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Wednesday, November 23, 2016

Haiti Elections 2016 : Le décret electoral un chef d'œuvre contre les voleurs d'élections par Stanley Lucas

Depuis 1995 il y a toujours eu des manipulations des procès verbaux par le CEP ou des BCEN pour manipuler les résultats des élections. Ceci, particulièrement au niveau des résultats des Législatives. Souvent des BCEN partisans sont conçus exprès, afin d’éliminer sans critères des procès verbaux valables de manière à favoriser certains candidats au détriment d'autres qui ont effectivement gagné les élections. Le champion de cette pratique a été le CEP de Gaillot Dorsinvil au profit de l'INITE en 2010. Il faut aussi dire que durant cette période des avocats qui ont des connections avec leurs confrères nommes dans les BCEN profitent pour faire leur beurre.

Seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels, mais…
Cette fois il sera pratiquement impossible de le faire à cause de deux choses. La première, l'article 169 du décret électoral qui stipule qu'une fois que le procès verbal est prêt au niveau de chaque bureau de vote, la copie bleue est plaquée sur le mur d'entrée de ce bureau. Cela veut dire que le résultat est immédiatement public et peut être utilisé par n'importe qui pour présenter les tendances de vote de l'électorat, malgré ce que dit le CEP dans son communique No. 17. Leur seul point valable, seul le CEP est habilité à publier les résultats officiels. Dimanche soir, quand les radios du pays ont utilisé l'article 169 pour relayer les résultats plaqués devant chaque bureau de vote, les journalistes ont rendu service à la démocratie et à la transparence des élections, en rendant la tache des manipulateurs presqu'impossible.


 Il n'y a que les putschistes qui voulaient le black-out sur les tendances de vote pour dérailler a l'aide de la propagande politique sans preuve cette belle fête électorale. Ces putschistes aigris et frustrés sont depuis lors à la recherche de la violence. La disponibilité de ces données au grand public rend toute tentative de coup d'Etat électoral quasiment impossible. En ce sens, pour rendre service à la démocratie, la presse doit continuer a présenter les tendances du vote. Cet exercice forcera aussi les médias à mieux s'organiser pour les soirées électorales futures. Cela veut dire trouver des sponsors leur permettant de déployer des correspondants dans le maximum de bureaux de vote, recruter des statisticiens, des avocats et des experts en sciences politiques pour une meilleure présentation au public et couverture de la soirée électorale comme cela se fait aux Etats Unis par exemple. Il faut donner credit a la presse qui a joue un rôle important dans la réussite des opérations électorales de Dimanche. A cause de cette contribution constructive nombreux sont les journalistes et les stations de radios qui reçoivent des menaces du parti Fanmi Lavalas.

​La seconde, c'est la publication de ces mêmes procès verbaux, les versions originales,  sur le site internet du CEP sont disponibles. Ce fait rend pratiquement impossible aux voleurs des BCEN d'éliminer des procès verbaux sans des critères clairement définis par les membres du CEP. L'élection du 20 Novembre semble marquer un pas positif vers l'institutionnalisation des élections en Haiti.


Après la fermeture des bureaux électoraux

La collecte des données le jour des élections forcera aussi les partis politiques et leurs candidats à mieux s'organiser. Comme on le sait, après la fermeture des bureaux de vote, on procède au comptage et à la signature des procès-verbaux par les membres des bureaux de votes et les mandataires. Une copie du procès verbal est remise aux mandataires des deux candidats ayant reçu le plus de votes. Dimanche 20 Novembre, 135.000 mandataires représentant les partis et les candidats étaient déployés. La présence de ces mandataires s’est répartie ainsi : PHTK: 72%, Fanmi Lavalas: 54%, Pitit Dessalines: 39%, LAPEH: 35%, Renmen Ayiti: 19%. Les représentations des autres partis et candidats étaient totalement insignifiants. Ceci dit travaillons a la concrétisation de ce processus qui a débuté depuis 2015.

Monday, October 17, 2016

#Haiti 17 Octobre 2016: Le Traître Jocelerme Privert salit la Mémoire de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines

Il y a plusieurs pays ou les relations historiques font que la possibilité d'une présence militaire peut entrainer une révolte de la conscience nationale. Quelques exemples: Le Pakistan et l'Inde, la Chine et le Japon, la Russie et l'Ukraine et enfin Haïti et la république Dominicaine.

Un Président de la république d’Haïti, même de facto, à moins d’être un traître ne peut pas ignorer l’histoire de notre pays. De la même façon qu'on ne peut pas demander à un General Français de déposer une gerbe de fleur devant la statue de Jean Jacques Dessalines le Grand, Privert ne pouvait en aucun cas demander la présence des soldats Dominicains sur le territoire Haïtien. Même ti René l'avait comprit après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, il avait dit à Leonel Fernandez oui pour l'aide humanitaire et non aux soldats Dominicains. Nous avons fait de notre mieux pour aider les Dominicains après les cyclones de 1930 et 1954 sans nos soldats, il n'y aurait aucun problème qu'ils aident Haïti après l'ouragan Mathieu.

En autorisant les soldats dominicains a pénétrer sur le sol de Dessalines, le Président de facto Jocelerme Privert, sans mandat, a commis un crime de haute trahison, un renoncement à notre souveraineté. Les faits historiques auraient dû peser lourd contre cette décision de notre nouveau Conzé:

- Les incursions du Général Ferrand en 1805 depuis la république Dominicaine pour déstabiliser la jeune république nègre. En effet le général français Ferrand, installé dans la partie espagnole, avait entrepris par décret du 6 janvier 1805 une guerre sournoise contre Haïti, en ordonnant l’enlèvement systématique des Haïtiens vivant près de la frontière, suivi du massacre des adultes et de la vente des adolescents des deux sexes comme esclaves. En février 1805 Dessalines décida de mettre fin à cette menace par une expédition militaire qui le conduisit aux portes de la capitale Santo Domingo au mois de mars de la même année. Il dut repartir cependant, à cause de l’arrivée d’une escadre française dans les eaux du port de Port-au-Prince.
- Le génocide des 30.000 Haïtiens en 1937 par l’armée dominicaine
- La révocation de la nationalité de 250.000 Dominicains d’origine Haïtienne par les institutions de l’État dominicain en violation de leurs obligations internationales
- L’affaire Charlie ou un jeune Haïtien de 21 ans avait été pendu sur une place publique

- La répression systématique de l’armée dominicaine contre les centaines de milliers de sans papiers haïtiens par l’armée dominicaine.



Face à la révolte générale de la conscience citoyenne contre la présence des soldats dominicains en Haïti, le traître Privert réagit en qualifiant ces patriotes de « faux nationalistes et d’hypocrites ». Ces paroles ont été reprises par les autorités dominicaines. Privert a même parle de la présence des soldats des Nations Unies, Etats Unis, du Venezuela et de la Colombie comme prétexte pour justifier sa décision de faire violer le territoire national par des soldats Dominicains. Privert a oublie que c'est son parti Fanmi Lavalas et son cousin Jean Bertrand Aristide qui avait demande et signe pour le débarquement de 22.000 soldats américains en 1994. Aristide avait caractérisé son acte de traitrise de "ti dezod". C'est aussi Aristide qui signera en 1995 l'accord donnant l'immunité a 17.000 soldats des Nations Unies qui ne pourront pas être persécutés par la justice haïtienne pour viols, assassinats et la propagation de l'épidémie du cholera. C’est ce traître Privert, le cousin d'Aristide qui, jouant la comédie d’un patriote consciencieux, s’est rendu en ce jour du 17 Octobre 2017 sur la tombe de Jean-Jacques Dessalines le Grand ! L’audace répugnante du traître Privert sur la tombe l’Empereur est une insulte de plus pour de nombreux Haïtiens. Si mò te gen pouvwa vre kou Privert tap tou kase!

Saturday, October 15, 2016

Jean Bertrand Aristide et Jocelerme Privert les hommes des occupants par Stanley Lucas

"Honte à tous ceux qui, oubliant leur devoir envers la patrie, en appelle à l'étranger" (Antenor Firmin)

Ce 15 Octobre 2016 l’indignation est partout en Haïti. Le Président de facto Jocelerme Privert et son associé Jean Bertrand Aristide ont encore une fois souille la terre de Dessalines en invitant en Haïti des militaires Dominicains sous la couverture de l’humanitaire.  

Vingt deux ans après la demande d’occupation d’Haïti par Aristide le 15 Octobre 1994 et quelques jours avant la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines le 17 Octobre, ces traites viennent d’assassiner une nouvelle fois l’Empereur. Les responsables de cette traitrise contre la nation sont Jocelerme Privert du secteur Lavalas, un Président de facto, illégal, sans mandat populaire, le Groupe de Bourdon représentant des intérêts politiques et économiques des Dominicains en Haïti, Jean Max Bellerive, le Directeur de Cabinet de Privert, un agent Dominicain.

Aujourd’hui, il y a vingt deux ans Jean Bertrand Aristide Président constitutionnel d’Haïti débarquait en Haïti avec l’aide des troupes étrangères qu’il avait sollicite. Le 15 Octobre 1994 Jean Bertrand Aristide débarquait à Port-au-Prince dans un avion militaire des Etats Unis. Ils le mirent tout de suite après dans une cage vitrée. Cette date ramène le vingt-et-unième anniversaire de l’occupation militaire des Etats Unis en Haïti sollicite officiellement par l’ancien Président Jean Bertrand Aristide en 1994. Vingt et un ans après le peuple Haïtien attend toujours des excuses de Jean Bertrand Aristide et de son parti Fanmi Lavalas pour ce crime odieux contre notre histoire nationale.  En autorisant l’occupation Aristide a commis un acte de trahison. A travers cette décision l’ancien Président hypothéquait la souveraineté nationale d’Haïti si chèrement acquise par les pères de l’indépendance.
Aristide au Pentagon en 1994 supervisant son invasion d'Haïti

 Nous ne devons pas non plus oublier qu’après la demande d’intervention militaire d’Aristide alors que les bateaux, avions, engins militaires et la machine de guerre des Etats Unis étaient déjà en route pour bombarder Haïti, n’était-ce l’action diplomatique de dernière minute de l’ancien Président Jimmy Carter, du General Colin Powell et du Sénateur Sam Nunn des milliers de citoyens haïtiens auraient pu perdre la vie et passer des moments douloureux de la guerre avec les bombardements, la mitraille et autres psychoses que cela laisse en général sur tout un peuple. Grace a leur intervention, l’invasion brutale sollicitée par Aristide le Conze a pu être évitée. 
Conze siyen e li rele sa "ti dezod"

La seule personne, Me. Mireille Durocher Bertin qui après cette infamie osa demander publiquement au Président Aristide sur les stations de la capitale ou dans la constitution il était autorise a demander une intervention militaire étrangère en Haïti fut assassine sur ses ordres par son Ministre de l’Intérieur Beaubrun qui a coordonne le crime selon un rapport du FBI.

Bay kou bliye pote mak sonje! Se pa yon ti dezod tankou Aristide te dil, se te yon gwo trayizon! Comment Aristide a-t-il pu autorise une intervention militaire des Etats Unis en Haïti en 1994 alors que Charlemagne Peralte était son idole en 1991?

De la demande officielle d'embargo contre Haïti en 1992, en passant par la demande officielle d'intervention militaire américaine en Haïti en 1994, des Nations Unies en 1995 ou encore l'invitation officielle des troupes militaires de l'Afrique du Sud et leur répression contre le peuple le 1 Janvier 2004 aux Gonaïves pendant que nous étions en train de célébrer en tant que peuple nos 200 ans d’indépendance et sa dernière demande officielle pour l'envoi de 3000 soldats américains en Haïti en Février 2004, l'ancien Jean Bertrand Aristide a trahi sa patrie et vendu la souveraineté nationale d’Haïti.
Aristide recevant les honneurs devant le Pentagon an 1994
Les demandes d'interventions militaires  étrangères sollicitées officiellement par un Président de la république d'Haïti sont condamnées par la constitution de notre pays. La loi mère considère ces actions comme un acte de haute trahison. Vingt et un ans après Jean Bertrand Aristide et les responsables de Fanmi Lavalas n’ont rien fait pour réparer ces dégâts causes a la nation et a notre histoire. Lavalas pensent que nous allons oublier ces actes odieux. Ce 30 Septembre 2015 quelques centaines de personnes étaient à Tabarre pour commémorer le coup d’état illégal du 30 Septembre 1991. 
Débarquement des marines a PaP en 1994 sur demande D'Aristide

C’est un Jean Bertrand Aristide diminue avec une cinquantaine de sécurité autour de lui, la peur sur son visage, qui présentait Maryse Narcisse comme le candidat a la présidence du parti Fanmi Lavalas. Comme pour cracher sur le peuple victime le 30 Septembre, il na meme pas prit la peine de prendre une minute de recueillement pour tous ceux tombes pour la démocratie. Ainsi Aristide confirme ce que tout le monde savait déjà, les cadavres ce n’est que pour construire son capital politique. L’histoire de l’occupation récente de la république d’Haïti par des troupes étrangères a commence en 1992. Le Président constitutionnel Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’état illégal le 30 Septembre 1991 partira en exil. 

Une fois a l’étranger, dans le cadre de son plan pour la reconquête du pouvoir politique, Jean Bertrand Aristide, prendra unilatéralement, sans consultation avec le parlement haïtien et les forces démocratiques d’Haïti un ensemble de décisions qui ruineront l’économie d’Haïti avec des impacts sociaux  déplorables appauvrissant tout une population tout en vendant la souveraineté nationale.
Conze Aristide avec Warren Christopher dans l'avion du retour

Pour retourner au pouvoir en Haïti, Jean Bertrand Aristide décida d’imposer en 1992 un embargo économique sur Haïti en lieu et place de sanctions ciblées contre les responsables du coup d’état. Les résultats de ces sanctions imposées par Aristide avec le support de ses allies de la communauté internationale seront catastrophiques pour le peuple Haïtien. Les plus démunis et les classes moyennes ont été les plus grandes victimes de l’horreur dénommé embargo impose par Aristide. Comment un Président d’Haïti a-t-il pu commettre une telle ignominie ? L’embargo Aristide tuera des milliers d’enfants selon une étude de l’UNICEF et de l’université américaine Harvard. Il a eu un impact terrible sur les femmes, la sécurité alimentaire et le système de santé causant la malnutrition, le manque de médicaments dans les centres de sante et l’accès aux soins de base.
Merci Aristide

L’embargo d’Aristide a fait perdre 300.000 emplois a Haïti et détruira l’environnement a cause de l’accélération du déboisement du au blocage maritime militaires. Cet embargo bloquait la plupart des importations inclut les produits pétroliers. L’horreur économique de l’embargo avec ses conséquences comme par exemple la famine causant la malnutrition générale,  poussa les citoyens à quitter le pays a la recherche d’opportunités ailleurs pour faire vivre leur famille. Malgré les horreurs économiques et sociaux de l’embargo qui frappaient les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes et les vieillards, Aristide déshumanise continuait a scander a la radio qu’il fallait augmenter les sanctions économiques contre son peuple. Les copies audio de ces déclarations sont encore disponibles dans toutes les stations de radios d’Haïti et de la diaspora malgré les efforts et les gros moyens déployés par Aristide pour faire disparaitre les photos, la documentation audio, vidéo et écrite de ses crimes contre son peuple.
Merci Aristide

 Devant l’échec de l’embargo Jean Bertrand Aristide décida seul, sans consultations avec les forces politiques, le parlement, la société civile et la diaspora de solliciter officiellement une intervention militaire des Etats Unis en Haïti pour le restaurer au pouvoir. Jean Bertrand Aristide demanda officiellement aux Etats Unis de le restaurer au pouvoir avec près de 20.000 soldats et l’Agence Américaine d’Intelligence (CIA). 


An 1994 Aristide te mande baz lavalas bat bravo pou debakman

La stratégie d’Aristide pour reprendre le pouvoir comprendra deux axes. L’axe interne et l’autre externe. Au niveau interne Aristide décida de:

1.     Fabriquer et projeter devant l’opinion publique et la communauté internationale des violations massives de droits humains. C’est vrai que les militaires et l’organisation paramilitaire FRAPH étaient responsables de nombreux violations de droits humains pendant la période du coup d’état mais c’est aussi vrai qu’avec son réseau Jean Bertrand Aristide faisait voler a travers les morgues des hôpitaux du pays des cadavres de citoyens morts naturellement pour les cribler de balles pour ensuite les déposer dans les rues d’Haïti pour gonfler le dossier des droits humains.


2.     Utiliser ses réseaux politiques pour distribuer de l’argent pour construire des bateaux et provoquer un flot massif de boat people vers Miami.  Dans le cadre de la préparation de ce scenario boat people le teledjol Haïtien avait identifie a l’époque le Maire Lavalas de la commune de Delmas comme celui qui avait distribue l’argent pour construire les bateaux qui allaient transporter des milliers de citoyens haïtiens des milieux ruraux d’Haïti vers la Floride.  Une fois la mise en place terminée ils n’attendaient que le signal d’Aristide qui préparait la presse à Washington pour l’utilisation politique de cette émigration massive fabriquée. Le milliers de gens en mer qu’on verra plus tard sur CNN plus tard était le coup boat people organise et prépare par Aristide pour forcer Clinton a intervenir militairement en Haïti sur sa requête.



Au niveau externe Aristide décida de:
1.     Employer des lobbyistes pour préparer et gonfler l’opinion publique pour une intervention militaire. Tout un réseau de lobbyistes avait été employé par Aristide avec les 80 millions de dollars de la teleco qui étaient dans les banques américaines.  Michael Barnes le chef de la campagne de Bill Clinton dans le Maryland était parmi les employés ainsi que de nombreux proches du Black Caucus incluent Randal Robinson et sa femme Hazel étaient sur le payroll. Ils deviendront tous millionnaires sur le dos du peuple haïtien. Les 80 millions de la teleco d’Haïti se sont envoles dans les poches de ces messieurs et ceux d’Aristide. Leur rôle était de pousser l’administration américaine vers l’intervention militaire a travers des articles de journaux, la grève de faim de Randal Robinson devant la Maison Blanche tout en plaçant des éléments clefs et favorables dans des positions stratégiques a l’intérieur de l’administration Clinton. Ces influences leur permit de faire révoquer l’Ambassadeur Lawrence Pezzulo et le remplacer par un proche du Black Caucus et Aristide, William H. Gray.  Le livre non publie de Pezzullo “The Leap into Haïti: Or How Not to Conduct U.S. Foreign Policy in the Post Cold War” offre des détails intéressants sur comment Aristide a planifie, sollicite et obtenu l’intervention militaire des Etats Unis pour le restaurer au pouvoir en Haïti.

2.     Utiliser les missions diplomatiques d’Haïti à Washington, Nations Unies, OEA et la CARICOM pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire. En plus de la demande formelle d’occupation militaire de Jean Bertrand Aristide à Washington, ce dernier fera aussi des requêtes similaires a travers les institutions multilatérales. Quatre missions diplomatiques d’Haïti ont joue un rôle clef dans l’agenda de la demande d’occupation voulu par Aristide: Washington, l’OEA, les Nations Unies et la CARICOM. En plus la mission de Washington jouait un rôle additionnel pour faciliter l’occupation: payer des journalistes américains charges de publier des histoires préparées par Aristide et les lobbyistes qui travaillaient le Congres et l’Administration pour faire avancer le dossier de l’intervention militaire.

3.     Demander officiellement l’intervention militaire aux autorités américaines pour le restaurer au pouvoir demanda officiellement au pouvoir en Haïti. Prière de consulter la vidéo d'Aristide remerciant au Pentagone le Ministre américain de la Défense William Perry et le General Shalikasvili.

En prenant la décision de faire envahir Haïti en Septembre 1994, par des militaires étrangers Aristide n'avait consulte que ces conseillers proches Casimir, Fritz Longchamp, Claudette Woerleigh qui étaient avec lui aux Etats Unis. Dans sa campagne de sollicitation officielle de l'occupation de la république d'Haïti, Aristide mit catégoriquement de cote les sénateurs et députes la 45e législature et les forces politiques du pays. Il mit aussi de cote ses allies politiques en Haïti opposes a sa demande d'occupation. A l'époque Gérard Pierre Charles de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Jean Marie Vincent et d'autres membres du mouvement lavalas qui constituaient le front interne contre le coup d'état militaire étaient contre l'intervention militaire étrangère en Haïti.  Les membres du front interne lavalas de résistance combattant le coup d'état pensaient pouvoir réinstaller l'ordre démocratique en Haïti sans occupation militaire étrangère. Aristide voulant l'intervention militaire des étrangers pour revenir au pouvoir était en conflit avec ce groupe de lavalassiens de l'intérieur oppose a l'occupation. Cette différence causa l'assassinat de Jean Marie Vincent selon les analystes qui attribuèrent le meurtre à Aristide.

Jean Bertrand Aristide le demandeur officiel de l'occupation militaire du 15 Octobre 1994 sera-t-il encore silencieux ce 15 Octobre 2015 ou finalement va-t-il présenter ses remords et demander pardon à la nation?

C'est aussi Jean Bertrand Aristide qui introduira les soldats de l'ONU en Haïti, en 1995. Il remplacera la présence des militaires américains par les militaires des Nations Unies en 1995.  A cause de la politique interne, les autorités américaines décidèrent de rapatrier leurs troupes d’Haïti. Pour les remplacer Jean Bertrand Aristide fit une demande de soldats étrangers à l’ONU qui accepta. Cette première mission militaire fut déployée en Haïti en 1995 et portait le nom de MINUHA.

De 1994 a 2004 Aristide a sollicite officiellement douze demandes d'occupations. En 2006 René Préval et Jacques Edouard Alexis continueront cette politique de renouvellement de l'occupation. De 2006 a 2011 ces responsables de l'état n'ont jamais présente à la nation le plan de reconquête de la souveraineté nationale d'Haïti a travers le renforcement et la reconstruction de nos institutions de sécurité. La mise en place d'une stratégie de sécurité nationale ne faisait pas partie de leurs priorités. Apres Lavalas ce sont le CPP, l'INITE et Louvri Barye qui choisirent l'occupation.

Aristide débarqua a Port-au-Prince le 15 Octobre 1994 dans un avion américain, puis fut déverse au palais national par un hélicoptère de la marine américaine. Aristide était fier de sa performance, il racontait à ses conseillers proches comment il a roule Bill Clinton.

Sachant qu'il avait viole la constitution en sollicitant et provoquant cette intervention militaire, Aristide déclara plus tard dans un discours a la population que "li fe yon ti dezod".

Randall Robinson fut récompense par Aristide a travers les millions que recevra plus tard sa femme Hazel Robinson de l'état Haïtien a travers des contrats de lobbyistes. Le livre de Robinson devait servir pour la réalisation d'un film pro Aristide sur l'histoire d'Haïti paye par le Venezuela. Face à la révolte de nos intellectuels ce deal fut mis de cote.

Depuis honteux et maltraites par des historiens Haïtiens pour ses choix d'occupations Aristide utilise des faux noms et quelques proches a son service sur l'internet, l'un deux, Joël Léon, pour promouvoir une propagande qui vise a changer l'histoire de ses demandes officielles d'occupations d'Haïti.

Aujourd’hui les journalistes Haïtiens devraient demander a Titid , l'homme des occupants, pourquoi ne pouvait-il pas avoir le comportement noble du président  Manuel Zelaya du Honduras qui est rentre chez lui sans solliciter un soldat étranger après le coup d'état militaire contre lui? Il faudra aussi demander aux responsables Conze Lavalas qui étaient au pouvoir depuis vingt ans pourquoi Haïti comme l'Irak n'a pas son plan de reconquête de la souveraineté nationale pour le retrait progressif des troupes étrangères et de la MINUSTAH?

Quand a Michel Martelly il a propose le 18 Novembre 2011 un plan de reconquête de la souveraineté nationale qui passe par la professionnalisation de la police, la construction d’une armée professionnelle et le retrait organise de la MINUSTAH. Mais ce sont les mêmes arnacho populistes lavalassien Simon Desras qui a sollicité l’intervention des troupes chiliennes en Haïti, Moise Jean Charles et consorts Lavalas qui ont fait du lobbying a Washington pour dire qu’Haïti n’avait pas besoin d’une armée ou d’une force de défense. Martelly sans option a donc renouvelé le mandat de la MINUSTAH en 2012 et 2013. Malgre l’opposition des anarcho populistes le President Martelly et le Premier Ministre Lamothe negocierent avec le Secretaire General des Nationas Unies la reduction progressive des troupes de la MINUSTAH jusqu’a leur depart definitif. Parallelement une negociation avec la Commission Inter americaine de Defense a permis de finaliser le livre blanc pour la mise en place de la nouvelle Force de Defense d’Haïti et avancer dans sa mise en place avec l’assistance militaire de l’Equateur.

Pour les étudiants qui choisissent ce thème pour leur thèse, un petit rappel des demandes récentes et officielles d'occupations en Haïti.

Il y a eu beaucoup de débats autour de l'idée de "l'occupation étrangère" en Haïti. Les Haïtiens, bien sur, sont opposes a cette idée.  Quelques leaders Haïtiens au pouvoir pour leur capital politique ont essaye de manipuler les faits pour ne pas assumer la responsabilité d'avoir demande officiellement l'intervention militaire étrangère en Haïti. Les faits sont que de 1990 a nos jours quatorze missions étrangères de formes variées ont été déployer en Haïti, a chaque fois, a partir d'une requête officielle du Gouvernement Haïtien en fonction. Les documents officiels sont disponibles pour prouver que ces requêtes ont effectivement été faites. Voici la liste:

Assistance technique des Nations Unies sollicitée par le président Ertha Pascale Trouillot en 1989 pour supporter  l'organisation des élections de 1990

Demande de l'imposition d'un embargo économique des Nations Unies sur Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en 1991

Demande de l'envoi d'une mission des Nations Unies, MICIVIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Février 1993 a Mai 1998

Demande d'intervention militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide en Septembre 1994

Requête d'une mission militaire des Nations Unies, UNMIH, en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Septembre 1993 qui a termine sa mission en Juin 1996

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval, Juillet 1996 a Juillet  1997

Requête d'une mission militaire des nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Préval UNTMIH Aout 1997 a Novembre 1997

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MIPONUH Décembre 1997 a Mars 2000

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti, UNSMIH, sollicitée par le président René Preval MICAH, Mars 2000 a Février. 2001

Requête d'intervention d'Aristide a l'administration Clinton, les huit points, sollicitée par Jean Bertrand Novembre 2000

Requête d'une mission militaire des Etats Unis en Haïti sollicitée par le président Jean-Bertrand Aristide  Janvier 2004

Requête d'une mission militaire des Nations Unies en Haïti sollicitée par le président Jean Bertrand Aristide Janvier 2004 MINUSTAH April 2004 a nos jours ;

Aristide a aussi sollicite l'intervention de l'OEA 2000 a 2007, toujours en Haïti

Aristide a sollicite l'intervention de la CARICOM 2001 a 2004



Michel Martelly renouvelle le mandat de la MINUSTAH 2012-14 tout en négociant son retrait définitif.

Wednesday, July 20, 2016

Will OAS Secretary General support Privert’s coup in Haiti?

On June 14, the 120-day term of Haiti’s Provisional President Jocelerme Privert officially ended. Haiti’s constitution explicitly prohibits an extension or a new mandate (Articles 98.3 and 134.3). Both the Legislative and the Judicial Branch have acknowledged the Presidential vacancy. The Interamerican Human Rights Commission has done the same. Yet Privert illegally hangs on to the Presidency.

Since June 15, like Alberto Fujimori in Peru, Privert is attempting a coup (autogolpe). He is using state institutions, violence, threats, intimidation, and corruption against the Legislative and Judicial Branches of Government as well against his political opponents to desperately cling to power. On June 21, the National Assembly was attacked Privert chimere’s who threw rocks and fired guns at the building and exiting representatives to thwart their attempts to set forth a process to fill the Presidency. Senator Jean Renel Senatus and Deputies Romel Bauge and Rony Celestin – all leading efforts to unseat the illegal President -- escaped assassination attempts. Celestin is the majority leader of the Chamber of Deputies. Eleven political opponents have been killed and 15 had their houses and/or businesses burned to the ground, including the business of Anne Valerie Timothee the President of opposition PHTK party, former President Martelly’s political party.

These tactics are consistent with Privert’s violent record which includes masterminding the massacres in Raboteau and La Scierie when he was Minister of the Interior from 2002 -04, according to human rights reports and the Haitian judicial system. His 120-day track record as Provisional President was a complete failure. His one task was to organize free and fair elections, which are nowhere on the horizon.

Parliament through a National Assembly should replace Privert to facilitate the finalization of the 2015 elections. But, first Privert needs to give back the Presidential sash and vacate the National Palace. Without that, the country is heading to more conflict and instability


This is the context in which OAS Secretary General Luis Almagro -- influenced by Privert’s special envoy and behind the scene by Sandra Honore, head of MINUSTAH and former Chief of Staff of OAS Assistant Secretary General -- issued a communique on July 15 putting pressure on the Haitian parliament instead of delegitimizing Privert’s coup. How can the OAS support an illegitimate provisional President organizing a coup in Haiti in violation of the Democratic Charter and Haiti’s constitution while undermining parliament? How can the Interamerican Human Rights Commission understand that Privert’s term ended leaving a Presidential vacuum and not the Secretary General?  If the OAS is a champion of democracy and cares about Haiti’s political stability, they will condemn Privert’s coup and encourage elections.

Thursday, April 14, 2016

On the Haitian Presidential Electoral Commission: Is OAS’s Sir Ronald Sanders Undermining Democracy?

The Miami Herald reported that Sir Ronald Sanders from OAS recommended that Interim President Privert name a Presidential Electoral Verification Commission. That would be a total violation of the February 5, 2016 Accord and the Haitian Constitution. With this statement, Sanders is opening a Pandora’s box that would open Haiti to total chaos and exacerbate the chronic political instability. Why would the OAS propose such a violation of Haiti’s democratic process?

This seems to be the result of Privert’s lobbying to extend his 120 days in office into a two-year transition. That would be a disaster and all the political gains made over the years would be washout. Sanders’ statement reminded Haitians how the violations of the eight point agreement to return to constitutional order between Aristide and National Security Advisor Anthony Lake in November 2000 led to two years of violations of human rights, political parties headquarters burning and chaos. It also reminded Haitians how OAS Luigi Enaudi and Sandra Honore failed to uphold and defend democratic principles when Aristide was killing his political opponents. Failure to defend Haiti’s constitution and the February 5 Accord might lead to the same results. Will OAS, Sir Ronald Sanders and Sandra Honore fail Haiti again?

 After Haiti came out of the Duvalier dictatorship, the framers of the constitution in 1987 wanted to ensure that none of the three branches of Government could interfere with the elections. Particularly the Executive Branch which in Haiti’s recent past used commissions as one of the tricks to change the voters’ choices and install dictatorships. The framers created the electoral tribunal known as Provisional Electoral Council (CEP) under Article 289 of the constitution. All matters related to the elections, evaluations, verifications, contestations, and publications of the results or any other electoral matters are legally under the purview of one institution, the CEP. The framers went as far as not allowing the Judiciary and any other Court to overrule the CEP decisions. When Interim President Jocelerme Privert is trying to name a Presidential Electoral Commission, known as the Verification Commission, he is interfering with the letter and the spirit of Haiti’s constitution, and he is in the path of what the framers forbid in order to prevent an electoral coup. If there is a need for verification, there is only one place it can be done, with the new CEP. Nowhere else.

If Privert moves forward with a Commission, it will create a jurisprudence that will allow future interference of executive power in elections results. It is worth noting that there are no calls to do the same with the Legislative and Municipal election results. In these Legislative and Municipal elections, the candidates followed the process, contested and respected the outcomes. In the presidential elections, the candidates who lost the elections did not follow the process and are no putting forward new rules. Why should this be allowed? Is that the new door that Sanders is opening with the Democratic Charter?

Now, it is time to stop the shenanigans and implement the final chapter of the February 5 Accord. At least most of the members of the Core Group, or the international community groups tasked with supporting Haiti through this turbulent time, are standing for elections and democracy. We should be mindful that Chapter V called for the finalization of the presidential runoff, ensuring that a new constitutional President take office on May 14, six days before the end of the mandate of the interim President, and get Haiti back to stability.

Monday, March 28, 2016

Est-ce que le prochain Conseil Electoral d’Haïti de 2016 sera partisan? Par Stanley Lucas


Caricature du Nouvelliste



















Jocelerme Privert a prêté serment comme Président provisoire depuis le 14 février 2016. Sa mission, conformément à l’Accord du 6 Février 2016, est de finaliser le processus électoral en vue de la prestation de serment d’un Président constitutionnel, le 14 Mai. Un Premier Ministre de consensus M. Enex J. Jean-Charles a été ratifié par le Parlement puis installé le 28 mars. Les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire devraient être aussi installés sous peu. Ce conseil électoral sera-t-il partisan ?

Conspirations et manipulations
Depuis quelques semaines, certaines actions du Secrétaire Général de la Présidence Anthony Barbier sont plutôt inquiétantes. Bien que les syndicats aient choisi démocratiquement de confirmer leur candidat, Madame Edith Lourdes Joseph pour le CEP, le Secrétaire Général essaie de faire un choix personnel n’émanant pas vraiment du secteur syndical. C’est ce genre de manipulations de Préval et de l’Inite qui avaient permis à Jacques Belzin d’être aux cotes de Gaillot Dorsinvil au CEP de 2010 avec les résultats qui s’en suivirent. Le secteur syndical a écrit deux lettres au Président intérimaire Privert sur ces manipulations. Il en est de même au niveau des organisations de Droits Humains. Vingt-huit organisations ont voté pour choisir leur délégué. La personne élue avec dix-huit votes est Madame Ketly Julien, pourtant le Secrétaire Général du Palais National avec une personnalité de la Plateforme Haïtienne des Droits Humains ont choisi Jean Simon St Hubert qui a reçu zéro vote le jour des élections du secteur Droits Humains. La même chose s’est reproduite avec les organisations de femmes. Le Secrétaire Général du Palais National, Anthony Barbier, a ignoré les organisations de femmes, et a conspiré avec une organisation dénommée SOFA (Solidarite Fanm Ayisien) pour recruter la personne voulue. C’est la même chose pour trois autres secteurs devant déléguer des personnalités au Conseil Electoral Provisoire. Allons-nous assister à la mise en place d’un Conseil Electoral partisan au service du Président provisoire Jocelerme Privert  chargée de manipuler les résultats des élections comme par le passé ?

Le conflit électoral : une source permanente de crises politiques en Haïti
La source de toutes les crises politiques des vingt-cinq dernières années à la base a été un conflit électoral. Depuis 1990 une partie de la classe politique haïtienne, conditionne sa participation aux élections au contrôle sur le Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé d’organiser les élections.  Le CEP ayant organisé les élections de 1990 était totalement à la dévotion de ce secteur. Après les élections, ils furent tous récompenses. Le Président Aristide nomme Jean Casimir Ambassadeur d’Haïti à Washington, Emmanuel Ambroise Ambassadeur au Canada, le Président de ce CEP fut nommé Ambassadeur d’Haïti à Paris, quand le Sénat de la république fit opposition à ce choix, Aristide par Arrêté présidentiel fit de Jean Robert Sabbalat le Ministre des Affaires Etrangères.

Le même scénario fut répété en 1995 avec Anselme Rémy, un proche du secteur Lavalas qui travaillait à l’Université d’Etat. La manipulation des résultats par les responsables du CEP et le boycott des deux tours par les partis ont créé une division de Lavalas, qui a donné lieu à deux partis. L’un de ces partis réunit Aristide et ses partisans, Fanmi Lavalas qui menaient une politique électorale antidémocratique axée sur la violence et la manipulation des résultats. L’autre parti a été formé de l’Organisation Politique Lavalas qui devint l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dirigée par Gérard Pierre-Charles. Il faut y ajouter les autres partis de l’opposition, c’est-à-dire la Convergence Démocratique, Le Grand Front Centre Droit (GFCD) regroupant le parti Mobilisation pour le Développement National (MDN) et trois autres partis, et plusieurs autres partis politiques.

Le recours au coup d’État électoral
Lors des élections du 6 Avril 1997 avec un CEP sous leur contrôle, Lavalas réalisa un coup d’Etat électoral. L’opposition au coup d’Etat de Lavalas émergea de la primature quand le Premier Ministre Rosny Smarth bloqua aux archives nationales les résultats fabriqués par la présidence. A l’époque René Preval était la doublure d’Aristide. Préval se révoltera contre Aristide au début de son second mandat en 2006. C’est pour cette raison que Préval maintiendra Aristide en exil en Afrique du Sud et va exclure Fanmi Lavalas des elections de 2009. Smarth fut forcé de démissionner mais le faible taux de participation, moins de 3%, la décision de Smarth et les boycott de l’ensemble des partis politiques contribuèrent a l’échec coup d’Etat électoral de Lavalas. Une négociation politique donna naissance a l’Accord du 4 Mars 1999 avec l’Espace de Concertation pour la mise en place d’un CEP équilibré ayant à sa tête Me. Léon Manus un homme intègre et modéré. Il rassura la classe politique et les secteurs variés de la société civile. Le 21 Mai 2000, le taux de participation était de 60%, contrairement au 5% de 1997, l’ensemble des partis était présent, la sécurité était satisfaisante ainsi que la gestion administrative. Une fois encore Aristide tenta un nouveau coup d’Etat électoral en menaçant de mort le président du CEP. Devant ces menaces, Me. Léon Manus, au lieu de répondre aux diktats d’Aristide et publier de nouveaux résultats des élections fabriquées par la présidence en lieu et place des résultats représentant le vote de la population, décida de partir en exil aux Etats-Unis plutôt que de trahir les principes démocratiques. Une lettre rendue publique par Manus donne les détails de cette tranche de notre histoire politique et électorale. Le 26 Novembre 2000 Aristide exécuta un coup d’Etat électoral avec un CEP qui était dans sa poche. Le taux de participation était de 1%. Il se donnera 83% de ce taux de participation. Ce coup d’Etat électoral permit à Aristide de prendre illégalement le pouvoir le 7 Février 2001. Pour sauver sa présidence le Président Bill Clinton délégua à Port-au-Prince son Conseiller National à la Sécurité, M. Anthony Lake qui signa avec Aristide un Accord en huit points pour le retour à l’ordre constitutionnel. Au lieu d’exécuter l’Accord, Aristide sombra dans des violations systématiques de Droits Humains, des assassinats politiques de journalistes, de leaders politiques et de membres de la société civile, incendiant des locaux de partis politiques etc. Toutes ces exactions ont conduit à sa démission en 2004.

De 2004 à 2006 Le Gouvernement Alexandre Latortue créa les conditions pour l’organisation des élections. Ces élections furent acceptables et René Préval devint pour la seconde fois Président d’Haïti. Il y eut des débats autour de la décision du CEP de compter les votes blancs qui permirent à Préval de recevoir 51.2% en lieu et place des 49% qui ouvraient la porte à un second tour.

En 2009 Préval mit en place un CEP à sa solde qui lui permit de nommer de nombreux conseillers et proches sénateurs de la république. Parmi ces conseillers on retrouvait John Joel Joseph, Moïse Jean-Charles, Jocelerme Privert etc...  L’opposition rejeta ce coup d’Etat mais les contestations perdirent leur intensité. Ces parlementaires mal élus gardèrent leurs sièges.

Les manœuvres politiciennes de Préval
En 2010, Préval et ses alliés de LESWA-INITE avec Gaillot Dorsinvil et Pierre-Louis Opont préparèrent un coup d’Etat électoral. L’objectif était de construire un parti unique en Haïti avec le contrôle de l’Exécutif, deux tiers des deux chambres du Parlement. Un amendement constitutionnel contesté en 2009 préparait la route pour ce contrôle absolu. L’amendement constitutionnel de 2009 à 2012 avait été contesté à cause de la falsification opérée par le Sénateur Privert, selon les écrits de plusieurs journaux et des discussions à la radio. Le coup d’Etat électoral de René Préval en 2010 échoua partiellement. Tout en réussissant à voler plusieurs postes à la Chambre des députés et au Sénat, Préval et ses alliés perdirent la Présidence. Malgré tout, en tirant parti de leur mainmise sur le Parlement, Préval et l’INITE imposèrent l’amendement falsifié.

De 2011 à 2014 par des blocages systématiques, une partie de l’opposition empêcha la tenue des élections. L’objectif était le contrôle absolu du conseil électoral. Ce document présente ces efforts de blocages de 2011 à 2014. A travers un Accord politique, après les violences des rues, ayant pris le contrôle absolu du Conseil Electoral Provisoire et partiel du gouvernement en Janvier 2015, cette opposition  (Lavalas-MOPOD-INITE-FUSION) qui bloquait le processus électoral, décida de se rendre aux élections. Les élections Législatives du 8 Aout 2015 étaient caractérisées par la violence. 85 partis politiques ont participé à cette violence, ainsi qu’aux irrégularités, à l’usage de la fraude et aux déficiences administratives et techniques. Le 25 Octobre 2015 pour le second tour des Législatives et le premier tour des présidentielles ce fut une réussite. Le 27 Octobre des candidats à la présidence, des mauvais perdants, sans aucune documentation et en utilisant des rumeurs lancèrent une campagne pour discréditer ces élections et demander leur annulation. Cette campagne trouva un écho chez des journalistes qui accompagnaient ces candidats. Le résultat c’est que le processus fut remis en question et une Commission d’Evaluation Electorale fit des recommandations à appliquer, pour le second tour des présidentielles entre les deux candidats qualifiés, Jovenel Moïse et Jude Célestin.

Le danger des manipulations de Privert : la dégradation du climat politique
Entre temps le mandat du Président Michel Martelly prit fin et grâce à un Accord entre l’Exécutif et le Législatif pour la continuité constitutionnelle, le Président du Sénat Jocelerme Privert fut élu au second degré Président intérimaire d’Haïti pour 120 jours dans le but de finaliser les élections et de s’assurer qu’un Président constitutionnel choisi par le peuple à travers ces élections puisse prêter serment le 14 Mai 2016. Mais Privert semble vouloir fabriquer une machine électorale à sa dévotion.


Il est important que le Conseil Electoral qui sera nommé cette semaine soit indépendant. Si les informations ci-dessus sont confirmées, Haïti s’oriente vers une dégradation rapide de la situation politique et une instabilité chronique.

Monday, March 21, 2016

Pour comprendre la défaite du 20 Mars de Jocelerme Privert au Parlement par Stanley Lucas

Le  14 Février 2016 Jocelerme Privert devenait le Président par intérim d’Haïti suite à un vote de l’Assemblée Nationale.  Ceci est le résultat d’un accord signé entre les pouvoirs Législatif et Judiciaire, le 6 Février à la fin du mandat du Président constitutionnel Michel Joseph Martelly. Cet accord donnait à Monsieur Privert une seule mission: La finalisation des élections de 2015 pour garantir l’installation d’un Président constitutionnel le 14 Mai 2016.

Les détails du vote du 14 Février de l’Assemblée
Les trois candidats briguant la Présidence Provisoire sont  tous des anciens Présidents de l’Assemblée Nationale : Edgard Leblanc, Dejean Belizaire et Jocelerme Privert. Au premier tour Edgard Leblanc gagnait au niveau de la Chambre des Députés et Jocelerme Privert, le Senat. Suite à ces résultats, un huis clos fut sollicité.  Au cours des échanges, un compromis fut trouvé. M. Leblanc et les groupes parlementaires étaient d’accord pour voter M. Privert, qui de son côté choisirait son concurrent comme Premier Ministre.  Ceci permit de doubler le nombre de votes de M. Privert au second tour. 

Le Président intérimaire Privert et le choix du Premier Ministre
Dans le cadre de l’accord du 6 Février, J. Privert rencontra les partis politiques représentés au Parlement ainsi que les partis non représentés et différents secteurs de la société, y compris la société civile. Quinze noms figuraient sur la liste des premiers ministrables. Apres maintes discussions trois noms figuraient sur la liste finale (Leblanc, Manigat et Pierre) Pour ce qui est d’Eric Pierre, le consensus au parlement était qu’il ne passerait pas le cap de la ratification, parce qu’il était trop fidèle a Préval. Vu qu’il avait été rejeté deux fois par le Parlement, il ne pourrait pas être neutre pour finaliser les élections parce que faisant partie de ce cartel qui veut absolument mettre Jacky Lumarque Président.

Enfin, Mme Mirlande Manigat n’avait aucune chance, parce qu’elle était opposée à l’organisation des élections en Haïti au cours des quatre dernières années. Le consensus était que le Sénateur Leblanc, un homme modéré, trouverait les votes pour devenir Premier Ministre.  Le Président intérimaire confirma les trois noms sur la liste finale, en accord avec le Président de la Chambre des Députés qui communiqua l’information aux groupes parlementaires.

Quelle ne fut pas la surprise quand le citoyen nommé fut M. Fritz Alphonse Jean qui ne figurait pas sur la liste. Selon une opinion très partagée, il était recommandé par l’Initiative Citoyenne du Cap-Haïtien et par une organisation de droits humains. Un sentiment de trahison traversa une majorité de parlementaires, et en conséquence, la perception que Fritz Jean émanait du même secteur politique que le Président Privert diminua ses chances de ratification. L’accord du 6 Février prônait un premier ministre de consensus pour éviter toute tentative partisane d’influencer les élections de la part du gouvernement. De fait J. Privert a créé les conditions pour renvoyer Fritz Jean au Parlement. Ce qui a été fait le 20 Mars. Cette attitude soulève des questions légitimes. Privert veut-il faire passer le temps pour ne pas organiser les élections ? Ou Est-ce une politique d’usure de Privert pour affaiblir le pouvoir Législatif et tenter de le dissoudre ? Cette approche mènera-t-elle à la perte de Privert ? Une chose est certaine la stratégie médiatique de Privert pour discréditer le parlement a échouée a cause des alliances politiques mis a jour par ses nominations au Palais.

Jocelerme Privert s’est trahi
Les trois conférences de presse de J. Privert, son discours bilan et plusieurs décisions politiques ont révélé clairement qu’il n’est pas intéressé à finaliser les élections. Le refus de nommer les membres du Conseil Electoral Provisoire, alors qu’il a les noms depuis dix jours est impardonnable. Sans parler de ses manipulations de nombreux secteurs pour désigner des gens à lui au CEP.  Vingt-huit organisations de droits humains ont voté pour choisir un des trois candidats  pour les représenter au CEP. Le premier désigné a obtenu dix-huit votes, le second dix votes et le troisième candidat M. Sainthubert a reçu zéro vote.

Au lieu de designer le premier, Privert a joué avec le POHDH (Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains) pour choisir Sainthubert. Il a fait la même chose avec les syndicats et quatre autres secteurs relevant de l’article 289 de la Constitution désignant les secteurs qui doivent déléguer des membres au CEP.  Quand dans son discours M. Privert a déclaré qu’il « voulait combler le vide à la Cour de Cassation », nombreux sont ceux qui ont compris sa manœuvre politique pour consolider son pouvoir.  Des quinze ministres nommés dans le cabinet ministériel, 13 sont du parti Vérité et 3 proches de Fanmi Lavalas, loin du consensus recherche.

En résumé, la crédibilité du Président intérimaire Jocelerme Privert a été sérieusement discréditée par les comportements suivants : les manœuvres de politisation de la Police Nationale, les interférences dans le pouvoir judiciaire, les anomalies dans les consultations avec les Présidents des deux chambres pour choisir le PM, les violations répétées de l’autorité constitutionnelle du Premier Ministre Evans Paul et des membres de son gouvernement, les demandes d’argent dans les ministères et la banque centrale violant les lois sur la fonction publique et ainsi que sa tentative visant a créer un environnement favorable à une chasse aux sorcières. Par ailleurs, outre toutes ces manipulations dont personne n’est dupe, un autre élément explique son échec au Parlement. Il s’agit de son insistance à mettre en place un Conseil Electoral Provisoire parallèle portant le nom de Commission de Vérification, dans le but inavoué d’annuler les élections et de générer un nouvel accord qui lui permettrait de rester au pouvoir pour deux ans, changer la Constitution et nommer Jacky Lumarque Président.

Les Options de Privert ?
Pour rétablir la confiance, le Président intérimaire Jocelerme Privert peut faire trois choses :

Premièrement, il peut nommer aujourd’hui lundi 21 mars, par arrêté, les neuf membres du Conseil Electoral Provisoire (CEP) chargé de finaliser les élections.
Deuxièmement il peut consulter les trois groupes parlementaires de la Chambre des Députés et les deux groupes du Sénat pour rapidement statuer sur le choix d’un Premier Ministre de consensus que le parlement ratifierait en quarante-huit heures.

Troisièmement : Demander une prolongation de deux semaines pour rattraper le temps perdu.


En dehors de ces options Privert, tout effort pour essayer de négocier un nouvel accord politique avec deux ou trois proches de sa famille politique, pour rouler tout le monde, il sera force de démissionner et laisser la Présidence. Il faut aussi constater le manque de jugement du leadership politique de la MINUSTAH qui a accompagné Privert dans ce forcing suicidaire. Quelque chose doit changer à ce niveau. En attendant il est fort possible que les deux candidats a la Présidence qualifies pour le second tour lancent leur campagne ce Jeudi 24 Mars conformément a l'accord du 6 Février, un mois avant les élections.

Monday, February 15, 2016

Calendrier d’Exécution de l’Accord pour la Continuité Institutionnelle en Haiti par Stanley Lucas

Conformement a l'Accord entre L'Executif et le Legislatif voici le calendrier d'execution:
1. Adresse du Président Michel Martelly relatif à la fin de son mandat et de son départ du pour voir. (7 Février 2016)

2. Jocelerme Privert, Président Nationale constate le vide Présidentiel. (7 Février 2016)

3. Le Premier Ministre gère les affaires courantes pour l’Exécutif. (7 Février 2016)

4. Annonce de l’Election d’un Président Provisoire par l’Assemblée Nationale. (7 Février 2016)

5. Mise en place de la Commission Bicamérale chargée de définir les procédures à suivre pour ces joutes électorales qui doivent être inclusives et honnêtes. 8 Février 2016

6. Election du Président Provisoire 14 Février 2016

7. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016

8. Consultations avec les partis politiques représentés au parlement et la société civile pour recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences pour exercer la fonction de Premier Ministre. Du 14 au 18 Février 2016

9. Lettre du Président Provisoire aux différents secteurs ayant délégué des représentants au précédent Conseil Electoral Provisoire aux fins de confirmer ou de designer de nouveaux membres, 16 Février 2016

10. Consultation avec les Présidents des deux chambres autour du choix du Premier Ministre, 18 Février 2016

11. Nomination du Premier Ministre, 19 Février 2016

12. Les différents secteurs ayant délégué des représentants au Conseil Electoral Provisoire confirme ou délègue de nouveaux membres, 19 Février 2016

13. Le parlement confirme l’éligibilité du Premier Ministre de Consensus  23 Février 2016

14. Le Premier Ministre se présente au parlement en séance plénière afin de recevoir le vote de confiance sur la déclaration de politique générale de 120 jours. 24 Février 2016

15. Le Président Provisoire nomme par Arrêté les nouveaux membres du Conseil Electoral Provisoire 25 Février 2016

16. Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) évalue les étapes déjà franchies et la mise en application de la Commission d’Evaluation Electorale. 26 Février au 2 Mars

17. Finalisation et proclamation des résultats des élections Municipales, 6 Mars 2016

18. Organisation du deuxième tour de l’élection Présidentielle et  du deuxième tour des Législatives partielles 24 Avril 2016

19. Proclamation des résultats définitifs 6 Mai 2016

20. Fin du Mandat du Président Provisoire 12 Mai 2016 (120 jours)

21. Prestation du Président élu de la République, 14 Mai 2016