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Thursday, November 9, 2017

24 days after the closing of MINUSTAH the new U.N. Mission in Haiti MINUJUSTH still has no legal status

According to article 60 of the agreement signed with the United Nations and Haiti’s Executive Branch, the new U.N. mission in Haiti will have legal status when parliament ratifies the agreement. On October 23, Président Jovenel Moïse called both chambers in a special session for the ratification of the agreement.

But in parliament they are reticent to ratify the agreement for the following reasons :

1. There is a perception that the current Secretary General M. Antonio Gutteres is not forthcoming with the 9,000 families that have lost loved ones in the cholera epidemic caused by the UN. They have formally promised to pay raparations to them and nothing has been done. The Secretary General could have use the $40 million left over from the MINUSTAH budget to start the process while trying to find resources to fulfill his commitment. President Jovenel Moise in his speech in September 2017 at the 72nd General Assembly raised the issue but nobody paid attention.

2. The U.N. also did not fulfill its promise to provide financial assistance to Haitians to eradicate cholera.

3. Parliamentarians are also under pressure from their constituencies for the rapes committed by U.N soldiers commited against children, men and women and the manner in which they should have been held accountable.

4. The fact that a career employee of the U.N., Mamadou Diallo, pushed for the official inauguration of the mission without parliament’s prior approval has caused some serious political damages – and undermines Haitian institutions. How can a mission that is coming to help Haiti’s judicial reforms and the strengthening of institutions does not respect the constitution, the laws, the institutions of the country ? Or the articles of the agreement they have signed? Contrary to 2004, there is all three branches of government in place in 2017. These are the questions the parliamentarians are grappling with.

5. The fact that the U.N. is ignoring the formation of Haiti’s New Defense force has also struck a chord among Haitians. This is one of the top three issues important to the country according to various polls. The U.N. military commander in Haiti, Brazilian General Elito, has stated that the country needed an army to provide security and react against the various threats.

6. The consensue emerging is that if parliamentarian touch this agreement without any effort to address these ongoing issues, they will surely lose their next election, particulary those 10 senators who’s two years term expires on January 8, 2018.


The recent cooperation between Haiti and the U.N. through MINUSTAH has not been good. That mission has left a bad taste in the mouth of Haitians who fought for five years to force the U.N., with scientific proof, to admit that their soldiers were the source of the cholera epidemic. The country wants better cooperation with the U.N. Concrete actions from U.N. leadership is expected before moving forward. The editorial written by the Secretary General in the Miami Herald, while in good faith, was not written for Haitians and doesn’t move the ball forward in any way. Only concrete actions by the leadership of the U.N. will help them win hearts and minds in Haiti. The country deserves better.

Wednesday, August 10, 2016

Huit Superviseurs Electoraux d'Haiti Menacés de Mort: Jocelerme Privert et Sandra Honore Responsables

Chronologie :Demande d’Asile Politique de 8 Superviseurs du
Conseil Electoral Provisoire à l’Ambassade du Venezuela en Haïti

La demande d’asile de 8 superviseurs électoraux, dont la vie est menacée, a provoqué un véritable harcèlement de la part du gouvernement Privert : pressions sur l’Ambassade du Venezuela, tentative d’empoisonnement, proposition suspecte d’un chèque de 5 000 gourdes aux fugitifs par le ministre des Affaires Etrangères… Voici la chronologie des événements.

Background
            Jocelerme Privert apres un vote de l’Assemblee Nationale prete serment le 14 Fevrier 2016 comme President Provisoire de la republique
            14 Juin 2016 fin du mandat de Jocelerme Privert sans la finalisation des elections.
            Les articles 98.3 et 134.3 de la constitution d’Haiti interdisent la prolongation de mandat ou nouveau mandat pour Privert. L’Assemblee Nationale, ne peut en aucun cas statuer sur Privert. L’obligation constitutionnelle de l’Assemblee Nationale est de choisir un nouveau President Provisoire.
            Privert garde la pouvoir illegalement et depense de fortes sommes des fonds publics pour saboter l’Assemblee Nationale tout en mettant en place une machine electorale partisane chargee d’executer un coup d’etat. La violence politique refait surface. Tentatives d’assassinats contre les deputes Rony Celestin, Romel Bauge et le Senateur Jean Renel Senatus et assassinat du journaliste Junior Feurimont de K-Dans TV radio.

      Des hommes du Palais National travaillant pour le Président de facto Jocelerme Privert sont chargés de récupérer les superviseurs électoraux du Conseil Electoral afin de mettre en œuvre un coup d’Etat électoral qu’ils préparent en faveur du parti Fanmi Lavalas

Des superviseurs menacés de mort demandent l’asile politique
      Plusieurs superviseurs électoraux ayant refusé de répondre positivement à la démarche sont menacés de mort par des hommes armés du Palais National et des chimères de Fanmi Lavalas parmi eux Benjamin Jean Roody, Icar Junior John Mary, Charles Henry Greguer, Jean Daniel Franklyn, Dome Morisson Winvin, Dort Roserline.

Vendredi 5 août :
Suite à des menaces, huit superviseurs électoraux, munis des badges du CEP, pour la plupart des jeunes 25-32 ans, décident de demander l’asile politique à l’Ambassade du Venezuela en Haïti le Vendredi 5 Août dans la matinée, pour échapper à un assassinat.
      Apres leur entrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti, l’Ambassadeur Vénézuélien informe les demandeurs que l’asile politique leur sera accordé.
      L’Ambassadeur du Venezuela a tenu au courant le Président de facto Jocelerme Privert
      Selon deux sources du Palais National sur recommandation de Madame Sandra Honore, Representante Speciale du Secretaire General des Nations Unies en Haiti, Privert a contacte Caracas pour leur demander de refuser l’asile politique aux superviseurs electoraux.
      Apres Privert a délégué à l’Ambassade du Venezuela en Haïti Madame Sandra Honoré représentant du Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en Haïti.

Mépris du droit d’asile : le gouvernement Privert fait pression sur l’Ambassade du Venezuela
      Après la visite de Madame Honoré, l’Ambassadeur du Venezuela a changé d’attitude par rapport aux demandeurs d’asile politique.
      Vers la mi-journée du Vendredi 5 Août, le Ministre des Affaires Etrangères, Pierrot Delienne, et le Ministre de la Justice, Camille Edouard font leur rentrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti. Le Directeur Général par intérim de la Police Nationale, Michel Ange Gédéon, qui les accompagnait avec le BOYD est resté dans la cour de la l’Ambassade. Quinze minutes après Gedeon laissait les lieux, affirmant que ce n’est pas la situation qu’on lui avait décrite.
      Les Ministres Delienne et Edouard, après avoir parlé à l’Ambassadeur du Venezuela ont exercé des pressions sur les employés du CEP demandant l’asile. Avec le soutien de l’Ambassadeur du Venezuela en Haïti, les Ministres ont demandé aux superviseurs du CEP de quitter l’Ambassade.
      Les superviseurs du Conseil Electoral demandeurs d’asile politique ont refusé. Ils ont posé deux conditions pour sortir de l’Ambassade. La présence de la presse et du secteur droits humains.
      Les deux Ministres ont catégoriquement refusé la présence de la presse. Ils ont proposé un représentant des droits humains.
      Les superviseurs électoraux demandeurs d’asile politique ont refusé le médiateur des droits humains proposé par les Ministres parce que jugé trop proche du President defacto Privert.
      Finalement deux autres représentants d’organisations de droits humains furent acceptés par les superviseurs pour accorder la protection requise par les demandeurs d’asile politique.
      Vendredi soir les huit demandeurs d’asile politique quittent l’Ambassade du Venezuela en Haïti et se rendent à l’Hôtel Doux Séjour où ils passeront trois nuits sous la protection des deux représentants des droits humains

Tentative d’empoisonnement des demandeurs d’asile…
Lundi 8 Août
      Au déjeuner, tentative d’empoisonnement des huit demandeurs d’asile politique à travers un jus de fruits. Cinq d’entre eux sont transportés à l’hôpital DASH ou ils recevront du sérum pendant la journée. Ils ont eu la vie sauve de justesse. Leurs cas étaient tellement graves que le représentant du gouvernement a laissé l’hôpital dix minutes après leur arrivée. Le poison n’ayant pas atteint son but, le gouvernement a inventé une autre thèse.
      Les deux représentants des droits humains décident de mettre les superviseurs électoraux demandeurs d’asile à l’hôtel KINAM et essaient de trouver une solution définitive à cette situation dangereuse.
      Le Directeur Général du CEP ment à la nation, en disant que les demandeurs d’asile politique n’ont jamais été des superviseurs du CEP.

Le ministre des Affaires Etrangères propose un chèque aux demandeurs d’asile !
      Le Ministre Delienne qui avait promis de rencontrer les superviseurs du CEP menacés prend ses distances. Il envoie un chèque de cinq mille gourdes aux superviseurs du CEP demandeurs d’asile qui refusent d’accepter le chèque en question. Les superviseurs informent le Ministre qu’ils n’ont pas besoin d’argent mais plutôt de protection pour leurs vies menacées.
      Le Ministre Delienne demande à l’hôtel KINAM d’expulser les demandeurs d’asile. Ils seront éjectés de leurs chambres.
      Depuis lors, pourchassés par les sbires du régime de facto de Privert, les superviseurs du CEP demandeurs d’asile se cachent pour échapper à leur assassinat commandité par le Palais National.


Friday, June 17, 2016

Can Haitian Stop the Rise of Yet Another Dictator? by Stanley Lucas

The term of Haitian Provisional President Jocelerme Privert ended on June 14. At the opening of the General Session of Haiti’s parliament, the General Assembly confirmed and announced that the mandate of Provisional President Privert was over on June 14. They took the same action at the conclusion of President Michel Martelly’s term on February 7. On June 17, the Judiciary issued a statement also confirming his term was over on June 14 and stating that they do not recognize his authority.

Yet, Privert delivered a speech on June 15 announcing he would remain in office as the interim president in order to maintain stability. Violence has ensued as Haiti heads down the well-trod path of another dictator.

His actions will accomplish anything but stability. In his 120 days in office, Privert failed in his sole mission: organize democratic elections. His mandate was to organize runoff Presidential elections on April 24 so that a new democratically elected President could assume office on May 14. 

Rather than organize the elections, he spent the 120 days using partisan tactics to organize a coup on behalf of his – and former dictator Jean-Bertrand Aristide’s – Lavalas party. It became apparent early in his term that elections were not forthcoming and that this delay tactic would be implemented.

So what is the official process? At the end of Privert’s 120 day term, parliament has the responsibility to replace Privert. The Prime Minister and the cabinet assume a caretaker role for the government. In February, when Martelly departed office as scheduled, it took the Parliament a week to select a provisional President. Parliament has already initiated a set of political consultations to replace Mr. Privert, and, to ensure that non-elected officials do not decide the fate of the country, they have ordered the Prime Minister not to undertake any decisions beyond the daily functioning of the government until parliament ratifies the next steps. This is an automatic process.

The Judiciary also called for a meeting between the three branches of Government, the Prime Minister as the representative of the Executive Branch, the two representatives of the Legislative Branch, the President of the House and the Vice President of the Senate and the President of the Council of Judicial Powers in the perspective to find a solution in case of Privert continue to undermine quorum to prevent the General Assembly in parliament.

But instead of respecting any of Haiti’s institutions, Mr. Privert has decided to make a power grab and remain in office. This sets him up as the defacto President – an action that will most certainly not be tolerated by the Haitian voters.

Privert ignored the Parliament’s order and called for them to take action to extend his term in office. Meanwhile, he is working actively to undermine and dissolve parliament. He has ensured that several senators will not sit for quorum so that the senate is unable to take legal action. The deputies are less amenable to his agenda and are therefore being threatened. Deputy Romel Beauge was already the subject to heavy machine gun fire at his home, and Deputy Price Cyprien President of the Justice Commission was attacked by Privert's personal security.

In anticipation of the coming protests, Privert has imposed a curfew, arrested democratic activists, fired machine guns at the KID party headquarters of Evans Paul, and threatened other political activists. After failing to secure arms shipments from Venezuela and Cuba, he and his acolyte ransacked a National Police walking off with 75 Galil automatic rifles. Those rifles have already been distributed to the so-called chimeres – or hired guns -- working for him.

Around the country Privert’s new Delege local representatives of the President’s office and Commissaire du Gouvernement, local prosecutors, are conducting systematic repression in order to secure the coup. They attacked TV Plurielle because the owner publicly characterized Privert’s inner circle as “scary” in reference to their abysmal track records of human rights violations and violence.

Privert has a history of defaulting to violence when the political winds do not blow his way. In 2004, according to human rights and Haitian justice system records while serving as Minister of the Interior, he was involved in the Raboteau massacre in Gonaives and Lascierie in Saint Marc resulting in the murder of about 85 people.

Before Haiti suffers another Privert sponsored and executed bloodbath, action must be taken. In case of a stalemate the Haitian people will almost certainly take action to prevent the rise of yet another Haitian dictator. What will the international response be? That is one of the critical and decisive factors yet unknown.




Monday, February 15, 2016

Calendrier d’Exécution de l’Accord pour la Continuité Institutionnelle en Haiti par Stanley Lucas

Conformement a l'Accord entre L'Executif et le Legislatif voici le calendrier d'execution:
1. Adresse du Président Michel Martelly relatif à la fin de son mandat et de son départ du pour voir. (7 Février 2016)

2. Jocelerme Privert, Président Nationale constate le vide Présidentiel. (7 Février 2016)

3. Le Premier Ministre gère les affaires courantes pour l’Exécutif. (7 Février 2016)

4. Annonce de l’Election d’un Président Provisoire par l’Assemblée Nationale. (7 Février 2016)

5. Mise en place de la Commission Bicamérale chargée de définir les procédures à suivre pour ces joutes électorales qui doivent être inclusives et honnêtes. 8 Février 2016

6. Election du Président Provisoire 14 Février 2016

7. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016

8. Consultations avec les partis politiques représentés au parlement et la société civile pour recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences pour exercer la fonction de Premier Ministre. Du 14 au 18 Février 2016

9. Lettre du Président Provisoire aux différents secteurs ayant délégué des représentants au précédent Conseil Electoral Provisoire aux fins de confirmer ou de designer de nouveaux membres, 16 Février 2016

10. Consultation avec les Présidents des deux chambres autour du choix du Premier Ministre, 18 Février 2016

11. Nomination du Premier Ministre, 19 Février 2016

12. Les différents secteurs ayant délégué des représentants au Conseil Electoral Provisoire confirme ou délègue de nouveaux membres, 19 Février 2016

13. Le parlement confirme l’éligibilité du Premier Ministre de Consensus  23 Février 2016

14. Le Premier Ministre se présente au parlement en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance sur la déclaration de politique générale de 120 jours. 24 Février 2016

15. Le Président Provisoire nomme par Arrêté les nouveaux membres du Conseil Electoral Provisoire 25 Février 2016

16. Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) évalue les étapes déjà franchies et la mise en application de la Commission d’Evaluation Electorale. 26 Février au 2 Mars

17. Finalisation et proclamation des résultats des élections Municipales, 6 Mars 2016

18. Organisation du deuxième tour de l’élection Présidentielle et  du deuxième tour des Législatives partielles 24 Avril 2016

19. Proclamation des résultats définitifs 6 Mai 2016

20. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016 (120 jours)

21. Prestation du Président élu de la République, 14 Mai 2016