etats Unis en 2001 rien n'a ete fait. Ce groupe affirme que des proches du president Clinton ont profité du tremblement de terre du 12 Janvier et de la situation chaotique  pour s'enrichir sur le dos du peuple Haitien. Bien avant le tremblement de terre tout avait commencé d'abord avec la teleco. Ils citent souvent les articles du Wall Street Journal, cliquez ici: http://www.haiti-info.com/spip.php?article4730  et ici: http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703625304575116030721437698.html

Un troisieme groupe ne sait que penser de Clinton, trop accoquiné à Preval et ils prennent  l'attitude de Saint Thomas. Ils n’y croiront que lorsqu’ils verront les resultats. Clinton risque s'il echoue de ne pas avoir le Prix nobel qu'il ambitionne depuis longtemps encore moins le poste de Secretaire General de l'ONU. Pour plus details cliquez ici: http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/07/former-president-clinton-takes-his.html

L'association du tres humanitaire Clinton a l'insensible René Preval a  cree un gene au niveau national. Il y a aussi une confusion dans les roles de Bill Clinton en Haiti.  Il y a d'une part linitiative prive Bush-Clinton. Clinton a ensuite une initiative non gouvernementale a travers une ONG, la Clinton Global Foundation . Puis, Clinton  a aussi un role officiel a travers les Nations Unies. En plus Clinton beneficie du support du Departement d'Etat dont sa femme est titulaire . Et enfin la loi d'urgence de Preval et de l'Unite fait maintenant de Clinton  le co-president d'Haiti. Pour un homme intelligent , il est allé trop loin...

Clinton n'a pas su faire des reserves et comme Preval rejette les regles de la diplomatie d'un tour de main. Il n'avait pas besoin de se donner tant de pouvoirs pour rien. Il aurait pu simplement rester dans son role de Representant Special du secretaire General de l'ONU et agir avec efficacité. Pourquoi si on est un democrate donner le mavais exemple, et encourager des voyous de dictateurs a dechirer la Constitution de leur pays ? Clinton aujourd’hui est un homme qui a beaucoup de pouvoir, il detient beaucoup de leviers en main. Il est un ancien President des Etats Unis, representant du Secretaire General des Nations Unies, sa femme est le Secretaire d'Etat des Etats Unis, son ancien Chef de Cabinet est directeur de la CIA, son assistant Chef de Cabinet est le Chef de Cabinet du President Obama, il a acces a la BID, la Banque Mondiale et les grands salons politiques et economiques. J'espere qu'il a lu l'histoire de Sonthonax et Louverture. Les Haitiens sont tetus, ils savent ce qu'ils veulent. Souhaitons qu'il ecoute.

Beaucoup d'Haitiens apprecient son aide, mais le malaise existe, le malaise est la.  Les excuses n’ont rien change. C'est un malaise Haitien par rapport a l'ancien president des Etats Unis. Son profil en Haiti est moins populaire qu'il y a des années. On l'assimile a un element de la MINUSTHA. Et ce n'est pas bon pour les Etats-Unis.

RECONSTRUCTION ET LES NATIONS UNIES

La mission des Nations Unies en Haiti MINUSTAH etait absente du 12 au 16 Janvier. Ce sont les citoyens Haitien qui ont porte secours a leurs compatriotes. Cette institution est inefficace en Haiti. Les cluster des Nations Unies gerent les 1300 camps en Haiti commes des plantations d'esclaves. Un pretre me decrivant la situation etait revolte par les constats. Les cluster sont inondes d'etrangers qui ne parlent ni creole, ni francais avec un manque totale de sensibilite humaine. Dans les 1300 camps on retrouve des problemes de sante qui augmentent tels le typho malaria, les infections vaginales dues a la qualite de l'eau distribuee. La gestion des latrines, la collecte des dechets, la distribution inhumaine des aliments, de l'eau ressemblent a la gestion de 1300 camps d'esclaves. C'est inadmissible! Pourquoi le Secretaire General des Nations Unies Bann Kimoon ne peut-il pas faire appel a des Haitiens competents d'Haiti et de la Diaspora pour une gestion humaine et sensible de leurs freres et soeurs? Pourquoi ne pas ouvrir les Nations Unies aux milliers d'Haitiens au Canada, en France et des Etats Unis qui ont toutes de meilleures competences que ces etrangers qui traitent mal nos freres et soeurs et les religieux qui les assistent? Il y a un groupe d'etrangers au sein de la MINUSTAH en Haiti qui sont sur le terrain depuis quinze ans qui sont arrogants et regardent des haitiens comme des chiens. Le moment est venu pour le ministere des Affaires Etrangeres d'Haiti de revoir le profil de ces individus et de demander aux Nations Unies de les remplacer par des haitiens. Une chose est sure les millions collectes n'arrivent pas a la population. On peut faire mieux. Les initiatives doivent avoir une face vraiment Humaine !

A niveau politique on a l'impression que les Nations Unies ont opte pour la corruption de Rene Preval et abandonnent le peuple Haitien aux mains de mercenaires habillés en gardiens de la paix de l'ONU. L'institution a prefere l'agenda electoral incertain de Rene Preval plutot que des elections libres et acceptables repondants aux critres universellement acceptes. Edmond Mulet qui est percu comme un homme de bien, de retour a la tete de la Minusta n'a encore rien fait.  Deja en Septembre dernier dans son rapport le Secretaire General des Nations Unies n'a meme pas mentionne les manipulations des resultats en faveur du parti au pouvoir denonce par le Vice President du CEP Rodol Pierre. On comprend pourquoi cette consultante electorale francaise s'amuse tous les matins à monter a cheval, galopant sur les debris et les decombres , sur des terrains d'entrainement  et pretendant a chaque fois au telephone qu'elle est a une reunion. C'est beau la vie la bas ! Ce qui interesse tous ces martiens et martiennes c'est la lune a croquer ! Surtout a un moment ou le peuple haitien est au plus bas de son moral, qu'il ne sait pas si un Toussaint Louverture va renaitre des cendres pour soulever tous ces jeunes de leurs tentes et les lancer a l'assaut comme des nouveaux libres, chassant a bout de bras les affranchis boucaniers qui les meprisent et les flibustiers a la solde des nouveaux Napoleon !

 Ces bandits qui ont debarqué avec leur morgue traditionnelle sont fiers d'amputer des milliers d'enfants , les autres fonctionnaires sur place font  la meme chose avec ceux qui trvaillent dans l'humanitaire. Ils arrivent au bureau a 11:00 a.m. et s'envont a 3:45 p.m. les soirs ils frequentent les restaurants de Petion-Ville laissant le peuple dans la crasse et sous leurs tentes. Les millions sont depenses dans des salaires astronomiques et les conditions de la population de s'empirent depuis le 12 Janvier.

Chaque annee la MINUSTAH recoit un budget de US$732.4 millions. Le personnel militaire de la MINUSTAH comprend 12.675 officiers et soldats pour 30% de ce que cette equipe coute chaque annee de 2004 a 2010 Haiti aurait deja eu une police et une armeee professionelle.

La MINUSTAH a 1148 staffs et experts internationaux, pour faire quoi? Ces experts recoivent un salaire et des benefices dans l'ordre de US$496 millions chaque annee. Ce qui represente un salaire annuel de US$432,055.00 pour chaque expert. Par comparaison le salaire des 1300 haitiens qui font partie de la MINUSTAH represente seulement 4.6% du total des salaires. Il sont traités comme des esclaves, parce que Preval n'est pas Toussaint Louverture, mais une sorte de Yayou portant les valises de l'occupant.

Dans le budget de la MINUSTAH il y a US$10 millions pour la location de deux bateaux de croisiere qui permettent aux employes internationaux de mener la belle vie sur le dos d'Haiti. Ces employes des Nations Unies qui menent la belle vie ont donne a ces vaisseaux le nom de "bateaux d'amour."

Les Nations Unies paient US$112.500 par jour pour ces deux bateaux ou les employes etrangers de l'humanitaire des Nations Unies menent la vie de roi et pendant que les 1.2 millions d'Haitiens menent une vie de chiens et sont traites commes des esclaves dans 1300 camps sur des places publiques ou la mort se promene au bras du desespoir. Quand finira-t-elle cette comedie ?

La diaspora Haitienne qui paie ses taxes aux Etats Unis finance ce desordre en contribuant dans l'ordre de US$197 millions soit 27% du budget total. Les organisations de la Diaspora Haitienne et les elus Haitiano-Americains devraient ecrire a leurs collegues du Congres sur cette question et demander des comptes. Ce sont ces gens qui veulent gerer pour nous les 5.5 milliards de la reconstruction ? Allons donc, allons zenfants de la Patrie, le jour de gloire n'est pas encore arrivée...

Budget Supplementaire MINUSTAH cliquez ici: http://www.foxnews.com/projects/pdf/042010_budgetdocument.pdf

RECONSTRUCTION ET ONG EN HAITI

Ils sont devenus des competiteurs de l'etat. Le ministere a la condition feminine cherchait cinquante mille dollars americains pour acheter des chaudieres et des ustensiles de cuisine pour permettre aux femmes dans les camps de cuire a manger pour leurs enfants. Le ministere a fait une requete a la Croix Rouge qui n'a rien fait. Le ministere de la sante publique avait besoin de deux cents mille dollars pour les 58 centres institutions de sante de la capitale personne n'a fait le geste. Pourtant la Croix Rouge a collecte US$700 millions de dollars dont 400 aux Etats Unis et 300 a travers le monde en utilisant le nom du peuple Haitien. Partners in Health de Paul Farmer a collecte US$150 millions. Que font-ils avec l'argent collecte? Si la moitie des foyers americains ont ete genereux et donne a ces ONG un milliard de dollars pour Haiti, ces organizations semblent avoir un comportement pour etre genereux douteux par rapport aux besoins du peuple Haitien. On ne voit que la desolation, les souffrances et la misere dans les 1300 camps et dans les rues. Que font-is avec les ressources? Il faut une coordination, supervision du travail des ONG en Haiti. Il faut les responsabiliser.

LES ELECTIONS

Elles ne sont pas possibles dans les 7-9 mois a venir pour des raisons techniques et politiques. 45% des citoyens ont perdu leurs carte electorale. Les citoyens ont aussi perdu leur carte d'identite, acte de naissance, leur titre de propriete. Le local du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et de la MINUSTAH qui apportait le soutien technique sont detruits. Les membres du Conseil Electoral sont partisans, ils sont au servie du pour voir, charges de manipuler comme par le passé les resultats des elections. Le CEP doit etre refait .

Pres de 66% des bureaux de vote sont detruits, 3 millions de citoyens affectes bougent a travers le pays, 1.2 millions vivent dans la rue, 300.000 citoyens decedes avec leur carte electorale. Techniquement les elections ne sont pas possibles dans les prochains 18-24 mois. Sans parler des libertes fondamentales supprimees par la loi d'urgence. On le sait. La population est psychologiquement sous le choc et n'est pas prete pour les elections.

Contrairement a ce qu'a affirme l'OEA les organisations politiques n'ont jamais declare qu'elles etaient d'accord avec l'organisation d'elections bidons dans sept mois. Qui va nettoyer la liste electorale avec 300.000 personnes mortes? Comment va-t-on distribuer les cartes electorales au 45% de citoyens qui ont perdu la leur? Vu que 3 millions des citoyens bougent et 1.2 d'entre eux vivent dans la rue comment va-t-on operer cette distribution? Il n'y a que Preval et ses amis qui veulent organiser des elections bidons en Haiti.

Pourquoi ont-ils peur des elections libres bien organisees? Pourquoi s'engager rapidement dans ce que les experts qualifient deja d'une mascarade? Est-ce la corruption? Pourquoi , a la fin du mandat de Preval ne pas faire la transition constitutionnelle comme ce fut le cas avec madame Trouillot en 1989-90, une transition reussie avec un CEP independant? Pourquoi ne pas permettre la preparation d’elections libres dans les 18 mois tout en restituant les libertes fondamentales  ?

 La plupart des Haitiens encore en deuil sont choques avec la desinvolture avec laquelle l'OEA a annoncee des elections pour Haiti sans consultations de l'ensemble des secteurs de la societe Haitienne et de la Diaspora. Les partis politiques, la societe civile et la Diaspora Haitienne n'ont pas ete consultes. L'OEA decide pour Haiti, vraiment etrange? Deux anciens president du Conseil Electoral Provisoire ont declare que les conditions actuelles rendent impossibles l'organisation d'elections en Haiti. Pourquoi l'OEA est-elle plus pressee d'organiser des elections bidons au lieu de trouver des abris surs, des maisons chalets pour 1.2 millions d'enfants, de femmes et d'hommes qui sont menaces par treize cyclones d'ici le mois de Juillet? Pourquoi l'OEA n'a pas presente les conditions actuelles de l'administration et l'environnment electoral qui rendent impossible l'organisation d'elections avec des standards internationaux acceptables.

 L'OEA sait que 300.000 personnes possedants leurs cartes electorales sont mortes et qu'il faudra seize mois pour reconstituer la liste electorale. L'OEA sait que les locaux du Conseil electoral ont ete detruits et les equipemennts et dossiers de l'institution disparus. L'OEA sait que 66% des bureaux de cotes sont detruits. L'OEA sait que 3 millions de citoyens sont en deplacements et 1.2 millions d'entre eux vivent dans la rue. L'OEA sait que la loi sur l'urgence supprime les libertes fondamentales, particulierement les libertes d'expression, de reunion, d'association.  Ce qui est une violation de la Charte Democratique. Comment des candidats peuvent-ils faire campagne dans un envirronnement pareil? Une analyse de l'administration et de l'environnement electoral revele qu'il impossible d'organiser des elections libres et honnetes respectants les standards internationaux dans les huit mois a venir. Le mandat du president Preval prend fin dans huit mois? Quelle sera donc la solution constitutionnelle? La prolongation de son mandat comme il le souhaite a travers le passage monnayé de la loi d'urgence? Ce serait illegal. La constitution est contre la prolongation de mandat. En Mars 1989, dans des circonstances pareilles la constitution avait ete appliquee, un president provisoire est sortie de la Cour de Cassation, le Juge Ertha Pascale Trouillot qui quelques mois plus tard avait organise des elections libres honnetes et democratiques observees par l'OEA le 16 Decembre 1990. Qui dit mieux? Une  chose est sure les acteurs d'Haiti n'accepteront pas des elections bidons pour garantir la continuite d'un regime corrompu jusqu'aux os. L'OEA devrait le savoir. La Reconstruction d'Haiti doit aussi passer par la morale. Tout ce qui se fait pour le moment est grandement immoral.

Haiti vit un moment triste et difficile de son histoire face a l'arrogance et la deshumanisation de certains individus avides ou cyniques et la compassion des autres. Cette portion de terre et les hommes qui y vivent n'ont jamais desesperes malgre les  efforts de ceux qui voudraient  nous voler ou nous faire douter de nos capacites. Ce pays, cette terre, ces hommes ont l'habitude de realiser l'impossible. Ils le feront encore une fois malgre les souffrances, malgre les menaces. Dans cette lutte on decouvre que ce pays a un esprit qui l'accompagne, des milliers d'esprits. Haiti ne mourra pas. Et comme le disait Spencer St Johns , il sera le tombeau des diplomates qui n'ont aucun esprit.   Il nous  faut donc travailler maintenant pour retirer dans les rues les 1.2 millions de citoyens qui vivent sous la pluie, la boue, le soleil, dans les 1300 camps entasses comme du betail dans la boue et le deshonneur. Parmi eux il y a des genies qui restent en silence et qui se preparent a s'imposer partout sur cette planete. Haiti ne mourra pas. Ce sera une longue route, les reformateurs, les democrates d'Haiti et de la Diaspora doivent se mettre au travail ! Certains comme nous sont deja prets. Nous allons le prouver. Et d'une seule voix commencons par crier à l'image de Alcius Charmant "Haiti VIVRA!". Haiti vivra pour toujours..

Sunday, April 4, 2010

HAITIAN DIASPORA FORUM: CONTRIBUTING TO A STRATEGIC PLAN FOR RECONSTRUCTION by Stanley Lucas, Architect and Co-organizer


HAITIAN DIASPORA FORUM:
CONTRIBUTING TO A STRATEGIC PLAN FOR RECONSTRUCTION AND DEVELOPMENT IN HAITI
Stanley Lucas Architect and Co-organizer
Chairman of The Haitian Coalition
Co-Chairman of the Greater Washington Haiti Relief Committee

March 21-23, 2010

CONSOLIDATED RECOMMENDATIONS ANDREPORTS OF WORKSHOPS

The Haitian Diaspora wishes to thank the Organization of American States (OAS) for convening some 400 representatives from the Haitian Diaspora in its headquarters in Washington, DC, from March 21-23, 2010, to submit recommendations to the Government of Haiti and donors ahead of the discussion to be held on March 31st, 2010 at the United Nations in New York, as part of its contribution into the elaboration of a strategic plan for the reconstruction and development of its homeland. Following are the recommendations that emanated from the two-day discussions:

URGENT HUMANITARIAN NEEDS AND EFFECTIVE DEPLOYMENT OF FOREIGN AID

 The Diaspora acknowledges and supports efforts by the Government of Haiti (GOH) and the private sector to address the post-earthquake urgencies. It welcomes their insistence to the international community that, in purchasing food aid, preference be given to local producers and national suppliers in order to avoid the contraction of domestic production. It also welcomes efforts initiated with the help of the international community to assess the structural integrity of existing homes, and to implement cash for work programs.

The Diaspora would like to urge the GOH to:

R1.        Collaborate with the international community to ensure that food distribution systems and shelter arrangements take into account social and cultural factors and respect the dignity of people (e.g. establish distribution schedules and community kitchens; keep lines short at distribution points; target vulnerable beneficiaries for special distribution channels including home delivery; uphold regional equity by extending distribution to areas that have welcomed the displaced population; etc.).

R2.        Transform the idle time at the camps into educational opportunities and provide various trainings, including civic education for children, young adolescents and adults. At the same time, strengthen the educational infrastructure outside of Port-au-Prince including at higher educational levels.

R3.        Seek the coordination of distribution efforts with all stakeholders, including local governments, international aid agencies, hometown associations and community groups in Haiti and abroad. Additionally, increase transparency and accountability by requiring aid agencies to publicize a detailed accounting of funds expended in Haiti.

R4.        Given the fast-approaching rainy and hurricane season, seek the collaboration of aid agencies and local Haitian organizations to identify and prepare areas outside of Port-au-Prince that are less susceptible to natural disasters. Build seismic and cyclonic resistant temporary housing, such as modular housing and prefabricated homes. In the design of long-term housing and shelter plans, adopt and enforce seismic and cyclonic resistant building codes.

R5.        Increase the effectiveness of humanitarian aid by empowering aid recipients through the extension of work for food and cash for work programs within the camps and throughout the critical areas, with a focus on the youth and women. Collaborate with aid agencies to assess periodically the humanitarian needs and the effectiveness of aid distribution within and outside of Port-au-Prince, including through feedback from beneficiaries.

ENSURING A DYNAMIC AND TRANSPARENT RECONSTRUCTION PROCESS

R6.         Increase accountability through greater transparency and oversight of all reconstruction funds (public or private) with the creation of an Inspector General Office. Such Office shall be required to conduct audits and investigations to prevent fraud, waste and abuse, and shall report its findings publicly.

R7.        Make best efforts to ensure that firms that are contracted in Haiti hire Haitian workers and contractors as a priority, including from the Diaspora, as a means to alleviate poverty, enable job training and creation, reverse the brain drain by expanding human capital that will, in turn, attract foreign investment.

R8.        Recognize the importance of the Diaspora in the Haitian economy and, referencing the Plan d’Action pour le Relèvement et le Développement National (March 2010), yield to the Diaspora’s strong request for a full voting seat in la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti.

R9.        Create a Civil Service Corps with the participation of Haitian nationals and the Diaspora, particularly women, to assist in the building process. Donors are encouraged to review their personnel’s legal framework with the view of facilitating the transfer or detail of Creole speaking employees to work on loan in Haiti.

ECONOMIC DEVELOPMENT

 The Diaspora stands ready to play its part in the development of private capital vehicles for investing in Haiti such as social venture capital funds, and to bring to bear its multifaceted expertise in capital markets, technology, engineering, green energy, etc. The proposals of the Diaspora for a sustainable development are articulated around two themes: (i) greater involvement of the Diaspora and (ii) sector specific recommendations.

The Diaspora urges the GOH to:

R10.     Set an ambitious but concrete and quantifiable goal for the short and medium run, particularly in terms of GDP growth (6% per year or more) and reduction of poverty.

R11.     Work with donors to formally engage the Diaspora in the implementation and follow up of measures and recommendations for recovery and reconstruction. As such, create a platform for exchanging information and ensuring that (i) the Diaspora is updated on business opportunities as well as other developments and (ii) at the same time that the GOH is aware of resources available in the Diaspora (financial and human).

R12.     Publicize eligibility and selection criteria for donor-funded projects and ensure greater participation of Haitian small and medium-sized enterprises (SMEs) and Diaspora investors. Moreover, create streamlined/expedited processes for business formation and license applications including a single point of entry for business proposals where investors can get responses from relevant authorities on firm timetables.

R13.     Recognize dual nationality. Although the Diaspora understands that there are no legal impediments to investments, dual nationality will create greater inclusion and incentive.

R14.     Increase accountability and transparency, and oversight of all funds with detailed reporting through a public information system and a reformed/strengthened judicial system.

R15.     Have an updated and publicly available inventory of all NGOs operating on the national territory and a mapping of their activities and the sources of their funding.

R16.     Promote green (solar, wind, ocean thermal and geothermal) and/or locally produced energy to achieve energy independence and security. Reduce electricity theft through wireless usage meter.

R17.     Prioritize projects based on their contribution to decentralization, deconcentration, and the participation of women.

R18.     Strengthen the role of the Investment Facilitation Center (Centre de Facilitation des Investments -CFI) and institute self-contained, automated regional branches to facilitate the establishment of corporations and investments directly outside the Port-au-Prince metropolitan area. Also, amplify the database within CFI of potential partners by sector.

R19.     Create a mechanism to promote Haiti as a tourism destination even in the short term and to address all aspects of tourism security.

R20.     Have a subaccount for the apparel industry within the framework of the Guarantee Fund which is currently being created. Moreover, create a mechanism to make credit readily available for the productive activities, particularly in the agricultural sector.

R21.     Increase productivity by strengthening vocational training and targeting skills demanded by the market, while promoting the employment of women. This would include an assessment of available skills and needs by sector.

R22.     Encourage innovation through the strengthening of intellectual property rights.

R23.     Transform the rural landscape by promoting local farming to better compete with agricultural imports, by aggressively pursuing food security and promoting agro-exports and agro-industry (including vertical integration). Specifically, promote rural units of integrated production including aquaculture, livestock, light manufacturing, services, etc.

R24.     Identify each region’s comparative advantage and invest accordingly. Provide for appropriate financing of development activities, particularly through the widening of the tax base.


STRENGTHENING GOVERNANCE

 The Diaspora views institutional rebuilding and democratic governance consolidation as imperative. It believes that social justice, the rule of law, the respect of civil liberties and the protection of private property are key to creating an environment conducive to economic growth and development. Thus, it encourages the GOH to:

R25.     Combat impunity and review immunity provisions in order to prosecute to the full extent of the law officials who have been perceived to abuse their privileges.

R26.     Implement provisions of the Constitution with regards to decentralization.

R27.     Adopt a realistic decision on the scheduling of the elections taking into consideration the special circumstances as a result of the earthquake.  Collaborate with international partners and Diaspora organizations to put in place a mechanism to encourage greater participation of the Diaspora as electoral observers in all upcoming elections.

R28.     Pursue the transfer of knowledge and expertise to help strengthen capacity through effective mechanisms such as (i) twinning/exchange programs with Diaspora professionals and through online communities and (ii) partnerships with academic centers for the training of civil servants.

SUSTAINABLE DEVELOPMENT, NATURAL DISASTER PREPAREDNESS AND MITIGATION

The Diaspora believes that natural disaster management should be a long-term priority of the state. If Haiti cannot control the likelihood of natural disasters, it must manage the ensuing vulnerability and risks. Hence, the GOH should:

R29.     Strengthen the capacity of the country to react to catastrophes and manage natural disasters through the implementation of a national emergency action plan. Particularly, implement strict building codes.

R30.     Reinforce La Direction de la Protection Civile through formal training of public servants at all levels in disaster-related fields. At the same time, implement programs for disaster preparedness and simulation exercises. For example, implement a web-enabled crisis information management system to provide real-time information sharing to improve the response to disasters.

SOCIAL DEVELOPMENT

Child Welfare

The Diaspora believes that laws and regulations that govern child abandonment, foster care, kinship care, domestic and inter-country adoption need to be modernized. Diaspora professional social workers and specialists in child welfare models as well as legal experts stand ready to consult and partner with the Ministry of Social Affairs, particularly l’Institut du Bien-Être Social et de Recherche (Institute for Social Welfare and Research), to provide training and technical support. NGOs working with children should be required to register with the Ministry prior to having access to children, and then be monitored by a set of guidelines.

The Diaspora makes the following recommendations for short-term improvements and long-term sustainability:

R31.     Adopt the Hague Convention on the Protection of Children and Cooperation in Respect of Inter-country Adoption (Hague Adoption Convention), which aims to prevent the abduction, sale or traffic of children, and prioritize the adoption of children by Haitian families in Haiti and the Diaspora. Further, work with identified partners to develop culturally congruent education and training for those wishing to care for Haitian children in order to minimize additional trauma and maximize adaptive outcomes consistent with Haitian culture and values.

R32.     Support family preservation to prevent child abandonment, by offering support services to families and/or extended families to care for their own children. Moreover, phase out the orphanage system through the re-integration of children into family/extended family like settings (i.e. foster care models).

R33.     Create a central database of all children in out-of-family placement, where progress and services are recorded and tracked ---modeled after best practices.

Education

Members of the Diaspora who are in academia wish to collaborate with the government and the private sector to offer their services in implementing the following recommendations:

R34.     Implement quality Universal Education For All (EFA) that assure equitable access to all children, including over-aged students and students with disabilities, that make no difference between rural and urban schools, that offer health and sports program, and civic education, that supply second-chance education (drop-outs and youths) as well as youth mentoring and adult literacy programs, and that provide free meals (breakfast and lunch), free transportation, potable water, uniforms, and school supplies. Such education will have to be provided in schools built on the basis of safe building codes and fitted with all modern sanitation and hygiene facilities.

R35.     Strengthen the certification process of teachers and administrators, and implement (i) appropriate training structures to ensure their ongoing professional development and (ii) a mentoring and exchange program between Haiti and Diaspora teachers. Similarly, implement a program of adoption of Haiti schools and students by Diaspora schools and students. Such partnership should occur also at the higher learning level, and extended through collaboration with foreign universities. Moreover, provide incentives to teachers and administrators through decent wages and reasonable benefit packages.

R36.     Design school programs that utilize result-based criteria and reflect national standards. Such programs should be culturally relevant (use of Creole), promote differentiated curricula (by age and ability level), foster STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) program, uphold technologically friendly tools and conduits (distance learning, media, internet, etc.), and support post-secondary internships for workforce readiness, as well as school readiness programming through a community approach that leads to higher education and vocational training.

R37.     Address the needs of all vulnerable groups (special education, orphans/unaccompanied minors, restavek/children in domesticity, exploited children, disabled youths, etc.). Further, implement psycho social support services.

Health Development

The need for medical attention and care has nearly tripled as a result of the seism; and the doubling of medical infrastructure and services is indispensable to avoid a major health care crisis. As a result, the Haitian government needs to:

R38.     Increase Haiti’s medical and health care capacities to meet the actual and future needs of the population through a medical assistance program with the Haitian Diaspora where Haitians from abroad will provide their services for two weeks at time on a year round basis.

R39.     Foster a partnership between Diaspora and local health care professionals to provide intense and modern technology training. Particularly, offer clinical mentorship programs to build technical and practical capacity for the numerous medical students who are no longer in school.

R40.     Partner with universities as well as public and private hospitals to achieve uninterrupted medical service through clinical education. Further, maintain a medical residency and fellowship, focusing on diseases that are endemic to Haiti and the Caribbean (use of current technologies where continued training and support of Haitian doctors and nurses can be done through teleconferencing).

R41.     Create a “mini-fellowship” fund in infectious diseases for local doctors and nurses.

R42.     Strengthen family planning, women’s reproductive health and child health organizations, health centers in conjunction with the GOH. Special attention must be given to pregnant women living in precarious conditions in temporary shelters.

R43.     Create mental health clinics to address the various post-earthquake traumas to provide therapy, especially to children and other vulnerable groups. Social workers from the Diaspora can be key in addressing this issue while understanding how culturally sensitive this is.

R44.     Create therapy centers for the rehabilitation of thousands of amputees and for their reintegration in society.

R45.     Urge donor countries to create a program to sponsor a certain number of students (a number to be agreed upon) per accredited medical schools per year during the period of reconstruction.

HAITIAN DIASPORA FORUM:
CONTRIBUTING TO A STRATEGIC PLAN FOR RECONSTRUCTION AND DEVELOPMENT IN HAITI

March 21-23, 2010

WORKSHOP RECOMMENDATIONS

The following recommendations were generated through dialogue among the Haitian Diaspora representatives within the framework of six workshops held as part of the Haitian Diaspora Forum: Contributing to a Strategic Plan for Reconstruction and Development in Haiti, which took place from March 21-23, 2010 at OAS Headquarters in Washington, D.C.

WORKSHOP 1: URGENT HUMANITARIAN NEEDS, EFFECTIVE DEPLOYMENT OF FOREIGN AID, AND EXPERIENCES FROM AROUND THE WORLD IN RECOVERING FROM AN EARTHQUAKE & CURRENT HUMANITARIAN CHALLENGES, DEPLOYMENT OF AID, AND RECOMMENDATIONS FROM THE DIASPORA ON HOW TO IMPROVE THE PROCESS

1.     Food distribution
a.     Distribute uncooked food in kits easily portable
b.     Establish standard operating procedures (SOP) for food distribution that protects the dignity of the population and includes the most vulnerable, people with disabilities, for example
c.     Food has to be distributed based on a schedule known to the beneficiaries
d.      Establish relationships with Mayors and other Local Authorities and Organizations, particularly women’s groups, to support distribution
e.     Identify criterion such as efficiency and transparency in the choice of local partners in Haiti;
f.      Promote local agriculture by distributing locally produced food
g.     Include aid distribution in areas beyond Port-au-Prince, which have welcomed displaced people
h.     Encourage the use of community kitchens in camps 

2.     Working with the International Community
a.     Cooperation must be multilateral
b.     International cooperation and OAS inter-American disaster mitigation: Early warning system, risk management and post standard for construction. Sustainability of progress
c.     Principles to keep into account: Deepen democracy, peace, security, and the strengthening of institutions
d.     All actors, from public and private sectors, must be involved in the reconstruction process: local, national and international

3.     Shelter
a.     Immediate relocation of displaced Haitians because of the rainy season
b.     Solicit the assistance of the US Corps of engineer to rapidly relocate populations
c.     Cannot move people from one disaster area into another. Evacuate people from Port of Prince as soon as possible, before the raining season (to higher areas in Haiti).  However, the houses and the areas must be ready for the people to move before they do.
d.     Haïti doit reconstruire plus petit mais plus solide
e.     Have shelters like the ones build for Katrina victims in New Orleans (Dormatories)
f.      Consider more resistant shelters – other than just the short-term tents
g.     Registration form to identify camp population
h.     Look for transitional/temporary housing
i.      Improve security environment in camps

4.     In relation to the use of the money
a.     Transparency is necessary to avoid frustration and doubt;
b.     Be sure that money goes to organizations able to provide credible reports;

5.     In relation with coordination and capacity of interventions
a.     Promote preparedness so as to facilitate quick and efficient response;
b.     Promote Coordination between competent Agencies through the use of Emergency Management Sofwares (web EOC).
c.     Coordination should be before coming to Haiti. We have had two mistakes, one the lack of resources, and then, we are receiving resources we don’t need. In this sense, coordination should be done in advance.
d.     Make assessments about what is needed before requesting and receiving (example: clothes for adults and kids receive in an improper manner making it hard to distribute).
e.     Ensure that the beneficiaries’ voice is taken into account to get regular feedback on the effectiveness of aid distribution; include a voice in cluster meetings.
f.      Strengthen Haitian NGOs on the ground.
g.     Foster employment: Putting Haitians back to work in close coordination with the civil society, the Haitian Government, and the International Community.
h.     Encourage legislators and cooperation agencies to keep aid organizations and other aid providers accountable by requiring that a feedback loop be created to verify the effectiveness of aid programs with beneficiaries.

6.     Need to reunify families – community organization
a.     Reunite families and re-start building communities. To build communities, families need to receive the proper conditions (transportation, literacy, health, food distribution, civil and community education, water systems, recreation areas, waste management, among other basic needs), in order to transit to a new society and to a new way of life for Haitians.
b.     Empowering people and victims become workers, community facilitation.
c.     Employment: cash for work program to clean the drainage to avoid disaster during the rainy season
d.     Put Haitian back to work – regain dignity

7.     In relation with the intervention capacity
a.     The civil protection needs to have its own capacity.

8.     In relation with the diaspora
a.     La diaspora a un avantage: la connaissance du pays. Celle-ci doit etre exploitee
b.     Database for people able to help for the reconstruction of the country
c.     Make in place a corps of volunteer including the diaspora
d.     The diaspora must be involved (communications) 

9.     Coordination de la diaspora
a.     Voter positivement pour la fédération de la diaspora
b.     Regroupement – actions par commune
c.     Promote network

10.  Other recommendations:
a.     Absolutely take into account the long-term implications of aid distribution so that population eventually becomes self-sufficient (i.e. consider agricultural industry) and not wholly dependent on economic aid.
b.     Give them an incentive to do activities (job creation), especially building homes and also inside the camps (for example, people to work within the camps)
c.     Haitians are willing to find ways to work efficiently and strive for our country’s development. We welcome international help but we don’t have to put any blame or claim in support of organizations if they don’t come on time or in an appropriate way. Haitians to develop our country in respect to our motto: “L’union fait la force”
d.     Recommendations put together by the Montreal Diaspora can be found at www.grahn.net   
e.     Promote tourism.
f.      Little plans and projects are ok, but massive action is needed.
g.     Establishing of a central national agency to coordinate investment and manage reconstruction efforts. Channeling reconstruction funds and efforts directly to communities.
h.     Make simulation exercises with the population for preparedeness of disasters.  
i.      Youth have to be involved in this process that will serve as therapy in terms of providing literacy and civic education, organizing food and/or goods distribution.
j.      Need to create the environment so that investors perceive liberty to invest in the country.

11.  Les mots d’ordre à retenir (Rep. From the Ministry):
a.     Préparer la saison cyclonique et la saison de pluies 2010 (identifier les zones à risqué, sécuriser les populations affectées par le tremblement de terre, renforcer les systems d’alerte précoces et d’évacuation, reconstruir les infrastructures du secteur et augmenter les capacities du niveau national, des equipes départamentales, communales et locales).
b.     Systematiquement incluir les aspects environmentaux dans toutes les décisions en rapport avec le relèvement et le développement.
c.     Incluire la gestión des risques et des désastres dans les mesures de tous les secteurs (code de construction, assurance, consolidation et budget de fonctionnement, plans de contingences et continuités des activitités).
d.     Le défi que le pays doit aujourd’hui relever est de parvenir à reduire les pertes de PIB en changeant de paradigme par la promotion et l’adoption de mesaures eficaces telles que: intégration de la gestión des risques dans les programmes de développement, integration de la gestión des risques dans le cursus scolaire et universitaire, intégration de la gestión des risques dans l’aménagement du territoire.

WORKSHOP 2: ENSURING A DYNAMIC AND TRANSPARENT RECONSTRUCTION PROCESS

Participants of the workshop consisted of architects, engineers, project managers, curators and human rights activists from the United States, Canada, Haiti, France and elsewhere. Sustainable development efforts that include green building, harnessing solar energy, use of indigenous building materials and the incorporation of Haitian esthetic sensibilities and other design issues are imbedded in the pragmatic and philosophic viewpoints of this particular workshop.

By taking serious ownership of the process, participants quickly acknowledged the urgency on the ground – namely the need to provide immediate and significant temporary shelter solutions to internally displaced persons as long terms answers are sought.

Workshop participants elected to focus on five keys recommendations to ensure a more organic and transparent reconstruction process in Haiti. They include but are not limited to the following matters that emphasize transparency, accountability, compliance, inclusion and the mitigation of corruption:

1.     The need for an Inspector General to oversee the procurement process for contracts relative to the built environment, NGO funding, and other transactional relations is strongly prioritized and recommended for issues such as:
a.     How the biding process is organized;
b.     Bid selections and notifications;
c.     How contract generation is facilitated and managed;
d.     Control of building and infrastructure compliance and regulations including safe zones [or earthquake free areas;]
e.     Ensuring accountability, transparency, responsibility and compliance from top to bottom through the duration of building processes;
f.      Accountability of NGO’s in Haiti.

2.     The Inspector General (IG) whose post is potentially accounted for via the Executive Directors post in the Interim Haitian Recovery Commission (the pre-cursor of the Haitian Development Authority) would have the following duties and responsibilities:
a.     Provide for the independent and objective execution and supervision of audits and investigations;
b.     Provide objective leadership and coordination of and recommendations on policies designed to promote economy, efficiency, and effectiveness in management of Haiti’s reconstruction programs and operations, prevent and detect fraud, waste, and abuse;
c.     Review existing and proposed legislation and regulations and make appropriate recommendations;
d.     Maintain effective working relationships with other government agencies and non-government organizations regarding oversight in Haiti;
e.     Report irregularities to appropriate stakeholders;
f.      Submit reports in a consistent and timely fashion to relevant stakeholders in the Haitian redevelopment process.
 
3.     Mechanism to develop strategic partnerships with Haitian nationals and Haitians of the Diaspora for meaningful, sustainable, mutually beneficial and inclusive procurement and bidding processes is urged of the donor community. A goal of 40% (25% minimum) must be “set aside” or accounted for to make sure that when non-Haitian firms are hired, they have Haitian nationals and her Diaspora at the table if not as primary, then as secondary or sub-contractors to rebuilding efforts. This is especially important as capital is sought and joint ventures within the Haitian community-at-large are created to further enable participation in larger procurement contracts. This methodology aims to alleviate poverty in the country, enables job training and creation; reverses the brain drain by expanding human capital exponentially and attracting foreign investment.

4.     Emboldened by the OAS Haitian Diaspora Forum, the Diaspora recognizes the magnitude of its remittances to the Haitian Republic and how those contributions totaling $2 billion dollars annually allots for 30% of the GNP of Haiti. With the creation of the Interim Haitian Recovery Commission that seeks to spend hundreds of millions of dollars over the next 18 months in rebuilding efforts, we in the Diaspora recognize that we are the single largest donor to Haiti, as such, we strongly urge our current seat as a formal “observer” to the Commission’s work be up-graded to a full voting seat in the interest of equity, parity and accountability.

5.     Relative to the Interim Haitian Recovery Commission is the Multi-donor Trust Fund with some 18 members that may have the World Bank pooling donor dollars towards reconstruction. There are no members of the Haitian Diaspora on the Commission. We formally request two (2) voting seats for the Haitian Diaspora on the Multi-donor Trust Fund (MDTF). This is strongly recommended.

6.     An architectural term applied to this exercise is the “scaling up” of skills in terms of capacity building, technical assistance, professional development and apprenticeship programs that expand and sustain the building process. This notion speaks to enabling a design and build process in Haiti that necessitates serious vocational preparation or training; further refinement of existing skill sets; advanced management; technology and other tools for a rebuilding process that will meaningfully include Haitian nationals and members of the Diaspora.  Expansion of skill sets also encourages putting exacting systems in place to manage the overall process. To that end, built environment professionals propose creation of a Civil Service and Professional Support unit that consists of Haitians, Haitians descendents, and members of the Diaspora.

7.     In conclusion, Haitian nationals and the Haitian Diaspora possess the intellectual and creative capital to rebuild the country towards prosperity. Resources in the form of training, financial capital, re-enfranchisement of its citizenship, repatriation, technical assistance, investment in schools, education, health, cultural patrimony and the environment must be made by the Haitian government to buoy the unprecedented talent, efforts at resource mobilization, political will, vision and courage at its disposal. The Haitian government must facilitate the enrichment of Haitians first: practically, spiritually, morally, economically and intellectually before it enables this for others. Inclusionary processes, implementation of best practices, transparency and good governance enable our collective move towards progressive and sustainable change.

WORKSHOP 3: STRENGTHENING GOVERNANCE

The Haitian Diaspora is cognizant of the fact that numerous studies have been conducted and many solutions have been proposed over the years to strengthen governance and the justice system in Haiti.  The Diaspora proposes a fresh approach, seizing on the opportunity presented by the disaster of January 12 to build a better and stronger Haiti. Members of the Diaspora strongly urges that that any Justice Sector/Governance initiatives in Haiti be organically conceived and implemented, and encompass working with all levels of the Haitian government, beginning with the smallest township authorities to highest level officials in the three branches of government, but not neglecting other domestic actors, including school age children and post-secondary students, on their role in having a justice and governmental system that works for all.  These efforts must be long term, as past experiences have shown that short term efforts generally only yield short term results.  

We urge all stakeholders involved in the reconstruction of Haiti to make full use of the Diaspora: the Diaspora is poised to play a significant role, offering its professional skills, cultural awareness and language capabilities, to work both in Haiti, within Haitian governmental institutions and the foreign and local NGO communities; as well as in the donor countries with governmental, nongovernmental and private entities involved in the reconstruction process. The use of Haitian professionals of the Diaspora shall be in the same manner and with similar remuneration as transfers, details, or employment of non Diaspora members.

The goal is not to duplicate nor supplant the much needed long term changes to the GOH Civil Service career track, and the need for a larger programmatic objective of reversing the brain drain in Haiti; instead it is designed to address the immediate and short-term human resource needs that currently exist in Haiti.

1.     Institutional rebuilding and democratic governance consolidation
a.     Constitutional Reform: while constitutional reform is important, the immediate and basic needs of the Haitians on the ground must be the primary focus of the reconstruction strategy.    However, we urge the GOH to continue the process of reforming the Constitution, recognizing that the new provisions will not take effect immediately.  In addition, the aspiration is that as the new Constitution is contemplated, the drafters consider eliminating the constitutional provision granting what amounts to absolute immunity from prosecution to parliamentary and high government officials; officials involved in wrongdoing must be held accountable like every other citizen, they should not be shielded by immunity.
b.     Decentralization: We urge the GOH to give full force and effect to constitutional provisions regarding decentralization, and this must occur with all deliberate speed.  The decentralization process must include providing the necessary competencies (legal authority to get things done) and resources (funds) needed to effectuate it.
c.     Elections: Political stability is the cornerstone of any prosperous nation, and Haiti must provide political stability to its citizens, local and foreign investors, partners in the reconstruction effort and geographic neighbors.  We urge the government of Haiti to find a solution to the potential destabilizing political climate that is forthcoming as the term of the lower Chamber of Parliament and some members of the Senate expires in May 2010, and that of President Preval and his cabinet in February 2011.  In that light, Members of the Diaspora have called for free and fair elections to be held as soon as possible, possibly at the end this calendar year, but certainly before February 7, 2011, to ensure an effective transfer of power to a legitimate constitutional government. Others in the Diaspora recognize that these are extraordinary time and election s may not be possible, in that case, an alternative form of government is urged (such as an Assemblée Constituante) that would govern the country until free and fair elections can be organizedIn any event, a survey of the population should be conducted to assess whether the Haitians living on the ground believe it is best to hold elections between now and February, or schedule them for later.
d.     We urge the domestic entities organizing the elections as well as the international donors supporting them to make full use of the Diaspora as Election Observers in all upcoming elections.

2.     Increasing the State’s capacity in governance matters

Any reconstruction strategy must prioritize strengthening State institutions so they become able to provide basic services to the citizens of Haiti as soon as possible.  The Diaspora can serve as a bridge between the donor and NGO communities abroad, and the Government and people of Haiti on the ground, to effectuate that goal, through the following initiatives:

a.     Train the trainers initiatives, using the skills of Kreyòl speaking Diaspora members whenever possible
b.     Partnerships between the GOH, the Diaspora, and donor communities through, for example:
·       Twinning programs/exchange programs between Diaspora professionals and the national and local governments in Haiti;
·       Creation of online communities of practice;
·       Use of an open source database of Diaspora expertise (not owned by any one organization)
c.     Partnerships with academic centers, such as Haitian and foreign universities, for practical training programs for government officials
d.     Help increase the capacity of the GOH through programs that promote accountability, transparency, combat impunity, establish watchdog organizations both in Haiti and in the Diaspora, but also provide strong incentives for good governance. 
e.     As relief efforts continue and reconstruction efforts take shape, we urge the GOH and donor countries to institute a rigorus evaluation and monitoring mechanism for all program activities in order to ensure that implementing entities are accountable for the results desired.
f.      Establishment of a Civil Servant career track
g.     Support of a strong and sound educational system in Haiti that will strengthen the capacity of all in Haiti
h.     Establishment of a Civic Engagement Board to facilitate input from all segments of society, including the Diaspora
i.      Integration of a structure of the Diaspora within the Ministry of Haitians Living Abroad

3. Rule of Law and Public Security

Prior to the earthquake, the weaknesses of Haiti’s criminal justice institutions were well known to all, domestic and international actors alike.  Haiti’s laws are antiquated, the system is slow and burdensome, the detention facilities and prisons are overcrowded, justice sector personnel  are not well trained, equipped, or supported, the experience gaps in middle management is pronounced, and corruption plague the system.  These weaknesses have been exacerbated by the collapse of the Ministry of Justice building, the destruction of courthouses, police stations, and detention and correctional facilities in the earthquake zone.  In the aftermath of the quake, the escape of more than 4,000 detainees and prisoners from the National Penitentiary and detainees now pose a domestic security threat for an already weak justice sector.   While a lot progress in reducing crime was made by the Haitian National Police, with the support of MINUSTAH, in previous year, more needs to be done to professionalize the police in order to address emerging threats.

The Haitian Diaspora, at its March 2010 conference in Washington, DC, renewed its commitment to assist Haiti in the reconstruction effort by drawing on the thousands of professionals within it ranks.  To that end, we offer the following specific recommendation:

a.     The Government of Haiti should implement without delay the three laws enacted in 2007 establishing an independent judiciary.
b.     The Government of Haiti should accelerate the reform of Haiti’s criminal laws and criminal procedure, and donors should increase their financial assistance in support of the same.
c.     The Government of Haiti should, with donor support, take immediate steps to reform its civil code (e.g., contract, labor, and property, environmental) in order to facilitate economic growth, create jobs, pull citizens out of poverty, and foster a safe and secure environment for all Haitians to prosper.
d.     The Government of Haiti should increase the number of judges, prosecutors, police, and corrections officers, and other court personnel, and with donor support, train them to meet post-earthquake law enforcement and economic development requirements.
e.     The Government of Haiti, as it reforms the country’s justice system, should strengthen the capacity of its Ministries, including the Ministry of Justice and Public Security, to support national government institutions operating in local communities, and to develop and train a core of middle managers to assume leadership roles within their organizations.
f.      The Government of Haiti should, with the support of the international community, develop a correctional system that consistently meets international standards.
g.     The Government of Haiti should establish a robust anticorruption regime, staffed by properly vetted personnel charged with enforcing laws with severe penalties, including the suspension or revocation of the visa of public officials formally charged with corruption.
h.     Donors should resolve and make it a high priority to utilize, in the first instance, police, attorneys, corrections and other justice sector (rule of law) professionals within the Haitian Diaspora in implementing all the above mentioned reform initiatives.

WORKSHOP 4: SUSTAINABLE DEVELOPMENT AND NATURAL DISASTER PREPAREDNESS AND MITIGATION

Les recommandations de cet atelier reposent sur le constat que la plupart des Haïtiens de l’intérieur, pour des raisons diverses, rêvent de quitter le pays,  tandis que la majorité de la diaspora rêvent de rentrer de rentrer, sinon définitivement, du moins  le plus souvent possible, au pays. La question se posait alors de savoir quelle était la logique de notre rapport au territoire, où était nous voulions vivre.  A bien observer les pratiques communes et évaluer la mobilité des biens et des personnes, on s’avise que notre rapport au pays dépasse le cadre étroit du territoire national. La crise ouverte par le séisme a fait de la question haïtienne une cause internationale où se trouve engagée la responsabilité de toute une génération, au-delà des frontières de la République d’Haïti. Cela concerne aussi bien les Haïtiens qui ont quitté le pays (et qui représentent une population de plus de trois millions d’habitants en 2010), leurs descendants que les Haïtiens de l’âme, amis étrangers qui voient dans l’avenir de ce peuple prophétique une cause universelle digne de leur solennel engagement.

Aussi avons-nous guidé nos travaux sur l’idée que nous voulions participer à la tâche commune la posture de citoyens concernés, non pour donner des ordres ni dessiner à la place des Haïtiens  le schéma de leur vie, mais pour aider à la réalisation d’une œuvre commune, fondée sur un plan concerté et rationnel afin de répondre à l’urgence de la crise ouverte par le séisme dans un premier temps, puis de jeter les bases d’un développement durable à plus long terme.

Nos propositions se résument en quatre points qui insistent sur:

·       La gestion de l’urgence liée à l’aléa
·       La gestion du risque lié à la vulnérabilité de la population
·       La nécessité d’un schéma directeur d’aménagement et de développement durable du territoire

1.     La gestion de crise
a.     Après les experiences passées qui ont révélé la gravite de la situation, il faut veiller à la production de l’information pertinente pour anticiper la catastrophe. La premiere chose a faire : mettre en place une culture du risque au sein de l’administration, sans attendre, c’est dans l’urgence que se fait l’apprentissage nécessaire à l’amélioration des techniques de secours.
b.     Dire aux gens quelles sont les attitudes à adopter  dans l’urgence de la situation, sur le plan sanitaire, sur le plan relationnel, sur l’encadrement des personnes traumatisées, l’accompagnement et la prise en charge des personnes mutilées, des enfants en particulier, etc.
c.      La radio doit être utilisée de facon systématique car c ‘est le média le plus accessible en Haiti.
d.     Haïti est un pays de plans et de projets dans lendemain, cela ne suffit plus, il faut passer à l’action rationnelle, urgence oblige. Il faut établir un climat de confiance entre la population et les autorités par la divulgation du Plan national d’intervention d’urgence et de gestion des risques. Un tel document doit être consultable par chacun. C’est la condition de la diffusion de la culture du risque et de sa prise en compte réelle dans l’aménagement concerté du territoire. Cela implique que tous les partenaires et acteurs sociaux ont accès à la même qualité de l’information nécessaire aux prises de décisions importantes.
e.     Il faut développer un système de recrutement et de formation d’un corps actif de volontaires bénévoles mobilisables sans délai. Cela pourrait se faire dans le cadre d’un service civil post-baccalauréat pour les jeunes gens et jeunes filles en fin d’études secondaires ou universitaires de façon à valoriser toutes les compétences.
f.      Il faut former les secouristes haïtiens selon les standards internationaux de façon à faciliter l’articulation avec les volontaires internationaux et éventuellement participer eux-mêmes à des opérations de secours dans des pays étrangers, là où l’urgence se présente, ce sera une façon pour Haïti d’exprimer sa gratitude envers l’empathie universelle manifestée à l’occasion du séisme du 12 janvier 2010.
g.     Il faut une plateforme qui permette la diffusion de l’information. Des plans d’urgence doivent être imaginés sous la forme de scénarios possibles en de catastrophe.
h.     Définir une échelle dans les niveaux d’alerte et à chaque situation avoir un scénario crédible et clair, accessible à la population.
i.      Il faut mettre en place un système de surveillance par GPS, comme moyen de prévention des seismes. 75 000 dollars ont été récoltés ici a Washington dc en 2001 pour acheter des équipement et les acheminer dans le pays. Il faut mobiliser les élèves et
j.      Mettre en place un système sinon d’adduction mais d’acheminement d’eau et d’assainissement d’urgence. L’eau doit être un objet central de nos préoccupations à court et long terme. Multiplier les Citernes et fontaines publiques, mettre en place un plan de soins adaptés à la réalité des camps de réfugiés qui ne doivent pas devenir de fait de nouveaux bidonvilles au cœur de la cité. Le Champs de Mars n’a pas vocation à devenir un bidonville.
k.     Il faut éduquer également les enfants,  leur montrer comment créer des abris, comment y accéder le plus rapidement.
l.      Il faut avoir tout de suite un plan d’occupation des sols, nécessaire à la mise  en défens de certaines zones : les versants les plus pentus, les zones de mangrove.
m.   Un parc marin pour protéger le golfe de Port-au-Prince et protéger l’avifaune de la mangrove durement éprouvée par l’envasement de la baie.
n.     Il faut renforcer la capacité d’intervention des professionnels, des ingénieurs et des architectes en particuliers par une responsabilisation accrue, ce qui implique l’existence de normes admises et sanctions pénales en cas de non-conformité des permis de construire.

En bref.
L’information en cas de désastre/un plan est necessaire /la communication entre les segments de la population/le savoir doit être mieux approprié/la mise en place d’un systeme de défense civile fondée sur le volontariat et le bénévolat/lq cartographie des endommagements/la rénovation urbaine est une nécessité/

2.     Gestion de la vulnerabilite

a.     La vulnérabilite est a la fois  physique et sociale. Il faut une carte de représentation du risque. La vulnérabilite est liée à la fois aux cyclones et aux séismes. Les facteurs de vulnérabilité sont aussi parfois des atouts: comme l’eau.
b.     Il faut réaliser un plan national de réduction du risque, un plan de gestion durable, qui dépasse la temporalité d’un gouvernement quel qu’il soit. Une politique nationale doit être adossée à une legislation adaptee en vue d’un plam de gestion durable. Ainsi, de proche en proche, on peut prendre en compte les préoccupations sectorielles et locales.
c.     Il faut définir un Schéma Directeur d’Aménagement du Territoire, articulé en trois échelles : une échelle régionale, une échelle municipale et une échelle locale. Il faut contrebalancer la macrocéphalie de portoprincienne par le renforcement de trois ou quatre métropoles d’équilibre vers lesquels orienter les investissements par une politique d’incitation fiscale. Il faut reconstruire les villes dont les rues et les voies ne sont pas formalisées.  Les secours n’ont pas pu être acheminés à temps parce que les venelles sont difficiles d’accès aux camions de secours. Il faut cesser de construire la ville à l’inverse de l’ordre rationnel : les maisons s’entassent d’abord sans ordre et sans services, après on se rend compte qu’elles sont inaccessibles et dépourvues de services de base. Il faut garantir la fourniture de services de base aux communautés rurales qui représentent plus de 60% de la population du pays.
d.     Il faut imposer des normes de construction. Il faut des plu locaux qui soient interactifs et capable de représenter un pal d’intervention d’urgence.
e.     Le Chili est un exemple de diffusion d’une culture du risque efficiente qu’il faut avoir comme modèle.
f.      Il faut penser aussi à l’aspect culturel de la vulnérabilite. Il faut penser à la culture de ceux qui  sont appelés à appliquer les principes de la culture du risque. Il faut expliquer au peuple le pourquoi des mesures adoptées dans l’intérêt commun, c’est le seul moyen d’obtenir des résultats dans le changement des attitudes communes.
g.     Il est important d’associer aux décisions la base, celle des associations populaires qui comme à Fondwa , Pandiassou, Fonkoze, des expérieneces pionnières comme le Lèt a gogo, etc. ont mis en place des stratégies de développement local dont les résultats sont encourageants et aidé à insuffler un regain de rersponsabilité dans le monde rural haïtien.
h.     Il faut renforcer les capacités des collectivités locales.
i.      DINEPA direction nationale plan d’assainissement et d’eau potable est un élément central du développement depuis 2009. Elle a fait les preuves de sa capacite de coordination dans la crise. Depuis deux ans et demi, la DINEPA a fait montre d’une meilleure organisation publique. La diaspora peut participer à son renforcement par la mise à disposition d’experts et de finances appropriées à une gestion à long terme.

En bref.
Il faut la mise en défens de certaines zones/les normes de constructions doivent être appliquées/les imageries satellitales doivent être utilisées dans les politiques de prévention/la population doit être actrice engagée dans le développement/les institutions doivent être renforcées et l’application des lois encouragées/ il faut mettre en place un système d’alerte efficace/ il faut une chaîne de responsabilité et des sanctions pour que les cadres se sentent tenus par leur engagement dans le service public/ les défaillances humaines doivent être punies et les sanctions exemplaires, à la mesure des enjeux humains et matériels.

3.     Rôle de la diaspora

a.     La diaspora doit aider à ameliorer la situation intérieure par le transfert des compétences.
b.     Il faut faciliter les missions des Haitiens de la diaspora pour partager les compétences. Il faut encourager le volontariat et valoriser l’engagement en faveur d’Haïti. Il faut un programme et un plan d’intervention d’urgence articulé à celui du pays natal.
c.     Il faut une traçabilite des fonds envoyés par la diaspora en Haiti. Un rapport précis et circonstancié de l’argent dépensé doit être accessible.
d.     La diaspora peut aider à la formation des opérateurs de secours. L’expérience du carnaval 2009 est un succès : seulement un mort par accident, grâce a l’apprentissage de 200 volontaires de premiers soins l’année précédente dans le cadre d’une mission de formateurs volontaires issus de la diaspora.
e.     L’assistance financière est acquise, plus de 1,3 millions de dollars par an, ce qu’il faut désormais, c’est l’assistance technique et sociale. La construction doit être un secteur clé du développement des relations entre la diaspora et le pays natal. Elle peut aider à la mise en place d’un centre de formation et de renforcement des capacités des métiers du bâtiment ou associés au génie civil en général.
f.      La diaspora propose de créer un fonds en faveur d’un memorial en souvenir des victimes du séisme. Il faut inscrire dans la mémoire la catastrophe. « Bay kou bliye pote mak sonje » dit un proverbe créole.
g.     Les universités étrangères (les universités francophones de l’Agence Universitaire de la Francophonier, pour des raisons de communauté linguistique évidentes, celles  des Etats-Unis, du Canada et de la République dominicaine, pour des raisons géographiques de proximité) sont déjà très engagées aux côtés des universités haïtiennes, publiques et privées. La diaspora peut mobiliser des ressources en faveur de ces collaborations multiples qui sont des passerelles de connaissances et de compétences et de savoir-faire.
h.     L’OEA en 2004 avait aidé au retour de 90 à 200 membres de la diaspora pour aider le pays: un tel programme pourrait etre systematisé.
i.      Il  faut travailler ensemble, en synergie avec le pays du dedans.  La diaspora a devoir d’humilité, mais aussi un droit de regard sur les décisions qui engagent l’avenir de leurs familles restées au pays.
j.      Comment envisager le retour des émigrés les plus formés?
k.     Il faut un pont entre la diaspora et le ministère en charge de la gestion des risques en Haiti. Il faut un plan de disponibilité des médecins et professionnels haitiens, il faut utiliser les réseaux sociaux pour faire circuler l’information pertinente en temps utile.
l.      il faut instaurer sans délai le droit à la double nationalité de tous les Haïtiens, ceux qui sont nés Haïtiens et ceux qui le deviennent par choix ou filiation directe.

En bref
La diaspora doit etre organisée de facon organique/le transfert des competences et des connaissances doit etre encourage/les transferts financiers sont importants, mais ils pourraient etre egalement techniques et scientifiques/il faut construire un memorial des disparus de la catastrophe, c’est la condition de la diffusion d’une authentique culture du risque/il faut une participation de la diaspora a la vie politique du pays natal/ des passerelles doivent etre etablies avec les ministeres pour faire face aux problems/ il faut ameliorer l’integration entre le pays interieur et la diaspora de facon a travailler de conserve et non pas de facon concurrentielle.

4.     Plan de developpement durable

a.     Il faut distinguer entre les aléas physiques et les enjeux économiques et sociaux : les aléas sont connus et peuvent être analyses indépendamment de la société, mais les enjeux sont directement corrélés aux préoccupations sociales. Les pauvres tiennent autant a leurs bicoques de fortune que les riches a leurs palaces, une politique publique de developpement durable doit prendre en compte les interêts des personnes d’abord, leur vouloir vivre ensemble. Il faut reloger autant que possible les gens selon des règles de solidarité vicinale de façon à maintenir les liens anciens. Les même communauté de vie peuvent être regroupés dans des logements salubres ailleurs que sur le site d’origine. Ce souci de regroupement est propice à l’équilibre psychologique à long terme de la population.
b.     Les politiques publiques haitiennes ont ete le plus souvent des politiques d’urgence, il faut imaginer des politiques de developpement sur le long terme.
c.     Il faut une banque de developpement et de reconstruction. Il y a un manque crucial au niveau du pays : une banque de la diaspora serait la bienvenue. Cela donnerait un plus grand accès au crédit en vue de la réalisation d’investissements productifs.
d.     Il faut une politique d’amélioration des infrastructures : des autoroutes reliant les capitales régionales et les grandes villes de province. Des routes pour désenclaver les campagnes.
e.     Il faut valoriser les secteurs ou le pays dispose d’avantages comparatives : par exemple, les exportations de produits d’élevage (cabrits et de pintades vivants en Republique dominicaine), la musique, la peinture, la sculpture et tout l’artisanat d’art, etc. Il faut diffuser l’information économique aux entrepreneurs et aux petits producteurs.
f.      Il faut empêcher que les gens recommenecnt à construire de la même façon qu’avant. Des mesures drastiques doivent être prises.
g.     Il faut distinguer entre les plans d’urgence et les plans de gestion durable. Les priorités, ce sont la production alimentaire, puis le relogement des personnes déplacées, il faut encourager le micro crédit.
h.     La terre manque aux paysans entrepreneurs pour développer une production agricole durable. Les paysans sont traditionnellement considérés comme des pauvres a la périphérie de l’économie réelle. Il faut renverser la tendance et renforcer la tenure fonciere et les compétences des agriculteurs.
i.      Il faut recourrir aux energies nouvelles comme secteur prioritaire : il faut encourager le recours aux energies renouvelables . Il faut des incitations et des subventions publiques pour encourager le recours à des ressources nouvelles (solaire, eolienne, biocarburant, etc.).
j.      Il faut une politique de decentralisation et de developpement industriel sous la forme de technopoles ou les TIC occupent une place centrale. C’est le moyen de trouver la meilleure articulation entre la formation, l’enseignement supérieur et la production : des universities de pointe au service d’entreprises tournées vers la production de produits à haute valeur ajoutee destinées a l’exportation.
k.     Une technopole metropolitaine dans la region de Port-au-Prince, adossée à un Campus Universitaire International (CUI) et des technopoles regionales, des pôles universitaires régionaux, de moindre envergure mais capables de drainer dans les principales villes de provinces, érigées en métropoles d’équilibre, les forces vives necessaries au rééquilibrage du tissu economique national.

En bref.
Il faut organiser le systeme educatif en vue d’une politique de développement/il faut encourager les technologies de l’information et de la communication/il faut lutter contre la pauvreté par la facilitation des mécanismes d’acces au credit et à la connaissance/il faut renforcer les infrastructures de communications et de télécommunication/il faut renforcer l’agriculture vivrière/ il faut un mécanisme public d’intervention pour la mise en place de plan d’intervention d’urgence/ il faut la mise en place d’un systeme d’alerte en cas de désastre.

WORKSHOP 5: ECONOMIC DEVELOPMENT

The Workshop on Economic Development (and Job Creation) is considered by the Diaspora as a consultancy forum and the recommendations formulated by participants can be regrouped under three themes.

1.     To have a greater involvement of the Diaspora in the definition, implementation and monitoring of economic policy and development initiatives through the following points:
a.     Create a Peace Corps model  in every country  where Haitians and people of Haitian origins can offer their services free of charge to Haitians and Haiti (foreign governments);
b.     Increase the level of participation of the Diaspora in the Sister City Initiative in order to strengthen economic development and institutional capacity;
c.     Fix an ambitious but concrete quantifiable goal for the short and medium term for example in terms of GDP growth (6% per year or more) and reduction of poverty;
d.     Officially have donors and the government of Haiti (GOH) agree to formally engage the Diaspora in the implementation and follow up of measures and recommendations for recovery and reconstruction;
e.     Create a platform for exchanging information and ensuring that (i) the Diaspora is updated on business opportunities as well as other developments and (ii) at the same time that the GOH is aware of resources available in the Diaspora (financial and human).

2.     To instill confidence and leverage greater Diaspora involvement in the recovery and reconstruction, through the following  points:
a.     Recognize dual nationality: although the Diaspora understands that there are no legal impediments to investments , dual nationality will create greater inclusion and incentive;
b.     Increase accountability through greater transparency and oversight of all funds through the strengthening of the judicial system, the appropriate and detailed reporting  of through a public information system;
c.     Create a Diaspora fund with the possibility of matching contributions from donors and others;
d.     Create a social venture fund  which could be in the form of a Haiti Bond or private equity fund;
e.     Have an updated and publicly available inventory of all NGOs operating on the National territory and a mapping of their activities and the sources of their funding;
f.      Publicize eligibility and selection criteria for donor funded projects and ensure greater participation of Haitian SMEs and Diaspora investors;
g.     Home countries provide Tax relief incentives for investing in Haiti.

3.     Specific sector recommendations and proposals[1] are key to fostering job creation and a sustainable economy. They can be regrouped under the following topics:
a.     Mechanisms and tools to promote and attract investments in priority sectors such as agriculture, apparel industry and tourism particularly in newly defined economic hubs:
·       Prioritize projects based on their contribution to decentralization, deconcentration, and the participation of women in economic activity;
·       Strengthen the role of the Centre de Facilitation des Investments (CFI) and institute regional representation to facilitate outside the metropolitan area;
·       Create a mechanism to promote Haiti as a tourism destination even in the short term and to address all aspects of tourism security;
·       Have a subaccount for the apparel industry within the framework  of  the Guarantee Fund which is currently being created;
·       Create a mechanism to make credit readily available for the productive sector particularly the agricultural sector;
·        Increase productivity by strengthen vocational training and targeting skills demanded by the market. This would include an assessment of available skills and needs by sector;
·       Strengthen the database within CFI of potential partners by sector;
·       Encourage innovation through the strengthening of intellectual property rights;
·       Transform the rural landscape by protecting local farming against agricultural imports, aggressively pursuing food security, and promoting agro exports and agro industry (including vertical integration);
·        Promote rural units of integrated production including aquaculture, livestock, rudimentary manufacturing, services, etc;
·       Identify each region’s comparative advantage and invest  accordingly;
·       Provide for appropriate financing of development activities, particularly through widening of the tax base.
b.     Under the Infrastructure development particularly outside the capital city, the  following suggestions were made:
·       Energy
o   Allow the private sector to distribute electricity; at the same time reinforce the power of the state to reduce non technical losses.
o   Promote green energy by pursuing solar energy production and developing inexpensive storage systems (electro-chemical, kinetic, etc.) that can stock energy.
o   Provide alternative energy solutions for reaching remote areas not serviced by national grid.
·       Housing
o   Create mortgage banking.
o   Provide tax incentives for investments in social housing.
·       Others
o   Encourage investments in talent and promote culture sectors.
o   Fiscal incentives to encourage investments outside Port-au-Prince.
o   Ensure transfer of technology.
o   Advocate green construction and use disaster resistant structure.

WORKSHOP 6: SOCIAL DEVELOPMENT

Child Welfare

A central flaw of the child welfare system in Haiti prior to the earthquake was that it was mostly private and suffered from the absence of appropriate government regulation. To address this, technical assistance should be provided to the Government of Haiti to develop laws that govern child abandonment, foster care, kinship care domestic and intercountry adoption. Many members of the Haitian Diaspora are master degreed social workers who have become specialist in Child welfare models. This Diaspora can consult and partner with the “Ministère des affaires sociales” in particular “l’Institut du bien Etre social et de Recherche” to implement, provide training and technical support in order to strengthen the infrastructure of the child welfare system. NGO’s working with children should be required to register with the Government prior to have access to the children then be monitored by a set of guidelines.

The Diaspora make the following recommendations in which they believe that the Government should be able to implement in the short term, and create infrastructure for  long term sustainability; 

1.     Adopt the Hague Convention for international adoption; that aims to prevent the abduction, sale of or traffic in children that works to ensure that intercountry adoption is in the best interest of the children.

2.     Support family preservation to prevent child abandonment, by offering support services to the family and/or extended family to care for their own children. 

3.     Prioritize the adoption of children by: Haitian families in Haïti and the Haitian Diaspora and work with identified partners to assist in developing culturally congruent education and training for those wishing to care for Haitian children in order to minimize additional trauma and maximize adaptive outcomes consistent with Haitian culture and Values.

4.     Phase out the orphanage system through the re-integration of children into family/extended family like settings (i.e. foster care models).

5.     Create a central database of all children in out of family placement, where progress and services are recorded and tracked. (modeled from the District of Columbia’s child welfare system)

Education

The members of the Diapora who are in academia wish to collaborate with the government and offer their services in implementing the following recommendations:

1.     Wholistic view of education;

2.     The government should attempt to provide schools with safe building codes including provisions with access for students with disabilities.
a.     Provide to free meals, transportation, uniforms, schools supplies, and have a strategy for the implementation of technology in all classrooms. 

3.     National free Education System to reflect quality schools with no difference between rural and urban schools (Equitable access)

4.     Certification process through professional institute for teachers and administrators
b.     Ongoing professional development of educators and administrators
c.     Higher wages for teachers and administrators
d.     Diaspora Teacher Mentoring Exchange Program
e.     Diaspora Adoption of School/Students Program

5.     Start school readiness programming through a community approach that leads to higher education and vocational training
a.     Develop second chance education ( Les suragés)  and adult literacy programs
b.     Support post-secondary internships with partners in the world for workforce readiness.
c.     Build capacity of University of Haiti through partnerships with Universities abroad.
d.     Support of Cultural Art Centers that could also serve as mental health therapeutic medium.

6.     Develop curriculum with national standards with result-based evaluation criteria. Integrate the following considerations:
a.     Create and implement culturally relevant curriculum
b.     Create and implement differentiated curriculums (age and ability level)
c.     Create and implement STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) program
d.     Use mechanisms such as distance learning, media tools, etc.
e.     Create and implement health and sports program

7.     Continue to promote early education in Creole in the provinces with emphasis of French as a second language in primary school to help address high illiteracy rate (Research-Based)

8.     Promote civic education program for all students which includes sensitivity education and training awareness regarding student with disabilities
a.                                                                             Youth Mentoring Programs

9.     Implement psycho social support services in the schools, to address the Post-traumatic effects of the earthquake.

The Role of Women in the Reconstruction

1.     Gender mainstreaming
a.     Take into consideration gender in its conception, elaboration, et the establishment of structures, projects and programs.
b.     Positive reinforcement of the status of women

2.     PDNA focused on women: needs assessment and best practices

3.     Empowerment through education
a.     Skills building
b.     Literacy
c.     Higher education

4.     Empowerment though agriculture infrastructure
a.     Equipment
b.     Access to funding

5.     Strengthening the response to violence against women
a.     Zero tolerance policy
b.     Implementing a victim and abuser profile registry
c.     Support grassroots organization in their efforts to reinforce education
d.     Reinforce security on camps by women
                  i.     Increase the presence of women in security personnel including local sand foreign troops.

6.     Ensure that the Diaspora is effectively represented (with at least one of the two representatives being a woman) in the body responsible for allocation of funds from the international community.

Health Development

It has been conservatively estimated that the approximately two million earthquake survivors who are either injured, displaced or both, will need at least three times the medical and health care services as the remaining eight million or who survived unharmed.  This effectively means that Haiti’s pre-earthquake capacity has to double.  In an effort to avoid excess deaths and debilitations, the urgency to double this capacity is now.
It has also been estimated that the environmental refugee population will continue to be uprooted, poorly-housed and under terrific stress for months if not years.  Subsequently the refugee population will be several times more vulnerable to secondary health problems, infections, accidents and mental illnesses than overall Haitians who were not displaced.

The moderator, rapporteurs and technical experts of the Health Development group developed an outline of the nearly 40 recommendations that were suggested by the collective Social Development group. The targeted population in need is as follows:

1.     Victims displaced by the earthquake: The earthquake has caused a development of new population of people, “internally displaced persons”. One out of every five Haitians is in this population. Their needs are specific and immediate.  Hence targeted health interventions are necessary.

2.     Women: Women make up a majority of the Haitian population. Life expectancy is estimated at 53 years of age for women1. Women in Haiti suffer high rates of maternal and infant mortality, which is a key indicator of a country’s overall health.  Action is needed to improve women’s health outcomes.

3.     Children: Pediatric care in Haiti is in dire need of strengthening. Due to inadequate sanitation, clean water and poor living conditions, the children of Haiti are developing diarrheal illnesses and infectious diseases that could otherwise be prevented. The children of Haiti are struggling to survive as their mortality increases.


4.     Elderly: The earthquake’s burden weighs heavy on the elderly. As repositories of Haiti’s history and culture, the elderly have specific chronic care needs, such as diabetes and hypertension that must not go unnoticed. Most elderly are taken care of by family members or neighbors and are at high risk of dying with lack of proper health care.

5.     Laborers: In a land of manual labor, there are physical and emotional changes that will affect the workforce of Haiti. Many amputees (within all of the listed population in need categories) will not be functional without proper rehabilitation and follow up health care. Health workers who take care of the sick and injured also need appropriate follow up and medical care and often times forego the medical care they need as they take on the needs of others.

6.     Students: Medical, nursing, paramedical persons are in need of sustained support and continuous training. They should be integrated in the health strategies that are developed so that they are leading the effort for optimal health care in Haiti.

The following recommendations by the workshop are categorized according to the type of professional groupings that will be involved:

Preventive Medicine
1.     Promoting health education using the specific framework of social determinants of health

2.     Supporting education campaigns within the camps focusing on infectious diseases such as TB, HIV, malaria, STDs,  and water sanitation hygiene (WASH)- using media forum ie. radio, oral animation, theatre

3.     Increase a health focus in the penitentiary system, ensuring access for health of prisoners

4.     Promotion of healthy lifestyles for our youth through sports

5.     Implementing a follow up care system, specifically post amputation, funding existing rehab centers and supporting them by well-established organizations from the Diaspora.

6.     Investing in sustainable health by focusing on the environmental effects pre/post earthquake on healthcare in Haiti, (ie. measuring effectively the amount of toxins in the air and addressing this issue in an effective way, resources toward environmental standards for Haiti’s air, promoting clean air, replanting the trees to prevent continued deforestation of Haiti land mass).

7.     Continue to increase the current capacity in Haiti through support of a developed  health systems management strategy working with and through the MINISTRY OF HEALTH .

Human Resources
1.     Promoting a partnership between Diaspora health care professionals and health care professionals in Haiti to provide intense and modern technology training

2.     Support the existing development of small community health centers outside of the capital.

3.     Investing in work force development, community workers and other mid level providers to build the infrastructure; these persons could be trained to be a mid level resource for the community.

4.     Create incentives for specialists to work in the provinces thereby decentralizing special care services (an estimated 95% of specialists are living and practicing within Port-au-Prince and the ratio is 25/100,000).

5.     Investing in indigenous Haitian organizations that promote health and provide health care and contracting them directly to continue these services.

6.     Supporting a Haitian version of the US Comfort relief ship to be docked at the Haitian seaport, supplied with Haitian doctors, specialists, social workers, nurses, and an extended cadre of health care providers for a period of 5 years, while the current health system is being restructured.

7.     Investing in a civil service humanitarian act for Haitians to return to Haiti for two weeks to provide services and for their jobs in the States remain secured.

8.     While their schools are being rebuilt, using and working alongside the medical students to provide basic primary health care and public health promotion within the camps

Emergency Preparedness
1.     Investing in an adequate emergency system, ICU, CCU system and promoting partnerships between American University Hospitals, and the Ministry of Health (MSPP) to provide sustainable outcomes.

Partnership in Advanced Clinical Education
1.     Funding towards building medical schools of excellence in partnership with the private/public hospitals through:
a.     Rebuilding hospitals (public/private)
b.     Supporting clinical mentorship programs to build technical and practical capacity for the many medical students who are no longer in school
c.     Partnering with the Ministry of Health (MSPP), Notre Dame, Quisqueya, L’hopital General, and other public/private hospitals to build medical continuum through clinical education.
d.     Maintenance of a medical residency and fellowship focusing on diseases that are endemic to Haiti and the Caribbean ( ie, Telemedicine where doctors can communicate with international community via internet and web for continued training and support of Haitian doctors in Haiti)
e.     Supporting Continuing Medical Education by visiting professors already established with the Faculty of Medicine and the General Hospital.
f.      Supporting the training program already started by reputable medical associations, locally and from the Diaspora.

2.     Fund a “mini-fellowship” in infectious diseases for local doctors. This activity will build capacity of the in-country physicians, and strengthen the skills of other members of the multi-disciplinary team, including the counselors and treatment support staff, and the technical staff (ie, pharmacists, lab technicians). This training will provide an opportunity for continued clinical technical assistance that will be sustainable over time by Haitians.

Women’s Health
1.     Invest in family planning, women’s reproductive health and child health organizations, health centers in conjunction with the Ministry of Health that will promote the expansion of services for women’s health

2.     Improving maternal health through increasing skilled midwifery and health providers and strengthening the referral systems to effectively manage complicated births

Performance Based Evaluations
1.     Create a performance based evaluation system through the Ministry of Health for indigenous based organizations, hospitals and international aid working in Haiti.

Mental Health
1.     Investing in mental health specifically since the earthquake, looking at different mediums of therapy especially for children.

Creating a culturally sensitive model for mental health care.


[1] These are listed in no particular order