Poursuite des kidnappings en Haïti :
Nécessité de la mise en place d’une politique musclée visant à démanteler le réseau de malfaiteurs
Par Stanley Lucas centurionlucas@gmail.com
JOURNAL LE MATIN
Mercredi 26 Novembre 2006
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=3431
Deux missionnaires américains ont été enlevés et libérés en Haïti en juillet dernier. Quatre individus sont prétendument responsables de cette action barbare :
1. Évens – qui vit dans une région marginale de Port-au-Prince dénommée Boston
2. Amaral – qui vit à Belcourt
3. Ti Blanc – qui vit dans un quartier de Cité Soleil dénommé Simon
4. Général Toutou – qui est prétendument co-responsable de l’assassinat de
Jacques Roche, et qui vit également dans le quartier dénommé Boston. Tout au long de l’histoire d’Haïti, les épisodes de violence politique et criminelle ont toujours été orchestrés par le pouvoir en place. Des Zenglens de Soulouque aux Chimères d’Aristide, le pouvoir politique a systématiquement créé, financé, et armé divers groupes afin de créer un environnement caractérisé par la peur et l’intimidation, en commanditant l’assassinat de ses adversaires politiques. Bien que d’autres groupes armés soient également impliqués, la situation de violence actuelle qui prévaut en Haïti doit être en majeure partie blâmée sur le réseau de terreur d’Aristide opérant en Haïti. Fait d’une importance tout à fait prédominante qui mérite d’être souligné à juste titre : ce groupe semble vouloir étendre son champ d’action et ses actes de violence vers l’Amérique du nord, particulièrement en Floride et à Montréal.
Depuis le retour de René Préval au pouvoir, ces groupes ont bénéficié de suffisamment de support et d’appui pour mettre en place plus de 60 nouvelles cellules. Le groupe le plus important de la capitale est l’Armée révolutionnaire de Martissant, gang qui compte plus de mille membres dan ses rangs. Dans l’intervalle, la politique du président Préval envers ces groupes n’est pas clairement définie. Devraient-ils être traités comme les milices du Hamas et de l’Hezbollah ou les seigneurs de guerre islamiques en Somalie et être intégrés dans le processus politique – et être ainsi légitimés ? Ou devraient-ils être poursuivis par la loi et traduits en justice comme c’est le cas avec les groupes paramilitaires en Colombie ?
Afin d’éviter le renforcement de ces groupes criminels et extrémistes, le président Préval ainsi que le Premier ministre Alexis et le Parlement doivent tracer une ligne nette et précise. La communauté inter- nationale, la Minustah, main- tiennent une attitude plutôt ambivalente sur cette question en donnant l’impression qu’une situation de violence de faible intensité est acceptable. Si un climat de sécurité et de confiance doit être établi afin d’attirer des investissements, le gouvernement – et la communauté internationale – doivent définir une politique non- équivoque à l’égard de ces groupes. Les résultats de sondages récents démontrent que la grande majorité des citoyens haïtiens soutient la mise en place d’une politique agressive à l’égard de ces groupes de terroristes. Les Haïtiens sont prêts pour le changement. Ils sont prêts à relancer leur économie et à travailler pour élever le statut de leur pays catégorisé de plus corrompu du monde et de plus pauvre de l’hémisphère occidental. Sans une politique significative visant au démantèlement de ces groupes, les investissements ne se manifesteront pas et le progrès sera une fois de plus éludé.
Je mène actuellement une étude détaillée de cette situation. En janvier prochain, je présenterai un rapport complet détaillant sur ce phénomène en Haïti, y compris ses liens avec le trafic de drogue, les gangs haïtiens à Miami, son impact sur les relations haïtiano-américaines et sur les perspectives en matière de démocratie et de stabilité en Haïti.
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1 comment:
Si pa gen sitirè pa ka gen volè!L'histoire prend bien note de tous ces politichiens et patriepoches qui contribuent d'une facon quelconque à la degradation du pays,notamment ces elus du peuple qui ne font rien que le trahir...
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