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Wednesday, August 10, 2016

Huit Superviseurs Electoraux d'Haiti Menacés de Mort: Jocelerme Privert et Sandra Honore Responsables

Chronologie :Demande d’Asile Politique de 8 Superviseurs du
Conseil Electoral Provisoire à l’Ambassade du Venezuela en Haïti

La demande d’asile de 8 superviseurs électoraux, dont la vie est menacée, a provoqué un véritable harcèlement de la part du gouvernement Privert : pressions sur l’Ambassade du Venezuela, tentative d’empoisonnement, proposition suspecte d’un chèque de 5 000 gourdes aux fugitifs par le ministre des Affaires Etrangères… Voici la chronologie des événements.

Background
            Jocelerme Privert apres un vote de l’Assemblee Nationale prete serment le 14 Fevrier 2016 comme President Provisoire de la republique
            14 Juin 2016 fin du mandat de Jocelerme Privert sans la finalisation des elections.
            Les articles 98.3 et 134.3 de la constitution d’Haiti interdisent la prolongation de mandat ou nouveau mandat pour Privert. L’Assemblee Nationale, ne peut en aucun cas statuer sur Privert. L’obligation constitutionnelle de l’Assemblee Nationale est de choisir un nouveau President Provisoire.
            Privert garde la pouvoir illegalement et depense de fortes sommes des fonds publics pour saboter l’Assemblee Nationale tout en mettant en place une machine electorale partisane chargee d’executer un coup d’etat. La violence politique refait surface. Tentatives d’assassinats contre les deputes Rony Celestin, Romel Bauge et le Senateur Jean Renel Senatus et assassinat du journaliste Junior Feurimont de K-Dans TV radio.

      Des hommes du Palais National travaillant pour le Président de facto Jocelerme Privert sont chargés de récupérer les superviseurs électoraux du Conseil Electoral afin de mettre en œuvre un coup d’Etat électoral qu’ils préparent en faveur du parti Fanmi Lavalas

Des superviseurs menacés de mort demandent l’asile politique
      Plusieurs superviseurs électoraux ayant refusé de répondre positivement à la démarche sont menacés de mort par des hommes armés du Palais National et des chimères de Fanmi Lavalas parmi eux Benjamin Jean Roody, Icar Junior John Mary, Charles Henry Greguer, Jean Daniel Franklyn, Dome Morisson Winvin, Dort Roserline.

Vendredi 5 août :
Suite à des menaces, huit superviseurs électoraux, munis des badges du CEP, pour la plupart des jeunes 25-32 ans, décident de demander l’asile politique à l’Ambassade du Venezuela en Haïti le Vendredi 5 Août dans la matinée, pour échapper à un assassinat.
      Apres leur entrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti, l’Ambassadeur Vénézuélien informe les demandeurs que l’asile politique leur sera accordé.
      L’Ambassadeur du Venezuela a tenu au courant le Président de facto Jocelerme Privert
      Selon deux sources du Palais National sur recommandation de Madame Sandra Honore, Representante Speciale du Secretaire General des Nations Unies en Haiti, Privert a contacte Caracas pour leur demander de refuser l’asile politique aux superviseurs electoraux.
      Apres Privert a délégué à l’Ambassade du Venezuela en Haïti Madame Sandra Honoré représentant du Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en Haïti.

Mépris du droit d’asile : le gouvernement Privert fait pression sur l’Ambassade du Venezuela
      Après la visite de Madame Honoré, l’Ambassadeur du Venezuela a changé d’attitude par rapport aux demandeurs d’asile politique.
      Vers la mi-journée du Vendredi 5 Août, le Ministre des Affaires Etrangères, Pierrot Delienne, et le Ministre de la Justice, Camille Edouard font leur rentrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti. Le Directeur Général par intérim de la Police Nationale, Michel Ange Gédéon, qui les accompagnait avec le BOYD est resté dans la cour de la l’Ambassade. Quinze minutes après Gedeon laissait les lieux, affirmant que ce n’est pas la situation qu’on lui avait décrite.
      Les Ministres Delienne et Edouard, après avoir parlé à l’Ambassadeur du Venezuela ont exercé des pressions sur les employés du CEP demandant l’asile. Avec le soutien de l’Ambassadeur du Venezuela en Haïti, les Ministres ont demandé aux superviseurs du CEP de quitter l’Ambassade.
      Les superviseurs du Conseil Electoral demandeurs d’asile politique ont refusé. Ils ont posé deux conditions pour sortir de l’Ambassade. La présence de la presse et du secteur droits humains.
      Les deux Ministres ont catégoriquement refusé la présence de la presse. Ils ont proposé un représentant des droits humains.
      Les superviseurs électoraux demandeurs d’asile politique ont refusé le médiateur des droits humains proposé par les Ministres parce que jugé trop proche du President defacto Privert.
      Finalement deux autres représentants d’organisations de droits humains furent acceptés par les superviseurs pour accorder la protection requise par les demandeurs d’asile politique.
      Vendredi soir les huit demandeurs d’asile politique quittent l’Ambassade du Venezuela en Haïti et se rendent à l’Hôtel Doux Séjour où ils passeront trois nuits sous la protection des deux représentants des droits humains

Tentative d’empoisonnement des demandeurs d’asile…
Lundi 8 Août
      Au déjeuner, tentative d’empoisonnement des huit demandeurs d’asile politique à travers un jus de fruits. Cinq d’entre eux sont transportés à l’hôpital DASH ou ils recevront du sérum pendant la journée. Ils ont eu la vie sauve de justesse. Leurs cas étaient tellement graves que le représentant du gouvernement a laissé l’hôpital dix minutes après leur arrivée. Le poison n’ayant pas atteint son but, le gouvernement a inventé une autre thèse.
      Les deux représentants des droits humains décident de mettre les superviseurs électoraux demandeurs d’asile à l’hôtel KINAM et essaient de trouver une solution définitive à cette situation dangereuse.
      Le Directeur Général du CEP ment à la nation, en disant que les demandeurs d’asile politique n’ont jamais été des superviseurs du CEP.

Le ministre des Affaires Etrangères propose un chèque aux demandeurs d’asile !
      Le Ministre Delienne qui avait promis de rencontrer les superviseurs du CEP menacés prend ses distances. Il envoie un chèque de cinq mille gourdes aux superviseurs du CEP demandeurs d’asile qui refusent d’accepter le chèque en question. Les superviseurs informent le Ministre qu’ils n’ont pas besoin d’argent mais plutôt de protection pour leurs vies menacées.
      Le Ministre Delienne demande à l’hôtel KINAM d’expulser les demandeurs d’asile. Ils seront éjectés de leurs chambres.
      Depuis lors, pourchassés par les sbires du régime de facto de Privert, les superviseurs du CEP demandeurs d’asile se cachent pour échapper à leur assassinat commandité par le Palais National.


Wednesday, July 20, 2016

Will OAS Secretary General support Privert’s coup in Haiti?

On June 14, the 120-day term of Haiti’s Provisional President Jocelerme Privert officially ended. Haiti’s constitution explicitly prohibits an extension or a new mandate (Articles 98.3 and 134.3). Both the Legislative and the Judicial Branch have acknowledged the Presidential vacancy. The Interamerican Human Rights Commission has done the same. Yet Privert illegally hangs on to the Presidency.

Since June 15, like Alberto Fujimori in Peru, Privert is attempting a coup (autogolpe). He is using state institutions, violence, threats, intimidation, and corruption against the Legislative and Judicial Branches of Government as well against his political opponents to desperately cling to power. On June 21, the National Assembly was attacked Privert chimere’s who threw rocks and fired guns at the building and exiting representatives to thwart their attempts to set forth a process to fill the Presidency. Senator Jean Renel Senatus and Deputies Romel Bauge and Rony Celestin – all leading efforts to unseat the illegal President -- escaped assassination attempts. Celestin is the majority leader of the Chamber of Deputies. Eleven political opponents have been killed and 15 had their houses and/or businesses burned to the ground, including the business of Anne Valerie Timothee the President of opposition PHTK party, former President Martelly’s political party.

These tactics are consistent with Privert’s violent record which includes masterminding the massacres in Raboteau and La Scierie when he was Minister of the Interior from 2002 -04, according to human rights reports and the Haitian judicial system. His 120-day track record as Provisional President was a complete failure. His one task was to organize free and fair elections, which are nowhere on the horizon.

Parliament through a National Assembly should replace Privert to facilitate the finalization of the 2015 elections. But, first Privert needs to give back the Presidential sash and vacate the National Palace. Without that, the country is heading to more conflict and instability


This is the context in which OAS Secretary General Luis Almagro -- influenced by Privert’s special envoy and behind the scene by Sandra Honore, head of MINUSTAH and former Chief of Staff of OAS Assistant Secretary General -- issued a communique on July 15 putting pressure on the Haitian parliament instead of delegitimizing Privert’s coup. How can the OAS support an illegitimate provisional President organizing a coup in Haiti in violation of the Democratic Charter and Haiti’s constitution while undermining parliament? How can the Interamerican Human Rights Commission understand that Privert’s term ended leaving a Presidential vacuum and not the Secretary General?  If the OAS is a champion of democracy and cares about Haiti’s political stability, they will condemn Privert’s coup and encourage elections.

Friday, June 17, 2016

Can Haitian Stop the Rise of Yet Another Dictator? by Stanley Lucas

The term of Haitian Provisional President Jocelerme Privert ended on June 14. At the opening of the General Session of Haiti’s parliament, the General Assembly confirmed and announced that the mandate of Provisional President Privert was over on June 14. They took the same action at the conclusion of President Michel Martelly’s term on February 7. On June 17, the Judiciary issued a statement also confirming his term was over on June 14 and stating that they do not recognize his authority.

Yet, Privert delivered a speech on June 15 announcing he would remain in office as the interim president in order to maintain stability. Violence has ensued as Haiti heads down the well-trod path of another dictator.

His actions will accomplish anything but stability. In his 120 days in office, Privert failed in his sole mission: organize democratic elections. His mandate was to organize runoff Presidential elections on April 24 so that a new democratically elected President could assume office on May 14. 

Rather than organize the elections, he spent the 120 days using partisan tactics to organize a coup on behalf of his – and former dictator Jean-Bertrand Aristide’s – Lavalas party. It became apparent early in his term that elections were not forthcoming and that this delay tactic would be implemented.

So what is the official process? At the end of Privert’s 120 day term, parliament has the responsibility to replace Privert. The Prime Minister and the cabinet assume a caretaker role for the government. In February, when Martelly departed office as scheduled, it took the Parliament a week to select a provisional President. Parliament has already initiated a set of political consultations to replace Mr. Privert, and, to ensure that non-elected officials do not decide the fate of the country, they have ordered the Prime Minister not to undertake any decisions beyond the daily functioning of the government until parliament ratifies the next steps. This is an automatic process.

The Judiciary also called for a meeting between the three branches of Government, the Prime Minister as the representative of the Executive Branch, the two representatives of the Legislative Branch, the President of the House and the Vice President of the Senate and the President of the Council of Judicial Powers in the perspective to find a solution in case of Privert continue to undermine quorum to prevent the General Assembly in parliament.

But instead of respecting any of Haiti’s institutions, Mr. Privert has decided to make a power grab and remain in office. This sets him up as the defacto President – an action that will most certainly not be tolerated by the Haitian voters.

Privert ignored the Parliament’s order and called for them to take action to extend his term in office. Meanwhile, he is working actively to undermine and dissolve parliament. He has ensured that several senators will not sit for quorum so that the senate is unable to take legal action. The deputies are less amenable to his agenda and are therefore being threatened. Deputy Romel Beauge was already the subject to heavy machine gun fire at his home, and Deputy Price Cyprien President of the Justice Commission was attacked by Privert's personal security.

In anticipation of the coming protests, Privert has imposed a curfew, arrested democratic activists, fired machine guns at the KID party headquarters of Evans Paul, and threatened other political activists. After failing to secure arms shipments from Venezuela and Cuba, he and his acolyte ransacked a National Police walking off with 75 Galil automatic rifles. Those rifles have already been distributed to the so-called chimeres – or hired guns -- working for him.

Around the country Privert’s new Delege local representatives of the President’s office and Commissaire du Gouvernement, local prosecutors, are conducting systematic repression in order to secure the coup. They attacked TV Plurielle because the owner publicly characterized Privert’s inner circle as “scary” in reference to their abysmal track records of human rights violations and violence.

Privert has a history of defaulting to violence when the political winds do not blow his way. In 2004, according to human rights and Haitian justice system records while serving as Minister of the Interior, he was involved in the Raboteau massacre in Gonaives and Lascierie in Saint Marc resulting in the murder of about 85 people.

Before Haiti suffers another Privert sponsored and executed bloodbath, action must be taken. In case of a stalemate the Haitian people will almost certainly take action to prevent the rise of yet another Haitian dictator. What will the international response be? That is one of the critical and decisive factors yet unknown.




Monday, February 15, 2016

Calendrier d’Exécution de l’Accord pour la Continuité Institutionnelle en Haiti par Stanley Lucas

Conformement a l'Accord entre L'Executif et le Legislatif voici le calendrier d'execution:
1. Adresse du Président Michel Martelly relatif à la fin de son mandat et de son départ du pour voir. (7 Février 2016)

2. Jocelerme Privert, Président Nationale constate le vide Présidentiel. (7 Février 2016)

3. Le Premier Ministre gère les affaires courantes pour l’Exécutif. (7 Février 2016)

4. Annonce de l’Election d’un Président Provisoire par l’Assemblée Nationale. (7 Février 2016)

5. Mise en place de la Commission Bicamérale chargée de définir les procédures à suivre pour ces joutes électorales qui doivent être inclusives et honnêtes. 8 Février 2016

6. Election du Président Provisoire 14 Février 2016

7. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016

8. Consultations avec les partis politiques représentés au parlement et la société civile pour recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences pour exercer la fonction de Premier Ministre. Du 14 au 18 Février 2016

9. Lettre du Président Provisoire aux différents secteurs ayant délégué des représentants au précédent Conseil Electoral Provisoire aux fins de confirmer ou de designer de nouveaux membres, 16 Février 2016

10. Consultation avec les Présidents des deux chambres autour du choix du Premier Ministre, 18 Février 2016

11. Nomination du Premier Ministre, 19 Février 2016

12. Les différents secteurs ayant délégué des représentants au Conseil Electoral Provisoire confirme ou délègue de nouveaux membres, 19 Février 2016

13. Le parlement confirme l’éligibilité du Premier Ministre de Consensus  23 Février 2016

14. Le Premier Ministre se présente au parlement en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance sur la déclaration de politique générale de 120 jours. 24 Février 2016

15. Le Président Provisoire nomme par Arrêté les nouveaux membres du Conseil Electoral Provisoire 25 Février 2016

16. Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) évalue les étapes déjà franchies et la mise en application de la Commission d’Evaluation Electorale. 26 Février au 2 Mars

17. Finalisation et proclamation des résultats des élections Municipales, 6 Mars 2016

18. Organisation du deuxième tour de l’élection Présidentielle et  du deuxième tour des Législatives partielles 24 Avril 2016

19. Proclamation des résultats définitifs 6 Mai 2016

20. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016 (120 jours)

21. Prestation du Président élu de la République, 14 Mai 2016

Wednesday, November 4, 2015

Haïti Elections : Accusations de fraudes pour justifier la violence de leurs partisans? par Stanley Lucas
















La fonction première de l’élection est de permettre aux citoyens de choisir leurs gouvernants et leurs représentants pour diriger les institutions de l’État. Ainsi, l’élection est une délégation de souveraineté. Elle constitue, au sein d’une société organisée, une soupape de sécurité. En effet, la possibilité pour les citoyens de pouvoir régulièrement exprimer leur mécontentement ou, au contraire, de donner un nouveau mandat au pouvoir sortant, évite que les désaccords politiques majeurs ne trouvent un autre terrain d’expression (la rue) et d’autres modalités (la violence).

Des insinuations malveillantes de fraude électorale
Le 25 Octobre 2015 Haïti a organisé des élections pour choisir un président, des parlementaires et des maires. Après les élections, un ensemble de candidats et des représentants de partis politiques sur plusieurs stations de radios de la capitale ont porté des accusations faisant croire que cet exercice électoral était caractérisé par la fraude. Si ces revendications sont légitimes, les candidats et les partis concernés devraient porter plainte au CEP et présenter à la presse la documentation permettant de prouver leurs affirmations. Cette documentation devrait inclure
a.     Les procès verbaux remis par les membres des bureaux de vote aux mandataires des deux candidats ayant bénéficié du plus grand nombre de votes à la fin de la journée électorale.
b.     Le rapport du bureau de vote présentant les irrégularités de la journée, préparé par le superviseur électoral, sur demande des mandataires des  partis politiques ou des candidats a la présidence.
c.      Le procès verbal de constat du juge de Paix qui en général est sollicité  par les mandataires des partis politiques ou des candidats à la présidence
d.     La copie du rapport de la police nationale dans le cadre de leurs interventions
e.     Les photos et vidéos prises par les téléphones portables

Ceux qui parlent de fraudes et qui n’ont pas la documentation, comme le requiert la loi, pour le prouver ont un projet politique basé sur la violence.  Les premières accusations se basaient sur la destruction de bulletins.

Le fonctionnement du bureau de vote
 Tous ces contestataires savent bien que depuis 1990 le système électoral haïtien lors des 11 dernières élections ne garde jamais les bulletins de vote. Après la fermeture des bureaux de vote, une fois le comptage des bulletins terminé, les procès verbaux et les feuilles de comptages prêts, les bulletins ne valent plus rien.  On les retrouve en général partout sur le sol des centres de vote et dans les rues. Les deux documents qui sont valables après sept heures du soir le jour des élections et les jours qui suivent jusqu’aux résultats sont les procès verbaux et les feuilles de comptages. Parler de bulletins détruits après la préparation des procès verbaux c’est se moquer des gens.  Quand aux procès verbaux ils ont au moins trois mesures de sécurité y compris l’hologramme. Dans chaque bureau de vote l’original du procès verbal et la feuille de comptage mis dans une enveloppe jaune scellée, est envoyée au centre de tabulation du CEP. Alors que les mandataires des deux candidats en tête reçoivent une copie du procès verbal. Il est donc impossible pour le centre de tabulation de compter un procès verbal sans hologramme qui n’a pas les protections de sécurité.  Quant aux mandataires il faut bien préciser que la carte de mandataires n ‘autorise pas le détenteur à voter.

Le statut du mandataire
Le mandat est seulement une carte d’observation électorale. Pour que le porteur de la carte de mandataire puisse voter il ou elle doit être détenteur d’une carte électorale. Avec sa carte électorale le mandataire votera une fois comme les autres citoyens. Si le mandataire n’a pas de carte électorale il ne pourra pas voter. Souvent les membres des bureaux de votes et les superviseurs électoraux font arrêter par la police les mandataires de candidats et de partis récalcitrants sans cartes électorales et qui veulent voter. Des intervenants à la radio parlent comme si le mandat délivré à un représentant de candidat ou de parti est l’équivalent d’une carte électorale. Ce qui est absolument faux. Ces déclarations mensongères n’ont qu’un objectif : le sabotage du processus électoral. Déjà sur les 162 plaintes déposées au Conseil Electoral Provisoire, 116 sont déjà jugées irrecevables et 43 sont en évaluation, alors que 3 sont des procès verbaux préparés par des superviseurs électoraux et juges de Paix. Aucune des plaintes déposées n’a aucun rapport avec les élections présidentielles (voir http://lenational.ht/pas-une-plainte-des-candidats-a-la-presidence/ )














Ceux qui accusent sans présenter des preuves le font pour ouvrir la porte de la violence à leurs partisans qui en ont l’habitude. Lorsque ces « leaders » montent à la radio pour dire que le peuple va réagir avec violence et déchouquer (écoutez, klike la : https://soundcloud.com/haiti-politique/menas-violans-e-dechoukaj-andre-michel-de-espas-rezitans-3-novamb ) cela veut plutôt dire que leurs partisans spécialistes des violences souvent recherches par la police pour crimes, qu’ils cultivent depuis des années, vont agir pour brûler, tuer et faire couler le sang d’innocents citoyens.

Les groupes de casseurs : un anarcho-populisme en voie de disparition

 Ces casseurs professionnels, qui se font passer pour des militants, ne sont pas le peuple. Ce sont plutôt des groupe anarcho-populistes que la société connaît bien (voir http://www.haitian-truth.org/haiti-2006-petite-histoire-recente-des-bandes-armees-gangs/ ) Cette Haïti du passé ou la violence était lancée a travers une guerre psychologique et une intoxication systématique basée sur des accusations mensongères est en train de disparaître. La démocratie, la raison et les bulletins prennent de plus en plus le dessus sur ces stratagèmes.  En votant Dimanche 25 Octobre les Haïtiens ont rejeté la violence et le coup d’état pour installer un gouvernement de transition sans base légale et constitutionnelle. Twitter : @Stanleylucas01
Exécution d'un policier par les casseurs



Haïti Elections : Accusations de fraudes pour justifier la violence de leurs partisans? par Stanley Lucas

La fonction première de l’élection est de permettre aux citoyens de choisir leurs gouvernants et leurs représentants pour diriger les institutions de l’État. Ainsi, l’élection est une délégation de souveraineté. Elle constitue, au sein d’une société organisée, une soupape de sécurité. En effet, la possibilité pour les citoyens de pouvoir régulièrement exprimer leur mécontentement ou, au contraire, de donner un nouveau mandat au pouvoir sortant, évite que les désaccords politiques majeurs ne trouvent un autre terrain d’expression (la rue) et d’autres modalités (la violence).

Des insinuations malveillantes de fraude électorale
Le 25 Octobre 2015 Haïti a organisé des élections pour choisir un président, des parlementaires et des maires. Après les élections, un ensemble de candidats et des représentants de partis politiques sur plusieurs stations de radios de la capitale ont porté des accusations faisant croire que cet exercice électoral était caractérisé par la fraude. Si ces revendications sont légitimes, les candidats et les partis concernés devraient porter plainte au CEP et présenter à la presse la documentation permettant de prouver leurs affirmations. Cette documentation devrait inclure
a.     Les procès verbaux remis par les membres des bureaux de vote aux
mandataires des deux candidats ayant bénéficié du plus grand nombre de
votes à la fin de la journée électorale.
b.     Le rapport du bureau de vote présentant les irrégularités de la journée,
préparé par le superviseur électoral, sur demande des mandataires des  
partis politiques ou des candidats a la présidence.
c.      Le procès verbal de constat du juge de Paix qui en général est sollicité  
par les mandataires des partis politiques ou des candidats à la présidence
d.     La copie du rapport de la police nationale dans le cadre de leurs interventions
e.     Les photos et vidéos prises par les téléphones portables

Ceux qui parlent de fraudes et qui n’ont pas la documentation, comme le requiert la loi, pour le prouver ont un projet politique basé sur la violence.  Les premières accusations se basaient sur la destruction de bulletins.

Le fonctionnement du bureau de vote
 Tous ces contestataires savent bien que depuis 1990 le système électoral haïtien lors des 11 dernières élections ne garde jamais les bulletins de vote. Après la fermeture des bureaux de vote, une fois le comptage des bulletins terminé, les procès verbaux et les feuilles de comptages prêts, les bulletins ne valent plus rien.  On les retrouve en général partout sur le sol des centres de vote et dans les rues. Les deux documents qui sont valables après sept heures du soir le jour des élections et les jours qui suivent jusqu’aux résultats sont les procès verbaux et les feuilles de comptages. Parler de bulletins détruits après la préparation des procès verbaux c’est se moquer des gens.  Quand aux procès verbaux ils ont au moins trois mesures de sécurité y compris l’hologramme. Dans chaque bureau de vote l’original du procès verbal et la feuille de comptage mis dans une enveloppe jaune scellée, est envoyée au centre de tabulation du CEP. Alors que les mandataires des deux candidats en tête reçoivent une copie du procès verbal. Il est donc impossible pour le centre de tabulation de compter un procès verbal sans hologramme qui n’a pas les protections de sécurité.  Quant aux mandataires il faut bien préciser que la carte de mandataires n ‘autorise pas le détenteur à voter.

Le statut du mandataire
Le mandat est seulement une carte d’observation électorale. Pour que le porteur de la carte de mandataire puisse voter il ou elle doit être détenteur d’une carte électorale. Avec sa carte électorale le mandataire votera une fois comme les autres citoyens. Si le mandataire n’a pas de carte électorale il ne pourra pas voter. Souvent les membres des bureaux de votes et les superviseurs électoraux font arrêter par la police les mandataires de candidats et de partis récalcitrants sans cartes électorales et qui veulent voter. Des intervenants à la radio parlent comme si le mandat délivré à un représentant de candidat ou de parti est l’équivalent d’une carte électorale. Ce qui est absolument faux. Ces déclarations mensongères n’ont qu’un objectif : le sabotage du processus électoral. Déjà sur les 162 plaintes déposées au Conseil Electoral Provisoire, 116 sont déjà jugées irrecevables et 43 sont en évaluation, alors que 3 sont des procès verbaux préparés par des superviseurs électoraux et juges de Paix. Aucune des plaintes déposées n’a aucun rapport avec les élections présidentielles (voir http://lenational.ht/pas-une-plainte-des-candidats-a-la-presidence/ )



Ceux qui accusent sans présenter des preuves le font pour ouvrir la porte de la violence à leurs partisans qui en ont l’habitude. Lorsque ces « leaders » montent à la radio pour dire que le peuple va réagir avec violence et déchouquer (écoutez, klike la : https://soundcloud.com/haiti-politique/menas-violans-e-dechoukaj-andre-michel-de-espas-rezitans-3-novamb ) cela veut plutôt dire que leurs partisans spécialistes des violences souvent recherches par la police pour crimes, qu’ils cultivent depuis des années, vont agir pour brûler, tuer et faire couler le sang d’innocents citoyens.


Les groupes de casseurs : un anarcho-populisme en voie de disparition
 Ces casseurs professionnels, qui se font passer pour des militants, ne sont pas le peuple. Ce sont plutôt des groupe anarcho-populistes que la société connaît bien (voir http://www.haitian-truth.org/haiti-2006-petite-histoire-recente-des-bandes-armees-gangs/ ) Cette Haïti du passé ou la violence était lancée a travers une guerre psychologique et une intoxication systématique basée sur des accusations mensongères est en train de disparaître. La démocratie, la raison et les bulletins prennent de plus en plus le dessus sur ces stratagèmes.  En votant Dimanche 25 Octobre les Haïtiens ont rejeté la violence et le coup d’état pour installer un gouvernement de transition sans base légale et constitutionnelle.


Twitter : @Stanleylucas01

Wednesday, March 13, 2013

LUTTE POUR LE CONTROLE DU CEP DE 2013: ALLONS-NOUS FINALEMENT CONSTRUIRE UNE INSTITUTION AU SERVICE D'HAITI? PAR STANLEY LUCAS*



Apres le depart d'une dictature la premiere etape de la transition vers la democratie est l'organisation reguliere d'elections libres honnetes et democratiques. Depuis vingt cinq ans Haiti n'arrive pas a franchir cette premiere etape. Une reflexion s'impose pour determiner les obstacles, les surmonter pour continuer dans la direction de la construction democratique necessaire pour le developpement economique. 

Le President de la republique Michel Martelly a lance le processus devant aboutir a la mise en place du CEP. Plusieurs secteurs semblent plus interesses a bloquer ou saboter le processus. Pourquoi?  Voila bientot un an des discussions, manoeuvres et manipulations font rage pour creer un environnement politique facilitant la prise de controle du prochain CEP par un ou deux secteurs. La strategie politique utilisee par ces secteurs? Il faut discrediter le processus de selection des membres du CEP jusqu'a ce qu'ils en prennent le controle. Ca ressemble a un remake de l'environnement politique et electoral des annees 1987-90. Pour essayer de saisir l'ambiance politico juridique actuelle analysons les processus electoraux recents d'haiti.  Quels sont les secteurs qui ont controle le CEP de 1987 a nos jours? Est-ce que l'amendement de la constitution a change cette realite? Quelles sont les consequences pour certains secteurs de ces changements constitutionnels en ce qui a trait a leur participation direct a la mise en place du CEP et a l'organisation et controle habituel sur le processus electoral? Est-ce que le secteur anarcho-populiste n'essaie pas de tout chambarder en essayant de bloquer la mise en place du CEP? A qui profiterait le pourrissement de la situation politique? 

Depuis vingt cinq ans plusieurs secteurs de la societe civile controlaient l'organisation des elections en Haiti a travers leur presence permanente au sein des dix sept Conseils Electoraux Provisoires (CEP). L'article 289 de la constitution leur donnait une certaine preeminence dans la mise en place des CEP provisoires. Lisons ensemble l'article 289 de la constitution de 1987:
Article 289:
En attendant l'établissement du Conseil Electoral Permanent prévu dans la Présente Constitution, le Conseil Electoral Provisoire de neuf (9) Membres, chargé de l'exécution et de l'élaboration de la Loi Electorale devant régir les prochaines élections et désigné de la façon suivante:
  1. Un par l'Exécutif, non fonctionnaire;
  2. Un par la Conférence Episcopale;
  3. Un par le Conseil Consultatif;
  4. Un par la Cour de Cassation;
  5. Un par les organismes de Défense des Droits Humains ne participant pas aux compétitions électorales;
  6. Un par le Conseil de l'Université;
  7. Un par l'Association des Journalistes;
  8. Un par les Cultes Réformés;
  9. Un par le Conseil National des Coopératives.
Ce n'est pas par accident que ces secteurs sont opposes aujord'hui a la mise en place d'un CEP permanent. L'article 289 n'existe plus. L'article constitutionnel parlant de la mise en place du CEP demande aux trois pouvoirs Executif, Legislatif et Judicaire de choisir chacun trois membres. Ce qui met fin a l'hegemonie de la societe civile dans la mise en place du CEP. De 1990 a 2010 les journalistes, les miitants des organisations de droits humains, les professeurs de l'Universite d'Etat et leurs proches, les eglises, les syndicats, des membres des cooperatives ont controle les CEP. Plus de deux tiers des membres des dix sept CEP etaient controles par la societe civile. Est-ce que ces personnalites de la societe civile membres des dix sept CEP avaient des connections politiques et des preferences ideologiques? Est-ce que ces affiliations politiques et partisanneries ont contribue a la manipulation des resultats des elections en faveur de leur camp politique? Pour trouver la reponse des etudiants de l'INAGHEI ou de la faculte de droit devraient mettre en place un groupe de recherche et faire une enquete sur l'ensembles des personnalites qui ont ete au CEP et repondre aux questions suivantes: 

Est-ce que les membres des CEP de 1987 avaient des connections et interets politiques? Est-ce que Enst Mirville, Ernst Verdieu, Sem Marseille, Emmanuel Ambroise, Carlo Dupiton, Napoleon Eugene, Philippe Jules et Charles Poisset Romain avaient des connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?  

Est-ce que les membres du CEP de 1990 avaient des connections et interets politiques? Est-ce que Jean Robert Sabbalat, Yva Youance, Jean Casimir, Arols Julien, Pierre Gonzales, Marc Antoine Noel, Emmanuel Ambroise, Rosemond Jean Philippe, Philippe Jules, Jean francisque Merisier avaient des connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Est-ce que les membres du CEP de 1995 avaient des connections et des interets politiques? Est-ce que Anselme Remy, Pierre Michel Sajous, Leon Manus, Gerard Innocent,   Marie Laurence Lassegue, Delouis Domond, Maurice Jeudy, Moliere Ladouceur, Jesi Chancy Manigat, Jean Francois Merisier, Jonhson Bazelais avaient des interets et connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Est-ce que les membres du CEP de 1997 avaient des connection et interets politiques? Est-ce que Gerard Toussaint, Arold Julien, Joseph Alexandre Lavaud, Yvon Guignard, Alix Ambroise, Andre Bazile, Max Gaspard, Gerard Innocent, Jean Reynold Jean Pierre avaient des interets et des connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Est-ce que les membres du CEP de 1999 avaient des connections et interets politiques? Est-ce que Leon Manus, Debussy Damier, Micheline Figaro, Marie Irma Rateau, Yva Youance, Carlo Dupiton, Ernest Mirville, Emmanuel Charles, Macajoux Medard plus tard Richard Chery, avaient des interets et connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Est-ce que les membres du CEP de 2004 avaient des interets et connections politiques? Est-ce que Roselaure Julien, Max Mathurin, Rosemond Pradel, Francois Benoit, Patrick Fequiere, Pauris Jean Baptiste, Freud Jean, Louis Geson Richeme et plus tard Pierre Richard Duchemin et Josefa Gauthier avaient des interets et connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Est-ce que le Conseil Electoral de 2007-2010 avaient des interets et connections politiques? Est-ce que Frantz Gerard Verret, Rodol Pierre, Leonel Rafael, Gaillot Dorsinvil, Ginette Cherubin, Jacques Belzin, Laurette Croyance, Francois Jasmin, Ribel Pierre, qui ajoutera plus tard Jean Theleve Pierre Toussaint, Jean Enel Desir, Antenor Guerrier et Fritz Roseme avaient des interets et connections politiques et agi en fonction de leurs interets politiques?

Pour avoir observe les elections en Haiti du referendum pour la ratification de la constitution de 1987 a nos jours je peux vous dire que 97% des membres des dix sept CEP avaient des interets et connections politiques qu'ils defendaient et seulement 10% etaient de vrais independants. Le plus independant des membres de l'ensemble des CEP et grand heros de la democratie est Leon Manus. Il etait le President du CEP des elections legislatives du 21 Mai 2000. Quand Aristide l'a menace de mort il a prefere prendre l'exil plutot que de manipuler les resultats des elections en faveur de Fanmi lavalas, klike la: http://haitipolicy.org/content/4805.htm?PHPSESSID=c6ac1a8fd913c1821d3dad2f6b5980fc Pour me repeter, plus de deux tiers des membres des CEP durant cette periode etaient des membres de la societe civile avec des connections politiques et ideologiques. L'ensemble de mes rapports d'observations electorales disponibles dans les librairies des differents partis politiques, organisations de la societe civile et a l'INAGHEI donnent pas mal details pour les etudiants et chercheurs qui veulent aller plus loin dans leurs theses et recherches sur le sujet. 

L'amendement de la constitution de 1987 recemment publie a remis en question l'hegemonie des organisations de la societe civile dans la gestion deselections en Haiti. L'amendement a totalement ecarte la societe civile dans la constitution des elections et a donne cette responsabilite aux pouvoirs de l'etat. En 2013 pour former le CEP la formule est simple, le pouvoir Executif choisiti trois membres, le Legislatif trois et le Judiciaire trois. Cette nouvelle formule n'a pas ete bien recue par tous. C'est ce qui explique les efforts permanents de questionnement des choix de trois pouvoirs et de leur remise en question par plusieurs secteurs qui ne sont plus presents dans le processus de designation des membres du CEP. Ces secteurs qui controlaient les dix sept CEP passes veulent absolument etre presents dans le CEP de 2013. La strategie est de questionner a travers des technicalites la legalite, la credibilite du processus et d'attaquer les choix a travers la propagande politique. L'objectif final est de discrediter le processus de selection des membres du CEP jusqu'a ce qu'ils peuvent faufiler leurs pions a l'interieur de la nouvelle institution. Un jeu qui risque de beaucoup couter a la nation. Le fait que Nehemie Joseph ait pu saboter le premier choix des trois membres du CSPJ pour ensuite aller se faufiler au parlement pour essayer de devenir un membre du CEP est un tres mauvais signe.

Dans les echanges en cours pour la formation du CEP plusieurs questions viennent a l'esprit. Quels sont les interets de la Federation des Barreaux pour destabiliser le Conseil Superieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) nouvellement forme? Dans l'interet national d'haiti ne faut-il pas travailler au renforcement de ce bebe de trois mois qu'est le CSPJ au lieu d'essayer de saboter l'institution? Quels sont les secteurs politiques qui utilisent le Federation des Barreaux pour destabiliser le CSPJ dans le but d'imposer leurs associes au CEP? Est-ce que le secteur des droits humains qui a participe dans les differents CEP anterieurs est correcte dans ses analyses juridiques et politiques sur la question du CEP? Klike la:  http://rnddh.org/content/uploads/2013/03/POHDH-Conf-Presse-La-subordination-des-Pouvoirs-Publics-3.pdf Est-ce que les droits humains ont des interets lies a des secteurs politiques et ideologiques qu'ils defendent ou sont-ils independants? Est-ce que leur position est motivee par un interet politique ou une volonte d'etre present au CEP comme par le passe? Est-ce que Lavalas et l'INITE a travers leurs pions a l'interieur du parlement, la presidence et le CSPJ  ne font pas de leur mieux comme par le passe pour prendre le controle du CEP et reediter leur coup d'etat electoral? Est-ce qu'ils essaient de creer l'environnement de 1990 avec un CEP-Sabbalat anti-Trouillot? Est-ce que des secteurs de la societe civile avec des interets politiques et ideologiques opposes ne jouent pas le meme jeu? Est-ce que ce nouveau groupe de journalistes qui aspirent le pouvoir ne joue pas avec ses analyses a la radio et journaux en fonction de leurs ambitions politiques? klike la: http://www.lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=34965&idtypetexte= Les reponses de ces questions aideront a debrousailler la situation?

Dans un environnement politique pareil comment arriver a mettre en place un CEP non partisan avec des hommes et des femmes competents, courageux et capables qui ne sont pas des sujets et des pions des interets politiques a la Gaillot Dorsinvil? C'est ce pari que les Dominicains ont reussi en 1992 apres le coup d'etat electoral de Joaquim Balaguer. Depuis l'accord trouve entre les partis politiques Dominicains l'organisation d'elections en republique Dominicaine n'est plus controversee depuis vingt ans. Pouvons-nous reussir ce pari similaire?

Pour ma part le succes de l'organisation depend a 30% de l'organisation du CEP et a 70% de la capacite organisationnelle des partis politiques. Si les partis peuvent mettre en place une structure efficace de mandataires de partis politiques pour observer efficacement le processus electoral, il est impossible pour un secteur politique d'Haiti specialise dans les coups d'etat electoraux depuis vingt ans ou le pouvoir de voler les elections a travers la manipulation des resultats. Le candidat Michel Martelly a gagne les elections contre un CEP et un pouvoir partisan a cause de ses mandataires. Ils etaient presents dans l'ensemble des bureaux de vote. Martelly et l'equipe tet kale ont depense US$50.000 pour mettre en place cette structure. Les mandataires Tet kale etaient presents a la fermeture des bureaux de vote, ils ont participe a l'observation du comptage et ont collecte les proces verbaux de chaque bureau de vote. Soixante douze heures apres les elections Tet Kale savait qu'il avait gagne les elections dans neuf departements sur dix avec un taux de 79%. Dans les deux semaines qui suivirent tet kale mit sur une carte virtuelle de google, sur la base des resultats des proces verbaux, le nombre de vote qu'il avait recu dans chaque bureau de vote, chaque commune et chaque departement. Il etait devenu impossible pour le CEP de Gaillot Dorsinvil malgre les instructions recues du Palais et de l'INITE voler les elections. Meme quand le CEP avait decide d'eliminer 250.000 votes pour Martelly le taux etait reste a 69%. 

Malheureusement la plupart des partis politiques sont faibles aujourd'hui et n'ont pas les moyens pour mettre en place une telle structure. En plus les partis politiques sont combattus par la societe civile qui veut les remplacer. C'est pourquoi dans l'assistance electorale qui va se degager il est important de trouver US$3 millions pour aider les partis politiques a avoir la presence de mandataires qui garantirait le succes des prochaines elections. Haiti ne pourra pas supporter une autre debacle electorale qui remettrait en cause l'ensemble des progres enregistres.

CEP 2013 Première rangée : De gauche à droite :Mme Marie Cluny Dumay, M. Néhémie Joseph, M. Léopold Berlanger , Mme Carole Floréale Duclervil, M.Emmanuel Ménard 
Deuxième rangée : De gauche à droite : M. Pierre Simon Georges , Mme Margareth Saint Louis, M.Applyx Félix, Mme Chantal Raymond