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Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

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Friday, March 3, 2017

Les Blocs parlementaires : un détournement du vote populaire par Gesler JEAN-GILLES

Haïti a cette manie de se faire ridiculiser aux yeux du monde entier. Elle cultive avec soin cette image peu enviable de pays Tête en bas ou singulier petit pays comme a eu à le désigner un des théoriciens au XIXe siècle, au sens où ce qui est normal à l’étranger devient un phénomène extraordinaire, inaccessible, hors de portée de l’intelligence des politiciens haïtiens. 

 Les élections de 2017 viennent nous rappeler que le vote des électeurs n’y a pas toujours compté et les élections n’ont pas souvent la vertu de départager les acteurs et décider qui doit gouverner. Dans tout pays le moindrement organisé, en régime parlementaire ou semi parlementaire, les élections législatives donnent souvent lieu à une reconfiguration du paysage politique et le parti vainqueur, à défaut d’avoir pu obtenir la majorité des sièges, se voit chargé par le président de la République de chercher auprès de ses alliés cette majorité qui lui permettra de former le gouvernement.

En Haïti le tableau est tout autre. Un parti peut avoir gagné les législatives (le PHTK et alliés en l’occurrence) et ne peut pas former le gouvernement; il se trouve même relégué au troisième ou quatrième rang dans l’ordre des consultations pour le choix et la nomination du Premier ministre. Tout se passe entre les présidents des deux Chambres, les leaders incontestés d’un pouvoir qu’offre une sorte d’unanimisme fragile fabriqué de toutes pièces au Sénat ou à la Chambre des députés; alors que les présidents n’ont pas d’autre qualité que d’en assurer le bon fonctionnement en tenant compte des sensibilités des partis qui composent leur Chambre respective.

Les partis représentés au Parlement qui devraient être les premiers consultés sont carrément ignorés et ce sont les présidents des deux Chambres, les personnages les plus puissants de la République pour l’heure, qui négocient et prennent des décisions à leur place. C’est ainsi que l’on voit les dirigeants d’un petit parti régional, qui ne dispose pourtant que de 2 sénateurs, entre 3 ou 4 députés, prendre le contrôle politique du pays. Sans vouloir minimiser le flair politique du sénateur Youri Latortue, qui est sans aucun doute promis à un destin national, nous pouvons, vu la faible représentation de son parti au Parlement, questionner la mainmise totale de ce groupement politique, dont l’implantation dépasse à peine les limites du département de l’Artibonite.

En France, un parti qui ne parvient pas à faire élire au moins 10 députés n’accède pas au statut de Groupe parlementaire; une situation qui s’accompagne de certains privilèges, entre autres la présidence de certaines commissions ou obtenir le temps de parole déterminé par le nombre de ses élus. Envisager un petit parti prendre les rênes de l’Assemblée nationale (la Chambre des députés) ou le Sénat, relèverait du rêve le plus chimérique.

L’exclusion des partis représentés au Parlement dans le choix et la désignation du Premier ministre, doublée du peu de cas que leur réservent les médias de Port-au-Prince qui s’abstiennent de citer jusqu’à leurs noms, et se retiennent, comme une consigne, d’y faire aucune allusion de peur de ne pas contrarier le plan des faiseurs de roi, fait la preuve de l’échec des Haïtiens à instaurer un régime de partis en Haïti, trente ans après la chute de la dictature. Des forces hostiles à toute velléité d’institutionnalisation du système politique n’ont pas ménagé leurs ardeurs pour affaiblir les partis, les ignorer ou les réduire à la portion la plus congrue, pour ne pas dire caricaturale, au profit d’un assemblage d’individus, élus sous la bannière de partis très éloignés l’un de l’autre sur le spectre politique. Sitôt élues, ces braves personnes se sont empressées d’abandonner leurs partis respectifs et succombent aux sirènes des forces fabricantes de blocs. Ces pirouettes d’appareil n’ont pour seul but que de se fabriquer une majorité qu’ils n’ont pu obtenir aux urnes, en vue de tordre le bras au président de la République et lui imposer, contre toute morale, un Premier ministre. Le Parlement est ainsi transformé en marché aux puces, où le premier parlementaire qui s’y présente, vend au plus offrant son âme et sa conscience, piétinant ses principes (s’il en avait eus) et rejetant la vision du parti (s’il y avait cru) sous la bannière duquel il a mené campagne et gagné les élections.

L’APH, dans le cas qui nous occupe, dirigé par le jeune député de Delmas, Gary Bodeau, n’est pas un parti politique qui a gagné les élections sur la base de ses propositions, de son projet, clairement expliqué, les promesses détaillées, chiffrées et la source de financement identifiée. Donc il n’a pas obtenu du peuple le mandat et la légitimité politique pour former le gouvernement et diriger les affaires de la République. Toute tentative de sa part de se fabriquer la sacrosainte majorité en dehors des élections et sur la base de manœuvres politiciennes en Chambre n’est autre que du déni de la démocratie et un détournement du vote populaire. Et si L’APH était un parti politique, avec ses 64 députés, il allait de soi qu’il pourrait aisément imposer le Premier ministre de son choix au président de la République et former seul son gouvernement. Personne n’en aurait eu rien à redire.  

L’opposition à Jovenel Moïse mise sur le député Bodeau et son bloc pour bloquer la nomination du Premier ministre et infliger un premier revers politique au président. Ce bloc fort, omnipotent, souverain que l’on voudrait hostile à l’Exécutif, comme c’est répandu à dessein dans les médias, n’est pas un pouvoir en soi; le Parlement ne fonctionne que dans sa majorité. Le parti ou l’alliance établie durant la campagne électorale qui détient la majorité, en prend automatiquement le contrôle et décide du calendrier législatif. Ironie du hasard, l’APH comprend, paradoxalement, des élus du PHTK et du KID, deux partis qui ont mené campagne aux côtés de Jovenel Moïse et qui sont manifestement les vainqueurs des dernières législatives. Peut-être que ces partis ont perdu le contrôle de leurs élus sur lesquels ils n’ont aucune prise. Hélas, nous sommes en Haïti où l’invraisemblable est souvent vrai.

Nous osons croire que ces partis qui sont arrivés en tête aux dernières élections, décideront s’ils souhaitent entrer dans un gouvernement dont ils connaissent la vision pour avoir endossé le programme électoral du candidat vainqueur de la présidentielle ou rester dans l’opposition. Car la démocratie c’est aussi la liberté de ne pas soutenir un gouvernement avec qui on est en désaccord tant sur le plan de la vision du développement, de la protection des intérêts d’Haïti que des moyens qui seront mis en œuvre durant le quinquennat. De plus les partis se doivent de défendre la Constitution de 1987 qui consacre le multipartisme et qui fait d’eux le moteur de la vie politique en Haïti. Sur ce point nous nous permettons de convoquer l’OPL, la Fusion, la KID, Fanmi Lavalas, le PHTK et les autres sur le combat à mener pour l’instauration d’un système de partis, lequel devra contribuer à assurer au pays une certaine stabilité politique et mettre une fois pour toutes fin à ce que Sauveur Pierre ÉTIENNE appelle le régime des mandarins ou des barons qui font et défont la politique à Port-au-Prince.


Montréal, le 2 mars 2017

Thursday, January 30, 2014

Haïti: Rétrospective politique du mois de Janvier 2014 par Stanley Lucas


    President Michel Martelly
La rentrée politique 2014 est marquée par huit événements politiques, une action judiciaire, une lettre spéciale sur la république Dominicaine, et la routine des comédiens politiques. Les six événements politiques sont:

- L'appel au dialogue du Président Michel Martelly
- Le bilan du Premier Ministre Laurent Lamothe sur l'état de la nation
- L'élection des bureaux des deux chambres du parlement Haïtien
- Le grand geste politique d'Evans Paul, leader du KID
- La proposition des trois partis politiques Fusion, OPL et Kontrapepla
- Lancement du dialogue politique
- Les avancées du Conseil Electoral
- Les initiatives diplomatiques

L'appel au dialogue du Président Michel Martelly.
Dans ses discours du 1er et 13 Janvier d'entrée de jeu le Président Michel Martelly réitéra sa foi dans le dialogue et Haïti: "Mon rêve pour Haïti est celui d'un pays fort, un peuple uni et solidaire, d'une nation souveraine soucieuse d'affirmer son identité et décidée a se forger un destin diffèrent et meilleur. Pour le réaliser aucune alternative n'existe à l'unité de notre nation. Fort de cette certitude, je ne conçois pas d'autre approche, dans la conduite de la barque nationale, qu'une coopération intelligente et constructive entre les pouvoirs." Dans son discours au parlement on s'est aussi rendu compte ce jour la qu'il n'y avait jamais eut aucun plan de dissolution du parlement par Martelly. Ces assertions mensongères au cours de l'année 2013 étaient des fabrications et faisaient partie d'une propagande politique pour faciliter l'exécution d'un agenda politique. Personne n’à rappeler ce fait important qui a domine le débat politique pendant sept mois en Haïti. Pour lire le discours complet et l'appel au dialogue du Président Martelly, klike la: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/126226/Discours-Du-President-de-la-Republique.html

    Premier Ministre Laurent Lamothe au Parlement

Le bilan du Premier Ministre Laurent Lamothe sur l'état de la nation
Le bilan du Premier Ministre a fait ressortir les progrès du pays malgré que de grands maux doivent continuer a trouver des solutions. La croissance est 4.3%, l'inflation est passer de 8 a 4.5%, l'augmentation de la production agricole, des exportations, des investissements directs, amélioration radicale de l'environnement de sécurité, les déplacés, les infrastructures etc. Le Premier Ministre a rappelé qu'il restait beaucoup à faire vu l'héritage lourd reçu, son focus pour 2014 est la lutte contre la pauvreté. Pour lire le bilan des réalisations klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/bilan-2013-10jan Pour lire le discours du Premier Ministre klike la: http://www.haitilibre.com/article-10294-haiti-politique-haiti-a-fait-des-progres-exceptionnels-discours-du-premier-ministre.html

    Depute Stevenson Thimoleon, President Chambre des Deputes


L'élection des bureaux des deux chambres du parlement Haïtien
Au sénat le bureau a été reconduit tandis qu’à la chambre des députés le bloc parlementaire PSP a totalement prit le contrôle du bureau et a élu Stevenson Thimoleon comme Président. Le Président du Senat Simon Desras dans son discours a aussi parle de dialogue souhaitant que: les parlementaires gardent le cap du discernement et de la sagesse". Pour lire son discours klike la: http://www.haitilibre.com/article-10305-haiti-politique-je-souhaite-que-les-parlementaires-gardent-le-cap-du-discernement-et-de-la-sagesse.html . Le bureau de la chambre des députes est ainsi compose : Ronald Victor, Vice Président ; Romial Smith, 1er Secrétaire ; Ogline Pierre, 2ème Secrétaire ; Renaud Jean Baptiste, Questeur (Trésorier) et Jean Baptiste M'Zou Naya B., vice-Questeur. Tandis que pour le sénat : Simon Dieuseul Desras a été maintenu comme président, pour un 3e mandat. Le bureau est composé de Simon Dieuseul Desras, président ; John Joel Joseph, premier secrétaire ; Steven Irvenson Benoit, deuxième secrétaire ; Andrice Riché, vice-président et Fritz Carlos Lebon, questeur.

    Evans Paul, President Martelly et anciens President Duvalier et Avril


Le grand geste politique d'Evans Paul, leader du KID
Le mois de Janvier a été marque par le grand geste politique du leader du parti KID Evans Paul. Victime des gouvernements précédents Paul dans un geste de grande maturité politique et de réconciliation, très rare en Haïti, dans la cérémonie pour célébrer nos 210 ans d'indépendance aux Gonaïves, donna la main aux anciens Présidents Duvalier et Avril tout en les engageant dans une conversation. Rappelons que M. Paul avait combattu le gouvernement de M. Duvalier et a été victime sous le gouvernement de l'acier Président Prosper Avril. S'il fallait choisir, définitivement Evans Paul est l'homme du mois de Janvier 2014. A part le journal le Nouvelliste très peu de gens ont analyse la profondeur d'un tel geste. On peut aussi comprendre la réaction des victimes de ce gouvernement en quête de justice. Evans Paul a suivi le geste du Président Michel Martelly qui avait en 2011 lance ce grand mouvement de réconciliation en visitant pour la première fois dans l'histoire d'Haïti les anciens Présidents vivants d'Haïti. C'est à encourager! Pour plus de détails klike la: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/125875/Evans-Paul-surfe-entre-le-pardon-lopposition-et-le-pouvoir.html
    Fusion (Sen. Edmonde Beauzile) OPL (S.Pierre Etienne) Kontrapela (Sen. W. Jeanty)


La proposition des trois partis politiques Fusion, OPL et Kontrapepla
Trois partis politiques Fusion, OPL et Kontrapepla ont présente leur vision et des propositions de ce qu'ils pensent devrait être la base pour lancer le dialogue. Leur document suscite beaucoup de questions. S'agit-il d'un dialogue politique pour faciliter l'organisation d'élections libres, honnêtes et démocratiques ou une demande de séparation de pouvoir sans un vote de support du peuple?  A part la réaction de l'homme parti Dunoua Cantave qui a la fois applaudit et se plaint du document de proposition, il n'y a pas encore aucune analyse sérieuse de ce dossier. Ce qui est dommage.  Une chose est certaine ces trois partis ont réussi le coup en marquant deux points: le premier ils proposent et on parle d'eux, le second ils essaient de sortir dans le marasme et le bourbier politique dans lequel un secteur antipartis politiques voulait les enliser. Kudo! La proposition des trois partis est disponible a cette adresse, klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/dialogue-politique-national-sl  Il faut aussi ajouter que l'Amicale des juristes a fait des propositions similaires. Mentionnons en passant que Sauveur Pierre Etienne a précise que l'OPL n'était pas intéressée a participer au gouvernement mais plutôt de prendre le pouvoir a travers des élections libres et démocratiques.

    Son Eminence Chibly Langlois et les leaders des partis politiques
Lancement du dialogue politique
L'Eglise catholique est responsable de la facilitation du dialogue. Le facilitateur principal est son Eminence Chibly Langlois. Il est assiste des experts "indépendants" suivants: Mgr Patrick Aris, Père Jean-Marie Louis, Dr Ricardo Augustin, Jimmy Albert, Ludmilla Fleurant. Tandis que les représentants du pouvoir Exécutif sont: Me Gregory Mayard Paul, Guy Michel Vincent, Joseph Lambert, Bonivert Claude, Mario Dupuy. Les chambres sont représentés par leurs Présidents, le sénateur Simon Desras et le députe Stevenson Thimoleon. Suite aux rencontres préliminaires les pouvoir Exécutif, Législatif, les partis politiques ont signe le document définissant les règles du jeu du dialogue politique. Pour lire ce document klike la: http://www.slideshare.net/Stanleylucas/protocole-de-mediation Trois catégories d'acteurs participent au dialogue:
a. Ceux qui sont venus négocier de bonne foi et qui ne sont pas intéressés à participer à un gouvernement d'ouverture. Déjà l'OPL, la Fusion, Kontrapep et Lavni ont formellement informe le public qu'ils ne veulent pas participer au gouvernement.
b. Ceux qui veulent un ministère et une direction générale mais qui n'ont pas de représentation politique au parlement et leur performance lors des dernières élections frisait le 1%. C'est le seul moyen pour eux d'accéder à la tête de l'état
c. Ceux qui veulent l'échec des négociations pour reprendre la rue afin de continuer le processus de coup d'état contre Martelly dans les rues.

Le MOPOD et l'Inite restent les deux groupes extrémistes qui refusent le dialogue. Fanmi Lavalas qui était contre le dialogue sans explication a rejoint la table des négociations. Plusieurs questions demeurent toujours sans réponse pour l'opinion publique: Est-ce que le dialogue est divisée en deux parties? A court terme pour trouver un consensus pour l'organisation rapide des élections? A long terme avec la table permanente pour discuter des grands dossiers tels le prochain amendement constitutionnel, les dossiers de gouvernance, de la république Dominicaine, de la MINUSTAH, du choléra etc.? Les experts en négociations savent que les discussions qui durent sans conclusions ne mènent jamais a rien.

    Emmanuel Menard, President du CEP, Me. Jean Renel Sanon, Ministre de la Justice

Les avancées du Conseil Electoral
Le Conseil Electoral avance dans l'organisation des élections avec la signature d'un accord avec le ministère de la justice qui leur permettra de mieux préparer les listes électorales. Le Président du Conseil M. Emmanuel Menard a donne les détails sur l'importance d'avoir une liste électorale fiable base incontournable pour organiser des élections libres. L'urgence est de trouver les votants inscrits sur la liste qui sont parmi les 320.000 disparus du 12 Janvier 2010 ainsi que ceux décédés de 2010 à nos jours. Les 3 millions de déplacés ne pourront pas voter à leur nouvelle adresse si les corrections nécessaires ne sont pas aussi apportées. Pour entendre le Président du Conseil Electoral klike la: http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article9961

    Mirlande Liberus, Presumee assassin de Jean Dominique
Une action judiciaire
Neuf personnes ont été officiellement inculpées dans l'assassinat du journaliste Jean Dominique le 3 Avril 2000. Ce sont l'ancienne Sénatrice Mirlande Liberus Pavert ancienne responsable de la Fondation Aristide, résidant actuellement a Miami, aux Etats Unis, Anette Auguste la prêtresse vodou d'Aristide, l'ancien Maire de Port-au-Prince Gabriel Harold Sévère, Frantz Camille alias Franco Camille, Jeudy Jean Daniel, Markenton Michel, Merite et Dismley Milien et Toussaint Mercidieu. Pour plus de détails klike la: http://radiokiskeya.com/spip.php?article9968 Deux types de réactions politiques été observées. La première de Guyler Delva, secrétaire général de l'association SOS journalistes qui s'étonne que l'ancien président Aristide n’ait pas été inculpe. La seconde de Gerald Gilles qui parle de persécution du parti Fanmi Lavalas. Rappelons que la décision judiciaire n'a fait aucune mention de partis ou de questions politiques. Le juge d'instruction à seulement demander l'inculpation des présumés assassins du journaliste Jean Dominique tue le 3 Avril 2000. Tandis que l'avocat lobbyiste d'Aristide aux Etats Unis Ira Kurzban s'est déjà présente comme celui qui défendra Madame Mirlande Liberus a Miami qui semble-t-il, pourrait rapatriée en Haïti pour répondre aux questions de la justice.

    Mgr. Guy Sansaricq
La lettre de Guy Sansaricq l'évêque auxiliaire émérite de Brooklyn au l'Archevêque Dominicain Nicolas Rodriguez
L'Evêque Sansaricq dans sa lettre informe l'Archevêque de la république Dominicaine Nicolas Rodriguez de son désaccord sur ses déclarations racistes qui sont contraires a l'Evangile de Jésus Christ et aussi la doctrine sociale de l'Eglise. Suite a cette lettre deux cent prêtres américains ont aussi condamnes les déclarations du Cardinal Dominicain Lopez Rodriguez. Pour plus de détails Klike la:  http://www.garr-haiti.org/index.php/nouvelles/actualite/haiti-rd-relations-fr/item/1339-position-du-rév-guy-sansaricq-évêque-auxiliaire-émérite-de-brooklyn-new-york-sur-larrêt-tc-168-13


Les initiatives diplomatiques
Le President Martelly a participe a la reunion du CELAC a Cuba avec d'autres chefs d'état de la région et le Secrétaire General des Nations Unies Bann Ki Moon. C'était l'occasion pour discuter une autre fois sur le dossier de la révocation de la nationalité des milliers des Dominicains noirs d'origines haïtiennes et Caraibeenne avec son homologue le President Medina. La discussion entre les deux chefs d'état a été orageuse, voir: http://www.dominicantoday.com/dr/local/2014/1/29/50381/Dominican-Republic-Haiti-leaders-stage-harsh-exchange-in-Cuba-AFP . Au sommet de l'Union Africaine le President Martelly avait délégué le Premier Ministre Lamothe pour renforcer nos relations avec nos frères africains voir: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/126941/Nous-sommes-africains-dans-nos-ames-dans-nos-moeurs.html


La routine des comédiens politiques
Durant le mois de Janvier on a aussi observe les accusations sans preuve des comédiens politiques Newton Saint Juste et André Michel qui occupent le pave depuis plusieurs mois. Ils ont reprit avec leurs accusations sans preuve et leurs efforts d'assassinats de caractère de personnalités politiques qu'ils n'aiment pas. Ils font de leur mieux pour trainer les institutions du pays dans la boue. Rappelons qu'Onel Forestal le pere de Frantzy Duverseau, l'étudiant en quatrième année de droit assassine en 2010 a formellement identifie Me. André Michel comme l'un des six individus qui ont assassine son fils. Pour plus de détails klike la: https://www.youtube.com/watch?v=S44XFv7syEA
​Alors que l'autre comédien de New York qui accusait Lamothe condamne à sept ans de prison vient d'être arrêté pour fraude à Philadelphie le weekend dernier.

Monday, March 12, 2012

The Looting of Haiti Teleco by Mary O'Grady


A federal bribery case in Miami may shed light on how a well-connected U.S. firm operated during the Aristide years.

The slaying of a former director of the Haitian Central Bank in Port-au-Prince last week might at first seem like a random event in a violent country. But the shooting of Venel Joseph at the wheel of his car looks more like a hit job. It comes just days after the Miami Herald reported that Joseph's son, Patrick Joseph, is a key witness in a federal bribery case in Miami involving alleged kickbacks paid by American telecom companies to Haitian officials. The younger Joseph, according to Herald sources, has fingered former Haitian President Jean Bertrand Aristide as one of those officials.

The indictment doesn't name Mr. Aristide. But the Herald reported that lawyers familiar with the case said that an unnamed individual in the document—"Official B"—is "indeed the ex-president." The Justice Department alleged in court that "Official B" and Patrick Joseph, who is a former director general of the government telecom monopoly Haiti Teleco, received kickbacks from U.S. companies in exchange for favorable pricing when terminating calls in Haiti. Mr. Joseph has pleaded guilty to taking bribes and is cooperating with Justice, according to the Herald article.

It is a case that ought to interest Americans, and not only because it means Mr. Aristide—who was, according to a detailed lawsuit filed by Haiti in civil court in South Florida in 2005, a notoriously corrupt strongman—might be brought to justice. That would be a step toward ending impunity in Haiti, which in turn would be good for political stability and for U.S. security interests in the hemisphere. Mr. Aristide's American lawyer, Ira Kurzban, told the Herald that there is "not one shred of evidence" against his client in the indictment.

But for Americans there may be another even more important reason to pay attention: It is possible that by getting to the bottom of how Haiti Teleco operated during the Aristide years, investigators will finally uncover the details of the arrangement that Fusion Telecommunications—run by former Democratic Party Finance Chairman Marvin Rosen with Joseph P. Kennedy II and numerous influential Democrats on the board—had in Haiti during the Clinton years. That would be edifying, given how Bill Clinton inexplicably tolerated Mr. Aristide's despotism even after the U.S. had restored him to power in 1994.

Back in those days, Haitians working for Teleco whispered to me of an alleged kickback scheme. Teleco was one of the few sources of hard currency for the country and they charged that the deal between Fusion and Mr. Aristide meant that the company was being looted. They claimed that Fusion had an office inside Teleco, was getting access to the Teleco network at a big discount, and was paying Mr. Aristide in return.

But there was no transparency at Teleco, and these brave patriots were afraid to go public with what they knew. It was only after Mr. Aristide was pushed from power by a popular revolt in February 2004 that the interim government could confirm that the company had been cleaned out.

In the fall of 2004 I was approached by Michael Jewett, a former telecom executive at New Jersey-based IDT. He alleged that he had been fired from the company for objecting to a bribery scheme similar to the one that had been described to me by Haitians regarding Fusion. He had filed a wrongful dismissal case that alleged that he was told to put payments in an offshore account for the benefit of Mr. Aristide. Federal Communications Commission records proved that Teleco had indeed given IDT a 66% discount to the official rate, but Mr. Jewett was never able to prove that Mr. Aristide was the beneficiary of the offshore account. IDT denied wrongdoing and eventually settled with him out of court.

That case prompted me to ask the FCC for copies of Fusion's contracts. I was told that the file had disappeared from its record room. When the FCC asked carriers to send duplicates, Fusion said hurricanes had destroyed many of its records, and it produced only one document. Then it went to court to block me from seeing it. I used the Freedom of Information Act to prevail and learned that in 1999 Teleco had given Fusion a rate of 12 cents per minute when the official rate was 50 cents.

Joseph P. Kennedy II wrote in a letter published by the Journal that he was "not aware" of any wrongdoing on the part of Fusion. The company has long maintained its innocence, and it has not been charged. But the Justice Department now alleges in its indictment that other companies that received discounts paid kickbacks to get them.

Patrick Joseph could be the best hope that Haitians have of getting to the truth about Mr. Aristide and his American business partners. But sources say the former Teleco executive still has relatives in Haiti. If he fears for them, he could clam up. That would be one explanation for his father's murder.