It is during our darkest moments that we must focus to see the light

Mwen se echantiyon yon ras kap boujonnen men ki poko donnen

Si vous voulez vous faire des ennemis essayer de changer les choses

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Tuesday, February 13, 2007

HAITI: The End of the Chimeres? La Fin des Chimeres?

DIRECTOR Charles Najman ACTOR Jean-Bertrand Aristide ---
Clergy and others reflect upon the deceitful tactics used by priest turned president Jean Betrand Aristide. Since its founding as a republic in 1804 following a successful slave rebellion, Haiti has endured a history of turmoil, poverty and neglect. And during much of the past two centuries, the men who have set its course have been a series of dictators and despots. In the year of its Bicentennial, filmmaker Charles Najman tries to unravel the enigma of Haiti with testimonies from dissidents, key politicians and disillusioned citizens as they reflect upon their island home during the final days of the presidency of Jean-Bertrand Aristide. You can watch a clip on this page: http://www.sundancechannel.com/video/popup.php?video_id=0000000713&package_id=&parent_id=&menutab=

Saturday, January 13, 2007

Haiti - Canada: Jean Candio implique dans les violations des droits humains en Haiti demande l’asile politique au Canada

Canada: Jean Candio implique dans les violations des droits humains en Haiti demande l’asile politique en Ontario: Voir rapport de presse a l’adresse suivante: http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/LAC.20070109.HAITI09/TPStory/?query=Haiti

POHDH & NCHR : Rapport sur l'incident survenu à Pliché le 25 novembre 2000 http://www.rnddh.org/article.php3?id_article=323 Posté le 12 janvier 2007
Le 25 novembre 2000, à la veille des élections présidentielles et sénatoriales, l'église de Pliché, située dans la 4ème section communale de Cavaillon, une des communes du département du Sud, a été le théâtre d'un incident regrettable. Dans le souci de s'informer sur ce qui s'y est réellement passé, la Plate-forme des Organisations Haïtiennes de Droits Humains (POHDH) et la Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens (NCHR), se sont rendues sur les lieux et se font le devoir de communiquer à tous et à toutes, les conclusions de leur enquête.
Récit des événements

A la veille des élections présidentielles et sénatoriales du 26 novembre 2000, le Conseil Municipal de Cavaillon a pris un arrêté communal interdisant toutes activités de nature à perturber le déroulement du scrutin.

Chaque dernier dimanche du mois de novembre a lieu la fête patronale Sainte Cécile de l'église de Pliché. En prélude à cette célébration, le 25 novembre 2000, le responsable de la Paroisse de l'église de Pliché, de concert avec des membres de l'Association Tourisme Alternatif Sud (ATAS), ont organisé une réunion sur le tourisme. Aux environs de 4 heures PM, un commando lourdement armé, composé du député de la circonscription de Saint-Louis du Sud/Cavaillon, Jean Candio, du maire principal de Cavaillon, Martel René, de l'un des deux assesseurs, Bailly Vincent, d'un employé de la Téléco de Bonne-Fin, Reynold Candio, du délégué du Bureau Electoral Communal, Sanon Toussaint et de huit (8) autres individus, tous membres du parti politique Lafanmi Lavalas ont fait irruption dans l'enceinte de l'église.

L'un des membres de ce commando a pointé son arme en direction des participants, renversé leurs objets et les bancs sur lesquels ils étaient assis, leur a intimé l'ordre de se mettre debout, les mains sur la tête, les a bousculés avant de leur demander de vider les lieux. Le prêtre, s'y étant opposé, a été brutalisé et contraint de sortir. Arrivés dans la cour de l'église, les participants, ainsi que le prêtre, mis à joue, furent sommés de se coucher par terre. Ce dernier, une fois de plus, a refusé. Une altercation s'en est suivie et le maire-adjoint Bailly Vincent est intervenu en faveur du prêtre.
Après leur forfait, le maire Martel René a déclaré qu'en raison des élections du 26 novembre 2000, les portes de l'église de Pliché doivent rester fermées ce, en dépit de la fête patronale de Pliché, la Sainte Cécile, coïncidant cette année à la date des élections. Pour corroborer ses allégations, le maire a fait valoir que l'église de Cavaillon a aussi fermé ses portes. Avant de partir, le maire Martel René a menacé de revenir, en plus grand nombre et mieux armés, de châtier sévèrement les contrevenants, si ses ordres ne sont pas respectés.

Questionné autour des événements, le maire-adjoint Bailly Vincent a affirmé qu'une délégation composée du maire principal Martel René, du député Jean Candio, de lui-même et de quelques agents de sécurité, s'est effectivement rendue à la Paroisse de l'église de Pliché. Cette délégation s'appuyant sur l'arrêté communal, aurait demandé au responsable de cette paroisse de surseoir à toutes activités pouvant être organisées par l'église à l'occasion de la fête patronale de Sainte Cécile, ce, en raison des joutes électorales du 26 novembre 2000. Cette démarche aurait été entreprise dans le but de prévenir un affrontement parce que le député disposerait d'informations selon lesquelles la fête patronale de Sainte Cécile serait perturbée par des gens mal intentionnés. Toujours selon le maire-adjoint Bailly Vincent, le prêtre est un menteur qui dirige une station de radio dénommée Voix Paysans Sud (VPS) à travers laquelle il mène une campagne de dénigrement contre Lafanmi Lavalas, en faisant circuler des tracts et en taxant les mandataires des élections du 21 mai et du 9 juillet 2000 d'élus contestés.

Conclusions
La POHDH et la NCHR condamnent les agissements du député Jean Candio, des maires Martel René et Bailly Vincent, de l'employé de la Téléco de Bonne Fin, Reynold Candio et de leurs accompagnateurs dans la perpétration de cet acte barbare qui ont fait revivre un passé somme toute révolu, et rappellent que l'église constitue à la fois un lieu saint et un espace inviolable.
Les événements survenus à la Paroisse de Pliché témoignent de l'arbitraire de certains élus et de la méconnaissance de leurs fonctions. Il ne revient ni à une municipalité ni à quiconque d'interdire l'organisation d'activités religieuses, sociales, économiques et culturelles à des fins pacifiques.

Ces actions heurtent la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 et la Constitution Haïtienne de 1987 qui, dans leurs articles, 20-1 et 31, stipulent respectivement :
« Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques » ;
« La liberté d'association et de réunion sans armes à des fins politiques, économiques, sociales, culturelles ou toutes autres fins pacifiques est garantie ».

Thursday, January 4, 2007

Continued Kidnappings in Haiti:The Necessity of a Meaningful Policy to Crackdown on the Perpetrators of Violence

Continued Kidnappings in Haiti:
The Necessity of a Meaningful Policy
to Crackdown on the Perpetrators of Violence
By Stanley Lucas*


Two American missionaries have been kidnapped and released in Haiti. Four individuals allegedly are responsible for this barbaric action:

1. Evens -- living in a marginal area of Port-au-Prince called Boston
2. Amaral -- living in Belecourt
3. Ti Blanc -- living in an area called Simon in Cité Soleil
4. General Toutou -- who allegedly killed Jacques Roche a reporter, also living in
the area called Boston

Throughout Haitian history political and criminal violence has been state business. From Soulouque’s Zenglen to Aristide’s Chimères, political power has created, financed, and armed various groups to create an environment of fear and intimidation killing political opponents. While there are other armed groups involved, the current violence in Haiti is mostly to be blamed on Aristide’s Haiti terror network. More importantly this group appears to be spreading it’s wings and expanding its violent tactics into North America.

Since Préval’s return to power, these groups have been emboldened enough to build more than 60 new cells. Meanwhile, the new president’s policy toward these groups is not clear. Should they be treated like Hamas and Hezbollah or the Islamic warlords in Somalia and be allowed to integrate the political process – and thus legitimized? Or should they be prosecuted by the law and brought to justice?

In order to avoid the strengthening of these extremists groups, President Préval and Prime Minister Alexis must draw the line. The international community, MINUSTAH, has an ambivalent take on this issue giving the perception that the low intensity violence is acceptable. In order to restore security and confidence for investment the government – and the international community – must define a clear policy toward these groups. The most recent polls show that the vast majority of Haitian citizens supports an aggressive policy toward these terror groups. Haitians are ready for change. They are ready to build an economy and work to elevate their status from the poorest country in the Western hemisphere. Without a meaningful policy to address these groups, investment will not come and progress will again be eluded.

The Washington Democracy Project is currently conducting an in-depth analysis of the situation. We will release a comprehensive report in November detailing this phenomenon in Haiti, including its links to drug trafficking, the plot of the Haitian “homegrown terrorists” in Miami, its impact on the US anti-terrorism agenda, and democracy and stability in Haiti.

* Stanley Lucas worked on Afghanistan, the Middle East, Africa and Latin America. Lucas is currently the Executive Director for for the Washington Democracy Project.

Monday, December 25, 2006

Haiti Insecurite: Recommandations au parlement Haitien

PARLEMENT : ETAT D’URGENCE NON, RESOLUTION OUI
par Stanley Lucas centurionlucas@gmail.com
En déclarant l'état d'urgence, le parlement mettrait de coté ses prérogatives constitutionnelles de contrôle au profit d’un exécutif sans référence de gouvernance démocratique ; ce qui est très dangereux pour la démocratie. Rappelons à cet effet que Préval et Alexis ont dissout le parlement Haïtien en Janvier 1999. Il serait plus sage d’ignorer cette approche et la remplacer par le vote d’une résolution officielle par les deux chambres, laquelle demanderait aux responsables du gouvernement l’exécution immédiate d’un certain nombre d’actions. Quelques éléments de cette résolution :

Résolution Farah Dessources:

1. Déclarant inconstitutionnelle et illégale toute négociation avec les malfaiteurs des officiels du gouvernement, des fonctionnaires l’administration publique, des parlementaires, des élus locaux, des agents de la police et de la MINUSTAH

2. Demandant au gouvernement de déclarer illégale et de fermer toute institution participant dans les crimes et autres actes de violence contre la population

3. Demandant au gouvernement de publier dans un délai de 15 jours une liste de recherche de criminels connus. Cette liste sera préparée en collaboration avec les ministères de la justice, de l'intérieur, des affaires sociales, de l'éducation nationale, des affaires étrangères, du commissaire du gouvernement et de l’état major de la police nationale. La participation des organisations des droits humains Haïtiennes est importante à la préparation de cette liste qui devra être du domaine public.

4. Demandant au chef du gouvernement de soumettre au parlement dans un délai ne dépassant pas 15 jours le plan national de sécurité. Ce plan devra inclure le rôle des institutions étatiques et garantir l'indépendance de la justice et de la police dans la lutte contre l'insécurité.

5. Demandant au premier ministre de soumettre au parlement dans un délai ne dépassant pas 15 jours un rapport détaillé de la période Juillet-Décembre 2006 sur les progrès enregistrés dans la lutte contre l'insécurité. Notamment, les résultats des négociations, le nombre de malfaiteurs travaillant avec le DDR, le nombre d’armes récupérées, le nombre de malfaiteurs appréhendés, incarcérés, jugés et toutes autres informations pertinentes

6. Invitant les membres de la commission de désarmement à soumettre un rapport narratif et financier des activités de cette commission. Par la suite, cette commission devra témoigner au parlement sur son bilan et donner des explications aux parlementaires sur l'arrestation de son Vice président aux Etats Unis et de répondre aux accusations que des membres de cette commission participent aux kidnappings.

7. Demandant au Sénateur Gabriel Fortuné d'expliciter ses déclarations publiques sur 'tout moun konn kiles kap fwape » et les liens existants entre des parlementaires et l'état major des kidnappeurs. (déclarations Métropole 19 Décembre 2006)

8. Demandant au Premier ministre de prendre des mesures de sécurité extraordinaires pour garantir la sécurité des étudiants, des familles et du citoyen Haïtien

9. Donnant un délai de 45 jours au gouvernement pour soumettre un rapport-bilan au parlement afin que celui-ci puisse jouer son rôle constitutionnel de contrôle et de défense des intérêts de la population.

10. Demandant au gouvernement et à la police de soumettre au parlement dans un délai ne dépassant pas 15 jours un rapport sur les membres de la MINUSTAH et de l’OEA protégeant les malfaiteurs.

11. Demandant au premier ministre d’apporter toutes les clarifications sur le démenti de l’ambassade américaine relatif à la question des déportés abordée par le premier ministre lors de sa dernière audition au Parlement. Le ministre des affaires étrangères devra soumettre au parlement, à la même date, les accords signés par le gouvernement Préval – Alexis autorisant la présence de la MINUSTAH en Haïti.

12. Ordonnant au commandant en chef de la police de soumettre au parlement, dans un délai ne dépassant pas 15 jours, une stratégie de sécurité qui devrait inclure les grands axes de lutte contre les malfaiteurs, l’épuration des éléments criminels, le renforcement des normes et procédures, l’indépendance et le renforcement de la police nationale,

13. Souhaitant que les membres de la presse, après concertation, n’accordera plus la parole à ces malfaiteurs et responsables de la violence en Haïti.

14. Demandant au gouverneur de la banque centrale de soumettre au parlement, dans un délai ne dépassant pas 30 jours, une stratégie de contrôle des dépôts et retraits non commerciaux et suspects. Cette stratégie devra inclure les banques privées.

15. Donnant un délai de 15 jours aux ministres de l’intérieur et des affaires étrangères pour soumettre au parlement un plan d’accueil pour les déportés arrivant en Haïti.

16. Demandant au ministre de l’éducation nationale de soumettre au parlement avant la rentrée des classes en janvier 2007 un plan garantissant la sécurité des écoles publiques et privées, des universitaires, étudiants et écoliers.

17. Demandant au Ministre de la justice de présenter dans un délai ne dépassant pas 15 jours une stratégie de lutte légale contre les criminels, sa vision de la sécurité nationale, la lutte contre la drogue, les juges et policiers corrompus. Son plan de renforcement du système judiciaire et la police nationale devra être aussi disponible.

18. Souhaitant que le Président de la république entame rapidement les efforts de renforcement du Bureau de Protection du citoyen

19. Demandant gouvernement de présenter un plan national de création d’emplois.

20. Sollicitant la contribution des organisations des droits humains aux efforts de rétablissement de la sécurité sans pour autant nuire à l’éthique professionnelle de ces organisations. Le parlement souhaiterait recevoir du CARLI, du RDDNH, de Justice et Paix, du CEDH, de la CONAP, une liste exhaustive des victimes.

21. Souhaitant la contribution de la société civile en général et notamment des églises, des organisations de femmes et de jeunes, des syndicats, du secteur privé, des partis politiques, de la presse, de la diaspora etc.

22. Dans un délai ne dépassant pas 45 jours, le parlement utilisera son autorité constitutionnelle pour apprécier les performances du gouvernement. A cette date, le parlement pourra confirmer sa confiance ou demander son renvoi.


Le Parlement doit cette résolution à Farah Dessources, aux nombreuses victimes et à tous les citoyens qui sont aux abois.