Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide
débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des
Nous ne devons pas non plus oublier qu’après
la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions,
engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route
pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de
l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam
Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des
moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres
psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur
intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être
évitée. La seule personne, Me.
Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au
Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il
était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut
assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a
coordonne le crime selon un rapport du FBI.
Bay kou
bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo
trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une
intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne
Peralte était son idole en 1991?
De la demande officielle d'embargo contre
Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine
en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle
des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression
contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en
train de célébrer en tant que
peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour
l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean
Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
Les demandes d'interventions militaires étrangères sollicitées officiellement
par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution
de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute
trahison. Vingt ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi
Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre
histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux.
L’histoire de l’occupation récente de la
république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président
constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30
Septembre 1991 partira en exil. Une fois a l’étranger, dans le cadre de son
plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra
unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces
démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti
avec des impacts sociaux
déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la
souveraineté nationale.
Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean
Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en
lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les
résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies
de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien.
Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de
l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti
a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers
d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il
a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système
de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de
sante et l’accès aux soins de base.
L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000
emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du
déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart
des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de
l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la
malnutrition générale, poussa les
citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire
vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui
frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards,
Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter
les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces
déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti
et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide
pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de
ses crimes contre son peuple.
Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand
Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le
parlement, la société civile et la diaspora de solliciter
officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le
restaurer au pouvoir.
Jean Bertrand Aristide demanda officiellement
aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et
l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA). La stratégie d’Aristide pour
reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au
niveau interne Aristide décida de:
1. Fabriquer et projeter devant l’opinion
publique et la communauté internationale des violations massives de droits
humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH
étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la
période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand
Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres
de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues
d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.
2. Utiliser ses réseaux politiques pour
distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif
de boat people vers Miami. Dans le
cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait
identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui
avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter
des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride. Une fois la mise en place terminée ils
n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington
pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers
de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat
people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement
en Haïti sur sa requête.
Au niveau externe Aristide décida de:
1. Employer des lobbyistes pour préparer et
gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de
lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la
teleco qui étaient dans les banques américaines. Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans
le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black
Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils
deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de
la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux
d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers
l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim
de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs
et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration
Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence
Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H.
Gray. Le livre non publie de
Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not
to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails
intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention
militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.
2. Utiliser les missions diplomatiques
d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le
dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle
d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera
aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre
missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la
demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies
et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour
faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier
des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le
Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention
militaire.
3. Demander officiellement l’intervention
militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement
au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide
remerciant au Pentagone le Ministre américain de la Défense William Perry et le
General Shalikasvili.
En prenant la décision de faire envahir Haïti
en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que
ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient
avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation
de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et
députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de
cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A
l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean
Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le
front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention
militaire étrangère en Haïti. Les
membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état
pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation
militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers
pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de
l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean
Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.
Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel
de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15
Octobre 2014 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à
la nation?
C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui
introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des
militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995. A cause de la politique interne, les
autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les
remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU
qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et
portait le nom de MINUHA.
De 1994 a 2004 Aristide a sollicite
officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques
Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation.
De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le
plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le
renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en
place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs
priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent
l'occupation.
Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre
1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un
hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il
racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.
Sachant qu'il avait viole la constitution en
sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus
tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".
Randall Robinson fut récompense par Aristide a
travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état
Haïtien a travers des
contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la
réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le
Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.
Depuis honteux et maltraites par des
historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms
et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour
promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes
officielles d'occupations d'Haïti.
Aujourd’hui les journalistes Haïtiens
devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas
avoir le comportement noble du président
Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un
soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi
demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans
pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté
nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?
Quand a Michel Martelly il a propose le 18
Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par
la professionnalisation de la police, la construction d’une armée
professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes
arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des
troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont
fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée
ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH.
Pour les étudiants qui choisissent ce thème
pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles
d'occupations en Haïti.
Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée
de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont
opposes a cette idée. Quelques
leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler
les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement
l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos
jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti,
a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en
fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes
ont effectivement été faites. Voici la liste:
Assistance technique des Nations Unies sollicitée
par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter l'organisation des élections de 1990
Demande de l'imposition d'un embargo économique
des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide
en 1991
Demande de l'envoi d'une mission des Nations
Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février
1993 a Mai 1998
Demande d'intervention militaire des Etats
Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre
1994
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide
Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a
Juillet 1997
Requête d'une mission militaire des nations
Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout
1997 a Novembre 1997
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haiti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre
1997 a Mars 2000
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haiti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars
2000 a Février. 2001
Requête d'intervention d'Aristide a
l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand
Novembre 2000
Requête d'une mission militaire des Etats Unis
en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide Janvier 2004
Requête d'une mission militaire des Nations
Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004
MINUSTAH April 2004 a nos jours ;
Aristide a aussi sollicite l'intervention de
l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti
Aristide a sollicite l'intervention de la
CARICOM 2001 a 2004
Michel Martelly renouvelle le mandat de la
MINUSTAH 2012-14