It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

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Sunday, June 10, 2012

VINGT TROIS RAPPORTS SUR L'AMENDEMENT FRAUDULEUX DE LA CONSTITUTION D'HAITI


* Numeros 16 et 19 sont les rapports de la Commission Presidentielle et la Commission Speciale d'Enquete du Senat

1. ROBERT BERROUET ORIOL: L’AMENDEMENT CONSTITUTIONNEL DE MAI 2011 ANNONCE-T-IL UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA LANGUE CRÉOLE D’HAÏTI, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/lamendement-constitutionnel-de-mai-2011.html

2. Position de la Plate-forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains sur le processus d’amendement de la Constitution de 1987 KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/position-de-la-plate-forme-des.html

3. Révision Constitutionnelle: Les Failles Manifestes du Rapport de la Commission Bicamérale Par Guichard Doré KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/revision-constitutionnelle-les-failles.html

4. De la constitution des rêveurs á la constitution des dealers par Agronome Michel William
KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/de-la-constitution-des-reveurs-la.html

5. AMENDEMENT CONSTITUTION: LES ACROBATIES SÉMANTIQUES DE MIRLANDE MANIGAT SONT UN DANGER POUR L’AMÉNAGEMENT DU CRÉOLE HAÏTIEN Par Robert Berrouët-Oriol

6. Sur quelle Constitution Martelly a-t-il prêté serment? par Lemoine Bonneau

7. Quand la Constitution de 1987 résiste à notre sabotage par Luck Remy

8. Haiti Constitution: Vérité au-delà, Erreurs en-deçà! Erreurs! Que de Crimes Commet-on en ton Nom! Par Chantal Volcy Ceant KLIKE LA:  http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/haiti-constitution-verite-au-dela.html

9. REPONSE AU COMMUNIQUE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET DES DROITS HUMAINS: PEUT-ON REPARER LE GACHIS DE LA PROCEDURE D’AMENDEMENT DE NOTRE CONSTITUTION? Par Chantal Volcy Ceant KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/reponse-au-communique-des-organisations.html

10. HAITI AMENDEMENT CONSTITUTION: REPONSE DE CHANTAL VOLCY CEANT AU BATONNIER GERVAIS CHARLES KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/05/haiti-amendement-constitution-reponse.html

11. MIRLANDE MANIGAT SECRETAIRE GENERALE DU RDNP ET L'AMENDEMENT DE LA CONSTITUTION D'HAITI, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/06/mirlande-manigat-secretaire-generale-du.html

12. Haiti: INITE’s Attempts to Corrupt Martelly’s Change Agenda? By Stanley Lucas

13. INITE’s Deadlock a Last Ditch Effort to Undermine Change in Haiti by Stanley Lucas

14. HAITI: LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE NE PEUT PAS PUBLIER DES AMENDEMENTS CONSTITUTIONNELS FRAUDULEUX Par Georges Michel, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2011/12/le-president-de-la-republique-ne-peut.html

15. Me Gerard Gourgue et la Commission Independante de la Societe Civile Recommandent de ne pas Publier le Texte Reconstitué de l'Amendement Constitutionnel d'Haiti, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2012/03/me-gerard-gourgue-et-la-commission.html

16. RAPPORT DE  LA COMMISSION PRESIDENTIELLE PRESIDEE PAR Me GERARD GOURGUE ET D'UN GROUPE D'EMINENTS JURISTES INDEPENDANTS D'HAITI SUR LA PUBLICATION OU NON DES AMENDEMENTS DE LA CONSTITUTION D'HAITI, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2012/03/rapport-du-groupe-de-juristes.html

17. HAITI 25em ANNIVERSAIRE DE LA CONSTITUTION DE 1987: POSITION DU PARTI MDN

18. Amendement de la Constitution d'Haiti: Anatomie d’un faux en écriture publique présumé par Dr. Georges Michel, KLIKE LA:  http://solutionshaiti.blogspot.com/2012/04/amendement-de-la-constitution-dhaiti.html

19. RAPPORT D’ENQUETE DE LA COMMISSION SPECIALE DU SENAT D'HAITI SUR LES ALLEGATIONS DE FRAUDES ENTOURANT LA PUBLICATION DE L’AMENDEMENT CONSTITUTIONNEL DU 9 MAI 2011, KLIKE LA: http://solutionshaiti.blogspot.com/2012/06/rapport-denquete-sur-les-allegations-de.html

20. ANALYSE DE LA CRISE CONSTITUTIONNELLE ET POLITIQUE QUI S’ANNONCE par Georges Michel

21. Haiti Lettre de Stanley Lucas aux présidents des deux chambres: Les propositions d’amendent votées le 14 septembre 2009 sont irrecevables, KLIKE LA:  http://solutionshaiti.blogspot.com/2009/09/les-assauts-contre-la-constitution-de.html

22. Réseau Citadelle maintient sa position de principe contre la publication de la version falsifiée de la Constitution de 1987, KLIKE LA: http://reseaucitadelle.blogspot.com/2012/06/reseau-citadelle-maintient-sa-position.html

23.  Me. Rigaud Duplan l'amendement de la constitution est illegal et inconstitutionnel klike la: http://belpolitik.com/messages.php/34024 

Thursday, February 9, 2012

Debat Democratique: L'Agronome Michel William et Renald Luberice Questionnent une Partie de la Presse Haitienne


La manipulation de la population a atteint les limites de l’intoxication par Agr. Michel William
Dans l’affaire de double nationalité soulevée par le sénateur Moise Jean Charles , la presse de la  capitale parle de ce sujet comme d’une certitude  presque absolue. les journalistes  laisseraient croire astucieusement que la double  nationalité  dont est accusé le président Michel Martelly était indiscutable et qu’il fallait déjà commencer á  statuer sur la mise en place des procédures de sa destitution. C’était dans l’émission « Ramasse » du 28 Janvier 2012 la position de l’homme politique  Camille  Leblanc, un ancien ministre de la Justice , qui anticipait déjà une  procédure en deux étapes, la destitution du président d’abord et le recours ensuite  aux pénales .La presse  de son coté semblerait se constituer  en un parti d’opposition au pouvoir de Mr Martelly. Elle épie chaque geste du président pour en faire un drame qui alourdit l’atmosphère politique..Le tout dernier acte est son engagement tête baissée  dans  la lutte déclarée du sénateur Moise au président Martelly dans sa façon partisane sinon suspecte de traiter l’information. Dans l’affaire de double nationalité  la presse semble faire sienne le cheval de bataille du sénateur Moise,  en endossant naïvement la lutte politique du sénateur,  pour demander au Président pourquoi il n’a pas  répondu  á  la requête de la commission sénatoriale d’enquête en  lui remettant son passeport. C’est  aussi la perception qui se dégage  dans la population de l’approche  irrespectueuse et insolite du sénateur Dera qui s’est arrogé d’un pouvoir que la constitution ne lui a pas donné en écrivant une lettre ouverte au président de la république pour exiger des excuses publiques et un amendement. Le sénateur Dera, utilisant abusivement la casquette du président de l’assemblée nationale a accusé  le président de fautes graves et regrettables  commises dans la résidence privée du premier ministre et au salon diplomatique de l’aéroport de Port-au-Prince .en partant pour le Venezuela .Il pose des conditions  pour une reprise normale des relations du parlement avec le président..
Cette façon précipitée et intéressée  d’intervention dans le présent dossier par le président de l’Assemblée nationale et par la presque totalité de la presse  participe de la théorie  des dix stratégies de la manipulation des masses par les media  décrites par le linguiste américain Noam Chomsky dans « Armes silencieuses pour  guerres tranquilles) signalées par l’ Agronome  Joe N Pierre) .On est en présence d’une guerre tranquille  déclarée par un militant politique opposé á l’idéologie de Mr Martelly et  appuyée par les media  sous le fallacieux soupçon que le président Martelly prendrait trop tôt l’option de menacer la liberté de la presse.

Voici les dix stratégies utilisées par les media
1-La stratégie de la distraction
2-La stratégie  de création  des problèmes, pour  en offrir des solutions
3-La stratégie de la dégradation
4-Maintien  du public dans l’ignorance et la bêtise
5.-Celle de faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
6-Celle de s’adresser au public comme à des enfants en bas âge
7-Celle d’ encourager le public à se complaire dans la médiocrité
8-Celle du différé
9-Celle du remplacement de la révolte par la culpabilité
10-Celle de connaître les individus mieux que les manipulateurs ne se connaissent eux-mêmes

Nous nous  attarderons sur les  cinq premières

1-Distraction»
.Sortie du double séisme physique (12 janvier ) et politique(25 ans de Lavalas  qui a détruit  économiquement  et institutionnellement le pays) Haïti fait face á des besoins énormes en temps et en compréhension dans les domaines  stratégiques de la politique,  de l’information, de la sécurité et de la production..
La stratégie de la distraction  consiste á  « « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle . Dans la situation précaire de tous les besoins du peuple haïtien, le pays ne profiterait il pas plus  des appels répétés  de la presse  pour exiger la sérénité entre  les pouvoirs exécutif et législatif afin de  trouver le plus rapidement possible un terrain d’entente  pour mener les politiques publiques pour lesquelles  la population les avait élues ?. La presse a été prise aux pièges du GPR et  a fait plutôt le travail politique  du sénateur contre celui de la société.

2. Création des problèmes, puis en offrir les solutions
Le sénateur Moise  exploitant la perception non justifiée de l’inimitié  entre le président et la presse a amené dans l’opinion le problème de la double nationalité. Comme l’a souligné l’ancien premier ministre Yvon Neptune, pour accéder aux postes électifs de président de la république  et de législateurs, il avait été créé un organisme officiel, le CEP,  chargé de vérifier les pièces. Il faut donc s’adresser  d’abord aux   institutions  officielles ayant  délivré les certificats  requis par la loi électorale et ensuite au CEP pour juger de la la validité des pièces soumises..  On se souvient encore des manœuvres de l’exécutif de Mr Préval  avec le sénateur Fequière Mathurin pour valider le pouvoir des sénateurs du 19 avril 2009

De nos jours   n’est il pas étrange de constater que  c’est le sénateur Moise qui ne pouvant Pas faire la preuve de son accusation  a été le premier á suggérer au  président la solution qui satisferait ses propres fantasmes , celle de déclarer á la nation qu’il ne détient aucune autre nationalité ou de remettre volontairement  son passeport  pour mettre fin a une situation d’inquiétude politique créé par le sénateur en connaissance de cause ??N’est il pas  non moins  suspect de voir que la presse laisse dormir en paix le sénateur Moise qui ne peut pas prouver son accusation pendant qu’elle met á profit chaque seconde de l’horloge politique pour pousser le président  á faire le jeu du sénateur Moise en lui demandant  de se conformer á la demande de la commission sénatoriale d’enquête pour prouver qu’il ne détient pas une autre nationalité ?.Une situation d’instabilité politique a été  créé et on demande au président, la victime,  de prendre une mesure qui viendrait libérer  le sénateur Moise de son propre piège. C’est la guerre tranquille que le peuple  ne peut pas  détecter.

3. La stratégie de la dégradation
L’objectif final des ennemis de Martelly est son éjection du palais national. La stratégie de la dégradation  dans la manipulation des masses  consiste á indexer  chaque jour  les attitudes de l’artiste autrefois appréciées  par le public  pour en faire aujourd’hui des causes de dégoût et de regret. Voici les différentes dégradations dont le président a été victime d’Octobre 2010 á 2012. Grivois, putchiste. FRAPHiste, irrespect des prérogatives constitutionnelles dans sa manière d’imposer mano militari des taxes,  étranger á  la présidence d’Haïti. Aujourd’hui  C’est un «  Kwipe » qui ferait honte á  l’élite haïtienne et á  la presse alors que le gros peuple se félicite de trouver en Martelly , un président capable de dire au parlement les quatre vérités qui’il voudrait dire lui-même, mais qu’il ne peut pas dire, parce qu’on lui refuse toujours  d’utiliser son seul moyen d’expression qui est sa carte électorale pour sanctionner les candidats.. Le  kwipe »au quotidien du petit peuple des rues  n’est rien d’autre qu’un geste de dégout et de répugnance de celui qui le fait á l’endroit d’un adversaire qui ne mériterait même pas une réponse suite á  une parole très déplacée versée dans une prise de bouche. Elle signifie  «  mwen wont pou wou »

Le sens  du Kwipe » du président signifie qu’il éprouve de la commisération  pour la presse qui pourrait mieux aider la population a adresser ses problèmes majeurs au lieu de faire le jeu d’un adversaire politique qui ne cherche qu’á créer des situations de retard  pour bloquer les initiatives en faveur de la grande masse. La toute dernière goutte d’eau est la lettre ouverte écrite par le président de l’assemblée  nationale, le Sénateur Dieuseul Dera Simon,  largement reprise par la presse sans esprit d’analyse  et dans laquelle , mr Dera se permet de juger publiquement les actes du président et d’exiger avant toute investigation des faits  des excuses á  la population , á la presse et  un acte d’amendement  conditionnel á  toute  reprise normale des relations avec le parlement.

Le sénateur Simon le faisant vient de créer une nouvelle situation de conflit avec l’exécutif, car il sait très bien que dans le cas de différend opposant le législatif á  l’exécutif, c’est la commission de conciliation  qui est la première instance constitutionnelle  á  consulter pour aplanir le différend et non son titre de président de l’assemblée nationale.. Ce comite serait formé
a-Du président de la cour de cassation Président
b-Du président du Senat vice président,
c-Du président de la chambre des députés membres,
d-Du président du conseil électoral permanent membre,
e-Du  vice président du CEP membre
f- De deux ministres désignés par le président de la république  membres

Le mode de fonctionnement de cette commission  est déterminé par la loi.

Etant dans l’impossibilité de faire appel aux bons offices de cette commission que la quarante huitième avait  refusée de  mettre  en place pendant les vingt cinq ans de lavalas  et refusant á priori toute solution légale  qui ne trancherait pas en sa faveur de son parti le sénateur a préféré joué  la carte de la dégradation progressive du président pour porter l’opinion a se désolidariser de lui. En réalité, le sénateur Dera mène une guerre tranquille contre le président. Le sénateur DERA a utilisé le pouvoir des media pour régler ses différents  personnels avec le chef de l’exécutif

.4-Appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Les haïtiens avertis  ne tarderont pas á constater que les sénateurs les plus opposés au Président Martelly ont donné une conférence de presse dans laquelle ils disent que sur 10 dossiers analysés des membres de l’exécutif, il y aurait  deux membres détenant  la nationalité étrangère tout  en se gardant de décliner les noms. La presse a dramatisé l’information dans le sens du parlement  en relayant une information retenue comme une manipulation politique. Pourquoi la presse a donné  tout cet écho á  une information que ne veulent pas clarifier les sénateurs conférenciers eux-mêmes ?Y aurait il entre la presse et le parlement une relation privilégiée  qui voudrait que toutes les déclarations  sans preuve soient grossies  pourvu que ce soit contre le président ?.On ne sait pas . L’explication politique la plus plausible pour le parlement serait que la trouvaille était trop  maigre  par rapport aux attentes soulevées  politiquement et qu’il était préférable de jouer la carte de la tension politique permanente laissant aux media d’achever la stratégie de la manipulation de l’opinion. La presse prise aux pièges du GPR et des déçus de Lavalas a  décidé de  jouer la carte de l’émotion   est tombée dans la  manœuvre politique du sénateur. et en  fait durer  le suspense.

5-Maintien du  public dans l’ignorance et la bêtise
Un des objectifs non avoués des stratèges de la manipulation des masses est une  campagne  de tension permanente  qui prive la population de son droit de réflexion pour ne pas percer le mystère des enjeux politiques. De fait les enjeux politiques sont d’empêcher que la droite ne profite des erreurs des vingt cinq années de lavalas pour reprendre définitivement le pouvoir et le garder pour vingt cinq années á  son tour .Cette manipulation de l’opinion a des enjeux économiques. Il ne faut pas  laisser á  l’équipe de Martelly la chance de bénéficier des sous contrats de la reconstruction ou des commissions juteuses issues de passation de marché  non-conforme aux exigences de la loi.. Il faut en outre détourner   á  tout prix les enjeux politiques et politiques de l’attention de la presse qui ferait le jeu de Martelly en dénonçant  la signature frauduleuse de contrats  par l’administration antérieur et dont profiterait des hauts placés du GPR. Il faut créer pour la nouvelle administration une situation de malaise politique  qui force constamment  l’équipe de Martelly á faire des concessions  chaque fois qu’elle  voudrait réaliser la plus petite de ses promesses électorales de campagne jusqu'à sa reddition totale.

La presse est utilisée comme bouc émissaire dans cette guerre larvée d’information dont l’enjeu  est la récupération du pouvoir exécutif perdu par l’INITE au grand dam de la droite qui n’aurait  pas fini encore de purger ,selon la gauche, la punition ineffable de l’article 291 de la constitution de 1987 après 25 années d’exclusion. Il faut á  prix gagner la bataille de l’amendement constitution qui conforterait les INITE et Lavalas déçus  dans leurs  ambitions de garder le pouvoir pour un autre demi-siècle.

Cette affaire de la double nationalité, fusse  elle vraie, resterait de la poudre aux yeux pour brouiller les pistes et empêcher á  la population de découvrir les objectifs  cachés de la manipulation politique , profitable á  lavalas, á  l’INITE et aux quatrevingtsixards á certains égards.

Une  nouvelle manœuvre s’annonce. Comme les feux de flamme des dossiers Moise et Bélisaire  sont presque éteints  sans atteindre le but recherché, il faut  créer tout de suite de nouvelles distractions au niveau des sujets les plus sensibles. Les spécialistes de la manipulation des masses s’improvisent défenseurs des journalistes les plus en vogue. On attribue en deux fois á  Daly Valet des points de vue qu’il n’a pas du tout exprimés sur le président de la république.. Il y a deux  mois c’était Valery Numa qu’on disait de garder  un profil bas en raison des certaines menaces  voilées de l’exécutif quand  une semaine plutôt l’intéressé avait annoncé qu’il irait  consacrer son temps á  la mise en onde de sa station de radio Platinium qui émettrait á  l’avenir en simulcast avec vision 2000 pour les émissions de nouvelle et d’analyse politique. La semaine dernière  c’était au tour de Jean Monar d’etre menacé par le pouvoir . Demain ce sera peut être une intention prêtée au gouvernement de menacer Marvel Dandin dont les commentaires mêmes orientés  ne sont  pas des préoccupations majeures pour le president.

.Une nationalité étrangère á  la tête du pays  n’est pas objectivement et politiquement parlant une cause de destitution parce que le véritable homme fort qui contrôle les leviers du pays  n’est pas Michel Martelly mais le blanc..Le blanc est le véritable président qui fait les élections, qui choisit son président, qui choisit ses parlementaires, qui met  un avion en stand by sur la piste de l’aéroport pour envoyer en exil un président en exercice s’il laisse  la situation se dégénérer entre ses mains .Il est celui qui ordonne l’approbation du choix de son  premier ministre, et qui finance le Budget de la république á  70%.Aujourd’hui il intervient dans la gestion de la fédération haïtienne de Football..De quelle nationalité est le blanc qui nous dirige? Questionne t-on la nationalité du  blanc ?. Allons nous éjecter le blanc de son trône de Président suprême d’Haïti? Sinon de quoi  nous parlons ? Que visons nous dans cette question de double nationalité ?Voudrions nous mettre un autre haïtien á la place de Martelly pour exercer le même pouvoir dans les mêmes conditions imposées á Martelly ?

Mon souhait est que nous n’aggravons pas d’avantage les divisions entre frères haïtiens. Nous en avons fait l’expérience malheureuse  avec  Mr Aristide, avec Mr Latortue, avec Mr Préval .Pourquoi  ne nous entendons nous pas pour  mettre de l’ordre dans nos affaires et trouver le consensus haïtien pour libérer Haïti de la tutelle de l’Internationale qui nous tire la ficelle ? Pourquoi pas rédiger une nouvelle  constitution qui mettrait fin aux ambitions inavouées de maintenir un régime politique instable avec un parlement qui cherche á toujours renforcer son emprise sur l’exécutif pendant que dans les coulisses  il complote pour faire perdurer officieusement l’article  291 épuisée de la constitution depuis 1997.

La société ne doit plus tolérer cette médiocrité de la presse haïtienne par Renald Luberice
Parce que la presse haïtienne est dans l’ensemble médiocre, elle constitue un frein à la démocratisation au lieu d’être un catalyseur au processus devant permettre l’exercice en Haïti du pouvoir pour le peuple, par le peuple et au nom du peuple. La société haïtienne ne doit plus tolérer cette médiocrité. Je tâche de développer mon argumentation en deux points. Premièrement je souligne les constituants de cette médiocrité. Deuxièmement j’établis le lien entre cette médiocrité et les mécanismes qui participent de ce ralentissement voire de l’immobilisation de la démocratisation et explique pourquoi nous ne devons plus fermer les yeux à ce sujet.

1)   Les constituants de cette médiocrité
En fait, de 2007 à nos jours je n’ai eu de cesse de souligner les mécanismes de blocage de l’émergence de l’Etat moderne en Haïti (à ce sujet lire mon livre intitulé  Haïti : Etat fortuit ? Mécanismes de blocage et/où d’accélération de l’émergence d’un Etat moderne sérendipe , Berlin (Allemagne), EUE, 2011).

J’ai par ailleurs souligné dans mes articles de vulgarisation des apparats politiques, la non rationalisation de l’activité politique, l’incapacité manifeste de nos élites de mener un projet collectif (la fondation de la nation haïtienne) comme autant de handicap à un « mieux être haïtien ». Toutefois une analyse objective de la situation contemporaine ne peut faire l’économie du rôle de la presse. La médiocrité de cette presse empire la situation politique d’Haïti. La presse participe plutôt à l’institution d’une médiocratie qu’à une démocratisation. Deux éléments essentiels facilitent cette médiocrité : a) les travailleurs de la presse (en particulier les journalistes) ne sont pas formés, b) leur situation économique est souvent pitoyable.

a)    formation des journalistes en Haïti
Le projet d’institution de la démocratie en Haïti avec la chute des Duvalier a permis  l’explosion d’une presse libre, essentiellement parlée. Cette presse est constituée d’amateurs, de militants politiques drapés du costume de journaliste. Ses travailleurs sont très peu formés. Ils ne dépassent généralement pas la terminale (la philo, en Haïti). Les rares journalistes qui ont pu fréquenter l’université n’ont pas obtenu de diplôme universitaire. Il est exceptionnel de trouver un journaliste haïtien diplômé d’une université reconnue exerçant son métier avec professionnalisme. Au niveau intellectuel on ne peut pas attendre grand chose de cette corporation. La méthodologie d’enquête en sciences humaines et sociales, proche de celle du journalisme, s’apprend à l’université. Les journalistes haïtiens n’y ont pas été, ils n’y sont pas familiers. Alors tout ce qu’ils savent faire c’est  du « voye moute ».

b)   Situation économique des journalistes
La situation professionnelle des journalistes en Haïti est préoccupante. Celui qui réussit à gagner 20.000 gourdes (400 euros), honnêtement en exerçant sa profession est un héros national. Parce qu’il est difficile de vivre par le biais de sa profession, nos journalistes sont très jeunes et doivent souvent déroger aux principes éthiques en vue de grappiller quelques sous.  Les associations de journalistes ne s’occupent pas vraiment des conditions de travail des journalistes. Les associations de propriétaires de médias n’en ont cure que des propriétaires de médias roulent dans des voitures à 120.000 dollars américains pendant que leurs employés journalistes peinent à s’acheter du déodorant ! Dieu sait que les conditions matérielles d’existence des hommes déterminent leur capacité de réflexion, leur vision d’eux-mêmes et des autres.

En Haïti les conditions d’entrée dans la profession de journalisme ne sont pas déterminées. Aucune instance ne contrôle la délivrance des cartes de presse. Le Conseil National des Télécommunications n’entreprend rien qui aurait pu structurer la profession. La conséquence de toutes ces inconséquences est qu’éthique et journalisme en Haïti sont vraiment antinomique. Point n’est besoin de se demander si cela a des impacts sur la démocratie.

2)   Médiocrité et ralentissement de la démocratisation
Cette presse aurait dû dans la logique des choses contribuer au renforcement de la démocratie en Haïti. Mais elle n’en est pas à la hauteur. Cela a pour conséquence de concourir à ralentir voire immobiliser la démocratisation. Ne dit-on pas que la presse constitue un pouvoir ? Eh bien, donnez le pouvoir à un type qui n’est pas éclairé, il le travestit et le rend méconnaissable. Rappelez-vous du troisième président de l’Ouganda Idi Amin Dada Oumee : imposant, impressionnant, forte capacité destructrice mais très peu de chose dans la tête. C’est un peu cela la presse haïtienne. Elle parle avec autorité, donne des informations qu’elle n’a absolument pas vérifiée et n’a jamais mené une enquête sérieuse sur quoi que ce soit, sur qui que ce soit. Elle ne sait pas se situer dans les champs sociaux, incapable donc de définir son rapport avec la politique et les politiques.

Quiconque a côtoyé les journalistes haïtiens dans les moments de crise aura le sentiment qu’ils en font tellement (sont tellement excités) qu’ils éprouveraient un certain plaisir si tout se cassait. Vu que Haïti vit en crise permanente nos journalistes restent donc en permanence dans cet état d’esprit. Qui n’est pas dans cet état là n’est pas journaliste. La conséquence de cela est qu’ils n’ont point de recul par rapport à l’actualité et aux faits politiques. Leur formation sommaire constitue, par ailleurs, un sérieux handicap à l’analyse sociopolitique. En plus de cela, ils sont prisonniers d’un agenda politique qui les dépasse.

Pour concourir à la définition de l’agenda politique les journalistes auraient besoin d’effectuer un travail de journaliste. Vu que l’espace politique haïtien est parsemé de politiciens véreux qui n’ont d’intérêt que dans la descente aux enfers d’Haïti, qui ne jurent que par l’éternel recommencement, les journalistes, volontairement ou par ignorance, deviennent leurs alliés les plus fidèles et les plus efficaces.  Ce sont ces véreux politiciens qui définissent l’agenda et non les journalistes.

Un renforcement de la démocratisation aurait pourtant besoin de journalistes qui enquêtent sérieusement sur les cas de corruption, questionnant les budgets, mettant en relief l’écart entre projets annoncés et résultats obtenus, révélant à la population ce qu’on cherche à lui cacher, etc. Quel citoyen haïtien n’aurait-il pas été content si un journaliste révélait, suite à une enquête sérieuse et crédible, comment et pourquoi la version amandée de la constitution a-t-elle été altérée ? Qui ne serait pas satisfait de voir un média menant enquête indépendante sur la nationalité des officiels haïtiens, ne se contentant pas des allégations du sénateur Moïse, révéler la vérité sur la question ? Qui ne serait pas content de voir un brillant journaliste révéler à la nation qui est l’auteur de l’assassinat de Jean Dominique ? etc. ?

La plupart du temps nos journalistes préfèrent colporter, « faire du  zen » au lieu d’exercer la profession qu’ils prétendent exercer. De ce fait, une médiocratie s’installe dans le pays et la nation haïtienne reste la première perdante. Nous ne devons plus fermer les yeux sur cet état de fait. Si nous sommes en positions de dénoncer, dénonçons. Si nous sommes en position de décider, décidons. Prenons des mesures pour que le journalisme soit une réalité en Haïti.

Wednesday, December 28, 2011

Haiti: Hommes et Femmes de l'annee 2011 par Marcel Lecorps, Tribune Sans Frontiere


Femmes de l'année : Mirlande Manigat pour avoir été la première femme à participer au second tour des élections présidentielles de 2011  http://fr-fr.facebook.com/people/Mirlande-Manigat/100000317531399 Sénatrice Edmonde Bauzile première femme élue présidente d’un parti politique  http://senateurbeauzile.blogspot.com/  La Première Dame Sophia Martelly pour son implication dans le social http://www.facebook.com/SophiaMartelly  Danielle Saint Lot pour la foire Femmes création et production, http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=100298

Homme politique de l'année : Michel Joseph Martelly qui, à la surprise de tout le monde, a battu dix huit candidats à la présidence pour devenir le 56eme Président de la République d’Haïti.  http://www.facebook.com/martelly2010

Le Ministre de l'année : Le Chancelier Laurent Lamothe avec une vision nouvelle et fraiche de la diplomatie Haïtienne http://www.facebook.com/4Haiti

Le Parlementaire de l'année : Sénateur Joseph Lambert, pour ses manouvres qui lui ont permis de passer de l'opposition au gouvernement

Le Stratège politique et visionnaire de l’année : Stanley Lucas pour son combat politique en faveur de la démocratie, des élections libres et une société moderne en Haïti, pour son influence sur l'intérieur et la diaspora et pour sa capacité analytique et opérationnelle. http://solutionshaiti.blogspot.com/ et http://www.facebook.com/people/Stanley-Lucas/715259984

Homme d'affaires de l'année : Denis O’Brien, PDG de la Digicel pour ses investissements dans le domaine des télécommunications, tourisme et autres et pour ses œuvres philantropiques http://www.facebook.com/pages/Denis-OBrien/126779414031282  

Femme d’affaires de l’année : Phelicia Dell pour ses créations uniques qui montrent qu'une autre Haïti est possible tout en restant proche de nos valeurs  http://www.facebook.com/phelicia.dell

Fonctionnaire de l'année : Arielle Villedrouin pour ses efforts de reformes de l'Institut du Bien Etre Social et la protection de nos enfants abandonnés

Policier de l'année : Mario Andresol pour ses efforts continu de reformes de la Police National  http://fr-fr.facebook.com/pages/POLICE-NATIONALE-DHAITI/222803544435075

Diaspora de l’année : Rachel Moscoso Denis, pour ses efforts de promotion de la culture, des valeurs et produits d’Haiti. http://www.facebook.com/people/Rachel-Moscoso-Denis/685000157

Journaliste de l'année : Harrisson Ernest, Frantz Exantus de Signal FM, Hérold Jean François de radio Ibo, http://www.linkedin.com/pub/frantz-exantus/28/182/847  Cyrus Sibert de Réseau Citadelle http://reseaucitadelle.blogspot.com/  et http://www.facebook.com/people/Cyrus-Sibert-R%C3%A9seauCitadelle/1193336642

Homme courageux de l'année : Me. Samuel Madistin pour avoir survécu a une tentative d'assassinat et pour ses positions de principes  http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=27326

Economiste de l'année : André Lemercier, Ministre des Finances, l'économie Haïtienne affiche une croissance de 5%

Avocat de l'année : L’infatigable Juriste René Julien de l’Amicale des Juriste, pour avoir plaidé en faveur d'un état de droit démocratique. www.lamicaledesjuristes.org et Me. Briel La grandeur, assassine par des criminels http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=99751

Perte de l'année : Sonia Pierre, activiste des droits humains qui défendait la cause des Dominicains d’origine Haïtienne et des Haïtiens persécutés. http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=27841

Homélie de l'année : Monseigneur Louis Kebreau lors de la prestation de serment du Président Martelly. http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=92501

Le militant des droits humains de l'année : Marie Yolaine Gilles, une activiste infatigable de défense des droits de la personne en Haïti. Elle est membre du Réseau Haïtien de Défense des Droits Humains http://rnddh.org

Le parti politique de l'année : Réponse Paysan, qui est sorti de nulle part pour remporter les élections présidentielles.

Journal de l'année : Le Matin, pour avoir apporté du piment au débat national et pour la première fois rapporte de l'argent à ses propriétaires http://lematinhaiti.com/

La région de l'année : Le Nord-est qui a bénéficié de plusieurs investissements majeurs alors que sa population est très maigre par rapport aux autres départements géographiques du pays.

Organisation femmes de l'année : Femmes en Démocratie dirigée par Danielle Saint Lot pour la foire création et production femmes. http://www.facebook.com/pages/Femmes-En-Democratie/175591945836735

Organisation des droits humains de l'année : Le Réseau National Haïtien de Défense des Droits Humains www.rnddh.org  pour ses rapports sur la corruption, les violations de la loi et des droits de la personne.

Le dossier de l'année : L'éducation, en 2010 a la rentrée des classes la société Haïtienne avait oubliée les 500.000 enfants qui ne pouvaient pas aller a l’école. A la rentrée des classes en 2011 prés de 900.000 enfants sont rentrés en classe grâce a l’initiative du Président Martelly et le dossier de l’éducation est sur toutes les bouches.

Etranger de l'année : L’acteur américain, Sean Penn, pour avoir maintenu son engagement en faveur des sinistrés d’Haïti  http://www.facebook.com/SeanPenn

L'organisation Internationale de l'année : L'Organisation des Etats Américains pour son apport aux élections libres honnêtes et démocratiques http://www.oas.org/fr/centre_medias/communique_presse.asp?sCodigo=F-01 Pages Facebook de l'annee: Michel Martelly http://www.facebook.com/martelly2010 et Anmwe http://www.facebook.com/AnmweNation

Radios de l'année :  Signal FM dans l’Ouest, RTMS dans le Sud, Radio Kontak dans le Nord, Mag Horizon dans le Plateau Central, Tet a Tet a Saint Marc, radio Classique Inter a Orlando, Radio Kamoken a Miami, Radio Ayiti International a New Jersey, Radio Haiti Focus a New York, Radio Energy a Boston, Radio Fos a Georgia.

Emission de l'année : Tribunal du Soir présentée par le Docteur Harrisson Ernest http://signalfmhaiti.com/

Le rédacteur politique de l'année : l'Agronome Michel William pour ses écrits provocateurs et intéressants

Révélation de l'année : Patrice Millet, heros de CNN http://www.cnn.com/SPECIALS/cnn.heroes/archive11/patrice.millet.html

La victoire politique de l'année : La ratification du Premier Ministre Garry Conille

Le blog de l'année : Solutions Haïti www.solutionshaiti.blogspot.com  et Réseau Citadelle http://reseaucitadelle.blogspot.com/

Hôtel de l'année : Hôtel Karibe qui est devenu le poumon de Port-au=Prince http://www.karibehotel.com/karibehotel/

Indécence de l'année : La coupure criminelle d'électricité en pleine cérémonie d’intronisation de du Président Martelly http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19122  et La lettre de Sorel Jacinthe, Président de la Chambre des Députés invitant des étrangers a travers le monde à se mêler dans une affaire interne de la République d’Haïti (affaire Belizaire)

Le discours de l'année: Le discours du Premier Ministre Garry Conille a Varsovie  https://www.youtube.com/watch?v=SsyMUosQUaU&feature=player_embedded#!

Grand manipulateur du processus électoral de l'année : Gaillot Dorsinvil, pour ses manipulations électorales reconnues par les missions d’observations électorales.  http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19148

Le perdant de l'année : L’ancien Président René Préval qui voulait imposer sa continuité avec Jude Célestin et a piètrement échoué malgré les tentatives répétées de son CEP.  http://www.haitielections2010.com/details.php?id=433

La honte de l'année : La falsification de l’amendement de la constitution de 1987 par deux sénateurs de l'INITE  http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=96097

Le scandale de l'année : Le viol des soldats de la MINUSTAH sur un jeune Haïtien de 19 ans

Les bouffons de l'année : Le sénateur Moise Jean Charles et le député Arnel Bélisaire. Le premier pour son incompétence, son incapacité et son esprit négatifs. Le second un délinquant qui voulait se faire passer pour un héros

Les intolérants de l'année : Lesly Jacques de Radio Amérique Internationale et Jean Ménard de radio Caraïbe ; deux journalistes qui sont allergiques aux opinons contraires. Ils ne tolèrent pas les opinions qui ne satisfont pas leurs fantasmes. 
-fin-

Saturday, December 17, 2011

Nouvelles réflexions utiles de sortie de crise par Agronome Michel William


Le présent article est un nouvel essai de convier les élites haïtiennes á prendre du recul pour trouver les voies et moyens d’une sortie définitive de la  crise en les invitant á  réfléchir une fois de plus sur le pouvoir, la nature du pouvoir  et la constitution de 1987.On va essayer de s’arrêter á  quelques définitions  de certains mots clefs pour mieux fixer certaines idées.

Qu’est -ce que le pouvoir et qui détient le pouvoir en général ?

Le pouvoir est la faculté  de manipuler la société. Détiennent le pouvoir tous ceux-là qui  ont les moyens d’influencer la population pour la porter á  faire quelque chose .Ce quelque chose  peut être á  leur  profit, au profit d’un groupe, d’un caste ,d’un individu ou de la collectivité. Un  parlementaire est un pouvoir. Un ministre est un pouvoir. Un président est un pouvoir ,un écrivain est un pouvoir. Un animateur  d’une émission de radio est un  pouvoir. Un homme d’affaire est un pouvoir. Chacun  de ces groupes essaie de manipuler l’opinion  en vertu de ses objectifs et de ses desseins .Chacun  de ces groupes de par la position qu’il occupe dans l’échelle de la hiérarchie sociale et économique détient une partie de ce pouvoir et cherche inévitablement á  l’en abuser.Une fois qu’il est reconnu  de posséder  ce brin de pouvoir ,il se  comporte comme tel. Ceci est possible en l’absence de normes.

Ces derniers temps j’ai pris un véritable plaisir á écouter les grandes vedettes de la presse parlée haïtienne .J’ai également analysé les éditos des deux plus grands journaux édités en Haïti. .En y réfléchissant, j’ai observé un recul et me suis évertué á  comparer le contenu de mes articles au regard des desseins  que caresse chacun de ces directeurs  d’opinion . Je ne sais  pas  si moi-même je crée cette sensation de puissance et de certitude  dans mes articles, mais en les écoutant ou en les lisant , ils m’arrachent ce crédit  de puissance dont faisait preuve le président  Jean Bertrand Aristide au fait  de son pouvoir quand il disait «  Quand je veux  je peux ».

De nos jours, chaque acte posé par l’exécutif est analysé á  la loupe par la presse suivie d’un ensemble de recommandations qui semblent dire  que c’est eux qui détiennent la solution du problème. Le fond de l’éducation, la nomination des délégués, les voyages, l’envoi d’argent au passage, les six cent millions d’Aba grangou, la vente d’engrais au rabais, les quatre cent millions  de joyeux noël, l’affaire Bélisaire , la nomination des directeurs généraux, le choix des membres du cabinet . La presse y voit partout du grabuge causé par le président  mais se refuse á  faire le moindre effort pour expliquer et s’expliquer les accros commis par le président. L’homme veut bien faire et implore la compréhension des autres ou mieux le support des autres pour y arriver. Martelly ne cherche pas la confrontation criminelle.

Notez bien que je ne critique personne .Je n’accuse personne  d’avoir raison ou d’avoir tort. Je cherche seulement á  expliquer la structure du pouvoir, la compréhension de la manifestation du pouvoir que chacun croit détenir sur la société  haïtienne. Je voudrais en me penchant sur cet article  emmener  les concitoyens haïtiens qui me lisent á  réfléchir une fois de plus   sur les vrais moyens de sortie de la crise.
Pour répéter quelqu’un il n’y pas á proprement parler de crise nouvelle. La crise est la déjà. Elle existait  au milieu de nous. Elle  nous minait. Elle nous divisait. Il y a seulement l’apparition d’éléments  nouveaux qui l’ont exacerbée..

Pour éviter des dérives préjudiciables  dans l’exercice de ce pouvoir les grands érudits  ont  inventé la constitution

Qu’est ce que la constitution et que recherche le peuple dans la promulgation d’une constitution ?

La constitution  dit on ,est une sorte de loi mère qui vient définir les relations  entre les gouvernants et les gouvernés. C’est le contrat social. Dans une constitution sont fixés les principes  qui visent la pacification de la société. Pacification de la société  signifie établir les critères de base  pour la rédaction et la promulgation  des lois qui viendront formater des institutions qui serviront de remparts  contre les tentations  des choisis d’abuser le pouvoir , de faire du tort á  la population en prenant des mesures qui les permettent de s’approprier les richesses qui devraient profiter á  tout le monde. Une constitution est faite pour protéger la société. Elle est faite pour garantir les droits de tous. La première qualité d’une constitution est de faire l’acceptabilité  au niveau de la population. Sa  première utilité est de pouvoir faire l’unanimité au niveau des institutions á  créer  pour garantir une égale liberté des citoyens, une égale jouissance des droits reconnus á  chaque citoyen et un respect parfait des prescrits qui violeraient l’intérêt  collectif.

Partant de ces principes une constitution qui dans sa rédaction violerait les droits des individus au profit des autres  n’est pas une constitution. Une constitution qui diviserait les gens  au lieu de les réunir  n’est pas une constitution. Un amendement concocté dans la ruse , dans les salons du président de la république et interdit de discussion en public n’est pas un amendement. Un amendement dont ne partage pas les partis politiques d’où seront recrutés les leaders appelés á diriger le pays  n’est pas un amendement Un amendement qui ne fait pas l’unanimité des partis politiques avant sa promulgation est un élément de futurs troubles pace que son contenu aura été  seulement le projet partisan de ceux-là qui l’ont écrit pour en jouir  les privilèges. C’est pourquoi il est inscrit dans toute constitution que l’amendement voté  ne serait mis en application que par le gouvernement  et par la législature qui n’étaient pas associés á  sa rédaction et á sa promulgation. C’est pourquoi aussi je digère mal les appréciations de certaines élites qui se disent constitutionalistes et qui sont incapables d’expliquer á  la grande masse les avantages et les désavantages de la constitution de 1987 ou les vices de la constitution amendée.

Est-ce que la constitution de 1987 et son amendement répondent á ces préoccupations de la société haïtienne?

Pour répondre á  cette question, il appartient á  la société  haïtienne, dans ses grandes composantes  de se prononcer en toute liberté et en connaissance de cause  sur les grands principes inscrits á  l’intérieur de la dite constitution ou de ce dit amendement. Les idées inscrites dans l’amendement doivent pouvoir être discutées en toute liberté  et ouvertement dans tous les coins de la république  pour s’assurer que les idées   retenues  sont partagées par  la majorité de la population. Elles ne devraient pas poser de problèmes entre les partis politiques. Si ces derniers qui ont des yeux d’éditeurs pour lire un texte n’en  veulent pas , que dire de la masse de la population appelée seulement á obéir aux lois ?

La constitution de 1987  dans sa version originale  ne répond pas á  ces  préoccupations parce qu’elle a été faite  contre  le régime présidentiel et au profit d’un législatif  qui a le pouvoir de bloquer  l’exécutif. sans laisser la possibilité á  ce dernier pouvoir d’exercer  des recours .On se rappelle que le régime militaire post Jean Claude  et le groupe « One respe  konstitisyon » ne l’avaient pas acceptée non plus. Sa version a été imposée par la population après d’incessants appels á  la radio qui avaient su canaliser les énergies mobilisées  pour la faire accepter par un referendum. Son applicabilité  même partielle ou sa violation ont  été obtenues au prix de la corruption des parlementaires.

L’amendement de la constitution de 1987 fait avec ruse  dans la précipitation et en secret n’a pas été le consensus de la  volonté populaire  qui avait ras le bol des prestations de ses dirigeants. de 1986 á 2010. Il  a été fait á l’instigation de Mr Préval qui accusait la constitution de 1987  d’être une source d’instabilité  pour lui et pour tous les gouvernements qui l’ont violée  pendant les vingt cinq années  de son application .Elle a été manipulée par le groupe majoritaire CPP gagné au dessein du président Préval. Elle a été reformatée par l’INITE devenu GPR qui y a inscrit sa conception du pouvoir alors que l’élection de ces parlementaires  n’a pas été le choix du peuple astucieusement écarté La version amendée et votée a été massacrée officieusement  avant d’être publiée .Tout ceci pour faire échec au nouveau gouvernement.

L’exécutif de Martelly qui ne rentrait pas dans les desseins machiavéliques de l’INITE devient un obstacle á  la mise en place de l’amendement. Celui-ci a du subir de nouvelles corrections criminelles avant d’être publiées officiellement pour essayer d’étouffer dans l’œuf  les prétentions éventuelles du nouvel exécutif .Le blocage de la formation du gouvernement de Martelly tire sa source dans l’amendement de la constitution qui plait au groupe des parlementaires sans plaire á l’exécutif, au   judiciaire et aux collectivités territoriales. Le vers est dans le fruit.

La presse haïtienne, une autre structure du pouvoir,  qui se rappelle les dures batailles livrées contre les dictatures des Duvalier et des Aristide et la quantité de personnes tombées au cours de ces luttes pour arracher la liberté d’expression anticipe déjà les conséquences d’un retour inopiné du  duvaliérisme et du militarisme criminel. Elle  raidit  sa position. On sent dans le « di’m ma di’w » du 15 décembre une tentation peureuse du journaliste   de refaire l’alliance  de 1990 á l’invitation des rescapés de fanmi Lavalas. Le journaliste serait prêt contre lui même. Il serait prêt á y souscrire moyennant des confessions, des témoignages, des regrets qui ne suffiraient pas encore pour rééditer l’aventure de 1990 suite aux coups bats inoubliables reçus dans la lutte pour la confiscation du pouvoir. De gros nuages  s’amoncèleraient á l’horizon.

Pour survivre á ces nuages noirs du ciel politique haïtien, le gouvernement et les Nations Unies sont  en train de faire des dépenses de prestige  rien que pour créer un climat d’apaisement Elles seront comptabilisées á la fin de l’année dans le passif de ces deux institutions qui n’en ont pas le choix. Ces dépenses sont sans cesse remises en cause  par le parlement ,  par la presse et par  les partis politiques á la veille des élections. Du coté de l’exécutif ,on essaie de jouer tantôt avec les députés, tantôt avec les sénateurs tantôt avec les magistrats ,tantôt avec les casecs pour masquer le véritable problème qui est la difficulté de gouverner avec les meilleures volontés  et   l’impossibilité d’écrire une nouvelle constitution pour répondre aux besoins désormais plus qu’éclairés de la population  nés des expériences condamnables du duvaliérisme et de lavalas. Le groupe des parlementaires défend mordicus ses prérogatives partisanes  inscrites dans l’amendement et s’oppose á tout changement qui viendrait rétablir l’équilibre des trois pouvoirs au profit de la majorité.. Ces jeux vilains révoltent la presse . Etant donné  que les Nations Unies  coresponsables de l’imbroglio politique  ne veulent pas être interpellées, elles semblent se  soumettre á la fausse volonté  de l’exécutif et du législatif dans la recherche de compromissions qui enlisent d’avantage le peuple haïtien.

Les véritables hommes clef de la crise d’aujourd’hui  sont la presse haïtienne  et la société civile qui doivent arrêter de faire le show biz pour exiger de l’exécutif et du parlement  l’annulation de la constitution de 1987,celle de  son amendement, la rédaction et la promulgation d’une nouvelle constitution qui placerait l’exécutif de Martelly devant ses nouvelles responsabilités discutées, le législatif devant ses nouvelles  responsabilités discutées, le judiciaire devant ses nouvelles responsabilités discutées, la presse devant ses nouvelles responsabilités discutées. Tout ceci bien entendu  á  la lumière des contraintes et de dispositions transitoires posées par les conditions de l’investissement massif du capital étranger  impliqué dans la reconstruction du pays. Il n’y a aucune raison d’avoir peur de Martelly si on se réunit  pour le mettre sur un  chemin imposable á  tous. A mon humble avis c’est la seule façon d’éviter le retour du duvaliérisme grimaçant, du lavalas conspué et décrié, du militarisme krazezo, du prévalisme éhonté et de jeter les bases  d’une autre Haïti. Le vers est dans le fruit. Il n’y a pas d’autre façon de sortir de la crise. Il faut sortir et de la peur du duvaliérisme et de la nostalgie des quatre vingt sixards. Le redémarrage du pays est á ce prix.