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Wednesday, August 10, 2016

Huit Superviseurs Electoraux d'Haiti Menacés de Mort: Jocelerme Privert et Sandra Honore Responsables

Chronologie :Demande d’Asile Politique de 8 Superviseurs du
Conseil Electoral Provisoire à l’Ambassade du Venezuela en Haïti

La demande d’asile de 8 superviseurs électoraux, dont la vie est menacée, a provoqué un véritable harcèlement de la part du gouvernement Privert : pressions sur l’Ambassade du Venezuela, tentative d’empoisonnement, proposition suspecte d’un chèque de 5 000 gourdes aux fugitifs par le ministre des Affaires Etrangères… Voici la chronologie des événements.

Background
            Jocelerme Privert apres un vote de l’Assemblee Nationale prete serment le 14 Fevrier 2016 comme President Provisoire de la republique
            14 Juin 2016 fin du mandat de Jocelerme Privert sans la finalisation des elections.
            Les articles 98.3 et 134.3 de la constitution d’Haiti interdisent la prolongation de mandat ou nouveau mandat pour Privert. L’Assemblee Nationale, ne peut en aucun cas statuer sur Privert. L’obligation constitutionnelle de l’Assemblee Nationale est de choisir un nouveau President Provisoire.
            Privert garde la pouvoir illegalement et depense de fortes sommes des fonds publics pour saboter l’Assemblee Nationale tout en mettant en place une machine electorale partisane chargee d’executer un coup d’etat. La violence politique refait surface. Tentatives d’assassinats contre les deputes Rony Celestin, Romel Bauge et le Senateur Jean Renel Senatus et assassinat du journaliste Junior Feurimont de K-Dans TV radio.

      Des hommes du Palais National travaillant pour le Président de facto Jocelerme Privert sont chargés de récupérer les superviseurs électoraux du Conseil Electoral afin de mettre en œuvre un coup d’Etat électoral qu’ils préparent en faveur du parti Fanmi Lavalas

Des superviseurs menacés de mort demandent l’asile politique
      Plusieurs superviseurs électoraux ayant refusé de répondre positivement à la démarche sont menacés de mort par des hommes armés du Palais National et des chimères de Fanmi Lavalas parmi eux Benjamin Jean Roody, Icar Junior John Mary, Charles Henry Greguer, Jean Daniel Franklyn, Dome Morisson Winvin, Dort Roserline.

Vendredi 5 août :
Suite à des menaces, huit superviseurs électoraux, munis des badges du CEP, pour la plupart des jeunes 25-32 ans, décident de demander l’asile politique à l’Ambassade du Venezuela en Haïti le Vendredi 5 Août dans la matinée, pour échapper à un assassinat.
      Apres leur entrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti, l’Ambassadeur Vénézuélien informe les demandeurs que l’asile politique leur sera accordé.
      L’Ambassadeur du Venezuela a tenu au courant le Président de facto Jocelerme Privert
      Selon deux sources du Palais National sur recommandation de Madame Sandra Honore, Representante Speciale du Secretaire General des Nations Unies en Haiti, Privert a contacte Caracas pour leur demander de refuser l’asile politique aux superviseurs electoraux.
      Apres Privert a délégué à l’Ambassade du Venezuela en Haïti Madame Sandra Honoré représentant du Secrétaire Général Adjoint des Nations Unies en Haïti.

Mépris du droit d’asile : le gouvernement Privert fait pression sur l’Ambassade du Venezuela
      Après la visite de Madame Honoré, l’Ambassadeur du Venezuela a changé d’attitude par rapport aux demandeurs d’asile politique.
      Vers la mi-journée du Vendredi 5 Août, le Ministre des Affaires Etrangères, Pierrot Delienne, et le Ministre de la Justice, Camille Edouard font leur rentrée à l’Ambassade du Venezuela en Haïti. Le Directeur Général par intérim de la Police Nationale, Michel Ange Gédéon, qui les accompagnait avec le BOYD est resté dans la cour de la l’Ambassade. Quinze minutes après Gedeon laissait les lieux, affirmant que ce n’est pas la situation qu’on lui avait décrite.
      Les Ministres Delienne et Edouard, après avoir parlé à l’Ambassadeur du Venezuela ont exercé des pressions sur les employés du CEP demandant l’asile. Avec le soutien de l’Ambassadeur du Venezuela en Haïti, les Ministres ont demandé aux superviseurs du CEP de quitter l’Ambassade.
      Les superviseurs du Conseil Electoral demandeurs d’asile politique ont refusé. Ils ont posé deux conditions pour sortir de l’Ambassade. La présence de la presse et du secteur droits humains.
      Les deux Ministres ont catégoriquement refusé la présence de la presse. Ils ont proposé un représentant des droits humains.
      Les superviseurs électoraux demandeurs d’asile politique ont refusé le médiateur des droits humains proposé par les Ministres parce que jugé trop proche du President defacto Privert.
      Finalement deux autres représentants d’organisations de droits humains furent acceptés par les superviseurs pour accorder la protection requise par les demandeurs d’asile politique.
      Vendredi soir les huit demandeurs d’asile politique quittent l’Ambassade du Venezuela en Haïti et se rendent à l’Hôtel Doux Séjour où ils passeront trois nuits sous la protection des deux représentants des droits humains

Tentative d’empoisonnement des demandeurs d’asile…
Lundi 8 Août
      Au déjeuner, tentative d’empoisonnement des huit demandeurs d’asile politique à travers un jus de fruits. Cinq d’entre eux sont transportés à l’hôpital DASH ou ils recevront du sérum pendant la journée. Ils ont eu la vie sauve de justesse. Leurs cas étaient tellement graves que le représentant du gouvernement a laissé l’hôpital dix minutes après leur arrivée. Le poison n’ayant pas atteint son but, le gouvernement a inventé une autre thèse.
      Les deux représentants des droits humains décident de mettre les superviseurs électoraux demandeurs d’asile à l’hôtel KINAM et essaient de trouver une solution définitive à cette situation dangereuse.
      Le Directeur Général du CEP ment à la nation, en disant que les demandeurs d’asile politique n’ont jamais été des superviseurs du CEP.

Le ministre des Affaires Etrangères propose un chèque aux demandeurs d’asile !
      Le Ministre Delienne qui avait promis de rencontrer les superviseurs du CEP menacés prend ses distances. Il envoie un chèque de cinq mille gourdes aux superviseurs du CEP demandeurs d’asile qui refusent d’accepter le chèque en question. Les superviseurs informent le Ministre qu’ils n’ont pas besoin d’argent mais plutôt de protection pour leurs vies menacées.
      Le Ministre Delienne demande à l’hôtel KINAM d’expulser les demandeurs d’asile. Ils seront éjectés de leurs chambres.
      Depuis lors, pourchassés par les sbires du régime de facto de Privert, les superviseurs du CEP demandeurs d’asile se cachent pour échapper à leur assassinat commandité par le Palais National.


Thursday, March 24, 2016

CEP : Le leadership de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH) est-il corrompu ? Par Stanley Lucas

Le plaidoyer permanent pour la défense des droits humains est vital pour l’avancement du processus démocratique en Haïti.  Les vingt-huit organisations travaillant dans le secteur des Droits Humains doivent bénéficier d’une aide. Elles contribuent chaque jour au respect de nos droits et militent pour responsabiliser ceux qui violent les Droits Humains en Haïti. C’est une cause honorable qu’il faut encourager et promouvoir.

Une neutralité nécessaire à la crédibilité
Pour mieux contribuer à l’avancement de la démocratie, les organisations et militants de Droits Humains doivent fonctionner suivant un principe de neutralité. Ces structures ne peuvent en aucun cas suivre un agenda politique partisan, appuyer un parti politique, ou, pire encore, participer à des fraudes.  C’est cette neutralité qui donne à ces organisations la légitimité et la crédibilité nécessaires pour promouvoir le respect des droits et responsabiliser les bourreaux.

Le 9 Mars 2016 vingt-huit organisations de Droits Humains ont convenu d’une réunion pour élire le délégué devant représenter leur secteur au prochain Conseil Electoral Provisoire (CEP).  Les organisations ont voté pour les trois candidats en compétition. Madame Ketly Julien a reçu dix huit (18) votes, M. Edmée Remy a reçu dix (10) votes et Jean Simon St Hubert zéro (0) vote.  Un procès verbal des résultats de l’élection fut rédigé et un mandat fut donné au Secrétaire Exécutif de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH), Me. Joseph Maxime Rony, pour communiquer à la présidence le nom de Madame Ketly Julien.  Quand ce secteur fut informé que M. Rony avait plutôt communiqué le nom de St Hubert, ce fut un véritable choc pour eux. M. Jean Simon St Hubert choisi serait un opérateur politique du MOPOD. Selon eux Me. Samuel Madistin, candidat malheureux aux dernières élections présidentielles, serait à la base de cette manipulation du secteur des Droits Humains qu’il utilise comme un instrument politique.  Nombreux sont ceux qui croient que le Secrétaire Général du Palais National M. Anthony Barbier a participe dans ces manipulations avec un responsable du Réseau National des Droits Humains (RNDDH). L’organisation de droits humains GARR dans une lettre a protesté contre la fraude. Il en est de même pour le candidat qui est place deuxième M. Edmee Remy qui s’est révolté contre cette fraude. Cet acte de corruption a un impact tellement négatif sur l’ensemble du secteur Droits Humains que de nombreuses personnes se posent la question suivante : est-ce que leur rapport sur les élections du 25 Octobre 2015 du POHDH a été fabriqué par le MOPOD et Madistin pour défendre leurs intérêts politiques ? Une enquête devrait être menée là-dessus pour découvrir la vérité.

Actes de fraude, fabrication de rapports et manipulations
On se souvient qu’après les élections du 25 Octobre Madistin, éliminé au premier tour, était le plus bavard sur les radios de la capitale. M. Edmee Rémy a écrit au coordonnateur de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains (POHDH) pour lui demander des explications sur cette fraude. La dernière déclaration de Ketly Julien sur radio Caraïbes a reconfirmé la fraude. Depuis la fabrication du rapport Lancet en faveur du parti Fanmi Lavalas, un doute plane sur certains rapports de Droits Humains en Haïti. La confusion qui existe à l’Institut Démocratie et Justice (IDH) où des avocats et lobbyistes d’Aristide se posent comme des activistes de la démocratie et des Droits Humains, alors qu’ils exécutent un agenda politique Lavalas partisan, préoccupent les militants intègres des Droits Humains en Haïti.

Les solutions souhaitables
La grande question qui demeure sans réponse est celle-ci : qui sont les acteurs politiques et partisans du secteur des Droits Humains qui observent la neutralité que requièrent leurs professions ? Pour le moment, pour garder sa crédibilité, le secteur Droits Humains doit faire 4 démarches citoyennes :
1.     Faire la lumière sur cet évènement
2.     Demander la démission du leadership du POHDH
3.     Rendre publiques les sanctions prises contre les fraudeurs
4.     Organiser un séminaire pour garantir que le secteur des Droits Humains ne travaille pas en faveur d’un clan politique ni ne fabrique de rapports en fonction de leurs intérêts politiques.


Saturday, March 28, 2015

Jean Bertrand Aristide aurait ordonne l’assassinat de Mireille Durocher Bertin par Stanley Lucas



"Ignorer les crimes, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable c'est renier la démocratie, c'est la réduire à un simulacre."

Le témoignage public du chef de la sécurité de l’ancien Président Aristide Oriel Jean sur l'exécution du journaliste Jean Dominique a relance, vingt ans plus tard le dossier de l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin et Eugene Ballairgeau. Cette contribution au débat sur la justice expose les criminels et les voleurs qui règnent comme des maitres sur Haïti. Ils tuent, volent les biens de l’état, les propriétés prive d’honnêtes citoyens, enlèvent et menacent. Ils défient la justice et la police tout en redéfinissant les règles du jeu démocratique. Avec quelques complicités médiatiques les assassins deviennent des persécutés et des prisonniers politiques. La violence est synonyme d’immunité politique devant les tribunaux. De Mireille Durocher Bertin à Jean Dominique en passant par les autres victimes politiques, la justice haïtienne dans ses tentatives de réparer le mal et les injustices est humiliée. L’égalité des citoyens devant la loi semble être un rêve lointain devant la puissance de l’argent, de la force politique violente et quelques responsables de l’état qui sont des lâches. La nouvelle règle semble être que l’homme et sa violence sont au dessus des lois, de la justice et de la constitution. 

Les mandats, les preuves de ces crimes ne veulent plus rien dire, c’est la force de la violence qui fait peur aux témoins qui devient la règle. Les témoignages des victimes, Madame Bernard Lauture dont le mari a été assassine suite aux ordres d’Aristide, d’Euvonie Georges, qui a décrit les assassinats des jeunes du Cap Haïtien par un dirigeant national de Fanmi Lavalas, Oriel Jean qui clairement défini la responsabilité d’Aristide et de ses hommes et femmes de mains dans les assassinats du pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique et Ovil Duverseau qui était présent lors de l’assassinat de son fils Frantzi Duverseau sont politiquement supresses. Les juges courageux et leurs familles sont menaces, intimides et sujets d’une propagande politique vicieuse tendant à salir leur personnalité. C’est l’imposition de la violence sur la loi. Les criminels sont la loi. C’est ca l’environnement judiciaire vingt ans après l’assassinat de Me. Mireille Durocher Bertin qui se battait pour le respect de la constitution et des lois de la république.


Le 28 Mars 1995 Mireille Durocher Bertin était assassine par des officiels et des sbires au service du gouvernement Haïtien. Selon les informations disponibles suite a un rapport confidentiel du FBI rendu public, la planification et les ordres pour l'exécution de Me. Bertin venait directement du Président constitutionnel de la république M. Jean Bertrand Aristide. C'était une exécution brutale. Cette avocate mère de 4 enfants en bas âge fut tuée par quinze balles. Eugene Junior Ballairgeau, un client de l’avocate, qui était aussi dans le véhicule fut crible de balles.
    Bertin protestant contre l'occupation de 1994

Mireille Durocher était une avocate brillante et une militante politique très active. Patriote, elle luttait pour le respect des lois de la république et de la constitution d'Haïti. En 1994, Mireille Durocher Bertin publiquement plaidait pour le respect de la souveraineté nationale violée par le débarquement des militaires américains et  la CIA pour réinstaller au pouvoir le Président Jean Bertrand Aristide. Bertin a demande aux instances de notre république et particulièrement au Président constitutionnel de la république Jean Bertrand Aristide de lui expliquer les références constitutionnelles qui l’autorisait a demander officiellement le débarquement et l’intervention des militaires des Etats Unis et de la CIA pour le réinstaller au pouvoir en Haïti en 1994?

Aristide savait a l'avance que les démarches de Mireille Durocher Bertin sur l'illégalité de sa demande officielle d'intervention militaire de 1994 ainsi que sa demande d'imposition d'un embargo économique sur le pays en 1992 seraient condamnes par devant les tribunaux Haïtiens comme des actes inconstitutionnels et illégaux.  Aristide serait aussi convoque par devant la Haute Cour de Justice pour être juge pour trahison et crimes contre la constitution et contre l'humanité pour les enfants, femmes et citoyens tues par l'embargo économique qu’il avait aussi impose sur son peuple. Jean Bertrand Aristide voulut immédiatement enterrer cette démarche légale et politique de Me. Bertin.

C'est dans ce contexte que le complot pour l'assassinat de Mireille Durocher Bertin prit naissance au palais national. Aristide voulait fermer définitivement la bouche de Me. Mireille Durocher Bertin et bloquer toute possibilité de débat public et légal sur la question qui allait provoquer le lancement d'une  procédure judiciaire contre lui. La voix de Me. Bertin était crédible. Membre du barreau des avocats, de la société civile et proche du secteur prive, elle défendait les femmes marchandes gratuitement devant les tribunaux qui représentent 82% du secteur informel et les droits des enfants victimes du système RESTAVEK . 

Le complot pour la tuer fut immédiatement  mis en œuvre au Palais National. La responsabilité pour exécuter le plan macabre fut déléguée au Ministre de l'Intérieur, Mondesir Beaubrun.  L'enquête du FBI publier plus tard sur l'internet révélera que le ministre de l'intérieur Beaubrun, le coordonnateur de l'assassinat de madame Bertin, suivait a la lettre les instructions données par Jean Bertrand Aristide. L'exécution de Bertin provoqua un scandale et une révolte.

Suite a l'enquête du FBI, a cause de l'implication directe dans l'assassinat de Bertin, le Ministre Mondesir Beaubrun fut écartée durant la visite officielle du Président William Jefferson (Bill) Clinton en Haïti sur demande de l'administration américaine le 30 Mars 1995. L'enquête sur l'assassinat identifia les frères Eddy et Patrick Moise, anciens membres du SSP comme les tueurs employés par le ministère de l'Intérieur pour exécuter Mireille Durocher Bertin. Les armes utilisées par les frères Moise ont été enregistrées et fournies par le ministère de l'Intérieur ainsi qu'un véhicule tout terrain Izuzu Trooper de couleur grise. Beaucoup de ressemblances avec les assassinats du Pasteur Leroy et du journaliste Jean Dominique. Les frères Moise avaient aussi en leur possession des cartes d'identification du Ministère de l’Intérieur. Cette découverte des enquêteurs sur l'implication des frères Moise dans l'assassinat de Bertin suscita des inquiétudes au palais. Aristide décida immédiatement d'exécuter les deux frères Moise pour éviter qu'ils parlent devant un tribunal.

L'exécution des frères Moise aura lieu a Leoagne. Ils furent assassines dans leur sommeil a 5:00 am par le régime, selon les témoignages de plusieurs policiers de la Swatt team. Le trio tout puissant qui contrôlait les assassinats politiques au sein de la police à l'époque coordonnait l'exécution. Les instructions données pour cette opération de la SWATT team : Ne ramenez pas les frères Moise vivants!

Le ministre de la justice en poste Jean Joseph Exume qui était l'un des conseillers privilégies d'Aristide en sait long sur cette affaire. Aucune question d'aucune institution, ni de la presse. Il n'a jamais rien dit sur la mort de ce collègue qu’était Me. Mireille Durocher Bertin. Exume veut oublier ou peut être a-t-il peur de parler pour ne pas connaitre les sorts de Venel Joseph ou d’Oriel Jean?

Vingt ans après, le dossier de l’assassinat de Me. Durocher Bertin est relance par le témoignage du chef de la sécurité de Jean Bertrand Aristide. Vingt ans après les citoyens se demandent pourquoi aucune enquête, aucune condamnation, pourquoi aucune procédure judiciaire ? La grande question, POURQUOI, restée sur les lèvres est relancée a travers onze questions de Madame Anne-Rose Schoen:

1. En effet, Maitre Mireille Durocher Bertin, personnage public, était encouragée dans ces prises de position par plusieurs secteurs de la société haïtienne. Cependant ces mêmes entités n’ont pas jugées bon de condamner sa mort. Je me demande : POURQUOI ?
2. Maitre Mireille Durocher Bertin, femme, épouse et mère de 4 enfants, n’a pas non plus bénéficiée de la condamnation de son assassinat par les multiples associations féminines, qui militent sur le terrain et dont elle a été la fondatrice d’au moins une. Ces organisations des femmes vaillantes, ces « poto mitan » de la société sont restées muettes jusqu’à aujourd’hui? Je me demande : POURQUOI ?
3. Maitre Mireille Durocher Bertin, de son vivant, travaillait souvent gratuitement pour les associations de marchandes, leur expliquant leurs droits et devoirs et défendant certaines gratuitement au Parquet de Port-au-Prince. Pourtant, aucune association ou fédération du secteur informel n’a élevé la voix pour condamner ce crime crapuleux. Je me demande : POURQUOI ?
4. Maitre Mireille Durocher Bertin défendait passionnément les droits de l’enfant, s’opposant contre le fléau du système restavec, contre les abus dans les procédures anarchiques d’adoption en Haïti et contre le trafic de ce que nous appelons aujourd’hui communément l’Esclavage Moderne. Bizarrement, aucune association de droit de l’homme, de la femme ou de l’enfant n’a jugé bon, même 18 années après, de condamner ce qui est arrivé. Je me demande : POURQUOI ?
5. Maitre Mireille Durocher Bertin, avocat, membre du Barreau de l`Ordre des Avocats de Port-au-Prince, a été assassinée avec son client en plein exercice de ses fonctions, jusqu'à date, le Barreau est resté silencieux. Je me demande : POURQUOI ?
6. La société civile, ainsi que ses associations qui œuvrent pour l’installation de la démocratie, pour un progrès socio-économique et pour un état de droit pour tous et toutes en Haïti, n’a pas non plus montré son désaccord par rapport à cette disparition subite et terrible d’une force vive et engagée de son propre milieu. Je me demande : POURQUOI ?
7. Les associations patronales, qui comptaient et qui comptent toujours parmi elles beaucoup de clients de Maitre Durocher Bertin, ont préféré de mettre leurs têtes dans le sable ou imiter la fameuse sculpture des trois singes qui ne voient rien … n’entendent rien… ne disent rien…Je me demande : POURQUOI?
8. Une organisation internationale de défense des droits de l’homme me déclarait par la suite et durant une conversation téléphonique en décembre 1995, qu’elle ne comptait pas défendre le cas d’un des amis de Mireille incarcéré illégalement, car il avait et je cite « politiquement la mauvaise couleur » et qu’elle ne pouvait pas se permettre en 1995 de défendre le cas d’un mulâtre en Haïti…Je me demande : POURQUOI ?
9. Partout ou le nom de Maitre Mireille Durocher Bertin surgit, les intervenants utilisent l’exemple à leurs propres fins ou tournent tout simplement le dos, en déclarant qu’elle aurait dû s’arrêter … se taire, quand elle en avait encore le temps. Je me demande : POURQUOI ?
10. Personne ne s’est mis à manifester au grand jour en criant « plus jamais » - comme cela a été le cas pour tant d’autres victimes d’un crime violent. Je me demande : POURQUOI ?
11. Nous sommes restés muets et nous restons toujours muets, prétendant que cet assassinat n’a jamais eu lieu ou qu’il fait partie de la chronique des faits divers. Je me demande : POURQUOI ?

Anne-Rose Schoen ajoutes: "Ce sont là mes réflexions personnelles sur une situation qui perdurent depuis trop longtemps … 18 longues années, et qui devrait, à mon sens, révolter la conscience de plus d’un. Quelle organisation, institution, association, fédération privée ou publique condamnera finalement l’assassinat de cet être humain, commis il y a 18 années déjà ? Lui rendant ce minimum de respect dont toute personne devrait bénéficier de nos jours ? Tous les crimes se doivent d’être condamnés, y compris celui de Mireille et celui-ci ne l’a toujours pas été… Je me demande : POURQUOI ? Quelqu’un pourra-t-il un jour me répondre … ? POURQUOI ?"

Mireille Durocher Bertin, Brignol Lindor, Pasteur Antoine Leroy, Jacques Fleurival, Jacques Roche, Senateur Yvon Toussaint, Michel Gonzalez, le General Mayard, Jean Dominique, le Père ti Jean, Venel Joseph, Oriel Jean, Bernard Lauture et tant d'autres mentionnes dans la lettre du Senateur Irvelt Chery font partie d'une longue liste de citoyens exécutés par Aristide et les criminels du mouvement Lavalas pour des raisons politiques. Antoine Izmery, Lovinsky Pierre Antoine, Guy Malary, etc. doivent recevoir la justice qui leur sont dus. Leurs familles souhaitent des actions de la  justice malgré les menacées, la peur et les assassinats des témoins clefs. Les bourreaux sont toujours puissants, ils continuent de défier les autorités judiciaires, de marcher et de cracher sur les victimes. Récemment avez-vous constater avec quelle facilite ces bourreaux ont tue devant sa résidence l'ancien gouverneur de la Banque Centrale Venel Joseph et le chef de la sécurité d’Aristide Oriel Jean qui voulaient témoigner devant la justice sur les crimes et la corruption ? Avez-vous constate l’agressivité avec laquelle trois journalistes traitaient des témoignages qui mèneraient a l’incarcération des criminels qui ont tue leur confrère Jean Dominique a cause de leurs affiliations politiques?

Que faire vingt ans après l’assassinat de Me. Durocher Bertin et un mois après l’assassinat d’un témoin clef dans l’assassinat du journaliste Jean Dominique? Pour qu'il y ait justice nous devons conforter et sécuriser les familles victimes et les témoins. Nous devons supporter le travail des juges courageux pour que l'égalité des citoyens devant la loi devienne une réalité. Nous devons nous battre pour traduire les bourreaux, sans abus, devant la justice.

Wednesday, August 27, 2014

Aristide Faces Justice in Haiti by Stanley Lucas


Former President Jean Bertrand Aristide is facing indictments from three different judges in Haiti.  Under pressure, Aristide reverted to his familiar evasive maneuvers and scare tactics to avoid the justice that has been chasing him since he was forced to resign his Presidency in 2004.  This week he paid three hundred people to protest in the street in an attempt to block police from arresting him.  So far, he has been successful in buying himself some time while the police develop a strategy to detain him in a way that does not disrupt the public order.

The charges he faces are serious, disturbing and wide ranging.  Judge Sonel Jean Francois is prosecuting a cooperative Ponzi scheme in which Aristide and his colleagues in the Lavalas party took to the radio urging poor Haitians to invest in a “Cooperative Initiative” that would yield impressive returns.  He is being indicted for stealing millions of dollars received from thousands of poor Haitians.  Judge Francois is also going after his La Fanmi Selavi Foundation, focused on helping the poor children of Haiti, for alleged heinous abuses against children.

Judge Ivickel Dabresil is prosecuting the case of the assassination of Haitian journalist Jean Dominique.  Judge Dabresil has already indicted nine of Aristide’s associates, including the head the Foundation Aristide for Democracy Mirlande Liberus, who is hiding in Miami; Ann Auguste (a.k.a. So Ann), Aristide’s voodoo priest and political advisor; and seven others.  During his two terms in office, Aristide was allegedly behind the murder many of his political opponents.  Among those killed, were three prominent journalists:  Jean Dominique, Brignol Lindor, and Jacques Roche.  Many known political leaders such as Mireille Durocher Bertin, Pasteur Antoine Leroy, Senator Yvon Toussaint, Bernard Lauture and others suffered a similar fate.  The loss to Haiti’s democratic system, which his Foundation claims to promote, is profound.

And, Judge Lamarre Belizaire has issued indictments for money laundering and the embezzlement of hundreds of millions dollars from Haiti’s state coffers.  Arrest warrants have been issued for Aristide; Laura Flyn Morgan, his executive assistant and lobbyist; Yvon Neptune, former Prime Minister; and five others. On Friday, Neptune was questioned by the judge, but was allowed to return home afterward. They are being summoned to answer charges based on the two Haitian state corruption reports issued by the Haitian General Accounting Office (UCREF) and the Commission Administrative in 2004.  The Commission Administrative report provides extensive evidence to support their findings, including copies of the checks, bank account numbers, and wire transfers, detailing how Aristide stole $350 million from the Haitian government.  Yet that report does not cover all the stolen funds.  He also allegedly stole from Haiti’s telecom company, Teleco, other ministries and state offices.  Aristide’s net worth is estimated at a staggering $800 million. Last Friday, while in the judge’s office, Aristide’s former Prime Minister seemed to take an indirect shot at his former boss stating that every citizen has an obligation to respond to judicial summons and no one is above the law.  Neptune has a different strategy from Aristide in dealing with these charges.  Aristide attempted to stop the judicial proceedings by filing a petition to Haiti’s Supreme Court to recuse the judge, process that requires no reason under Haitian law.  In response, the judge who is the head of Haiti’s Civil Courts stated that in accordance with Article 418 of the Haitian Criminal Code, Judge Belizaire can proceed unless a decision is rendered by the Supreme Court.  Further, in accordance with Article 5 of the Haitian Civil Code, if the former President does not present himself to the judge, he should be arrested adding that no one is above the law.

Aristide and his Fanmi Lavalas associates have never publicly denied these accusations.  Rather, they have mounted a campaign of political pressure and threatened violence and instability in an effort to make the charges just go away.    Over the years, every time the Haitian judicial system has tried to bring Aristide and his associates to justice, he has employed the exact same tactics to evade justice.  

First, to halt investigations and judicial proceedings, he intimidates and threatens various ministers of justice, attorneys general, judges, journalists and their families. Six months ago, when Judge Dabrezil summoned Aristide for questioning in relation to the killing of journalist Jean Dominique, he threatened the judge.  Last week, Judge Belizaire faced similar threats.  But, neither judge is backing down.  According to sources close to Judge Belizaire, when he started to pursue the corruption charges, Aristide thugs drove by the judge’s house firing automatic weapons in the air in an effort to intimidate him.  Later, his wife and children were also threatened.  For safety, he has had to relocate his family to the U.S. while prosecuting the case.

The second tactic used by the Aristide network is to leverage U.S. influence in Haiti  to evade justice.  He does this in many ways.  A favorite tactic is to assert that he can blackmail the Clintons and some of their associates for their alleged involvement in Haiti’s telecommunications scandal in the 1990s, and for their alleged failure to account for and effectively deploy the earthquake reconstruction funds which exceeded $8 billion.  In addition, he threatens instability on the ground through the use of violence.  And covertly, he encourages the flow of boat people to Florida.  From his 1992 - 1994 experiences in Washington, Aristide understands the U.S. system well and knows that these are the main pressure points for U.S. policy in Haiti.  And, for the most part, he gets results as pressure from Washington on the Haitian government to resolve the situation almost always follows these threats.  There are some accounts that Washington threatens to cut off aid or visas if the Haitian Government does not restore the peace.  The subtext is that the courts should be pressured to drop the charges.

To apply pressure on the U.S., Aristide employs a well-funded team of lobbyists with strong ties to the U.S. State Department and engages members of the influential Congressional Black Caucus (CBC), mainly U.S. Representative Maxine Waters.  His main lobbyists are Ira Kurzban, a Miami-based lawyer who has made millions working for Aristide; Ron Daniel, a former member of the CBC; and Robert Maguire, an American professor and Lavalas ideologue.  

Maguire is a far-left ideological professor who has used a variety of platforms and universities to promote and defend his partisan pro-Lavalas agenda and drive U.S. policy toward Haiti.  He is also very influential with the U.S. military’s Southern Command.  Maguire has opposed Hillary Clinton’s Haiti strategy during her tenure as Secretary.  He has, in fact, coordinated efforts to scare the State Department into supporting Aristide’s agenda while Aristide deploys hundreds of violent operatives to agitate on the streets threatening instability.  Current efforts are underway to finance an exodus of boat people to Miami – as Aristide did in 1994 and 2004 – which will also be used to pressure the State Department.

The final tactic is to ensure that no qualified members of the Haitian Diaspora who are opposed to the Aristide agenda make it into any sort of leadership position in country.  They gin up stories of imminent political instability and assassinate the characters of leading Diaspora figures, and then leverage the State Department to weigh in with the Haitian Government against these appointments.  Fearing any loss of commitment from the U.S., the Haitian Government usually bows to the pressure.

But it seems to be a new day in Haiti.  The old tactics are largely failing – with the exception of the U.S. scare campaign.  In Haiti, the judges are resisting pressure and any influences – foreign and domestic – that interfere with the rule of law.  Despite a well-orchestrated campaign of threats and intimidation targeted at these judges, they have managed to hold the relevant hearings and obtain the indictments. The Haitian people are also refusing to give in to the violence.  More than 97% reject violence and believe that both Mr. Aristide and Duvalier should face justice.  So the battleground is in the U.S., which remains sensitive to threats of political violence in Haiti that could lead to instability. It is therefore up to the Haitian people – as it always is – to ensure that their will is carried out and that the dictators who have created a legacy of poverty in Haiti -- that they live with day after day -- answer for what they have done. 

Thursday, May 8, 2014

Haitian Justice, Aristide’s Thugs and the Killing of Journalist Jean Dominique by Stanley Lucas


Jean Dominique is a Haitian journalist who was assassinated in April 3, 2000. For the past fourteen years judges and the Attorneys General of Haiti who were in charge of the case, were victims of intimidation, sabotage and forced resignation by members of the former Aristide Administration trying to protect the killers (see: http://www.haitipolicy.org/content/178.htm ).  Many witnesses to the Dominique killing over the years were targeted and killed (see: http://www.alterpresse.org/spip.php?article14345 ) along with many Haitian journalists.

For the first time in twenty-five years, a Haitian judge, Ivickel Dabresil, has demonstrated the courage to pursue this important investigation into the Jean Dominique assassination to bring those responsible to justice. Judge Dabresil concluded his investigation, which is now public in accordance with Haitian law, identified the nine persons who masterminded and executed Jean Dominique. He requested their imprisonment. The report identified the mastermind of the crime as a former Lavalas senator, Mirlande Libérus Pavert, a close associate of Jean Bertrand Aristide now residing in Florida.  According to testimony by Aristide’s security chief, she was given the mission to silence Jean Dominique to ensure that he would not interfere with Aristide’s plan to return to power in 2000. Eight others responsible for the crime are also identified in the report.  Voodoo priest, Annette Auguste, alias Sô Ann, a Lavalas activist; former Deputy Mayor of Port-au-Prince, Gabriel Harold Sévère; Frantz Camille, alias Franco Camille; Jeudy Jean Daniel; Markington Michel Mérité; Dimsley Milien; and Toussaint Mercidieu are among those implicated. For more details see: http://radiokiskeya.com/spip.php?article9968 Markington Michel fled Haiti into hiding. He was arrested by the police in Argentina this week and will be extradited in Haiti. For more details see: http://www.haitian-truth.org/suspect-in-killing-of-haitis-famous-journalist-held-in-argentina/   

In a communiqué released on May 3, 2014, SOS Journalistes called on the Argentine government's to provide special protection to the detained suspect lest he be killed as other key witnesses and co- accused in the murder of Jean Dominique had been in the past. The head of SOS Journalists, Joseph Guyler C. Delva, expressed the concerns of the organization about "the safety of Markington Philippe who is an extremely important element in the investigation into the assassination of Jean Dominique, as several other witnesses and alleged perpetrators of the crime have been eliminated, with the obvious purpose of avoiding overwhelming testimonies and to clear clues and evidence.  Therefore, we call on the Argentine government to ensure that those who visit Markington Philippe or those who feed him are subject to strict control by relevant clearance entities to avoid that he be assassinated by those who would not want him to speak, "  For more details see: http://hcnn.ht/en/201405/local/281/SOS-Journalistes-calls-on-Argentine-government-to-provide-special-protection-to-detained-suspect-Haiti-Argentina-Jean-Dominique-Guy-Delva-SOS-Journalistes.htm


The Haiti judicial system is making significant progress to bring the killers to justice. How did they get there? In January 2013 Judge Dabresil summoned former Prime Minister Yvon Neptune, former Fanmi Lavalas Senator Danny Toussaint and former President Rene Preval for interrogation.

On May 8, 2013, Aristide was also summoned by the Judge.  One of the investigative scenarios named the former President as a suspect in the killing of Jean Dominique. According to that scenario, he ordered Dominique killed for two reasons: first, Dominique was a harsh critic of the corruption and abuse of power by Aristide; and second, with the support of President Preval, Dominique was going to be a candidate with the political organization Koze Pep in the November 2000 Presidential elections thus undermining Aristide plan to return to power, for more see the following two links:

After receiving the judge’s summons, the Aristide propaganda machine (a website call Haiti Action) swung into action lobbying in Haiti and overseas attempting to politicize and undermine these judicial proceeding by creating various political diversions.  While his well-paid lobbyists are trying to make it about his return to politics, in Haiti, the debate is not political but legal. Aristide’s foreign lobbyists are doing their best in their continuing attempt to undermine Haiti’s judicial system. Many readers may recall that with Haitian tax payer money, Jean Bertrand Aristide made Ira Kurzban, board member of the Miami Herald and current lawyer for Mirlande Liberus, the crime mastermind, and Brian Concannon of Institute of Democracy and Justice (see: http://www.haitipolicy.org/Lobbying7.htm ) millionaires with lucrative consulting contracts.  There is only one central question that the Haitians and their judicial system are trying to answer after fourteen years: who killed journalist Jean Dominique?

Toussaint, Neptune and Preval responded peacefully and cooperated with the judge’s summon. They each answered the judge’s questions for hours. 

Jean Bertrand Aristide’s behavior toward these judicial proceedings was completely different. Aristide has always acted as if he is above the law in Haiti.  Last January, after the victims of his cooperative scheme who stole millions filed a complaint with the office of the Attorney General Lucmane Delile, Aristide refused to respond to the legal summons. With threats and violence, Aristide forced the Attorney General to come to his house making a mockery of Haiti’s judicial system (see: http://www.alterpresse.org/spip.php?article13915#.UZRoKGDgIzY ).

Aristide attempted he same tactics with Judge Dabresil. On May 7, 2013 he tried to intimidate the judge and the judicial system of Haiti by dispatching 300 paid Lavalas chimeres (thugs) into the streets of Port-au=Prince to lead violent demonstrations (see: http://lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=35715&idtypetexte ).  Aristide’s violence did not intimidate the judge who did not budge from his position.

Again in order to intimidate the judge, on Wednesday, May 8, 2013, Aristide and his Fanmi Lavalas party turned the summons into a political rally in front of the judge’s offices where hundreds turned out to protest. With courage, the judge did not cede to these political pressures and acts of intimidation and violence. Rather, Judge Dabresil interrogated Aristide for several hours. Again that day supporters of Aristide used violence. Journalist Henry Frantz Delice of Radio-Tele Ginen was assaulted by Aristide’s chimeres. They also attacked the offices of Radio-Tele Ginen.  These acts of violence against the press were condemned by the National Association of Haitian Media (ANMH) led by Lilianne Pierre Paul. For more details see the following two links:


The majority of Haitians condemned Aristide’s violent attitude and his Fanmi Lavalas party toward Haiti’s judicial system. After these events many Haitians believe that Aristide has become the prime suspect behind the killers. The widow of Jean Dominique, Michele Montas, told Reuters last year that Aristide knows who killed her husband.  In a previous interview she stated:

“ The Haitian police arrested Port-au-Prince former deputy mayor, Harold Severe, a member of President Aristide's cabinet, as well as Rouspide Petion, alias Douze for their alleged involvement in the murder of Jean Dominique. Harold Severe had been indicted on January 28, 2003 by instructing judge Bernard St Vil but his name was, at the last minute, taken out of the judge's final report.” (see: http://www.potomitan.info/vedrine/dominique.php )

The antidemocratic behavior of Aristide of May 2013 has also refreshed the memory of many Haitians. They recall that during the period 2000-2004 Jean Bertrand Aristide was considered by Reporters Without Borders www.rsf.org as one of the 38 presidents considered as predators of press freedom around the world. For more details on the repression of the government of Jean Bertrand Aristide and his Fanmi Lavalas party against Haitian journalists and the Haitian press in general during that period check the following links: 


During that Aristide era, Haiti was ranked 161 as one of the worst countries in relation to freedom of the press in comparison to today where Haiti was ranked 47 in the 2013 global report - the United States is ranked 46.

Repression and the killing of political opponents was so bad under Aristide that Haitian Senator Irvelt Chery wrote a letter to all Attorneys General of the country to ask them to trigger judicial actions against the perpetrators for those various crimes (see: http://www.haitian-truth.org/28-fevrier-2004-1013-neuf-ans-apres-la-demission-du-dictateur-jean-betrand-aristide-toujours-pas-de-justice-pour-les-victimes-de-la-repression-lavalas/ ).

Haitians hope that their judicial system will find and punish the killers who murdered not only Jean Dominique, but those that killed journalist Brignol Lindor, Jacques Roche and Georges Honorat.  Judges will not back down in the face of threats by violent anarchists.  This brave action by one judge signals hope for the Haitian people that Haiti could transition into a country that follows the rule of law over the rule of one man.  Let’s hope that highly paid foreign consultants don’t undermine that hope.