It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

Friday, May 28, 2010

The Threat of Coming Natural Disasters: Open Letter from Stanley Lucas to President Rene Preval


The hurricane season begins on June 1, 2010, and Haiti is likely to face more natural disasters for months to come.  We are all wondering if you have made sufficient plans and provisions to protect and support our citizens?

 

Since January 12, 2010, an emotional insecurity lives in the hearts of our compatriots as a result of you and the Minister of Interior, Paul Antoine Bien Aime, failure to live up to your constitutional obligation to protect the Haitian people.  You had sufficient and clear notification of the certainty of an earthquake in Haiti, and yet no plans were put in place on how to deal with such a crisis.  Specifically, the Ministry of Mines issued a report on October 7, 2002 that clearly stated a 100% chance that the country would face an earthquake in the near future (for more details see: http://www.bme.gouv.ht/alea%20sismique/Alea_sismique%20HAITI.pdf ).  You had eight years in which to put in place a plan, and quite clearly there was none.

 

Haiti is on a fault line and in a hurricane alley.  Yet, during the past twenty years, serving as the Minister of the Interior, Prime Minister, and your rise to President – twice – you have done nothing to put in place a plan to address and cope with natural disasters.  In reviewing your track record, you lack of action has cost our people and our country in unthinkable ways (for more details see: http://solutionshaiti.blogspot.com/2010/01/haiti-bilan-2009-une-decennie-ratee-par.html ).

 

But a past review of performance is not the objective of this missive.  Rather, this is a plea for your attention to three specific natural disasters that threaten Haiti now.  The Haitian people have heard nothing from you on any of these questions to date.

 

1.     Oil giant BP’s massive oil leak in the Gulf of Mexico poses a grave threat to the Caribbean.  The oil has already reached the shores of Cuba and there is a strong possibility that the spill will reach the Northwest, Northeast and Northern regions of Haiti.  If this happens, this will have at least a 10 year impact on those regional economies.  Has your Administration met to discuss a plan to take precautionary measures and explore legal and diplomatic options to address this situation?  If so, what are the measures you have put in place?   

 

2.     The threat of earthquakes remains The Southern, Southeastern, Western, and Northern Departments face the greatest risk.  What measures has your Administration taken to construct shelter, educate the public on an emergency plan, and provide emergency and humanitarian relief for the 1.7 million citizen that could potentially be affected?  Is there even a plan, Mr. Preval?

 

3.     There are between 14-23 named tropical storms and between 8-14 hurricanes predicted for this summer (beginning June 1) – three to seven of these storms could be significant.  Mr. Preval where is the national plan to address this reality? Is there one?  How many government officials and mayors have worked on or consulted on this plan?  How many town halls have you conducted to disseminate information on the emergency plan?  How have the country’s civil society organizations received information on the plan?  What links have been created between civil society organizations , the Diaspora and the government to cooperate on plan implementation? Have you made improvements to the shelter in the 1,350 camps inhabited by 1.7 million Haitians?

 

Mr. Bien Aime and you have a clear and significant constitutional responsibility to manage and plan for natural disasters.  The Haitian Government is in charge of developing a solution.  Prevention and action and planning will save human lives. Without these actions, cynics might come to the conclusion that you actually wish to capitalize on the misery of the people.  If you and Paul Antoine Bien Aime are simply not up to this massive challenge, then you owe it to the people to resign.  Leave the management of the country to the Haitians who are able to take action to protect the future of the nation.

PRESIDENT RENE PREVAL PRESIDENTIAL SUITE DURING THE SUMMIT IN THE DR, US$1,164-NIGHT

Wednesday, May 26, 2010

Haiti Elections: Le Monde a l'Envers par Stanley Lucas

Gaillot DorsinvilJean Theleve P. ToussaintLeonel RaphaelJacques Belzin
Gaillot Dorsainvil Jean Pierre Toussaint    Leonel Rafael    Jacques Belzin
Ginette CherubinLaurette CroyenceAnthenor GuerrierRibel Pierre
Ginette Cherubin     Laurette Croyance    Anthenor Guerrier    Ribel Pierre

Je dedie l'article suivant a trois amis decedes le 12 Janvier 2010, Wanel Fils un journaliste integre, Gerardo Lechevalier et Lisa M'Bele Bong de la MINUSTAH qui aimaient beaucoup Haiti....

Background
En général ce sont des nationaux qui doivent decider de leurs élections. En Haiti ce sont Edmont Mulet, son amie Michele Montas de la MINUSTAH et une partie de la classe d'affaires corrompue d'Haiti en supportant un CEP partisan, discrédité et un pouvoir corrompu jusqu'aux os,qui veulent forcer des élections bidons ne respectant pas les critères acceptables. L'ensemble des secteurs de la société Haïtienne et la Diaspora sont contre cette aventure très risquée qui va créer l'instabilité politique ou US$30 millions des taxes des contribuables américains seront jetés a la poubelle. Soyons clair les Haïtiens veulent des élections libres, honnêtes et démocratiques. Ils sont opposes a l'opération bidon en cours. Les mercenaires économiques qui veulent le maintien du statut quo le savent.

Des élections du 16 Décembre 1990 aux élections du 21 Juin 2010, en tant normal, il faut 12-14 mois pour préparer et organiser des élections présidentielles et législatives. Même dans ces conditions normales le calendrier électoral avait subi des modifications et des délais graves. Après le 12 janvier 2010 l'infrastructure électorale en grande partie a été physiquement détruite, pas avant 18-24 mois l'organisation des élections libres selon des normes techniquement acceptables ne seront pas possibles . 

Les raisons sont purement techniques et logistiques. Le succès des élections dépendent de deux facteurs clefs: l'environnement et l'administration électorale. Le quartier général du Conseil Électoral Provisoire (CEP) a été détruit avec l'ensemble des dossiers administratifs et techniques en même temps que 66% des bureaux de vote. Pis près de 45% de votants ont aussi perdu leur carte électorale, leur carte d'identité et leur acte de naissance. Le local de la direction générale des impôts (DGI) en charge de la production des cartes d'identités détruit, le local des archives responsable de la production des actes de naissance est aussi endommage. Près de 2.4 millions de nos citoyens sont en déplacements parmi eux 1.7 millions vivent dans 1350 camps qui ressemblent a des camps d'esclaves dépourvus de tout. Plus de 300.000 citoyens sont morts, probablement avec une grande majorité ayant des cartes électorales. Près de 40% des rues de la zone métropolitaine sont encombrées en partie ou totalement ce qui rend les planifications logistiques aléatoires. Les centres de votes étaient dans des bâtiments publics, lycées, teleco (donnée en cadeau pou degouden) qui ont été détruits. La déclaration du président du CEP concernant les centres de vote ne fait pas de sens.

Le Conseil Électoral Provisoire (CEP), 
Ce CEP n'a pas sur créer ni l'environnement électoral, ni le cadre administratif non partisan pour organiser des élections libres en Haiti. Qui ne le sait pas? Ce CEP est discrédité tant au niveau administratif que politique. Les votants, la société civile, les partis politiques et la diaspora ne font plus confiance aux membres de cette institution qui a manipule les résultats des élections du 19 Avril et du 21 Juin 2010. Les lettres de l'ancien vice président de l'institution, Monsieur Rodol Pierre, confirment ces manipulations en faveur de René Preval et de son parti l'Inite. Pour lire les deux lettres du Vice Président du CEP Rodol Pierre utilisez les deux liens suivants:

Le rapport du Secrétaire Général des Nations Unies de Septembre 2010 n'a pas mentionne le changement et la manipulation des résultats des élections par le CEP en faveur de Preval et de l'Inite. Le vote du peuple a été a la poubelle. Ceci au niveau local a énormément affecte la crédibilité de la mission MINUSTAH qui devrait assister de façon non partisane la démocratie et non des actions antidémocratiques en Haiti. Cette perception populaire que cette mission supporte le gouvernement Preval, ses actions antidémocratiques et sa corruption est confirmée par des sondages. 

En plus les membres du CEP sont impliques dans la corruption. Il y a deux semaines c'était le cas de l'un des membres Jean Enel Desir implique dans une affaire de corruption. Questionne Jean Enel a fait savoir c'est une pratique officielle au CEP et que certains "super conseillers" faisaient pire que lui.  Cela a prit deux semaines pour confirmer ces déclarations. On apprend que quatorze millions ont disparus au CEP dans une affaire de maillots. 14 millions pour des maillots dans un pays ou 1.7 millions de citoyens vivent dans la rue? Le président du CEP Gaillot Dorsainvil pour enterrer l'affaire souhaiterait que le président de la république élimine physiquement un sénateur de la république. Des messages text de son téléphone aurait confirme ces démarches selon des déclarations récentes dans la presse. En plus de la manipulation du vote de votants, ce CEP partisan nage aussi dans la corruption et semblerait-il participe a des activités violentes de violations des droits humains. C'est grave. Pour donner une chance aux élections libres et a la démocratie les partis politiques, la société civile,la diaspora et les votants en général veulent la démission immédiate des membres du CEP. 

La loi électorale
Jusqu'à date la loi électorale régit l'organisation des élections en Haiti. La loi électorale est en vigueur et n'a pas été l'objet de modification. L'article 34 de la loi électorale fait obligation au CEP de préparer la liste électorale. Il est pratiquement IMPOSSIBLE de préparer cette liste avant 13 mois. Cette liste doit être prête soixante jours avant la tenue d'une joute électorale. L'article 35 est spécifique, il faut que chaque citoyen ait sa carte d'identification nationale (CIN) pour voter et pour être candidat. Tout le monde sait que l'Office National d'Identification (ONI) ne peut pas remplir les conditions définies par les articles 25 -33 de la loi électorale. Une petite visite a l'ONI permettra aux mandataires des partis politiques de constater cette réalité. L'ONI arrive avec beaucoup de difficultés a délivrer 70 cartes par jour. Ils peuvent a peine délivrer 80 cartes par jour, ce qui déjà est un miracle. A ce rythme il faudrait plus de dix mille jours pour délivre les 1.7-2 millions de cartes nécessaires. La loi électorale ne permet pas de vote sans carte.

La Suppression de Libertés par la loi d'urgence et de la reconstruction
La loi d'urgence et de la reconstruction élimine toutes les libertés fondamentales garanties par la constitution articles 24-31. Cette loi donne au gouvernement Preval le droit d'arrêter n'importe quel citoyen sans mandat et de le garder indéfiniment en prison. L'harbeas corpus a été supprime par La loi d'urgence. Ce qui est une violation de la constitution, du principe de la séparation des pouvoirs et de la constitution. Cette loi viole la souveraineté nationale, élimine le gouvernement, les institutions de contrôle et va a l'encontre des principes des droits de l'homme.On ne peut pas organiser des élections dans ces conditions.

Les actions inconstitutionnelles et illégales du Pouvoir Preval
Les prolongations du mandat des députes et du président, a loi d'urgence et de la reconstruction ont été jugées illégales et inconstitutionnelles par les juristes Haïtiens et la population qui s'est mobilisée contre ces actes antidémocratiques dont l'objectif est de donner le pouvoir absolu a un groupe. Les déclarations du président Preval le 12 Avril 2010 affirmant qu'il laisserait le pouvoir le 7 Février 2011 conformément a la constitution article 134.1 et le décret de proclamation des résultats paru dans le Moniteur no29 du 24 Mars 2006 pour trois semaines et demi plus tard, le 8 Mai 2010 affirmer le contraire et solliciter une prolongation de mandat a rendu le pays explosif. La constitution dans son article 134.3 n'admet aucune prolongation de mandat du président de la république. Lorsque le mandat du président arrive a terme la constitution prévoit l'application de l'article 149 s'il n'y a pas un nouveau président. Preval depuis a réveille dans les mémoires ces présidents qu'Haiti n'aiment pas. Le président est devenu la source principale de l'instabilité politique

Les Exiles Politiques
Nombreux sont les exiles politiques Haïtien qui vivent a l'étranger. Les plus connus sont: Leon Manus, Sauveur Pierre Etienne, Olivier Nadal, Stanley Lucas. L'article 41 de la constitution stipule: "Aucun individu de nationalité haïtienne ne peut être déporté ou forcé de laisser le territoire national pour quelque motif que ce soit. Nul ne peut être privé pour des motifs politiques de sa capacité juridique et de sa nationalité." Comment peut-on parler de construction de la démocratie et d'élections libres quand le président du CEP Leon Manus a du laisser le pays a cause de menaces d'exécution physique parce qu'il a refuse de publier les résultats des élections fabriques par le président Preval? Comment peut-on parler de démocratie quand l'ancien président de la Chambre de Commerce d'Haiti Olivier Nadal a du prendre l'exil parce qu'il organisait des manifestations contre la violence politique, les kidnappings et la corruption? Comment peut-on parler de démocratie quand un responsable national d'un parti politique, l'Organisation du Peuple en Lutte, Sauveur Pierre Etienne, a cause de ces analyse, prises de position de la situation en Haiti est menace de mort par le pouvoir? Comment peut-on parler de démocratie quand le sénateur Rudy Boulos a subi les menaces d'élimination physique parce qu'il faisait des démarches pour l'organisation des élections locales et l'operationalisation de la décentralisation en Haiti en 2006? Comment peut-on parler de démocratie quand Stanley Lucas a cause de son travail de promotion de la démocratie a été victime des tentatives d'élimination physique? Comment peut-on parler de démocratie quand les millions voles des caisses de l'état par des anciens responsables de l'état ne sont pas rapatriés? Comment peut-on parler de démocratie quand Bill Clinton peut se rendre chaque semaine en Haiti alors que les exiles politiques qui pourraient jouer un rôle central dans la reconstruction et le renforcement de la démocratie ne peuvent pas se rendre dans leur pays?

Les soit disant évaluation internationale du processus électoral
Au yeux des votants Haïtiens, de secteurs varies de la société civile et de la diaspora et des partis politiques un complot est en cours pour imposer des élections bidons en vue d'installer un candidat favorisant le statut quo. Les Haïtiens n'ont pas oublie comment la communauté internationale a illégalement supprime le deuxième tour des élections présidentielles de 2006. La presse internationale avait confirme cette information. Les Haïtiens n'avaleront pas cette fois des élections bidons et la manipulation en cours car cela se voit de loin que ce qui est en cours est carrément le résultat d'un deal politique et non de conclusions supportées par un rapport technique. Les étrangers ont parle des élections avant le CEP. Un petit coup d'oeil sur la chronologie des déclarations sur www.metropolehaiti.com vous permettra de constater comment le monde est a l'envers. Des 72 communes affectes directement par le séisme deux ont reçu la visite des experts. Delmas pour quelques réunions dans des bureaux qui n'avaient pas vraiment des informations et sur le bateau de croisière a Port-au-Prince qui coûte US$112.000 dollars américains apr jour pour loger dans le luxe les employés de ces missions. Ces experts n'ont pas visite les communes affectes directement et indirectement par le séisme.  En réalité il n'y a pas eu d'évaluation. Combien de président de BED, de BEC, de BIV ont-ils rencontre? Ou est la lliste des gens rencontrés et des lieux visites? Combien de communes ont-ils visite? Zéro. Alors que cache cette décision irrationnelle d'avancer dans une direction suicidaire?

La Communauté Internationale
Elle veut ses élections pour les Haïtiens et dans n'importe comment. Pourtant elle sait par ses expériences passées en Haiti que la forme ne l'a jamais remporte sur le fond. Elle a déjà essayee cette approche, elle a échouée. L'une des caractéristiques de notre pays, on ne peut jamais nous imposer ce que nous ne voulons pas. La communauté internationale est multiforme avec des intérêts différents. Ce sont les ONG et les institutions multilatérales ONU, OEA, CARICOM, OEA, BID, Banque Mondiale, FMI, EU. Ce sont aussi les rapports bilatéraux avec en tête les États Unis, le Canada, la république Dominicaine, le Venezuela, le Bresil, le Chili, la France, l'Allemagne, le Japon. Et les grandes tetes politiques Clinton, Bush, Michaelle Jean. Enfin pour terminer les star, Sean Penn, Angela Jolie, Wyclef Jean, Brad Pitt, George Clooney. Les ONG ont reçu près de 1.1 milliards de dollars américains en dons des citoyens américains. Parmi eux on retrouve la Croix Rouge US$450 millions, Paul Farmer et son Partners in Health US$ 100 millions, OXFAM US$100 millions, Catholic Relief Services US$135.7 millions, Médecins sans Frontières US$ 124 millions, Unicef  US$65.4 millions, Wyclef Jean US$16 millions et la liste est longue. Ce dossier mérite d'être suivi pour évaluer si l'aide arrive aux sinistres et determiner comment l'humanitaire finance des activités politiques. Un seul secteur politique en Haiti reçoit les fonds de l'humanitaire qui ne va pas nnécessairement aux victimes. 

L'ONU et l'OEA essaient de remplacer les institutions d'Haiti et les citoyens Haïtiens au lieu de renforcer la capacité interne. Au niveau électoral, les déclarations de leurs représentants avant même l'institution électorale Haïtienne sont des indicateurs. Ce sont leurs élections pas les nôtres. 

La BID alloue des fonds mais personne en Haiti et dans la Diaspora, a part le Groupe de Bourdon qui a reçu US$18 millions, ne connaît les mécanismes de décaissement et le processus a respecter pour les appels d'offres. On constate que des compagnies reçoivent des projets et des fonds on se demande comment? Pourquoi la diaspora Haïtienne est-elle exclue? 

L'axe américain comprend l'initiative prive Bush-Clinton, la Fondation Globale de Clinton, l'USAID et le Département d'état. La encore malgré la présence de 2 millions d'haïtiens aux États Unis aucune de ces initiatives n'a un visage Haitiano-américain pourtant l'Assistant Secrétaire d'Etat pour l'Amérique Latine Arturo Valenzuela est chilien-américain ce qui fait le bonheur du Chili. A quand notre tour? 

Le Canada de son cote essaie d'augmenter sa présence, son influence et son assistance respectueuse en Haiti. Au niveau officiel les Canadiens demeurent prudents malgré l'appétit économique de quelques individus.

Pourquoi Edmond Mulet recherche-t-il l'instabilité?
Les Haïtiens savent que des élections respectant des critères minimales d'acceptabilité ne sont pas possibles. Pourquoi Edmond Mulet veut-il les organiser a tout prix? Est-il a la recherche un conflit interne pour justifier une tutelle renforcée? A quel jeu joue-t-il? Veut-il installer sa bonne amie l'ancien porte parole des Nations Unies Michele Montas comme président et l'autre Michele Directrice exécutive de la commission intérimaire de reconstruction ou vice versa? ou le frère Armand? Pourquoi aller vers l'impossible? Pourquoi comme en 1989-90 ne pas prendre son temps pour organiser des élections libres?

La Diaspora
On retrouve quatre catégories dans les 4 millions d'haïtiens qui vivent dans vingt pays a travers le monde:
1. Les illégaux, les plus nombreux en république dominicaine, aux États Unis, aux Bahamas et a Turks and Caicos
2. Les étudiants, la république reçoit 20.000 chaque année qui paient US$15.000. D'autres pays comme le Mexique, le Canada, la France et les États Unis acceptent un nombre limite
3. Les résidents, la grande majorité sont aux États Unis et au Canada
4. Les naturalises ou ceux qui sont nés dans les pays d'acceuil, ils représentent 26% de la population de Bahamas, les dominicains a travers une reforme constitutionnelle et de l'immigration essaient de bloquer leur intégration. Les deux pays qui offrent le plus d'opportunités aux Haïtiens dans ce domaine sont le Canada et les États Unis.

Au sein de la Diaspora la grande majorité souhaiterait des élections libres, honnêtes et démocratiques. Ils pensent que Preval n'organisera pas des élections libres. La Diaspora qui en grande partie souhaiterait prendre leur retraite dans leur pays d'origine voudrait une bonne gouvernance et la modernisation de l'état Haïtien. Deux sondages récents ont montre cette tendance. Quelques rares têtes de la diaspora bénéficiant de quelques faveurs bases sur la corruption du gouvernement supportent Preval. ils sont connus de tous. 

La Diaspora souhaiterait participer directement a la vie politique a travers la création de dix postes de sénateur pour leur représentation. Ce qui mettrait a 40 le nombre des sénateurs de la république. La répartition se ferait ainsi six sénateurs pour les États Unis, un pour le Canada, un pour les Bahamas &Turks and Caicos, un pour la république Dominicaine et un pour l'Europe. Les consulats et les ambassades recevraient les candidatures et les votes. Les bureaux de vote seront installes dans les consulats et nos trois ambassades aux Etats Unis, New York (Nations Unies), OEA et a Washington. Aux Etats Unis les candidats seraient repartis en trois grandes regions. La premiere region comprendra Florida et Georgia (deux senateurs), la deuxième region comprendra New York, New Jersey, Maryland, Washington, Virginia (trois sénateurs) et la dernière region Boston, un sénateur. Les Haïtiens aux États Unis dont les regions ne sont pas mentionnées voteront dans la region la plus proche de leur residence. Dans le futur on pourrait adopter la même formule pour la Chambre des Deputes.

Pre-requis pour un dialogue, des élections libres et la stabilité politique:

 

1. La Loi sur la Reconstruction: Elle doit être annulée. Elle est illégale et inconstitutionnelle et source de division. Elle porte atteinte a notre culture, nos traditions et nos valeurs. Cette loi est une insulte a note histoire de peuple et aux pères de la patrie. Cette loi remet Haiti dan son statut colonial d'avant 1804.

 

2. Les Modifications de la Loi Électorale: L'annulation des deux modifications illégales de la loi électorale pour prolonger les mandats des députes et de Preval est nécessaire pour la stabilité politique.

 

3. Le Conseil Électoral (CEP): Il doit être dissout et reformer dans la transparence. Les membres actuels du CEP sont discrédites, ils devraient démissionner.

 

4. Formation d'un Nouveau CEP: Étant donne qu'une fois encore Preval souhaiterait rouler tout le monde dans la formation d'un CEP partisan au service de l'Inite a travers une formule de sélection des neufs membres sur la base de représentation départementale, il faudra être vigilant. Les secteurs qui traditionnellement forment le CEP conformément a la constitution doivent se réunir en toute indépendance pour former un nouveau CEP. Ce sont l'exécutif, la Conférence Épiscopale; le Conseil Consultatif; les organismes de Défense des Droits Humains ne participant pas aux compétitions électorales; le Conseil de l'Université; l'Association des Journalistes; les Cultes Réformés; le Conseil National des Coopératives. Ces secteurs devraient consulter les partis politiques. Une fois le consensus trouve ces secteurs pourraient soumettre a la nation et a l'exécutif en place les huit noms désignés pour le CEP que l'exécutif en place complétera en ajoutant le nom de son représentant qui ne peut être en aucun cas mêlés aux violations de droits humains, a la manipulation électorale et a la corruption. Des élections libres, honnêtes et démocratiques ne seront pas possibles sans une annulation de la loi illégale de la reconstruction qui supprime les libertés fondamentales.

 

4. Les prochaines Élections: Les partis politiques, la société civile et la Diaspora doivent mettre en place un commission d'évaluation pour déterminer la date des prochaines élections. Le tremblement de terre a détruit les locaux du CEP et 66% des bureaux de vote. En plus, 45% des votants ont perdu leur carte électorale, carte d'identité, acte de naissance et titre de propriété alors que les locaux de la DGI et des archives sont dans des états lamentables et l'ONI incapable. En plus 1.7 millions de citoyens vivent dans la rue. Vu les contraintes logistiques, techniques, politiques et émotionnelles des élections selon des normes acceptables ne sont pas possibles avant 18-24 mois. Un pacte entre les partis et la société civile sur la date des prochaines élections doit être signe.

 

5. Les partis politiques: Ils ont trois responsabilités. La premiere, pour la stabilité politique, offrir a la population une sortie de crise en cinq points. Pour le moment la confusion règne et personne ne veut faire partie d'une aventure incertaine. La seconde, se réorganiser. Les partis politiques doivent faciliter l'émergence de nouveaux leaders, créer des coalitions et proposer une vision post 12 Janvier a la nation et a la diaspora. Plusieurs regroupements sont possibles: L'OPL, la FUSION, l'Alliance devraient finalement formaliser la coalition centre gauche; le RNDP, le PDCH et autres du meme courant, la coalition de la démocratie chrétienne; le MDN, ADEBAH, le PAIN, et le PNT la coalition de droite; lavalas, louvri barye et le duvalierisme la coalition populiste et finalement le CPP, l'Inite, lespwa et le Groupe de bourdon la coalition au pouvoir. La population réagirait positivement a la mise en place de cinq grandes coalitions avec des candidats crédibles et une bonne vision pour la société Haïtienne. La troisième, présenter a la nation le pacte entre eux et la société civile pour l'organisation des prochaines élections libres.


6. Le secteur prive: Divise en deux. Le secteur prive proche de Preval, Groupe de Bourdon, veut des élections bidon au plus vite et a n'importe quel prix pour garder le statut quo, leurs privilèges, les monopoles et le système corrompu. Leur poulain pour le moment l'ancien premier ministre révoqué pour corruption et incompétence le 12 Avril 2008 Jacques Edouard Alexis. Pour plus de détails sur les candidats du pouvoir cliquez ici: http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/09/haiti-la-presidence-de-2010-par-stanley.html

Le secteur prive honnête qui croit dans la compétition et qui paie ses taxes croit que le moment est venu pour faciliter les reformes. Ce secteur malgré les barrières politiques doit maintenant présenter son plan opérationnel pour créer des opportunités économiques et sortir du marasme post 12 janvier.

 

7. La Société Civile: Elle doit continuer a pressurer Preval, les partis politiques et le secteur prive dans la direction de l'intérêt national. La mobilisation permanente sera nécessaire. Preval et le Groupe de Bourdon que la coupe du monde de football cassera la mobilisation

 

8. La presse: Les journalistes corrompus doivent être identifies pour que la presse continue son travail d'accompagnement de la population dans sa quête pour la démocratie et le développement économique. Il faudra accompagner les médias subissant les menaces de coupures de publicités ou de suppressions de licences. Des journalistes crédibles considèrent l'exil politique. Déjà Euvrard St Amand de l'émission Intersection de radio Caraïbe a du prendre l'exil après des menaces multiples d'élimination physique par les éléments du palais.

 

9. La Diaspora: Elle doit continuer a s'organiser de façon inclusive, définir sa contribution au développement économique et politique d'Haiti. Elle doit se battre pour que les hommes de la diaspora proches du pouvoir a la recherche de quelques sous ne sabotent pas la mise en place de la Fédération de la Diaspora. La Diaspora doit se battre pour son inclusion dans le processus politique et économique du pays. La diaspora devrait continuer ces efforts dans la reconstruction et présenter et financer des candidats aux prochaines élections d'Haiti. Cette Diaspora doit aussi se battre pour son inclusion dans les initiatives officielles des pays d'acceuil et pour sa participation dans la vie politique et économique du pays.

 

10. Le Président Preval: Il est devenu la source de l'instabilité politique en Haiti. Ses actions ont fait découvrir a la population que l'homme n'est pas un démocrate et n'admet plus le principe des l'alternance politique et des élections libres pour remplacer les hauts responsables de l'état. Aujourd'hui Preval dans ses approches ressemble a l'ancien dictateur du Perou Alberto Fujimori qui voulait rester au pouvoir a travers la manipulation des résultats des élections et des institutions gouvernementales. Son passe de manipulateur des résultats des élections est connu: de 1997 a 20010 Preval a organise quatre élections, le bilan démontre que Preval en dix ans n'a JAMAIS organise des élections libres et honnêtes en Haiti. Le 6 Avril 1997, élections manipulées dont les résultats sont bloques par son propre Premier Ministre Rosny Smarth. Élections du 21 mai 2000 manipulées, résultats bloques par le président du CEP Leon manus qui a du prendre l'exil aux États Unis pour échapper a la mort. Élections du 26 Novembre 2000 manipulées. Élections du 19 Avril et du 21 Juin 2010 manipulées. Le pays n'a plus confiance en Preval qui malgré tout s'accroche et ne démord pas, quelle est la solution? Doit-il partir immédiatement ou le 7 Février date de la fin de son mandat? A vous de décider...

Monday, May 24, 2010

Haiti and its flawed electoral process! by Jean H Charles*

The Haitian Constitution stipulates that regular presidential elections shall take place every five years on the last Sunday of November, with a presidential inauguration to take place on the following February 7, to correspond ab eternumto the day the Haitian people delivered themselves from the Duvalier dictatorial regime.

The earthquake of January 12, 2010, has destroyed the capital city of Port au Prince as well as surrounding cities of Jacmel, Leogane, Petit Goave and Grand Goave, with more than 1.7 million people sleeping under a tent, sometimes in the rain amidst squalor and the mud. Vital records have been destroyed, the dead have been cremated without proper state sponsored identification and the Preval government has exhibited a culture of deception, corruption, and perversion of the electoral process. It is a perfect storm to create a disaster in lives lost in the next few months. It is also the perfect tool for maintaining the status quo through a flawed electoral process.

Yet the international community, through the voice of the OAS Assistant Secretary General Albert Ramdin, the United Nations representative Edmond Mulet, the CARICOM delegate PJ Patterson, is pushing full speed ahead for a flawed election to take place under the baton of Rene Preval, a master mind of cunning, double talk, and plain disregard for the plight of the majority of the Haitian people.

He personifies the man Paul Berman would qualify in his recent book, The Flight of the Intellectuals, as the Pretender, saying different things to different audiences with no truth and no conviction to either. He is neither a capitalist, nor a socialist, nor a nationalist. He is “a dark smudge of ambiguity”. Here are some relevant facts on Preval’s past election records.

The election of April 6, 1997 was set for the renewal of one third of the Senate; he forced upon the electorate Fourell Celestin, a recently drug convicted. There was opposition from the Electoral Board, causing its president Leon Manus to be spirited by an American helicopter to safer pasture abroad to avoid injury to his person.

The election of May 2000 as well as the election of November 26, 2000 was mired in irregularities and disfranchisement of the majority.

The election of April 21, 2009 has repeated the canvass of the election of April 6, 1997, with President Preval incubating with state funds the candidates of notorious human rights violators. There was very low national participation.

He was on his way of forging ahead with his macabre plan of succeeding himself through his newlywed wife or one of his trusted companions when, to quote the malicious Haitian people, God got Himself into the fray and allowed the earthquake the very afternoon after a crucial meeting of Preval in the national palace to seal the election in his favor.

May 18 commemorates the weaving of the flag made with the blue and red piece of cloth from which the white piece symbolizing colonial France has been extirpated. On this very day of celebration, the people of Haiti are demonstrating en masse, on the street demanding the forced departure of the Preval government so they can go on with their lives, and ensure a fairly clean election.

Will Preval and the international community, through misguided policy, succeed in maintaining a status quo that will lead to disaster in the coming months of the hurricane season with millions of people at risk? Or will the Haitian people succeed in forging a new order of business in running the Republic of Haiti?

To solve this dilemma, I will peer into the history of the Haitian Revolution and the story of the United States Black Emancipation for inspiration as to the outcome of this David and Goliath re-enacting the biblical battle.

I am now 64 years old. I have only lived 11 years in my youth in the bliss of the dream of living in a country where hope was part of the staple of the daily life. Yet I belong to the 10 percent minority of Haitian people where the roof was sound, the food was always on the table and the best education was a given expectation and a reality.

For the past 50 years, the mass of Haitian have endured a living hell. Through dictatorial regimes Duvalier pere and Duvalier fils, through military regime, Namphy, Avril and, Regala, through the populism regimes of Aristide and Preval, through government of transition, Malval, Latortue, it has been for Haiti and for the Haitian people: the more things change, the more they remain the same.

The United Nations, through several acronyms:

MICIVIH February 1993- May 1998 to support the embargo against Haiti

UNMIH September 1993- Jun 1996 to support the American military intervention

UNSMIH July 1996- 1997

UNTMIH August 1997 – November 1997

MIPONUH December 1997- March 2000

MINUSTAH April 2004 to present

(Source: http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/01/haiti-facts-and-foreign-occupation.html )

have promised that they will stand fast to support and help the Haitian people to gravitate towards a better life. Yet, Haiti has since been sinking deeper into bigger risk in food security, diminution of human life protection and severe environmental degradation. It was Edmond Mulet of the United Nations who picked up Rene Preval from his hamlet of Marmelade to help to catapult him into his second mandate. Mr Mulet has today the odious task of helping Preval to choose his successor.

The Haitian intellectual and political class has for once entered into a holy alliance with the masses to say no to this plan. They have decided that Haiti must enter into a new paradigm where the children will be fed and schooled, where taking a leaking boat to Miami or the Bahamas is a nightmare of the past, where the government will work with the Diaspora to create a land hospitable to all, where the flora will be replenished with precious wood such as mahogany. They also plan to unleash the creativity of the critical mass of Haitian people for their own benefit and their personal wealth accumulation.

The international community has responded with unusual humanity and compassion to the earthquake-stricken Haiti with ten billion dollars, the corrupt regime and the partisans of the status quo will easily sink $100 billion with no apparent result for the Haitian people. They have discovered a brand new concept: disaster profiteering.

It took the advent of Abraham Lincoln after sixty years the American Independence to recognize that “American slavery had been an offense that God was ready to see destroyed”. Frederic Douglass, the black American avenger, saw the Federalist War against the South as a path to the nation’s healing, even “when the cold and greedy earth drinks up the warm red blood of our patriot sons, brothers, husbands and fathers, carrying sorrow and agony into every household.”

 

Will the deaths of some 300,000 Haitian people be in vain? Parodying Lincoln “with malice toward none, with charity for all, with firmness in the right, as God gives us to see the right, let us strive on to finish the work we are in to bind up the nation’s wounds”! This is the rallying cry of the new Haitian coalition that plans to remake the Haitian Revolution of 1804 in 2011 not with bullets but with ballots. We need a culture of respect for the electoral process.

 

Indeed, two hundred years ago, Napoleon Bonaparte succumbing to the pressure from the former colonial planters of Haiti, formerly St Domingue, invaded the country to re-establish slavery dismantled by Toussaint Louverture. Napoleon succeeded in kidnapping Toussaint but the roots of liberty were too deep to be uprooted. The Haitian indigenous army rebuilt and energized by the Congress of May 18, 1803 submitted a definitive blow to slavery for the benefit of the entire world. The only predecessor to this epic story of defying slavery was a vain attempt by Spartacus against the Roman Empire in 73 BC!

The Western world has succeeded in realigning Haiti to a de facto slavery condition through the connivance of its own leaders after the assassination of the black avenger, Jean Jacques Dessalines, in 1807. Haiti is today, after two hundred years, a de facto apartheid regime. The labeling is cheap but the facts are convincing. Not one of the 565 rural hamlets of Haiti has received any funding for infrastructure and institution building. Seven million Haitian people out of the 9 million population live in extreme misery, neglect and ostracism from their own government.

The holy coalition amongst the Haitian civil society, the masses, the Diaspora, the intellectual class is determined to dismantle that status quo. No amount of intimidation and pressure from the Haitian government and its allies – the so-called friends of Haiti- will stop this new alliance. Haiti needs a café au lait revolution a la Martin Luther King or a la Nelson Mandela to create a culture of inclusion for the majority.

The Vatican some two hundred years ago was supporting slavery! It did oppose the recognition of Haiti! Victory is always on the side of morality. In the long run! There is a Creole proverb that says: la guerre avertie pa tue co-co be. Cicero said it best: Caveat Consules

*Jean H Charles MSW, JD is Executive Director of AINDOH Inc a non profit organization dedicated to building a kinder and gentle Caribbean zone for all. He can be reached at: jeanhcharles@ aol.com